C’est un défaut de notre nation. On a tellement dit aux Français qu’ils étaient un peuple intelligent, rationnel – « cartésien » comme ils aiment à se définir[2] – qu’ils se croient dispensés de tout bon sens et qu’ils ont fini par considérer qu’une idée martelée à l’envi dans l’opinion publique - où elle est judicieusement imposée par ceux dont c’est la mission de les désinformer, voire de les décerveler, en satisfaisant habilement l’estime qu’ils ont de leur propres capacités discriminatoires -, ne peut être qu’une vérité.
L’Idéologie qui a condamné toute forme de discernement moral et spirituel dans notre culture[3] (si on peut encore parler de « notre culture » en 2025) n’est rien d’autre que l’outil privilégié de la vaste entreprise révolutionnaire sous toutes ses formes qui est apparue au grand jour à la fin du XVIIIème siècle, mais qui remonte au refus luciférien biblique et qui a trouvé de très puissants relais dans l’Histoire.
Son projet consistant à détruire la civilisation chrétienne de l’intérieur et de fond en comble, s’ingénie à remplacer les faits, les réalités, la vie, par un discours de substitution où toutes les valeurs divines et naturelles seront niées ou souillées pour aboutir à une matrice intellectuelle dite de la pensée unique.
Discours dont les principes délétères non seulement polluent le monde des médias qui lui sont asservis - à l’exception de quelques ilots de résistance -, mais qui s’est propagé à l’école, à l’université, au monde scientifique, à celui de la culture et du spectacle comme un virus mortel se répand dans la population tant qu’il n’est pas contrôlé.
La tactique mise en œuvre pour combattre les esprits assez lucides pour dénoncer l’absurdité et la nocivité d’un tel discours, consiste alors non à leur répondre en argumentant, mais à les disqualifier sous un flot d’insultes et d’accusations infamantes.
Remarquons que ces opposants lucides sont rares, car c’est le propre de l’idéologie révolutionnaire - donc luciférienne -, que de rendre sourds et aveugles, des gens pourtant intelligents pour mieux les perdre. Elle fonctionne très subtilement en les éduquant et les formatant dès l’école primaire, par tous les moyens de coercition possibles, de telle sorte que les facultés de bon sens et d’esprit critique dont la nature humaine est dotée à l’origine, s’ankylosent comme des muscles longtemps obligés à l’inaction. En entendant caqueter nos représentants à l’Assemblée dite Nationale par exemple, on pense aux poules dont les ailes inemployées et atrophiées ne leur permettent plus de voler.
Le manque de réaction vitale de la part d’un peuple dont la vigueur d’esprit faisait la gloire, s’explique peut-être par la peur et la veulerie des uns, l’égoïsme et l’individualisme outrancier des autres, mais il s’explique aussi et surtout par cette sotte vanité bien française – caractéristique des milieux dits progressistes – de vouloir apparaître comme ceux qui sont dans le vent, ceux à qui on ne la fait pas ; ceux qui pensent appartenir à une élite absolument distincte et supérieure au reste de la Nation constituée de ploucs ou de bofs : au choix. Ces Bobos – ainsi qu’on les appelle -, persuadés qu’ils sont toujours dans le sens de l’Histoire, sont trop décérébrés par la doxa progressiste dominante pour prendre conscience que ledit progressisme consiste en un tissu d’absurdités criminelles qui les condamnent eux-mêmes, à terme, à disparaître. Comme disparurent les nobles, prêtres et bourgeois « éclairés » éliminés par cette révolution qu’ils avaient si fort appelée de leurs vœux.
La dissolution des peuples, des nations, des familles au terme de cette entreprise révolutionnaire, doit faire place désormais au seul Marché : royaume où toute figure humaine aura disparu et où ne s’agiteront plus que des zombies régis par des matricules et des codes. Chacun de nous étant ravalé au rang de simple consommateur parfaitement interchangeable et disparaissant, en tant que personne, dans le chaudron infernal des statistiques administratives et financières du monde ploutocratique qui naît sous nos yeux.
Ou, pour mieux dire, chacun de nous se retrouvant tout juste bon à faire fonctionner la grande machine plouto-mondialiste des nouveaux adorateurs de Mammon, nouvelle puissance céleste ; toutes références identitaires, historiques, culturelles, patriotiques, héréditaires, familiales étant oubliées, effacées, car devenues aussi inutiles que les ailes des poules que j’évoquais plus haut.
Une sorte de préparation aux joies de l’enfer en quelque sorte qui ressemblerait assez à ce que décrit Sartre quand il envisage cet enfer comme la poursuite éternelle d’un désir qu’on ne peut jamais combler, d’une faim qu’on ne peut jamais satisfaire ! La politique de surconsommation à laquelle on nous convie à chaque heure du jour à travers la toute puissante et omnipotente publicité, aussi crétine qu’elle est odieuse, qui nous persuade en toute occasion qu’il nous faut toujours acquérir quelque chose de nouveau pour être heureux, ne constitue-t-elle pas une efficace préparation à cet enfer ?
Ainsi, par rapport à la situation proprement inhumaine dans laquelle nous nous trouvons en ce premier quart de vingt-et-unième siècle et telle que je viens d’essayer de la schématiser à l’extrême, il est clair que le thème natal de Jean-Marie Le Pen, sans l’y contraindre, n’a pas peu contribué à lui fournir les dispositions nécessaires au combat politique qu’il a librement décidé de mener contre les progrès de cette disparition, culturelle, spirituelle et même physique, programmée par les chantres du cosmopolitisme mercantile tels que les Soros, les Rothschild, les Rockefeller, les Attali, les Gates, les Schwab et autres patrons des Gafa, Big-Pharma et autres domaines, qui ont décidé de faire de la planète le champ privilégié de leur mégalomanie luciférienne et ont mis en place, en France, le personnel indispensable à promouvoir leur projet.
Voilà le monde qu’a connu Jean-Marie Le Pen et contre lequel il aura essayé – à sa façon – d’alerter et mobiliser son pays.
Quelques observations préalables s’imposent dès le premier regard sur ce thème.
Il s’agit d’une classification adoptée par un certain nombre d’écoles astrologiques, notamment l’Astrologie dite Humaniste ; intéressante par certaines de ses méthodes d’interprétation, mais dont on n’est pas obligé d’adopter la philosophie, fortement mâtinée de gnosticisme et de panthéisme. Astrologie élaborée par Dane Rudhyar aux USA et promue en France par Alexandre Ruperti que j’ai bien connu.
Le « Seau » ou l’« Entonnoir », évoque une figure astrologique dans laquelle les corps célestes se répartissent sur une même portion du thème et sur un angle pouvant aller jusqu'à 190° maximum.
Sauf un voire deux de ces corps célestes (réunis alors par une conjonction), hors de ces 190 °.
Ce corps céleste isolé doit - sinon faire face -, du moins se distinguer de cet ensemble – en se situant à plus de 30 degrés minimum, de part et d’autre du premier groupe ainsi constitué.
On remarque dans le thème de JMLP
Un amas de corps célestes se répartissant à partir du 8ème degré du Bélier avec URANUS, jusqu’au 27ème degré du Lion avec NEPTUNE : soient environ 140 degrés d’amplitude. Si on considère que le maximum admis est de 190°, on peut considérer qu’il s’agit d’une concentration assez forte.
Cette première partie figurant le cône de l’entonnoir ou le corps du seau.
Un corps céleste isolé – SATURNE – sur le quinzième degré du Sagittaire, donc éloigné d’environ 113° d’URANUS d’un côté et de 108° (arrondis) de NEPTUNE de l’autre.
Ce corps céleste figurant le tube creux de l’entonnoir qui (analogiquement) canalisera le liquide ; ou encore l’anse qui servira à porter le seau. Dans le langage astrologique humaniste, ce corps céleste prendra le nom d’Apex[4].
Ainsi avons-nous affaire à un « Seau » quasi d’anthologie dont l’anse – SATURNE – acquiert une importance toute particulière, ainsi que les deux bords du seau URANUS et NEPTUNE dans l’ordre des signes.
Cette conception de l’Astrologie humaniste considère qu’une concentration d'énergie importante se formera entre la planète leader (ici URANUS) et la planète de queue (ici NEPTUNE dans l'ordre des signes). Ce qui paraît assez logique si on considère que l’élément dynamique dans un thème natal résidant dans les corps célestes, il est normal qu’ on accorde une importance particulière à la planète qui ouvre et à celle qui ferme le cortège un groupe de 9 corps célestes symboliquement associés par cette figure en seau, et regroupant la quasi-totalité de l’énergie du thème,.
Mais c’est à la planète APEX – ici SATURNE – que revient le rôle de canaliser cette énergie pour l’orienter dans une direction privilégiée par le natif. Orientation qu’on pourrait appeler sa mission de vie - suivant l’expression que nous devons au psychologue Viktor E. Frankl -, ou encore vocation si on préfère. Direction, mission, vocation, peu importe, qui se révélera au travers des données habituelles : signes, maisons, dignités, aspects, maîtrise et surtout, - ce qu’oublient presque toujours de signaler même les meilleures écoles tant l’esprit analytique marque notre culture occidentale : les interrelations qui organisent ces facteurs en une ou plusieurs sous-structures à l’intérieur de la structure d’origine : le thème natal.
Ce modèle, nous affirme-t-on, produit des personnalités très concentrées et passionnées, capables de conduire leur vie avec un acharnement presque surhumain. Concernant Jean-Marie Le Pen, cette approche me paraît tout à fait justifiée.
Et on devine donc que SATURNE et son rôle dans son thème natal, constituent la clé qui peut nous indiquer la ou les motivations sur lesquelles s’enracinent vocation, orientation, mission. URANUS et NEPTUNE circonscrivant le champ d’action et les limites de la vocation première.
Précisons que ces deux symboles relèvent de la sphère « idéale » ou « suprasensible » (sphère de l’« intelligible » dira un philosophe) c'est à dire des modèle, principes ou archétypes à travers lesquels nous essayons de penser, définir voire même forger (URANUS) la réalité sensible (ici, tout le champ social et politique), pour la soumettre à une vision, à une espérance, à une foi même, celle des mystiques, des artistes, des inspirés. Ainsi, autrefois NEPTUNE pouvait évoquer la cité de Dieu, la Jérusalem céleste ; de nos jours, après que l’Occident ait renoncé à sa religion constitutive et installé l’homme à la place de Dieu, NEPTUNE coupée de ses référents surnaturels, évoque l’illusion des lendemains qui chantent promue par les révolutionnaires athées lucifériens, leur monde nouveau , leur homme nouveau et toutes les formes possibles d’utopies sociales.
D’où l’on peut dire que JMLP était un authentique visionnaire (URANUS) mû par un idéal (NEPTUNE) qui défendait avec passion une vision du monde et de la société en accord avec la nature essentielle et la survie de son pays. L’harmonie d’URANUS avec l’Apex – SATURNE, principe supérieur de réalité et de loi constitutive – lui évitant de sombrer dans le piège de l’idéologisme qui agite tant de cervelles politiques actuelles et lui permettant, au contraire, d’accorder réalisme et idéal.
Un œil averti remarquera immédiatement la quasi-totalité des corps célestes se répartit sur la partie orientale du thème et essentiellement dans les signes dits « de Printemps » et « d’Été, seul SATURNE séjourne dans la partie occidentale et dans un signe « d’Automne ».
C’est celui où tous les corps célestes sont « ascendants » c'est à dire tendant à franchir l’Asc ou l’ayant déjà franchi, et à culminer au MC - prédisposera fortement l’individu à s’affirmer en tant que tel sans trop se soucier de l’avis, du concours ou de l’approbation des autres[6]. Il va son chemin en toute indépendance, sans trop chercher à s’adapter à « l’ambiance » comme dirait Frithjof Schuon pour désigner la weltanschauung d’une époque ou ses valeurs communes si on préfère. Bien sûr, cette tendance en s’exagérant peut favoriser des comportements quelque peu individualistes défavorisant les liens sociaux. Mais si ce besoin personnel d’affirmation et de réalisation se met au service du Bien Commun, il devient presque une qualité par la ténacité et la persévérance qui peuvent l’accompagner. Le sujet n’est pas alors un rebelle isolé mais un réformateur engagé.
Remarquons que trois Maisons ou Secteurs se distinguent particulièrement au sein de cet Hémisphère: les Maisons XII – II et III sur lesquelles j’aurai à insister.
Il ne s’agit ni de celles de Vivaldi ni de celles de Haydn et encore moins de celles de Tchaïkovski, mais des Saisons telles que nous les percevons analogiquement en Astrologie.
Dans le thème de JMLP de même que l’Est est très valorisé par rapport à l’Ouest quasi inexistant, on remarque que la répartition des corps célestes se fait essentiellement dans les signes de Printemps et d’Été – 9 corps célestes sur 10 – seul SATURNE se distingue là encore puisqu’il réside un signe d’Automne : le Sagittaire
C’est la saison qui ouvre le bal et symbolise le renouveau de la vie dans toute son énergie, sa vigueur, son optimisme, son enthousiasme (Bélier) ses dispositions plastiques, corporelles, sensorielles, sexuelles, nourricières et érotiques (Taureau) sa vivacité psychique, sa mobilité intellectuelle, sa curiosité, son ouverture, sa disponibilité, sa plasticité (Gémeaux).
Si on attribue tout ou partie de ces dispositions de base à quelqu’un, on pourra s’attendre à rencontrer un être entreprenant, dynamique, voire impulsif, habité de fortes passions, souvent têtu (élément Taureau), toujours prêt à s’investir dans quelque projet sollicitant soit son besoin d’entreprendre et d’agir (Bélier), ou encore ses capacités à conserver, féconder, nourrir, acquérir et construire (Taureau). Les Gémeaux dotant ses dispositions mentales naturelles, des facultés de curiosité, d’ouverture, de découverte, d’échange, son aptitude à dominer un ou des langages en accord avec le plus large champ de conscience du zodiaque.
En fait nous sommes face à un être très dépendant des sollicitations que le monde offre à son désir de vivre, de jouir, d’échanger, donc un être très réceptif à une certain nombre de domaines capables de le mobiliser entièrement parce qu'ils touchent à ses centres d’intérêts vitaux ou, tout simplement, parce qu'ils le passionnent gratuitement car le Printemps c’est l’ouverture à toutes les formes que l’existence peut revêtir.
Réfléchissons un instant et nous constaterons que la personnalité de JMLP – esprit vif et volontaire, actif, combatif, incomparablement éloquent, à la parole vive et percutante, aimant les bons mots (et les moins bons, ce qui lui a coûté cher) épris de citations latines, mais corps très charpenté physiquement (JUPITER à l’Asc°, bon vivant, optimiste et gourmand, possédait à plus d’un titre l’ensemble des caractéristiques qu’on pourrait qualifier de printanières et même d’adolescentes, étant donné son caractère (presque) toujours enjoué. Il s’agit là d’un effet de cette conjonction SOLEIL/VENUS en Gémeaux (le jeu[7]) qui définissent ses moyens d’expression et dont j’ai lu – il y a longtemps - qu’elle lui avait inspiré, lorsqu'il était très jeune, le projet de se consacrer à une carrière de chanteur-danseur via la comédie musicale. Peut-être. Mais je pense que les analogies nombreuses qu’on peut observer entre les facéties et les inconséquences du monde de la politique et celles de la comedia del arte auront réussi à satisfaire ses attentes en ce domaine.
A contrario, on pourra regretter, toujours chez les natifs « printaniers » la trop grande émotivité, l’incapacité – au moins relative - à se maîtriser face aux provocations ; une certaine propension à l’impulsivité, l’impatience, le manque de recul face aux aléas de l’existence (toutes dimensions LUNE-MARS que nous verrons plus loin), une difficulté à faire preuve de retenue ou d’indifférence, à dominer les affects, susceptibles d’entamer l’énergie vitale toujours prête à se décharger sans compter. Quelques scènes d’anthologie de débats houleux retransmis par la télévision où s’illustra JMLP, pourraient plaider en faveur des caractéristiques générales attribuées aux signes printaniers par la tradition astrologique.
Mais ce qu’on pourra regretter chez les signes printaniers – le Bélier et les Gémeaux surtout – c’est 1/ leur manque de continuité, leur « primarité » caractérologique 2/ leur dispersion ou leur propension à prendre les choses à la légère. Dispositions heureusement combattues ici par l’Asc en Taureau qui ne dispose certes pas de leur mobilité fiévreuse, mais apporte à ce thème ce qui pourrait lui manquer en terme de « secondarité » caractérologique, c'est à dire une capacité à faire preuve d’une laborieuse opiniâtreté. Une carrière politique aussi longue que celle de JMLP sans qu’il dévie jamais de son orientation politique, montre que ces dernières dispositions sont loin de lui avoir fait défaut.
Mais nous avons vu que le natif est aussi fortement marqué par les Signes d’Été.
Et dès à présent on peut distinguer chez lui une de ces fameuses dualités qui caractérisent souvent les Signes dits Doubles ou Communs (Gémeaux/Sagittaire et Vierge/Poissons) censés accentuer notre propension à la division intérieure.
Je m’explique : si la présence de VENUS en conjonction au SOLEIL et en signes printaniers qualifie surtout le pôle émotionnel, affectif, esthétique et moral de JMLP ainsi que ses capacités d’expression (voir plus haut) ; MERCURE (qui domine un signe de printemps, les Gémeaux), et qui, quant à lui, régit toute la sphère mentale, logique, rationnelle, objective (pour autant qu’on puisse établir une distinction aussi définitive) se trouve dans un signe d’Été. Ainsi que la LUNE[8] dans son propre signe : le Cancer. Il y a donc, par le biais de VENUS et de MERCURE (sans parler du SOLEIL, maître du Lion, signe de plein Été) une sorte de maillage étroit entre valeurs printanières et valeurs estivales (symboliques je le rappelle).
Or qu’évoque la notion d’« Eté » ?
Nous avons souligné les valeurs dynamiques et expansives du Printemps où dominent l’extraversion et le mouvement[9]. Avec l’Été, nous découvrons une composante plus lente, patiente, obstinée qui cherche à s’installer. La prudence devant tout engagement sérieux, la réflexion, la méthode apparaissent comme nécessaires pour affronter le monde extérieur. L’ouverture de la conscience existe toujours mais elle se concentre et se recentre au lieu de se développer ; l’énergie se mobilise vers des centres d’intérêt précis, elle développe circonspection et discernement. La Note 8, qui analyse ces données à la lumière de la philosophie conditionaliste, sommairement évoquée, à qui nous devons une réflexion fort bienvenue sur les notions de « force de jour » - personnalisante – et « force de nuit » - dépersonnalisante ou collectivisante - vous fera mieux sentir ce qui, très globalement, peut distinguer la symbolique du « Printemps » de celle de l’« Été », si importantes dans le thème de JMLP.
Cette dynamique qu’on pourrait comparer à celle d’un fleuve qui s’élance librement (printemps) par rapport à un lac qui recueille et retient ces mêmes eaux (été) peut entraîner quelques défauts de caractère (ou jugés tels par ceux à qui on a affaire) : l’été peut apporter une certaine raideur de comportement accompagnée d’une intransigeance d’opinion, une perte de souplesse tactique, d’habileté manœuvrière. Cette perte - relative – d’ouverture au monde, absolument nécessaire pour doter le sujet d’une solide structure intérieure et pour le mettre en capacité de s’affirmer ou d’affirmer ses choix et idées, l’empêche quelquefois d’adopter les subtilités diplomatiques et les stratégies de contournement qui pourraient lui éviter de se retrouver face à des oppositions irrépressibles voire à des conflits déclarés.
On ne peut pas dire que, de ce côté, JMLP ait fait mentir cette vision des choses. Comme Cyrano, dont il avait la verve assassine, il aurait pu se flatter, tout au long de sa vie, de se faire « un ennemi de plus[10] » à chaque fois qu’il ouvrait la bouche.
Il est amusant de constater combien cette première approche du thème de JMLP par le symbolisme saisonnier, complète et enrichit les significations des trois points constitutifs essentiels de tout thème natal : l’Asc, le Soleil, la Lune et le Maître d’Ascendant - ici VENUS -, et leurs rapports réciproques.
Par l’Asc Taureau la personnalité du sujet s’orientera (Asc = Est = Orient) vers les objets de ce signe, c'est à dire cherchera tout naturellement à exprimer ses qualités de stabilité, de solidité, d’enracinement, d’endurance, de conservatisme, d’attachement charnel aux êtres, aux choses, à la terre ; il manifestera ce bon sens paysan, cette fidélité (le Taureau est probablement le signe le plus « fidèle » du zodiaque) d’où naissent les grandes fidélités et les solides convictions.
Rien n’était plus amusant que d’entendre Le Pen imiter le paysan et qualifier Jacques Chirac – qui ne l’avait pas volé – de grand dépendeux d’andouilles, avec un inimitable accent du terroir.
Par le SOLEIL en Gémeaux ce même sujet, ayant choisi la carrière politique en lieu et place de la carrière artistique qui l’attirait à l’origine [11], cherchera tout aussi naturellement : d'abord à apprendre et à discerner, ensuite à communiquer le fruit de ses expériences, à les propager par tous les moyens possibles, à informer, à instruire, à discuter, à argumenter, voire à engager la controverse pour convaincre le plus grand nombre.
Je me souviens personnellement du discours que JMLP prononça dans le cimetière de Carpentras à la suite du honteux simulacre de profanation que des malfrats employés par les Services Généraux et cornaqués par Pierre Joxe, le sinistre ministre de l’intérieur de l’époque, avaient organisé dans le cimetière juif de la charmante petite cité provençale et dont ils avaient tenté de faire croire que JMLP était l’inspirateur. La supercherie fut vite éventée et les Joxe et les Fabius de l’époque en furent pour leurs frais.
Mais JMLP résolut de répondre à ces Goebbels/Béria de pacotille sur un tout autre ton, et choisit pour thème de son intervention, celui de la Mémoire. Et je crois pouvoir affirmer que de tous les discours politiques que j’ai pu entendre au cours de ma longue vie[12] (et ils sont nombreux si on considère que je me suis passionné pour la politique à partir de l’âge de quinze ans et que j’en aurai bientôt quatre-vingt six) aucun n’a jamais atteint cette hauteur d’inspiration, cette éloquence vraie, cette profondeur fondée sur une très vaste érudition assimilée, intégrée à la substance même de sa pensée, et dotant ainsi la rhétorique française d’un chef-d’œuvre nouveau. En ce sens Le Pen était bien le fils spirituel de Jean-Louis Tixier-Vignancour, dont il avait été lé directeur de campagne en 1965 et si brillant avocat qu’il avait obtenu les « circonstances atténuantes » au procès du général Salan qui ne fut donc pas condamné à mort. Ainsi était désavoué le mégalomane responsable de la tragédie algérienne qui nous gouvernait alors. Et, de plus il l’empêchait d’exercer cette grâce présidentielle – symbole de sa toute puissance - qu’il avait accordée au maréchal Pétain, victime expiatoire de toutes les trahisons qui nous avaient menés à la défaite en 1940. Quelle humiliation !
Il nous faut évoquer ici, la présence déterminante de VENUS – élégance, esthétique, charme, persuasion, séduction, amour - en étroite conjonction du SOLEIL. Conjonction qui prend un relief tout particulier puisque VENUS est maîtresse d’Asc. et touche donc au plus intime de la personnalité du sujet. Et voilà que cette dimension essentielle trouve dans le SOLEIL en Gémeaux, l’élément actif et créatif susceptible de satisfaire ses attentes, l’outil indispensable qui, en les réalisant, permettra au sujet de s’accomplir lui-même ! On comprend mieux peut-être les causes du génie oratoire de JMLP.
On peut dire que lorsque Jean-Marie Le Pen parlait, ce qui touchait, convainquait et/ou effrayait ses éventuels contradicteurs, ce n’était pas seulement ses exceptionnels moyens intellectuels et oratoires, c’est avant tout qu’il y mettait tout son cœur parce qu'il ne faisait qu’un avec ses propres convictions qui jaillissaient de sa bouche comme une eau vive jaillit au flanc du côteau. La source de cette parole inspirée – souvent ironique, polémique, sarcastique comme on le verra ci-après – n’était autre que sa mémoire de fils de France lucide et fidèle à ses héritages ancestraux.
Sous cet éclairage vénusien on comprend qu’il défendait ses idées – la patrie, la nation, les dangers mortels que font peser l’immigration et la ploutocratie mondialiste sur notre identité, notre pérennité, notre avenir – comme un fils défend sa mère, un père sa famille, un « poilu » sa patrie, et non comme un homme politique dévide les éléments de langage ou l’argumentaire, conçus par un agrégatif boutonneux et destinés à racoler les votes nécessaires à satisfaire ses ambitions, son idéologie ou ses intérêts. Les uns n’étant pas exclusifs des autres. Quant au Bien Commun ...
Nous avons pu constater combien s’entrecroisent, se soutiennent et se confortent les valeurs que nous avons pris soin d'abord de distinguer les unes des autres (printemps/été, Taureau/Gémeaux, Asc/Soleil).
La façon dont le SOLEIL en Gémeaux offre aux valeurs Taureau toute l’énergie et la subtilité nécessaires à exprimer l’orientation majeure de la personnalité stable, fidèle, tenace, obstinée même, de JMLP grâce à sa conjonction à VENUS ; de même que, - à l’inverse -, la façon dont la dimension Taureau du sujet, vient secondariser, ancrer, par sa force tranquille, son sens de la réalité, ses immenses capacité mémorielles[13] sont remarquables.
On peut néanmoins souligner, pour rester objectif, la trop grande richesse imaginative et mentale du sujet, sa difficulté à en contrôler l’éventuelle tendance à la facilité ou la superficialité, à en secondariser la vivacité, à équilibrer la trop grande nervosité, impressionnabilité, réactivité, toutes caractéristiques du psychisme Gémeaux. Nonobstant, il nous faut bien admettre que toutes ces valeurs entrecroisées et non simplement juxtaposées comme dans de nombreux cas de figure, nous livrent une des facettes les plus fascinantes de cette personnalité exceptionnelle qui, dès sa jeunesse, n’a jamais laissé personne indifférent. Dans un sens ou dans l’autre. C’est ce qu’on appelle, je crois, une personnalité charismatique, non ?
Il nous faut maintenant observer un élément du thème qui contribuera à personnaliser encore plus les valeurs générales ci-dessus décrites.
Il s’agit de la triple conjonction : MERCURE – PLUTON – LUNE en Cancer et en Maison III.
Mais, auparavant, il nous faut constater, là encore, combien les différences s’harmonisent et se complètent avec une grande efficacité dans ce thème intéressant à plus d’un titre comme la personne dont il révèle la personnalité. En écrivant ces mots il me vient à l’esprit l’image de la cotte de mailles où chaque maille différente trouve force et appui dans celle qui précède et dans celle qui suit. On pourrait aussi parler de tuilage où chaque tuile soutient et protège la précédente et la suivante, mais ce terme a été pollué par la franc-maçonnerie, il nous faut donc l’abandonner.
Si VENUS établit la liaison entre la « maille » Taureau (Terre-stabilité) et la « maille » Gémeaux (Air-mobilité) et, en allant plus loin, si la stabilité et la lenteur Taureau, quoique signe de « printemps » évoque quelque chose de « l’été » à l’intérieur même du « printemps », il nous faut aussi constater que la «maille » MERCURE, maître du SOLEIL en signe de printemps (puisque maître des Gémeaux) en s’accrochant vigoureusement à la « maille » « été » puisque situé dans le Cancer, apporte quelque chose du printemps dans la quarte d’été.
On voit qu’il n’est pas nécessaire de multiplier les points symboliques et les calculs alambiqués pour pénétrer au plus près le message qu’un thème natal cherche à nous délivrer. Mais j’accepte bien volontiers qu’on puisse être d’un avis différent et qu’on préfère se référer à une multiplicité de points fictifs, d’angles géométriques improbables, de corps célestes multiples et variés, certaines écoles (celle de Munich au début du vingtième siècle, si je ne me trompe) allant jusqu'à « inventer » des planètes supplémentaires pour justifier ses théories interprétatives toutes obsédées par la « prévision ». Fermons la parenthèse.
Ainsi, indépendamment de sa verve lapidaire et de son impressionnant physique (lié à la présence de JUPITER en zone de forte intensité au-dessus de l’Asc) on comprend que JMLP ait pu être qualifié de « Menhir ». C’était une autre façon d’évoquer cette force intérieure (les Menhirs sont des « antennes énergétiques » d’après les géologues) et cette quasi invulnérabilité extérieure que j’ai comparé à une cotte de maille (que seule l’Astrologie était en mesure de révéler) dont il avait été revêtu dès la naissance et que chacun de ceux qui l’approchaient pouvait percevoir sans en deviner la cause symbolique et analogique bien sûr.
C’est le moment de ramener à l’esprit toutes les dimensions et les extensions de l’« archétype » CANCER. Plus subtilement que la représentation qu’en fait le peintre Gustave Courbet, c’est bien cet archétype qui nous donne les clés de la gestation de la vie terrestre (apparue au fond des océans paraît-il) de son entretien et de sa protection avant toute chose. Le Cancer représente ce lieu où toute vie s’origine, se développe et s’organise. Et pas seulement la vie biologique, même si cette dimension prévaut sur toutes les autres[14].
Une nation aussi a une origine qui fixe les traits principaux de son identité, hors desquels elle n’est plus elle-même. Pour la France, de vieille souche caucasienne, c’est le baptistère de Reims qui tient le rôle de matrice, car c’est là où elle prit naissance en s’ouvrant à la foi catholique qui l’irrigua de son principe vital, enrichi d’une heureuse assimilation des vigoureux héritages grecs et latins.
Principes vitaux dont elle s’est coupée et qui explique l’état dans lequel elle se trouve. Celui où l’« étranger » - qu’il soit idéologique, politique ou physique, mais la plupart du temps, les trois réunis – impose désormais une loi qui implique sa disparition en tant que nation à plus ou moins long terme. Toute une série d’hommes politiques passés, présents et, sans doute, à venir, se sont mis ou se mettront au service de cette culture de mort qu’on appelle le « mondialisme » pour faire court, et dont notre actuel président[15], cornaqué par les Attali, Rothschild et leurs alter-ego, est le très dévoué exécuteur.
Ainsi, les correspondances du Cancer, pour en revenir à lui, sont faciles à établir : l’origine, la source, la matrice, la naissance, la graine, la femme, le bourgeon, l’embryon. A quoi il faut ajouter un plus large éventail de correspondances civilisationnelles, culturelles et sociales : la famille et tous ses dérivés : la communauté protectrice, les appartenances intimes, et, évidemment : la nation, la patrie, le pays.
La commune, la paroisse et l’école ne sont que des déclinaisons immédiates de cet archétype universel (par nature) qui se déploie en cercles concentriques de portée de plus en plus riche et dont la compréhension dénonce clairement la profonde déchéance spirituelle et morale de tous ceux qui rejettent de près ou de loin l’ensemble des réalités humaines que je viens d’évoquer.
Tous comportements à rebours des convictions profondes de personnage, solidement ancré dans son terroir et sa culture d’origine, et, plus essentiellement, dans la morale chrétienne qui cultive la Vie, même si, paraît-il il s’en est éloigné (sans jamais la trahir) à l’âge de seize ans. C'est à dire après le choc que lui causa la mort de son père dont il avait dû aller reconnaître le cadavre échoué sur une plage de Bretagne, atrocement mutilé - les yeux rongés par les crabes -, dira un commentateur. Mais totalement revenu à la foi de son enfance, comme en ont témoigné sa préparation à une mort édifiante à tout point de vue, et un enterrement comme nos évêques conciliaires – humanistes et droit-de-l’hommistes – ont, depuis longtemps, perdu le sens et les codes.
JMLP était sans doute l’homme politique le plus enraciné, donc le plus soucieux de protéger et de défendre la possibilité pour ses compatriotes, trop souvent abusés par les fantasmes de l’internationalisme ou du mondialisme. Acharné à conserver pour eux-mêmes et pour leur descendance (encore un mot très « Cancer ») les trésors nourriciers qui irriguent notre identité collective. Dont la foi catholique.
Laissons le parler. Dans ses Mémoires il raconte :
En une autre occasion, on lui demande s’il tient charnellement à la Bretagne. Il répond :
Et dans ses Mémoires il précise :
On ne peut mieux illustrer les vertus cancériennes d’attachement et de fidélité aux « origines » me semble-t-il. Ainsi que celles du Taureau d'ailleurs – l’humus originel - qui est, par ailleurs, le signe d’exaltation des valeurs lunaires constitutives du Cancer. On les retrouve toutes ici avec la verve en plus
Elle aussi est bien présente à travers ces paroles, car la Maison III dans ses premières significations – analogiques aux Gémeaux, 3ème Signe - concerne d'abord et avant tout la capacité d’observer, d’apprendre et de communiquer que l’être humain a reçu de Dieu[16] ; dispositions essentielles par lesquelles il peut commencer à reconnaître et à apprendre tous les codes nécessaires à un être doué de raison ; ceux qui lui permettront plus tard de parler, penser, réfléchir, apprendre, s’exprimer., imaginer, concevoir...
L’Astrologie classique évoquera aussi le rapport avec les proches : les frères et les sœurs, les condisciples, sans oublier le rapport aux éducateurs, à l’école, aux études, etc. Bref, toutes ces personnes avec qui s’engage dès la naissance la nécessité d’échanger et de communiquer débouchant sur le lent apprentissage du bon usage des facultés mentales et intellectuelles dont nous disposons dès l’origine.
On voit combien cet hommage que JMLP tient à rendre à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, sont intervenus dans son éducation et sa formation à un moment ou un autre de son existence, notamment sur le plan familial et local, souligne l’importance de cette Maison III dans le thème.
N’oublions pas aussi – entre autres dispositions exceptionnelles de ce thème natal - que la LUNE maîtresse du Cancer, non seulement est domiciliée dans son propre signe – le 4ème du zodiaque – mais aussi dans sa propre Maison : la Maison IV[17]. Ce qui renforce encore la relation avec les Origines.
De plus MERCURE, maître du SOLEIL présent dans le signe des Gémeaux est placé dans la Maison III[18] donc en Cancer comme nous l’avons vu, ce qui contribue à colorer la personnalité du sujet des valeurs liées à ce signe et à cette Maison :
D'abord La fidélité aux racines, à la famille (biologique, culturelle, religieuse), à la communauté d’origine, à la patrie, à la nation, aux héritages culturels, etc.
Ensuite la vigueur et la plasticité (signe d’« Eau ») d’un intellect (MERCURE dans « sa » Maison III) - sur lequel nous allons revenir - très fortement imprégné de ces vives valeurs affectives, émotionnelles, quasi épidermiques. Valeurs auxquelles le sujet s’identifie totalement.
Cette écrasante « domination » des valeurs luno-cancériennes évoquera chez l’amateur d'Histoire (ce que nous devrions tous être) et de manière plus ou moins explicite, le thème de Louis XI (SOLEIL – MERCURE en Cancer) dont la brève présentation qu’en fait Wikipédia précise qu’en vingt-deux années de règne, Louis XI, surnommé « l'universelle araigne », a accompli une œuvre fondamentale en accroissant les territoires de la couronne et en donnant à l'État royal les bases administratives que ses successeurs ont développées.
Le PLUTON qui accompagne MERCURE chez JMLP rappelle l’Asc. Scorpion[19] du subtil et tenace Roi Louis XI à qui on pourrait, très justement attribuer le titre de Père de la Nation que les États Généraux de 1506 accorderont à un de ses successeurs Louis XII (autre Cancer) qui le méritait sans doute pour son habileté politique et sa conception familiale de la royauté, mais beaucoup moins que Louis XI qui eut à affronter et à vaincre pour assurer l’unité de la France et la paix de cette grande famille de peuples qui constitua la France, le plus souvent par de très habiles manœuvres politiques, la toute puissante Bourgogne, alliée du Saint Empire.
Chose curieuse, Louis XI que nous devrions révérer pour les services rendus à son royaume bénéficie dans l’inconscient collectif (soigneusement entretenu dans l'ignorance par l’historiographie révolutionnaire) du même ostracisme arbitraire et idéologique, que JMLP qui disait devoir avaler un bol de couleuvres tous les matins ou -pire – que le maréchal Pétain qui sacrifia, en toute connaissance de cause, son étincelante renommée [20] à préserver autant qu’il le put ce patrimoine français que d’autres avaient délibérément compromis par leurs idéologies et leurs lâchetés.
Mais c’est souvent le sort des « Plutoniens » que de se transforme en boucs émissaires, car – lorsqu’ils sont de bonne souche - ce sont d’éternels et implacables dénonciateurs de toutes les turpitudes humaines, celles qui compromettent la vie et la santé d’un organisme quel qu’il soit. Le but véritable de PLUTON étant lié à l’idée même de survie, il consiste à détruire (ou à dénoncer) ce qui est devenu obsolète ou pernicieux pour reconstruire sur des bases plus saines (ainsi en est-il des cellules d’un organisme vivant qui se détruisent et se renouvellent sans cesse). Peu malheureusement sont à la hauteur de la tâche, si tant est qu’ils l’aient comprise. Auquel cas, l’exemple que j’ai pris avec le renouvellement des cellules doit être comparé aux mécanismes du cancer (la maladie et non le signe) qui détruit et se propage hors de légitimité vitale.
A mon avis et tel que je peux en juger : JMLP se situe dans le premier cas : celui de la dénonciation/restauration. Mais des personnages comme par exemple Luther, Hitler, Lénine Mélenchon, Veil, ressortissent clairement, plus ou moins gravement, du second.
Nous avons là, me semble-t-il, trois esprits dont la parole mordante et courageuse, implacable dans la dénonciation des tares et lâchetés du personnel politique de leur époque – comme de toute époque d'ailleurs-, est très proche du verbe décapant de Jean-Marie Le Pen.
Un verbe implacable qui ne laisse rien passer des palinodies, fausses-raisons, mensonges et compromissions de ceux qui nous gouvernent. Un verbe qui épouvantait ceux qui devaient l’affronter comme devaient être épouvantés ceux qui devaient affronter Cyrano, verbalement comme physiquement. Et pas seulement pour la vue de son nez ! Ils préféraient donc se défiler quand c’était possible.
Ce que ne manqua pas de faire Jacques Chirac refusant d’affronter JMLP entre les deux tours de la présidentielle de 2002, en dissimulant sa piteuse dérobade, sous le manteau usé jusqu'à la corde de l’excuse « antifasciste », tellement commode pour justifier la veule soumission au politiquement correct progressiste, gauchiste et européiste, auquel le « grand Jacques » s’était rallié depuis belle lurette.
Non par conviction sincère – il n’en avait aucune - mais pour obtenir le plat de lentilles élyséen et un portrait des plus communs dans toutes les mairies de France. Ce qui fait de lui un élément de choix dans cette succession de présidents au service d’un régime qui se soucie fort peu de voir disparaître la France au profit d’une république universelle anti-chrétienne, à l’instauration de laquelle s’est employée et s’emploie toujours, avec tant d’énergie, la Franc-Maçonnerie luciférienne qui nous gouverne depuis plus de deux siècles.
Mais, au-delà de la parenté d’esprit qui associe notre sujet à ces trois célèbres devanciers, ce qui m’a fait choisir ce triple parrainage littéraire, c’est bien entendu (puisque nous sommes dans une étude astrologique) les étroites concordances ou correspondances qu’on peut trouver entre les thèmes natals des quatre intéressés. Ne s’en étonneront que ceux qui ignorent superbement combien la réflexion astrologique est révélatrice de réalités qui, pour être peu accessibles, n’en sont pas moins fort instructives sur le fonctionnement des êtres et des choses.
Je ne peux, hélas, développer cet aspect des choses ici, tenant à contenir cette étude dans des limites raisonnables, mais l’ensemble de mes ouvrages permettra à ceux qui se posent des questions, d’approfondir le sujet.
On se souvient peut-être que Mercure gouverne tous les processus mentaux : expansion de la conscience, découverte, connaissance, réflexion ou raisonnement, expression, etc. On peut résumer en disant qu’il constitue analogiquement le grand principe intellectuel du zodiaque
Il est donc en rapport avec l’intelligence quand le SOLEIL représente la volonté et Vénus l’amour. Sans jamais oublier que ces trois fonctions différenciées, en fait, n’en font qu’UNE, par laquelle le sujet humain s’identifie aux Trois Personnes divines dont il est le reflet. Je ne peux développer ici.
On doit se souvenir, parallèlement, que PLUTON, à l’inverse, nous introduit au pôle non-solaire des êtres et des choses (PLUTON est la planète la plus éloignée du SOLEIL principe de clarté et d’évidence de coïncidence – jamais complète, jamais achevée - avec le Réel et le Vrai). De plus, PLUTON est excentrique[21] par rapport à l’écliptique ce qui laisse deviner qu’il nous offre – toujours du point de vue analogique et symbolique – un angle d’observation critique (faute de meilleur terme) sur l’univers zodiacal, donc sur l’univers tel que nous le vivons, le comprenons et nous le représentons.
PLUTON nous dit : pour juger d’une chose, il faut s’émanciper de cette chose, lui imposer un regard extérieur, détaché, intransigeant ; regard hors duquel jugeant de la chose à partir des catégories de pensée propres à la chose, vous n’atteindrez jamais à la réalité essentielle de la chose. On comprend combien cette disposition est importante dans tous les domaines, ceux de la vie morale comme ceux de la connaissance, notamment en physique où l’irruption de la physique quantique (d’essence plutonienne) a complètement réduit en cendres les certitudes sur lesquelles reposait la physique classique depuis l’Antiquité : la stabilité de la matière (image solaire, c'est à dire certitude bien établie, préjugé, apriori, évidence, et tous autres synonymes signifiant la perte de la pensée critique).
On peut ainsi évoquer les rouages cachés d’une belle mécanique, les coulisses d’un théâtre, les forces à l’œuvre dans tous les processus de transformation (destruction/recomposition) qui assurent le bon fonctionnement des phénomènes physiques, chimiques, biologiques comme suggéré plus haut; mais aussi les motivations secrètes – instinctives, passionnelles, généreuses ou destructrices - derrière les volontés et les intentions clairement affirmées.
Bref, si on comprend PLUTON comme il doit l’être, on s’aperçoit qu’il évoque la mise en lumière des dynamismes les plus opaques qui assurent la vie et surtout la survie de toutes les formes d’existence : aussi bien les existences végétales, animales, biologiques, que celles des constructions culturelles, sociales et politiques. Loin de s’avérer représenter cette force obscure et destructrice que redoutent certains astrologues un peu courts dans leur réflexion métaphysique, PLUTON est, bien au contraire, le « gardien des lois naturelles » comme la définit un jour un astrologue allemand en visite dans ma ville. Définition que je n’ai jamais oubliée et qu’on pourrait traduire de la façon suivante : l’existence d’un « tout » - quel qu’il soit -, repose sur un ensemble de règles et de lois qui en conditionnent la survie et qu’il nous faut découvrir, hors de tout préjugé. Déroger à ces lois et règles, les ignorer, c’est signer la mort du « tout ». Comme je le signalais plus haut, nous ne pouvons pas ne pas rapprocher la découverte de PLUTON en Astronomie-Astrologie[22], de la révolution imposée, à la même époque, par la physique nucléaire mettant en lumière l’instabilité de la matière et la présentant comme un jeu foisonnant de particules que personne, jusqu'à présent, n’a jamais vraiment compris, comme l’admettent les plus grands représentants de la physique nucléaire[23]. Ainsi Richard Feynman, l'un des plus grands théoriciens spécialistes de la physique quantique de la seconde moitié du XX e siècle, qui affirme, en toute modestie : Je crois pouvoir affirmer que personne ne comprend vraiment la physique quantique.
Soit de la lucidité extrême nécessaire pour mettre en lumière les processus cachés qui nous font comme maîtres et possesseurs de la nature[24] : le chercheur scientifique, l’analyste, le policier, le psychologue, le radiologue, l’espion, etc., et faire advenir à la lumière de la conscience, une forme quelconque de vérité ou de réalité qui explique des situations jusque là inexplicables et permette de pallier un danger ou un disfonctionnement quelconque.
Soit, dans sa version la plus sombre, il est celui qui, connaissant les fondements sur lesquels repose une réalité, s’attache à la détruire ou à la dominer à son pur profit ou à celui de l’idéologie qu’il défend. Ex : le maître-chanteur, le manipulateur politique (Ex : François Mitterrand dont le thème affiche un magnifique PLUTON au point-clé où se définit la carrière d’un individu. C’est, jusqu'à présent, le seul homme politique qui soit resté au pouvoir quatorze ans d’affilée).
Soit encore, et cette fois-ci, dans un pur mouvement de haine à l’égard du réel et de la vie, il sera celui qui fausse les données, cache la vérité, dévie les forces de la vie ; il stérilise, il sème le doute, il désespère et il détruit. Quand, chez Goethe, Méphistophélès affirme à ce malheureux Faust : Je suis l'esprit qui toujours nie, il ne fait que traduire la fonction « satanique » que PLUTON peut adopter.
On comprend mieux pourquoi on a pu qualifier notre époque comme celle du « doute », de la « négation », de la « déconstruction », quand on observe les thèmes natals de ses maîtres à penser : Marx, Freud, Nietzsche, Derrida et quelques autres de moindre envergure qui tous ont un PLUTON puissant, voire dominant, dans leur thème. De même comprend-on que Gustavo Corçâo, le grand philosophe brésilien, ait pu qualifier le vingtième siècle de « Siècle de l’enfer » en analysant les idées-folles qui ont conduit l’Europe et le monde au bord du suicide.
Or, l’esprit « plutonien » de JMLP s’est attaché au travail inverse. Son PLUTON n’est pas celui d’un imprécateur, d’un destructeur ou d’un suppôt de Satan, mais celui d’un lanceur d’alerte, d’un révélateur impitoyable des maladies qui affectent notre société ; peut-être celui d’un thérapeute ou d’un guérisseur. Ce n’est donc pas la phase corruption-destruction du processus plutonien qui le mobilise, mais celle de régénérescence-recomposition.
Mettre en lumière et dénoncer tout ce qui pouvait compromettre la survie de sa communauté (le CANCER), de sa culture (Maison III) de sa patrie, de sa famille charnelle et spirituelle : LUNE maîtresse de la Maison IV (famille, foyer, maison, racines, origines, patrie, etc. voir plus haut) constituait la mission qu’il s’était librement attribuée.
Mais il le faisait à sa façon et selon ses moyens. Ceux dont dispose le caractère Colérique (Hugo, Gambetta) pour l’action et l’exubérance, couplé à un Nerveux (Stendhal) pour la richesse intellectuelle, avec une pointe de Sanguin (Mazarin) pour la dimension réaliste, si on veut bien adopter la classification caractérologique de Le Senne. Tous types beaucoup plus enclins à entraîner, mobiliser, convaincre, enflammer pour le premier ; à analyser, expliquer, argumenter, pour le second et à faire preuve de réalisme et pragmatisme pour le troisième. Manquerait, pour que JMLP fût un chef d’État le caractère Passionné, celui qui pousse à prendre réellement les choses en main pour dominer les êtres et les choses et forcer le destin : Napoléon. Mais le régime démocratique n’est pas celui qui permet à un tel caractère de faire ses preuves ; sauf à renverser la table
On remarque que cette étroite conjonction entre MERCURE et PLUTON, celle de la pensée décapante,[25] que je viens d’évoquer, forme un angle d’environ 150° avec un SATURNE superbement isolé du reste du thème en Sagittaire.
Le Sagittaire, signe de Feu - donc d’expansion et de stimulation – concerne les conditions qui permettent à un sujet (encore une fois : quel que soit l’objet considéré) de se développer, de s’organiser, de croître et s’épanouir jusqu’à atteindre les limites de son plein accomplissement. Celles qui lui permettront de tenir sa place et de remplir toutes ses responsabilités dans la société (pour un homme) de croître et se développer pour un arbre comme pour une entreprise ou une nation, une institution, etc.,
En revanche SATURNE, lui, représente le contraire de ces dispositions expansives, il est celui qui maintient, structure, installe durablement, enracine et dure. Toutes dispositions qui relèvent du Capricorne, dont SATURNE est justement le « maître ». Or le Capricorne, dans le thème de JMLP, se trouve dans les secteur-clé (le Milieu du Ciel, dans notre jargon) qui définit les réalisations ultimes d’un individu ; c'est à dire qu’il se trouve exactement où il doit être puisqu’il évoque les responsabilités exercées, l’autorité exercée, l’administration et le pouvoir.
Ainsi, pour nous résumer, si PLUTON conditionne de manière implacable les transformations inévitables nécessaires à la survie au sein du même ensemble, SATURNE, lui, représente ce qui conditionne le maintien d’un objet dans la durée[26], sa conformité à une norme essentielle, sa solidité.
C’est dire si ce couple de symboles évoque un rapport à la notion de « loi » : radicale, intransigeante puisque dans tous les cas leurs rapports (positifs ou conflictuels) détermine les conditions mêmes de ce qui est possible et impossible, bon ou mauvais, légal ou illégal, légitime ou illégitime pour avoir le droit de vivre. De nombreux magistrats sont d'ailleurs tributaires de cette configuration dans leur thème, qui leur permettait, autrefois, de juger du droit ou non d’un homme à continuer à vivre[27].
C’est ce que nous constatons bien sûr dans les positions adoptées par JMLP : il est un contempteur radical des mœurs politiques de son temps. Il nous invite à ouvrir les yeux, à déconstruire les certitudes que la machine à décerveler nous propose à longueur de temps, mais aussi à repousser nos limites(mot très « sagittaire »), à remettre en question un certain nombre de règles sociales et politiques pour sortir des situations dans lesquelles nous sommes embourbés et qui risquent de compromettre notre survie en tant que nation. Il nous offre des analyses qui montrent comment réajuster la trajectoire que nous empruntons et à laisser derrière nous tout ce qui n’est pas ou peu important s’agissant de notre avenir et de celui de nos enfants (Cancer oblige).
Remarquons que SATURNE, maître du Capricorne « Terre » : durée, stabilité, solidité, n’est pas à son aise dans le Sagittaire « Feu » : mouvement, expansion, inflation, illimitation. Si dans les guerres du Moyen-Âge le Sagittaire pouvait symboliser la charge des chevaliers, le Capricorne lui représentait les châteaux-forts dans lesquels les seigneurs pouvaient se protéger et administrer le territoire qui leur était confié. En 1914/18, le Sagittaire est incarné par Nivelle et l'offensive à outrance, le Capricorne par Pétain et les tranchées.
On peut donc concevoir ce rapport comme celui d’un homme qui s’est donné pour tâche de rappeler à temps et à contretemps les principes vitaux qui permettent à une nation et à un régime de s’assurer stabilité, sécurité, identité, en une période où l’air du temps est à l’effacement des frontières, à la « diversité heureuse » (sans rire), au multiculturalisme (qui n’est qu’une multi-barbarie) et autres poisons mortels s’agissant des conditions premières de la survie d’une nation.
Remarquons aussi les affinités entre le Cancer et le Sagittaire dans lesquels l’aspect se situe. Ce sont deux signes dits « contraires » car se positionnant à égale distance de part et d’autre des Équinoxes. J.P Nicola le talentueux concepteur de l’astrologie dite conditionaliste, décrit plaisamment la chose en évoquant le Cancer qui rêve de grands voyages (Sagittaire) en pantoufles devant sa cheminée et le Sagittaire qui, à bord de son navire ou installé en terre étrangère, rêve de retrouver les rivages de son enfance et sa maison natale (Cancer).
Ne pourrait-on conclure que chacun des deux signes comble l’imaginaire de l’autre ?
Je crois que cette conception est particulièrement adaptée à JMLP, ce fils de marin et marin breton lui-même, rêvant sans doute de faire le tour du monde, comme tous les marins, mais défendant, bec et ongles, cette douce terre de France qui lui était aussi chère que sa propre mère.
En termes politiques ces dispositions permettent de comprendre que ce fils de France et de Bretagne, fût resté parfaitement ouvert à d’autres apports culturels que ceux dont il avait hérités, à condition qu’ils puissent les enrichir et non les subvertir ou les détruire. N’aimait-il pas décrire la nationalité française comme devant s’hériter ou se mériter, par le sang reçu ou par le sang versé (celui des Légionnaires et des Harkis par exemple) ? Ne fut-il pas favorable à l’Algérie Française et à cette « intégration » que De Gaulle avait promis de réaliser ? A bien y réfléchir ne peut-on reconnaître dans cette position, les dispositions du Cancer et du Sagittaire harmonisées ?
Il arrive que du point de vue terrestre et compte-tenu des vitesses respectives des corps célestes, ceux qui sont situés à l’extérieur de l’orbite terrestre (donc de MARS à PLUTON) paraissent reculer. en arrivant à l’opposition du SOLEIL par rapport à la Terre. Il n’en est rien bien entendu : il s’agit du même phénomène qui vous donne l’impression que votre train recule quand un train plus rapide vous double. Et inversement.
Du point de vue astrologique, je considère que cette rétrogradation apparente dans la course d’un corps céleste, doit être comprise comme une forme de retour, d’examen critique, de remise en question des valeurs liées au signe dans lequel cette rétrogradation intervient. Comme il en est de l’esprit humain quand, engagé dans une recherche ou une démonstration, il est amené à réexaminer les résultats auxquels il pensait être parvenu. Ici, et s’agissant d’un homme politique, cette rétrogradation ne peut signifier qu’une chose : la remise en cause des certitudes et des lois générales (SATURNE) sur lesquelles le cours de la politique française (notion bien Sagittaire) repose, et l’extrême exigence de devoir les réviser pour permettre à notre pays de continuer à exister et à avancer. Il est difficile la plupart du temps de tenir une position critique et une attitude offensive ou active en même temps. La position critique est toujours celle d’un opposant et non celle d’un gouvernant. D’où, sans doute, une cause supplémentaire pour laquelle JMLP n’a jamais accédé au pouvoir. N’oublions pas aussi que ce SATURNE rétrograde, est le maître de la Maison X : carrière - pouvoir, autorité – du thème de JMLP. Donc de ses destinées.
Or il est difficile de gagner une course en freinant ou en reculant et en en contestant les règles mêmes.
On constate que Saturne dont nous venons de parler ne forme que deux aspects dans ce thème.
Un Quinconce (150°) à la conjonction MERCURE-PLUTON qui fait du sujet une sorte de procureur impitoyable mais lucide d’un temps politique où l’essence même de ce qui constitue les conditions de survie d’une nation, lui semblent trahies par la félonie de la classe dirigeante de son pays.
Mais il lance aussi un Trigone à URANUS en Bélier, lui-même formant trigone avec la LUNE en Cancer et un carré à MERCURE.
Ainsi la pensée doctrinale de JMLP n’apparaît-elle pas comme simplement pragmatique, circonstancielle, et encore moins sujette aux fluctuations habituelles du monde politique où le même homme peut passer d’un parti à l’autre, d’une idée à une autre idée, contredire le lendemain le vote qu'il avait effectué la veille, toute honte bue.
Il s’agit d’une position qui obéit à des principes intransigeants qui demandent concentration, efforts constructifs, réduction à l’essentiel mais aussi esprit d’indépendance par rapport à la pensée dominante et fixation sur l’essentiel nécessaire : le sort et l’avenir de la France en l’occurrence. C’est pourquoi URANUS se trouve en Bélier, signe même d’une opiniâtre volonté d’indépendance nationale.
C’est ici que je fais intervenir le carré LUNE-MARS, quasi paradigmatique si on considère que ces deux corps célestes sont situés chacun dans son propre signe d’affectation : la LUNE dans le signe sensible, passif, réceptif, méditatif et gestationnel du Cancer, et MARS dans le signe hyperactif, combatif, offensif, agressif du Bélier.
Combinaison souvent dérangeante dans le cadre des relations sociales, le sujet s’avérant rebelle à son propre milieu quel qu’il soit : sa famille, sa communauté, son groupe de travail. C’est le pur-sang farouche qui n’entend pas être sellé et enfourché....
Mais il y a une façon plus profonde d’envisager les choses.
Certes JMLP a vécu un divorce et les dissensions familiales, assez éprouvantes émotionnellement et politiquement, n’ont pas manqué de suivre à certains moments de sa carrière ; y compris au sein de sa famille politique qu’il avait su doter d’un parti durablement installé dans le paysage politique français.
Certes il a perdu l’œil gauche à la suite d’un accident de travail : les dissonances LUNE-MARS sont souvent présentes dans les accidents de toutes sortes : agressions, fractures, brûlures, opération chirurgicales et j’en passe. Ici MARS (l’agression) est situé en Maison XII (les épreuves de l’existence, notamment de santé) et « s’attaque » à la LUNE qui, comme par hasard, désigne l’œil gauche dans l’astrologie médicale traditionnelle.
Mais il ne faut pas oublier que cet aspect très agressif lui a aussi valu d’échapper à quatre attentats dont le dernier en 1976 - l’explosion de 5 kg d’explosifs – a « soufflé » son appartement et causé d’importants dégâts aux immeubles adjacents et aux voitures stationnées près de son domicile dans le XVème arrondissement, mais ne causant que peu de blessés légers. Explosion dont lui et sa famille sont sortis miraculeusement intacts.
Enfin on ne peut pas ne pas rapporter cet aspect destructeur à la mort de son père marin-pêcheur sautant sur une mine allemande alors que Jean-Marie avait quatorze ans. Ce qui nous renvoie, bien sûr, à la présence de ce SATURNE (le Père, d’autant plus qu’il est le Maître de la Maison X, Maison « paternelle ») en Maison VIII (les dommages physiques, moraux, matériels, les deuils ... la mort). Ce Saturne - planète Apex - qui, comme nous l’avons vu, joue un rôle-clé dans le thème du sujet.
Mais le plus important s’agissant de cette combinaison LUNE-MARS si explosive, c’est qu’elle dote la pensée de JMLP dont nous avons apprécié la lucidité et l’intransigeante propension à fustiger les comportements d’une classe politique corrompue, veule, voire dégénérée, d’une force d’expression peu commune.
Force qui, à la fois lui donne les moyens nécessaires pour émerger dans son opposition à la classe politique dominante et pour se faire entendre dans une époque de grande subversion intellectuelle et médiatique.
Mais qui, en contrepartie, en fait le vilain petit canard de la politique française, contre qui tous les coups fourrés, toutes les insultes et invectives sont, non seulement permises, mais encouragées. D’autant qu’il s’évertue – par certaines de ses saillies – à les attirer sur sa tête.
En fait, comme Cassandre, Jean-Marie Le Pen dérange parce qu'il dévoile – courageusement, contre vents et marées - les tenants et aboutissants d’une entreprise politique destinée, à terme, à détruire la nation et à effacer la France de l’Histoire. Mais il le fit avec une truculence et, quelquefois, une outrance, qui étaient totalement étrangères à cette malheureuse Cassandre condamnée à n’être jamais crue puis à mourir assassinée et solitaire. Ce qui n’est pas le cas de JMLP dont le parti qu’il fonda en 1972 approchait les onze millions de votants en 2024.
Je voudrais m’amuser (si on peut dire) à établir un parallèle avec le cas d’Emmanuel Macron, dont le thème présente, lui aussi, un rapport tout aussi étroit (quoique différent) entre LUNE-MARS-URANUS.
Sauf que dans le premier cas, cette combinaison se manifeste par une défense acharnée de la nation, de son identité, de sa pérennité, de sa sécurité[28], alors que, dans le second c’est tout le contraire qui se manifeste, Emmanuel Macron ayant dévolu toute l’énergie de l’aspect à s’attaquer à tout ce qui constitue un lieu d’ancrage (dont le sien) au profit des fantasmes européo-mondialistes de ses commanditaires plouto-messianistes : Attali et Rothschild (entre autres).
Comme quoi une même configuration, qui ne perd jamais son unité de sens, ne peut être jugée que dans le contexte général dans lequel elle intervient.
La combativité du militant apparaît dans les deux thèmes, mais elle ne se met pas au service de la même cause. On pourrait même dire qu’elle sert deux causes absolument contraires : nationale d’un côté, apatride et mondialiste de l’autre. Je ferme la parenthèse [29].
C’est ce que beaucoup pensent en constatant que JMLP n’est jamais parvenu au pouvoir. Et certains avancent même qu’il ne le désirait pas vraiment.C’est qu’ils ne savent pas faire la différence entre une vocation et une ambition.
Je ne suis pas sûr, à l’observation de son thème, que JMLP ait jamais désiré vraiment assumer le pouvoir suprême et ses responsabilités écrasantes. Comme je le faisais remarquer au début de cet article, la conjonction SOLEIL-VENUS en Gémeaux évoque plutôt sa vocation rentrée vers le monde du spectacle, conscience et volonté plutôt marquées du sceau de la joie de vivre, de la conciliation, de l’amour de la vie et des belles et bonnes choses qu’elle nous offre. Rien de dictatorial ou d’impérieux dans cette combinaison. Bien au contraire. Le Pen était un homme affable, sociable[30] qui n’hésitait pas à pousser la chansonnette, à réciter quelques vers, à citer les auteurs latins, aussi souvent que possible et avec bonheur. Je ne crois pas qu’il ait jamais vraiment haï quelqu’un. Son attitude avec certains personnages de son entourage qui l'avaient "trahi" en se ralliant à Bruno Mégret en 1998 en est la preuve évidente.
De plus, les Gémeaux ont la réputation de vite s’ennuyer dans les tâches répétitives et/ou trop protocolaires, celles où leur disponibilité, leur curiosité et leur amour de la nouveauté ne peuvent vraiment s’épanouir[31]. Non qu’il ait refusé d’assumer ses responsabilités s’il avait accédé au pouvoir, SATURNE tel qu’il se présente dans son hème plaide au contraire, pour laisser entendre qu’il puisse les assumer dans des circonstances difficiles (Maison VIII).
Mais il éprouvait d’autres besoins et, plus profondément, était « destiné » à une autre mission.
Il est temps de remarquer que les trois symboles de l’action et de la combativité (MARS) de l’ambition et de l’autorité (JUPITER) du besoin de liberté et d’authenticité (URANUS) se trouvent tout trois en Maison XII ! Carcer, dans l’astrologie latine. C'est à dire les lieux d’épreuve, de souffrance et de privation de la liberté, tels que les prisons, asiles, hôpitaux, cliniques, etc. J’en ai déjà parlé un peu plus haut, je n’y reviens pas.
Dois-je rappeler que trois de nos derniers Rois Légitimes : Louis XV – Louis XVI et Charles X naissent avec les emblèmes du pouvoir (SOLEIL – MARS – JUPITER) chacun suivant une combinaison qui lui est propre, dans la Maison XII.
Louis XV est l’exact contemporain de la philosophie dite des « lumières », étiquette honorable sous laquelle se cache la contagion gnostico-maçonnique[32] importée d’Angleterre (en 1721, deux ans avant la majorité du roi) qui va infester les cervelles des « bobos » progressistes de l’époque et préparer les conditions de la révolution de 89. Période au cours de laquelle nous avons perdu une large part de notre empire colonial, les fameux arpents de neige du Canada, comme les désignait cette canaille lubrique de Voltaire.
Nous vivons exactement la même période de nos jours avec l’invasion des théories progressistes, wokistes, islamiques qui agitent désormais les cervelles de nos autorités philosophiques et universitaires, après qu’elles aient adhéré au socialisme, au maoïsme et au communiste, depuis 1945. Une longue série de délires qui aboutissent aujourd'hui à la négation pour la France du droit à exister en tant que telle.
Je ne dis rien de Louis XVI qui eut à affronter la fronde permanente des Parlements – en fait « des Juges » comme on le dit actuellement. Juges qui finirent par avoir sa tête en mobilisant contre l’autorité royale le ban et l’arrière-ban de tous les frustrés, médiocres et fanatiques qui peuplent villes et banlieues. Hier comme aujourd’hui où nous bénéficions d’un lot important de voyous importés. On sait comment cette tragédie se termina et les fleuves de sang qui furent versés pendant plus de cinq ans au nom de « la liberté, l’égalité et de la fraternité » devise directement concoctée dans les loges maçonniques de l’époque, avec les droits-de-l ’homme-sans-Dieu, en prime.
Je n’insiste pas, non plus, sur le cas de Charles X qui, lui aussi, succomba à une révolution d’origine maçonnique et qui porta au pouvoir, une autre canaille d’anthologie : Louis-Philippe, fils aîné du régicide Philippe-Égalité et dont la famille actuelle a le toupet de réclamer la succession d’une dynastie qu’elle s’est évertuée à détruire. Comme si le fait d’être le fils de l’assassin pouvait fonder un droit à hériter de sa victime.
Comme je l’ai écrit par ailleurs, la Maison XII, outre ses sinistres connotations telles que je viens de les évoquer, évoque à mon avis d’autres significations plus réjouissantes : celles que je qualifie de « prénatales ». De ce point de vue elle évoque la situation d’un événement ou d’une situation prêts à apparaître sur la scène du monde, mais qui n’a pas atteint le degré de maturité nécessaire.
Cela est particulièrement clair pour les deux derniers Rois que j’ai évoqués ci-dessus puisque leur règne à précédé deux transformations radicales à travers deux révolutions qui ont chacune donné naissance à deux régimes nouveaux.
Le règne de Louis XV n’est d'ailleurs pas en reste, car même si l’ordre dynastique a joué sans encombre à sa mort, ce règne constitue comme la matrice, l'athanor, des théories politiques – maçonniques et révolutionnaires – qui vont emporter le régime politique légitime – chrétien - établi depuis treize siècles en France ; régime qui constitue ses fondements naturels et la source de son énergie vitale ; régime hors duquel il n’y a probablement aucun salut à attendre pour elle.
J’avais d'ailleurs eu l’occasion de développer ces idées auprès de l’intéressé au cours de trois entrevues privées, dont l’une chez lui à Montretout. Il m’avait paru sinon convaincu, du moins touché par la pertinence de cette approche de la réalité politique de notre pays et des moyens à mettre en œuvre pour sa survie. Mais il devait penser qu’il était impossible d’échapper au piège de « la république ».
Considérations qui nous ramènent à la Maison XII de son propre thème où nous trouvons, disions-nous, les emblèmes de l’action politique et doctrinale : Jupiter, Mars et Uranus.
Première Conclusion : aurait-il accédé au pouvoir que cela aurait peut-être abouti à un échec du style de ceux qu’ont connu les trois souverains que j’ai cités. Auxquels on peut d'ailleurs ajouter Louis, le Grand Dauphin, fils aîné de Louis XV, père de Louis XVI et mort en 1765, neuf ans avant son propre père. Dauphin dont le thème présente, lui aussi, les emblèmes du pouvoir remisés dans la fameuse Maison XII.
Deuxième Conclusion : le pressentant, JMLP n’a jamais rien fait pour y accéder et il a peut-être même agi de telle sorte que cette éventualité ne puisse se réaliser. Je pense à ses fameux « dérapages » , peut-être à un certain manque de rigueur dans l’action et, plus profondément, à un quelconque sentiment d’infériorité sociale qui l’aurait empêché de franchir le Rubicon. Pure hypothèse de ma part.
Troisième Conclusion et la plus probable : JMLP avait compris qu’il était le précurseur, l’anticipateur mais aussi l’annonciateur de la résurgence d’un esprit fondamentalement national réagissant enfin contre les poisons idéologiques mortels qui entraînent les Français à se comporter comme des mouches dans la toile que l’araignée mondialiste, messianique, apatride (quels que soient ses fondements idéologiques) a tissée autour d’eux en détournant leur attention vers des préoccupations d’une rare médiocrité s’agissant de l’enjeu véritable, à savoir, notre survie en tant que nation. Les Français se comportent comme les passagers du Titanic qui s'inquiéteraient du menu ou du service des cabines, alors que le navire est en train de couler
D'ailleurs et pour en terminer avec les rapports entre JMLP et le pouvoir, son surnom lui-même nous donne un indice : le menhir ! Or un menhir, cela se dresse, cela s’enracine et cela tient une position, mais cela ne combat pas, ne part pas à l’assaut et ne conquiert pas. Le menhir, en quelque sorte, ce fut aussi l’emblème du maréchal Pétain – Taureau de naissance - dont la devise fut : ils ne passeront pas quand les hordes teutonnes se jetèrent sur la France.
Et on constate que, grâce à lui, ils ne passèrent pas.
Mais lorsqu’un quart de siècle plus tard, après que la forfaiture démocratique fît en sorte que cette fois-ci les Allemands passèrent et s’imposèrent sur quasi l’ensemble du territoire, ces mêmes qualités de menhir, qu’on pourrait traduire par – je maintiendrai l’État et je protègerai les Français – lui furent reprochées.
Et la France gaulliste et communiste se comporta avec lui de manière aussi ignoble qu’elle le fit avec Jeanne d’Arc et Louis XVI.
Et comme se comportent aujourd'hui à l’égard des « nationaux », les pantins de l’arc républicain, plus soucieux de protéger leurs prérogatives que de leur disputer l’honneur de mettre le pays en ordre de bataille contre les dangers de la tenaille islamo-mondialiste en train de se refermer sur lui.
Dernier élément que je n’ai pas encore abordé dans cet essai.
Il s’agit de la présence de JUPITER, juste au dessus de l’Asc. en Taureau au carré de la LUNE et au trigone de NEPTUNE.
Autant le dire tout de suite cette configuration, pourtant très positive sur le plan du confort et de la réussite matérielle à titre individuel, me paraît néanmoins démobilisante sur le plan de l'action politique et s’accorde bien à l’atmosphère de la Maison XII dans laquelle le sujet – nous dit Paul Colombet – doit renoncer à lui-même et donc à la pleine satisfaction des possibilités que JUPITER normalement autoriserait : autorité ultime, pouvoir, représentation, prestige. Encore qu’on ne peut pas dire que JMLP soit passé inaperçu : physiquement, verbalement, politiquement ! Tant s’en faut. Mais pas au point d’accomplir tout ce à quoi JUPITER (magistrature suprême) aurait pu le prédisposer : qu'on pense aux deux JUPITER à l'Asc. des thèmes natals de Louis XIV et Napoléon 1er !
JUPITER en une telle position, risque de voir confirmées les dispositions d’une nature plutôt jouisseuse et confiante, tout occupée du plaisir de vivre et de posséder, d’éviter le conflit. Il peut incliner à exercer une autorité de manière calme et pacifique (à l’inverse de MARS et URANUS en Bélier qui n’agiront alors que sous la forme de coups de boutoir). Trop optimiste le sujet a alors besoin d’être stimulé pour entreprendre et agir. En un mot les vertus jupitériennes ont alors propension à s’étaler horizontalement plus que de s’élancer verticalement.
Ce peut-être une tendance à laquelle JMLP a quelquefois cédé, la tendance patriarche, pater familias ou notable de province à laquelle le carré de JUPITER à la LUNE en Cancer (je le rappelle) ne pouvait que l’encourager.
Il y a, par exemple, quelque chose qui m’a toujours un peu dérangé chez lui, c’est le flou de sa pensée dès que, quittant la zone de la critique percutante des erreurs ou félonies de ses adversaires, il devait en venir à préciser son propre programme électoral, notamment économique. On avait l’impression, à l’écouter, qu’il improvisait ses réponses, et le recours à l’implicite ou au métaphorique ne faisait qu’encourager les journalistes (fort peu portés à lui faciliter la tâche, il est vrai) à remarquer combien son programme semblait, pour le moins, affecté d’un certain amateurisme. Cela est dû, à mon avis, aux mauvais côté de JUPITER qui manifeste une nette tendance à négliger le chemin qu’il y a entre la coupe et les lèvres. Ou encore, à vendre la peau de l’ours... on connaît la suite. Pour ce type de jupitérien, énoncer le but c’est comme l’avoir atteint.
Cette façon de voir les choses, de haut ou de loin, n’était pas étrangère à De Gaulle qui y ajoutait une belle dose de mégalomanie, lorsqu'il affirmait : l’intendance suivra ! Sauf que ses « grands desseins » comme ses « grandes réalisation » : Rungis, le paquebot France, le Concorde, l’entreprise Bull, se sont tous avérés catastrophiques et ruineux à plus ou moins longue échéance. Imprévoyance et sous-estimation des échelons à gravir, sont mauvaises conseillères pour atteindre et garder le pouvoir.
De ce point de vue, la cinquième république semble bien souffrir des mêmes tares constitutionnelles.
Voilà pour le côté très bivalent de l’aspect.
Mais pour le côté positif, cette position de Jupiter me parait avoir beaucoup concouru à sa grande popularité car il lui permettait d’offrir une caisse de résonance de grande qualité aux difficultés, malheurs et inquiétudes des gens du peuple grâce à son charisme, son verbe chaleureux, son humour et à son courage doctrinal.
Et c’est ici qu’intervient NEPTUNE (vision, inspiration, dépassement, aspiration à l’infini) en Lion, signe dans lequel l’astrologie nous dit qu’il est exalté, c'est à dire porté à manifester au mieux ses vertus.
Ce que le Lion exalte chez NEPTUNE, ce sont généralement les qualités du « cœur » dont le Lion est la correspondance symbolique dans l’astrologie médicale. Il faut entendre ici aussi bien les qualités d’émotivité et la nature passionnée du signe que ses dispositions à la générosité (entendue en un sens cornélien : chez Rodrigue par exemple), d’humanité, de noblesse, voire de créativité ; toutes correspondances fort précieuses chez un homme qui se consacre à la défense des valeurs collectives, culturelles, morales, religieuses, politiques, artistiques et, bien sûr, constitutives de son pays. D’autant que NEPTUNE est aussi en Maison V, analogique au Lion, cinquième signe du zodiaque.
A propos de l’aspect JUPITER-NEPTUNE, André Barbault nous parle de détente, conciliation, libéralisme, bonté, humanité, philanthropie, idéologie généreuse, alors que Paul Colombet évoque l’esprit communautaire (ici : la nation bien sûr) l’aspect généreux, croyant, protecteur, amical, confiant et le succès.
On trouve des dispositions semblables, sous une forme ou une autre, chez de nombreux personnages politiques français. L’aspect « missionnaire et messianique » (on le trouve aussi chez Jean Paul II par exemple) de cette configuration semble assez bien caractériser la France qui a toujours été préoccupée de sa mission civilisatrice et spirituelle en Europe et dans le monde, bien que la nature de cette mission se soit inversée ; les promesses de son baptême chrétien étant trahies au profit des « valeurs » que lui a imposées sa conversion à la République officiellement F∴M∴, mais en fait luciférienne et désormais toute puissante. L’inscription de la liberté de l’avortement dans la constitution, représentant ainsi une victoire magnifique de la culture de mort que l’entreprise maçonnique est chargée de diffuser.
Rien de tel chez JMLP qui a tout simplement le culte de son pays, de ses origines, de sa culture et de sa religion fondatrice et dont on découvre ainsi, des éléments de personnalité bien loin d’être mis en lumière par la doxa politique et médiatique dominante.
Si je peux me permettre une petite observation secondaire : on voit bien ici combien les signes dits doubles ou communs, favorisent des fractures de personnalité ou des dualités quelquefois difficiles à imaginer chez une seule personne. Ici nous avons rencontré un polémiste, un contempteur de la chose publique, à la dent particulièrement dure – un homme à l’esprit de révolte et d’indépendance que rien n’a pu faire plier – mais aussi une âme ouverte, généreuse, particulièrement humaine, sociable, gourmande, cultivée jusqu'au raffinement, toute éprise de l’amour de son pays et de ses semblables, et bien plus portée à protéger qu’à dominer et enfin une sorte d'épicurien répugnant (peut-être) à exercer le pouvoir.
Dans l’énumération de Paul Colombet concernant les vertus d’une combinaison JUPITER-NEPTUNE, nous avons lu : succès.
Or, à première vue, la carrière et l’action politique de JMLP n’ont pas été couronnées de succès au sens où nous l’entendons habituellement : il n’a jamais été élu président de la cette république vérolée et moribonde et n’a jamais exercé le pouvoir. En revanche, il a donné naissance à une famille politique qui, pour l’heure, domine toutes les autres. Nous avons d'autre part signalé la présence de NEPTUNE (l’idéal) en Maison V et nous avons évoqué un certain nombre de correspondances concernant ladite Maison.
Or il y en a d’autres, tout aussi traditionnelles et très significatives : amours, enfants, créations.
On ne peut pas ne pas penser que Marine LE PEN, comme Marion MARECHAL, ne soient pas impliquées – ès qualités de fille et de nièce - dans les significations de cette Maison V paternelle.
Or si nous établissons la correspondance entre les thèmes natals du père et de sa fille, nous constatons que le NEPTUNE de JMLP à 26° du Lion et maître de sa Maison XII (abandon et dépassement de soi) tombe pile-poil sur la conjonction SOLEIL (autorité, position sociale) et VENUS (maîtresse de l’Asc Balance de Marine comme elle l’est de l’Asc Taureau de Jean-Marie). Marine incarnerait donc l’espoir abouti de JMLP ? Elle est celle qui porterait son idéal et l’amènerait à se réaliser ?
Autre correspondance significative (pour moi) la LUNE de Marine à 2° du Capricorne tombe exactement au trigone du JUPITER paternel, emprisonné dans cette fameuse Maison XII.
Même constat : elle libérerait, en les incarnant dans la sphère politique officielle (la Maison IX), les possibilités jupitériennes du père en les désincarcérant (Maison XII). Ou si on préfère reprendre la métaphore de la période prénatale : Marine aurait le rôle d’amener à l’existence des principes politiques encore en gestation dans le thème son père ?
Sa situation actuelle, à la tête du premier parti de France, semble confirmer cette interprétation audacieuse, mais il y a loin de la coupe aux lèvres comme nous l’avons vu plus haut. Nous devrons donc attendre quelques mois pour voir si les promesses de ce thème sont tenues.
On peut en douter car, à force de dépouiller l’héritage paternel de ce qu’il présentait de plus roboratif, pour tenter de se concilier (pure illusion comme nous l’avons vu aux récentes législatives) une classe politique depuis longtemps passée avec armes et bagages du côté de la révolution maçonnique – a-nationale par essence – on se demande ce que le pays pourrait vraiment gagner à lui voir prendre la place de Macron.
Mêmes observations astrologiques, mais à partir de données techniques différentes favorisant des points de comparaison différents, entre le thème du grand-père et celui de la jeune et prometteuse Marion Maréchal.
Je ne les détaillerai pas ici pour ne pas alourdir un article déjà très long. Mais j’aimerais ajouter, à ces quelques lignes la concernant, que si je devais imaginer le thème natal d’Antigone, je n’imaginerais pas mieux que celui de Marion Maréchal. Je me risquerais même à affirmer, autant que je puisse en juger, que tout ce qui manque ou manquait aux thèmes du Grand-Père et de la Tante, me paraît présent et disponible dans le thème de la nièce à laquelle je souhaite un avenir en accord avec les dispositions dont la Providence l’a gratifiée.
Je mettais un point final à cette étude lorsque apparut dans ma messagerie un article à la mémoire de notre sujet d’étude, daté du 06.02.2025 et signé par un certain Pascal Cauchy écrivant dans « Politique Magazine » (auquel je ne suis pas abonné).
L’article est intitulé :
« Jean-Marie Le Pen, ce diable d’homme qui parlait au monde : le menhir, le phare et le cap. Méditation enracinée sur un Français vu de l’étranger »
Titre sans doute un peu long mais article fort explicite et complétant sur de nombreux points, ce que j’ai cherché à mettre en lumière dans l’étude du thème natal de JMLP.
Je cite :
Sans doute depuis le général De Gaulle en 1970, aucun homme politique français dont on apprend le décès n’eut les honneurs (je n’écris pas les hommages) de la presse du monde entier. Ayant eu la curiosité, grâce à Internet, de parcourir les journaux des cinq continents, je constate que Jean-Marie Le Pen était connu du monde entier. De Moscou à Rio, de Los Angeles à Delhi, du Cap à Tel Aviv et en passant par toute l’Europe, Tokyo et Pékin, le nom de Le Pen s’écrit dans toutes les langues, avec tous les alphabets. Pour tous, ou presque, il fut « El Diablo de la Republica » (La Nacion de Buenos Aires). Cette notoriété mondiale mérite attention.
Comment l’expliquer alors que Jean-Marie Le Pen n’accéda jamais à aucun pouvoir, n’exerça aucune fonction de responsabilité nationale ou internationale ? Sans doute ses saillies, parfois calamiteuses, ont pu lui donner une célébrité plus ou moins flatteuse. Pourtant d’autres, ailleurs, ont eu le verbe haut et provocateur sans pour autant bénéficier d’un succès médiatique planétaire. Il faut le reconnaître, le nom de Le Pen s’affiche d’abord comme un repoussoir, le « diable » en politique, et rares sont les contemporains qui ont eu ce rude privilège depuis 1945. La longue vie politique de Jean-Marie Le Pen (près de soixante ans) fut un atout pour se faire connaître, certes, mais son meilleur avantage est qu’il fut constamment à contre-courant des idées de son temps[33]. Pour le dire vite, il fut un opposant idéologique permanent. Mais à qui et à quoi ?
Costumé en diable par Mitterrand
Au temps de la IVe République, il est anticommuniste alors que le PC et le marxisme règnent en maîtres chez les intellectuels. Il parvient même à prendre la présidence de l’UNEF de la faculté de droit. Député poujadiste et benjamin de l’Assemblée en 1956, il rejoint l’armée en Algérie après être passé par l’Indochine et Suez, un choix en contrepoint avec la politique du « système ». De Gaulle au pouvoir, Le Pen reste dans l’opposition quand celui-là fait de l’Algérie un État indépendant sous la férule du FLN. Cette opposition systématique, il ne la quittera jamais. Le grand public le découvre, l’œil bandé, pendant la campagne présidentielle de 1974. Il n’obtient que 0,74 %. Mais le chef du nouveau Front National est sur la rampe de lancement. Deux slogans déterminent la marque du parti nationaliste : « La France aux Français » et « Un million de chômeurs, c’est un million d’immigrés de trop ! ». Le premier n’est pas neuf. Il a été popularisé par Edouard Drumont et le marquis de Morès, avant de revenir en force dans les années des Ligues. Le second naît à gauche quand la préférence nationale en matière d’emploi était un argument électoral et de lutte contre le capitalisme ; il fut inauguré par Edouard Herriot, chef du Cartel des Gauches.
Absent de l’élection de 1981, Jean-Marie Le Pen prend définitivement les habits du Diable peu après. Le costumier s’appelle François Mitterrand, le costumé y met du sien. À partir de 1982, le FN progresse à la mesure de son rejet. Phénomène étonnant : plus les électeurs du parti sont moralement disqualifiés, plus le FN gagne des voix. Vingt ans plus tard, Jean-Marie Le Pen est au second tour de la présidentielle. Ce succès, Jean-Marie Le Pen et le FN le doivent à la place laissée vacante à droite avec la fin de l’épisode gaulliste. La tradition nationale et populaire de l’histoire républicaine avait vécu, elle était à ramasser. Née vers 1890 avec Boulanger et Déroulède, elle semblait obsolète quand Giscard accède au pouvoir et que le parti gaulliste entame sa mue libérale avec Chirac. Mais à gauche aussi, un creux idéologique se forme. La rétraction du PC accentue le vide dans les années 1980. Le parti de Thorez et de Marchais avait su capter un patriotisme ouvrier depuis 1945. Quand arrive le traité de Maastricht, c’est la marée basse pour l’idée nationale à droite comme à gauche, hormis quelques voix. Mais la mer remonte. Dès lors le FN est porté par le flux.
Le Pen, paratonnerre de la gauche
Pour Mitterrand et la gauche socialiste, le FN a le triple avantage de concurrencer la droite classique, d’assurer à la gauche le monopole moral et d’effacer un passé bien compliqué pour certains : Mitterrand à Vichy, Marchais travailleur volontaire en Allemagne, les socialistes solidaires du maréchal Pétain et Blum muet sur les déportations, les communistes alliés des nazis, etc. La vie politique française a trouvé son antidote au poison de l’histoire. Le Pen c’est Destop, il ne faut pas le boire car c’est un décapant de première force. La formule chimique, c’est celle de « l’antifascisme » qui avait si bien fonctionné en 1936. Et quand la gauche dut assumer ses complaisances douteuses (génocides en pagaille, crimes organisés, terrorisme, trafics en tout genre, pédophilie) et montrer ce qu’elle est (escroqueries, argent roi, Bernard Tapie…), Le Pen fut le paratonnerre commode. On ne critique pas le camp du bien, « c’est faire le jeu… », etc.
Mais cette histoire française ne suffit pas à expliquer la renommée mondiale de J.-M. Le Pen. Le physique y est sans doute pour quelque chose, il y a du Danton chez Le Pen. Mais, surtout, c’est qu’aujourd’hui, les thèmes jetés dans le gueuloir (merci Flaubert !) politique il y a un demi-siècle sont devenus désormais des faits majeurs reconnus dans le monde entier. Depuis la mort du fondateur du FN, une petite musique se fait entendre : « Le Pen disait mal des choses vraies ». La « préférence nationale », la lutte contre les dérangements démographiques et l’Islam agressif, la recherche de la souveraineté comme intérêt principal sont dans l’air dans le monde entier. Depuis le Brexit, les vents dominants poussent l’idée nationale. Modi en Inde, Poutine en Russie, Milei en Argentine, Trump en Amérique, Melloni en Italie, Orban en Hongrie, et les centaines de millions d’électeurs : ils sont nombreux à pouvoir se reconnaître dans les formules du FN. Et puisqu’on a dit et répété, aujourd’hui encore, que pendant des siècles la France était et est un phare politique pour le monde, sans doute Jean-Marie Le Pen y a tenu sa place sur la passerelle.
(Fin de citation).
Voici l’avis d’un autre commentateur dont l’identité (au demeurant fort honorable) importe peu.
Extrait :
Jean-Marie Le Pen avait au plus haut point les six qualités nécessaires pour réussir en politique. Il avait le don de la parole : il était mieux qu’un « tribun du peuple », titre trop modeste du second tome de ses mémoires, il était un orateur prodigieux, qui n’avait pas son égal dans le monde politique. Il avait une mémoire fabuleuse. Il avait une santé de fer ; elle lui a permis de vivre jusqu’à quatre-vingt-seize ans malgré toutes les vicissitudes qu’il avait traversées. Il avait un sens psychologique aigu : il savait juger les hommes. Il avait le sens politique, don très peu répandu. Enfin, bien sûr, il avait une énergie incroyable, une force d’âme inébranlable.
Jean-Marie Le Pen avait une autre qualité remarquable, le courage, physique et moral. Paradoxalement, c’est peut-être cette septième qualité qui l’a empêché d’accéder au pouvoir. Un autre n’aurait pas eu le courage d’affronter le système, de supporter la diabolisation et les outrages, d’une violence inouïe. S’il s’était incliné, s’il s’était soumis à l’oligarchie cosmopolite en adoptant sa doxa, nul doute qu’avec les immenses talents dont il était doté il serait arrivé au niveau le plus élevé. Il aurait très probablement été élu président de la république.
Jean-Marie Le Pen n’a pas réussi à prendre le pouvoir, mais il restera un exemple pour les Français qui aiment la France et qui, après lui, trouveront dans son épopée française l’inspiration pour combattre les forces du mal jusqu’à la victoire.
(Fin de citation)
Ainsi, d’après ce penseur et en accord avec une partie de ma propre analyse, c’est l’inflexibilité dans les principes qui aurait condamné JMLP à renoncer au pouvoir. Je pense, pour ma part, qu’il y avait quelque chose de différent et de plus profond dans cette situation dont j’ai essayé de rendre compte, mais il est sûr qu’en un temps où le personnel politique français se signale par une effroyable souplesse d’échine, une nuque aussi raide que la sienne ne pouvait trouver sa juste place.
[1] C’est particulièrement le cas de Louis XVI. Dans les années 70 j’avais adhéré de grand cœur, au « Comité pour l’Étude de Louis XVI et de son Procès » (CELP) fondé par les historiens Paul et Pierrette Girault de Coursac et présidé par Gabriel Marcel, dont le projet était justement de redécouvrir la véritable figure du roi, derrière les « on dit » sous lesquels on l’avait fait disparaître.
[2] Au cours de ma très longue carrière d’Astrologue, toutes les personnes qui, à un moment ou un autre de nos entretiens, ont cherché à se situer philosophiquement, se sont déclarées « cartésiennes » ; toutes sans exception... alors qu’elles entreprenaient auprès de moi une démarche qui avait bien peu à voir avec la conception cartésienne de la réalité.
[3] Les « Lumières » du dix-huitième siècle, en disqualifiant la Révélation divine au profit de la raison naturelle censée apporter le bonheur et la paix, ont soustrait le naturel au divin, mais le naturel laissé à lui-même s’avérant, en définitive, aussi contraignant que le divin, l’homme moderne à jugé bon de s’en affranchir pour mieux jouir de sa pseudo-Liberté luciférienne. D’où les aberrations sociétales qui nous sont imposées et qui détruiront notre civilisation de l’intérieur aussi sûrement que le virus du SIDA inoculé dans un corps sain. Sauf que pour le SIDA, il y a maintenant des possibilités de prévention et de guérison. Pas pour une âme nationale qui s’est livrée aux délices de la transgression et de la perversion.
[4] En Biologie l’apex désigne le sommet ou la pointe d'un organe. Ex : L'apex de la langue.
[5] C’est celui qui se trouve du coté de l’Asc, c'est à dire à gauche de la ligne médiane, verticale, qui oppose le MC au FC.
[6] « Je suis une force qui va » disait Hugo de lui-même, dont le thème natal comportait 6 corps célestes sur 10 dans la zone orientale
[7] Remarquons que Donald Trump, lui aussi natif des Gémeaux, s’est illustré dans une série de réalisations qui tournent autour de cette notion de jeu et de distraction propre au signe. Ainsi a-t-il été propriétaire de casinos, d'hôtels de luxe et de terrains de golf. Il a investi aussi dans le sport, les médias, les concours de beauté, Il s’est aussi très impliqué dans le secteur télévisuel (communication = Gémeaux). Il a ainsi animé pendant onze ans une émission de téléréalité (même remarque) The Apprentice, qui a battu des records d'audience.
Nous sommes bien dans le domaine de l’amusement, de la distraction et de la futilité.
[8] Ainsi si le 1er Luminaire, le Soleil - pôle de la conscience et de la volonté est en « Printemps » - le 2ème, la Lune réceptivité, sensibilité, appartenances intimes, est en « Eté » : souplesse d’esprit, mais fermeté des sentiments.
[9] La « force de jour » non seulement domine la force de nuit mais, jusqu'à la fin des Gémeaux, elle connaît son extension la plus longue. Alors qu’en Été, cette « force de jour » quoique toujours dominante, se replie, diminue jusqu'à égalité avec la « force de nuit » au premier jour de l’automne. Donc on a d’un côté une conscience (jour = conscience, ouverture, individualisation) qui s’ouvre au monde et, de l’autre, une conscience qui ayant rencontré les conditions mêmes de son exercice, se condense, se précise, s’éduque et s’adapte.
[10]
« J'aime raréfier sur mes pas les saluts,
« Et m'écrie avec joie :
« Un ennemi de plus !
[11] C’est un point à vérifier auprès de ses proches.
[12] Y compris ceux du pompeux De Gaulle ou de l’amphigourique Malraux, sans oublier le Machiavel charentais dont l’Histoire se souviendra sous le nom de « tonton ».
[13] Le Taureau a la réputation d’être lent à démarrer et à apprendre, mais il n’oublie rien ensuite de ce qu’il a appris. C’est le signe le plus « mémoriel »du zodiaque. J’ai un jour entendu Le Pen affirmer « j’ai beaucoup lu j’ai donc beaucoup oublié ». Je pense que c’était une boutade.
[14] On comprend à lire ces lignes combien une « loi » consistant à « dépénaliser » puis à « autoriser » et enfin à « constitutionnaliser » l’avortement est en elle-même absolument contraire à la loi naturelle. Si la loi est ce qui doit organiser, protéger et assurer le droit (c'est à dire le juste) notamment le droit imprescriptible à la vie pour chaque individu, alors parler de loi Veil est aussi oxymorique que de parler de charitable sadisme, de bienfaisante cruauté, de massacres pacifiques ou, de nos jours, de fraternelle euthanasie.
Ce qui nous renvoie au thème de Simone Veil - depuis peu panthéonisée pour nous avoir infligé une telle monstruosité – dont je me propose de traiter dans une autre de ces études.
[15] Qui a osé se féliciter – toute honte bue - dans ses vœux aux Français en début 2025, d’avoir été à l’initiative de l’inscription du droit à l’avortement dans la constitution ! Ce qui veut dire que la République, reconnaît l’assassinat des êtres humains à naître, comme une de ses fameuses « valeurs » dont on nous rebat les oreilles depuis que nous avons apostasié la foi catholique qui, elle, recommande de respecter la vie sous toutes ses formes et en toutes circonstances ! Et bientôt ce sera le tour des vieillards, des malades et des enfants dépressifs ?
Écoutez ceci, peuple stupide et sans cœur!’ Ils ont des yeux, mais ils ne voient pas; ils ont des oreilles, mais ils n'entendent pas. – (Jérémy 5 :21 S.21)
Qui n’est pas avec moi est contre moi, affirmait le Christ.
Et j’ajouterai que qui est contre le Christ travaille forcément pour Satan, son adversaire acharné depuis les Origines.
[16] A l’image et à la correspondance de Qui, il a été conçu.
[17] Si on s’amuse à tracer ce qu’en Astrologie on appelle « chaîne planétaire » et qui consiste à classer les planètes dans l’ordre des « maîtrises » qui les lient les unes aux autres, on s’aperçoit que la LUNE arrive en tête de chaîne et, par le jeu des domiciliations, impulse ce qu’on pourrait appeler (par commodité de langage) son « énergie » à 8 corps célestes sur 10 ! Seul MARS en Bélier échappe à cette soumission, ainsi qu’URANUS lui aussi situé en Bélier donc sous la maîtrise de MARS : configuration assez explosive comme on s’en doute, qui fait contrepoint aux valeurs pacifiques et humaines, sensibles et affectives, qu’évoque cette toute-puissance lunaire.
[18] Donc analogique aux Gémeaux, 3ème signe du zodiaque.
[19] Dont le « Maître » est justement Pluton
[20] Je crois que nous devons l'expression à André Castelot, mais je confonds peut-être.
[21] L’excentricité de PLUTON par rapport à l’écliptique solaire est de 0,25, alors que celle de la Terre est de 0,016 ! On voit ainsi combien la planète naine se distingue de l’univers solaire – qui est celui du Zodiaque – sans pour autant s’en émanciper totalement.
[22] Je rappelle que cette découverte fut réalisée en 1930, par un jeune astronome nommé Clyde Tombaugh ! Cela ne s’invente pas.
[23] Je recommande beaucoup la lecture du physicien-métaphysicien Wolfgang Smith à ce sujet. Pour faire très très court, lui seul nous offre une réflexion qui permette de comprendre les relations entre monde physique, monde spirituel et astrologie.
[24] Descartes est un « plutonien » d’anthologie.
[25] Une de mes consultantes possède un configuration très proche, sinon encore plus sévère, de celle de JMLP. Or, si elle ne manque pas de finesse et de perspicacité, elle ne manifeste aucune causticité excessive dans ses jugements. Mais, en revanche, elle fait merveille dans son métier : elle est stérilisatrice dans un grand hôpital et combat le moindre germe qui viendrait à polluer un instrument chirurgical qui lui est confié ! Autre façon de manifester, sur le plan sanitaire, la vigoureuse intransigeance purificatrice que JMLP mettait à dénoncer les pollutions morales et politiques de son temps.
[26] Par exemple, la colonne vertébrale qui force l’homme à se tenir droit, la charpente qui soutient l’édifice, la loi naturelle comme la loi surnaturelle – si méprisées de nos jours – qui doivent structurer les mœurs d’hommes civilisés, sont deux domaines qui participent de la symbolique saturnienne.
[27] Il est d'ailleurs amusant de constater que le thème de Robert Badinter présente un SATURNE très proche de celui de JMLP (à 5° près), non orienté vers la rigueur implacable de PLUTON et sa défense de la survie, mais au contraire vers les dispositions philanthropiques et humanistes de NEPTUNE en Lion (comme JMLP là aussi) et surtout soutenant les dispositions ultra-individualistes exprimées par le trio SOLEIL-JUPITER-URANUS situé en BÉLIER (hyper individualiste lui aussi) et en Maison XII !
Ce qui préoccupe Badinter et ses émules actuels c'est toujours le sort du criminel (enfermé dans sa propre Maison XII), rarement celui de la victime (qui ne peut plus se plaindre) et de ses proches qui n'ont que le désespoir pour tout viatique.
Comme quoi deux thèmes qui ont beaucoup de points communs peuvent aboutir à des comportements différents mais comparables. Tout dépend du terreau dans lequel ils ont germé, se sont développés et épanouis. JMLP est avant tout un Chrétien, comme Villon ou Rabelais l’étaient à leur façon, mais qui a toujours su distinguer le bien du mal. Badinter est fils des « lumières », de celles qui ont recyclé l’antique combat talmudo-kabbalistique contre la société chrétienne. Il s’agissait de découronner le Christ, roi des nations, et d’ériger l’Homme – celui de la franc-maçonnerie, celui de Voltaire et de Robespierre -, en ses lieu et place. Ce qui fit de Badinter un ardent promoteur d’une laïcité revendiquée ; laïcité qui n’est que le nom poli de l’idéologie anticatholique, alors que JMLP, lui, implicitement et explicitement, inscrivait son action politique dans l’héritage de Clovis et de Jeanne d’Arc, dont la statue était présente dans son bureau, comme j’ai pu le constater lors de ma visite chez lui.
[28] Le plus simple pour traduire le conflit LUNE-Cancer/MARS-Bélier, n’est -il pas de proposer cette image des plus simples : L’homme qui défend sa famille, sa mère ou sa patrie ?
[29] Mais le problème pour Emmanuel Macron est plus d’ordre psychologique, voire psychiatrique, que politique. Je lui consacre par ailleurs une longue étude où je m’efforce de mettre en lumière les processus par lesquels ce triste et malheureux personnage, en est venu à œuvrer contre sa propre patrie ; celle que la Constitution dont il est le garant, lui enjoint de conserver une et indivisible.
[30] Peut-être un peu jouisseur ?
[31] Observez Donald Trump et vous aurez quelques éléments de réflexion sur la façon dont un natif des Gémeaux, fortement uranisé il est vrai, entend se comporter dans les fonctions qui lui sont confiées.
[32] Dont les origines, comme pour toutes les hérésies qui ont agressé la Chrétienté depuis au moins le cinquième siècle, sont d’origine talmudo-kabbalistiques.
Superbe analyse qui a le mérite d'explorer toutes les facettes de cette personnalité atypique avec ses ombres et ses lumières. Les secondes l'emportant de très loin sur les premières.
Il me semble qu'il faudrait procéder le plus souvent à des études astrologiques sérieuses concernant les dépositaires d'une forme quelconque de l'autorité publique : les politiques bien sûr avant tout, mais aussi les membres de l'appareil judiciaire, les hauts responsables de la police et de l'armée. Sans oublier les médecins dont certains sont devenus des machines à faire du fric, prêts à satisfaire n'importe quelle lubie transgressive, voire perverse, à condition que cela rapporte. Le Serment d'Hippocrate étant oublié depuis longtemps.
On attend vos nouvelles analyses avec intérêt.
Merci vivement pour vos encouragements. Je tâcherai de faire encore mieux la prochaine fois.
Cordialement