Vous me pardonnerez de ne pas céder à l’exercice convenu des bons vœux de Jour de l’An, tant cette tradition me paraît incongrue voire obscène dans l’état où nous nous trouvons collectivement et dont aucun souhait lénifiant ne viendra nous tirer : la France va très mal, et nous avec, et nous devons étudier les origines de ce mal et les moyens d'en guérir.
Il me semble que dans un temps où nous sommes gouvernés par une élite politique dont une partie est depuis longtemps passée au Charybde postnational et cosmopolitique par intérêt et par aveuglement idéologique, alors que la seconde partie - par veulerie, lâcheté ou calculs politiques ignobles - est prête à s'ouvrir comme une houri aux coups de rein du Scylla islamique, le temps des « bons vœux » est passé.
Il en va de notre existence même dont le processus vital est engagé comme l’affirme Philippe de Villiers dont je recommande la lecture de son « Mémoricide ».
Ainsi est venu le temps où les braves gens devront se comporter en gens braves pour affronter les périls que nous avons nous-mêmes accumulés sur nos têtes en remettant notre sort, par insouciance, légèreté, présomption, paresse, hédonisme, laxisme et surtout irresponsabilité, à un gang plouto-mondialiste rien moins que soucieux de notre sort.
C’est pourquoi le temps que nous vivons ne peut être celui des bons vœux protocolaires, mais celui du courage et de la contre-offensive patriotique pour ceux dont les veines charrient encore un peu de sang français digne de ce nom. Celui qui nous vient de nos origines celtes, latines et franques, de nos racines indo-européennes et de notre culture helleno-chrétienne. Un sang qui doit se purifier du virus des « droits de l’homme » inventés par la franc-maçonnerie, pour émasculer les peuples et leurs dirigeants (dont certains n’ont pas besoin de cela), pour anesthésier leurs légitimes réflexes identitaires et même tourner toutes les réalisations d’un passé national glorieux en autant de témoignages de culpabilité conduisant à une forme d’auto-flagellation collective et désarmante moralement : quelques gouttes de progressisme, de wokisme, de gauchisme, d’européisme[1] et de carriérisme, versés dans le vase ancestral de l’âme française et la voilà aigrie, asservie et corrompue, elle qui avait résisté à tant de tentatives destructrices au cours des siècles. Songeons à ce qu’il adviendrait de ces grands crûs qui constituent une de ces gloires de la France que nous ont transmises des générations de vignerons laborieux et passionnés, si un félon payé par l’étranger, venait verser quelques centilitres de vinaigre dans les cuves de nos grands chais, en Bourgogne, en Champage, en Bordelais, etc. !
C’est ce qui s’est passé depuis la fin du dix-huitième siècle[2] et nous arrivons aujourd'hui au terme de cette grande entreprise d’empoisonnement idéologique et de pourrissement moral, conduisant à la mort de l’âme française. Or, depuis au moins Aristote, nous savons que l’âme est la « forme »[3] du corps : par conséquent détruire l’âme d’un peuple en le soumettant à un matraquage idéologique quelconque – souvent coercitif d'ailleurs -, c’est proprement « tuer » ce peuple... en attendant de le remplacer par un autre.
Ce qui se prépare actuellement sous la houlette d’une clique politique quasi entièrement dévolue, je le répète, à l’entreprise de démolition de la patrie dont elle est censée assurer la pérennité, la sécurité et la prospérité.
Vous voyez qu’il serait incongru de vous adresser de bons vœux dans ces circonstances : ce serait me moquer de vous. Ce qui n’est jamais entré dans mes intentions.
Je préfère essayer de vous dessiller les yeux.
Dans son avant-propos à La Comédie Humaine, Balzac écrit :
Le Christianisme a créé les peuples modernes, il les conservera. De là sans doute la nécessité du principe monarchique. Le Catholicisme et la Royauté sont deux principes jumeaux. Quant aux limites dans lesquelles ces deux principes doivent être enfermés par des Institutions afin de ne pas les laisser se développer absolument, chacun sentira qu’une préface aussi succincte que doit l’être celle-ci, ne saurait devenir un traité politique. Aussi ne dois-je entrer ni dans les dissensions religieuses ni dans les dissensions politiques du moment. J’écris à la lueur de deux Vérités éternelles : la Religion, la Monarchie, deux nécessités que les événements contemporains proclament, et vers lesquelles tout écrivain de bon sens doit essayer de ramener notre pays. Sans être l’ennemi de l’Élection, principe excellent pour constituer la loi, je repousse l’Élection prise comme unique moyen social, et surtout aussi mal organisée qu’elle l’est aujourd’hui, car elle ne représente pas d’imposantes minorités aux idées, aux intérêts desquelles songerait un gouvernement monarchique. L’Élection, étendue à tout, nous donne le gouvernement par les masses, le seul qui ne soit point responsable, et où la tyrannie est sans bornes, car elle s’appelle la loi. Aussi regardé-je la Famille et non l’Individu comme le véritable élément social. Sous ce rapport, au risque d’être regardé comme un esprit rétrograde, je me range du côté de Bossuet et de Bonald, au lieu d’aller avec les novateurs modernes[4].
On rêverait d’une telle lucidité chez nos écrivains actuels. Hélas, à quelques timides exceptions près, nous en sommes loin, le virus révolutionnaires s’étant diffusé dans toutes les intelligences contemporaines ou presque.
Certains pourtant s’emploient à dénoncer un état de fait qu’ils ne songent pas à remettre vraiment en question car, dénoncer à longueur de colonne ou d’antenne l’état de délabrement de nos institutions politiques depuis quarante ans et plus, leur impuissance, leur faiblesse, leur laxisme voire leur trahison et en rester là ;
Car, dénoncer cette incurie et ce laxisme sans mettre à nu les liens profonds qu’ils entretiennent avec les principes de cette "république" qui, dès les premiers jours de la révolution française, a affirmé sa vocation messianiste et son mépris de la France historique, telle que née à Reims, ne sert qu’à retarder la mise en œuvre des remèdes salutaires en donnant l’impression qu’il s’agit là de difficultés purement circonstancielles qui n’affectent en rien la conception idéologique luciférienne sur laquelle le régime révolutionnaire/républicain est fondé. Régime dans lequel on fait croire à chacun qu’il est législateur tout-puissant en lieu et place de Dieu.
Aussi, devant le chœur des lamentations qui montent de toute part dans notre pays, est-il temps de rappeler, avec Bossuet, que Dieu se rit des prières qu’on lui fait pour détourner les malheurs publics, quand on ne s’oppose pas à ce qui se fait pour les attirer. Que dis-je ? Quand on l’approuve et qu’on y souscrit, quoique ce soit avec répugnance.
Or, qui aujourd'hui, remettrait en question cette démocratie pourrissante qui nous détruit ?
Personne. Même les plus sévères contempteurs de notre situation politique actuelle, invoque « la défense de la démocratie » à longueur de colonnes ou d’antennes : j’évoque ici, bien sûr, la rare presse qui se veut ou se prétend encore patriote et résistante.
En effet, à chacune de ces nouvelles crises où un peu de la France charnelle, historique, culturelle et spirituelle, disparaît, nos observateurs et commentateurs hostiles aux entreprises de subversion gauchistes, vouent aux gémonies nos gouvernants et hommes politiques bas du plafond, félons, corrompus ou agités du bocal (comme dirait Céline) : très bien. Mais ils les conspuent sans jamais remettre en cause leurs sources d’inspiration : l’idéologie révolutionnaire messianique d’inspiration post-biblique et postchrétienne, qui a inspiré à peu près tout ce qui a pu s’attaquer à la civilisation européenne au cours des siècles jusqu'à nos jours.
C’est pourtant cet esprit messianique et cosmopolitique que nous retrouvons à la source de l’« antiracisme », du « droit à la différence », de l’« ouverture à l’autre », de la « tolérance », du « vivre ensemble », du « multiculturalisme », de la « négation des identités nationales » ou de « l’injustice des frontières » et de quelques autres abstractions insensées – toutes issues des « droits de l’homme » - qui, pour être appliquées, voire imposées, condamnent la possibilité et même le droit à disposer d’une patrie, d’une identité, d’une culture, à les protéger voire à les défendre, et à transformer en véritable crime contre l’humanité le fait de s’évertuer à préserver ce droit contre vents et marées !
La raison à une telle guerre contre tous les principes immémoriaux qui nous constituent en tant que nation est simple : ils contreviennent à la grande entreprise messianiste et mondialiste consistant à créer un monde et un homme nouveaux d’où le Christ - et les nations qu’Il a expressément demandé à Ses disciples d’enseigner -, seront exclus ; tout se dissolvant dans un royaume cosmopolite conçu comme exclusivement « de ce monde », monde horizontal réduit à sa dimension mercantile et hédoniste, entre le supermarché et le lupanar sans frontière.
C’est peut-être ici le moment de faire un détour du côté de la pensée de Pierre Manent qui constatant, comme beaucoup d’entre nous, la crise mortelle qui risque d’emporter notre civilisation, s’interroge sur un certain nombre de causes secondes de ladite crise, dont la paralysie de ce qu’il appelle le dispositif représentatif. Soit. Mais la lecture de ce qui précède aura commencé, j’espère, à ouvrir les yeux sur les origines véritables de cette crise, qui loin de se résumer à un problème de dispositif représentatif, relève bien plutôt d’une crise de fond provoquée par l’apostasie insolente et arrogante de notre civilisation prostituée aux charmes du matérialisme et du consumérisme. Pierre Manent s’attache aux petits boutons rouges sur le visage de notre société, mais il néglige de dénoncer le virus qui est en train de la pourrir de l’intérieur.
Ainsi, dans Le Figaro du 17 juillet 2024, nous propose-t-il une analyse qui donne la clé de cette paralysie du dispositif représentatif à laquelle ont abouti les dernières législatives. Pourquoi – se demande-t-il - le RN, arrivé en tête aux élections européennes et au premier tour des législatives et donc susceptible d’obtenir une majorité, au moins relative au second, a fini en troisième position ? Parce que le Nouveau Front populaire et le Parti Présidentiel grâce à Jean Luc Mélenchon et Gabriel Attal, nous rejouant le coup du « vice appuyé sur le crime » - d’illustre mémoire chateaubrianesque -, ont conclu une alliance tacite et contre nature pour empêcher le jeu impitoyable des urnes qui les condamnait à rejoindre les poubelles de l’Histoire.
Manent fait alors une rapide généalogie de la situation présente : La malédiction jetée contre ce parti maudit [le FN puis le RN] devint son talisman tandis que son excommunication fut pour la classe politique une ressource de gouvernement et un moyen de contrôle social et moral dont elle usa et abusa d'une manière qui a profondément altéré la sincérité et la liberté de la conversation civique dans notre pays. C'est ce face-à-face entre l'autoproclamé « cercle de la raison » et ceux que celui-ci a exclus qui, selon Manent, finit par désactiver le mécanisme représentatif constitutif de notre régime politique écrit Thierry Collin, dans les colonnes de l’Homme Nouveau en son N° du 24 août 2024.
En effet, d’après Manent repris par Collin nous n’avons plus affaire à deux partis représentant deux parties du corps politique, mais à l’opposition frontale et lourde de conséquences pour notre avenir commun,entre ceux qui se considèrent comme les membres légitimes du corps civique et ceux que ces derniers ont décidé d’en exclure. Ce n'est plus un débat dont l'enjeu est la définition de la chose commune, c'est la mise en évidence d'une séparation ontologique ou religieuse entre les élus et les réprouvés. Ainsi Manent interprète-t-il la réactivation efficace du fameux front républicain contre le Rassemblement national.
Il s'agit alors de comprendre ce que dit de l'état de notre pays cette opposition entre républicain et national, explique-t-il.
Je passe sur les considérations historiques préparatoires à la conclusion que je voudrais vous faire partager : [après que la IIIème république et le franc-maçon Jules Ferry aient] liquidé les restes d'une monarchie organique, après avoir combattu victorieusement le catholicisme, après avoir libéré l'individu de ses attaches familiales, professionnelles et provinciales, la République a fini par se retourner contre sa propre condition de possibilité : la nation. La réactivation du front républicain repose sur le présupposé qu'un parti promouvant peu ou prou la préférence nationale est hostile aux valeurs de la République. Cela signifie donc que la République n'est pas finalisée par le bien commun du peuple français, mais qu'elle se comprend désormais comme mesurée par les seuls droits de l'homme[5].
Ce à quoi nous avons assisté n'est donc pas seulement un blocage du dispositif représentatif mais rien de moins qu'une nouvelle manifestation d'une sortie du politique. En effet, la politique est l'activité par laquelle un peuple se gouverne lui-même. C'est donc une activité propre à tel peuple situé sur tel territoire. Une république qui se veut d'emblée universelle n'est pas un régime politique mais une crypto-Église[6]. Seule l'Église catholique peut inviter tous les hommes à s'agréger à elle en tant qu'elle est Corps du Christ, le Sauveur de toute l'humanité. Un corps politique se détermine comme ayant des limites, à savoir des frontières, une langue, une culture commune, etc., discriminant un dehors et un dedans, des compatriotes et des étrangers
On ne peut mieux cerner l’entreprise de destruction dirigée contre notre patrie.
Il apparaît donc que subissons les effets d’une entreprise proprement luciférienne visant à la liquidation/dissolution de tout ce qui est « national » et dont les promoteurs ont défini les trois phases de la façon suivante (je résume à l’extrême) : corruption des esprits – installation du chaos (de nos jours : par le biais de l’immigration et du terrorisme) – guerre liquidatrice aboutissant à l’instauration d’un Gouvernement Mondial sur des populations diminuées, désorganisées, épuisées , prêtes à subir toutes les humiliations sans réagir et à subir tous les asservissements, même les plus ignobles, pour prolonger leur misérable vie. Le peuple français actuel semblerait, pour le moment, beaucoup plus assimilable au fameux « chien » servile qu’au « loup » fier et libre du bon M. La Fontaine (pour ceux et celles qui ont encore quelques Lettres).
La grande erreur consiste à qualifier nos gouvernements de laxistes, désemparés, impuissants, « coupés de la réalité » alors qu’en fait, ils sont les maîtres d’œuvre et les bénéficiaires du désordre qu’ils sont chargés d’organiser, pour en faire surgir ce « monde nouveau »[7] que leurs commanditaires plouto-mondialistes (d’où qu’ils viennent) les ont chargés de préparer. Ils ne se soucient donc que d’assurer le bon déroulement des différentes étapes de ce long accouchement. Et, ce qui se passe en France aujourd'hui, ne peut que les réjouir, car en substituant, à l’issue d’un long processus révolutionnaire, une république universaliste, laïciste, maçonnique, wokiste, voire islamique (mais luciférienne en son fond), à la France charnelle telle que l’Histoire nous l’a transmise ; mieux : en substituant un peuple extra-européen fort prolifique, étranger à nos mœurs, à notre culture et à notre religion constitutive, c’est d'abord à la substance vitale même de la patrie qu’ils s’attaquent dans un combat à mort. Cette France où – normalement et sainement - César ne peut remplir sa tâche que pour autant qu’il la place sous le contrôle du Christ et de Ses lois ; ce Christ dont il n’est que le Vicaire ou le Lieutenant.
Nous touchons ici au fond du problème : il s’agit d’arracher la tutelle des nations européennes à la Royauté du Christ[8]... ou ce qu’il reste de cette autorité, car le travail révolutionnaire/républicain/maçonniste a été exemplaire dans l’entreprise de déchristianisation de la France et de l’Europe. Ce fut le cas par exemple du « rad-soc » Jacques Chirac, par exemple, représentant d’une pseudo droite gaulliste, qui refusa, en 2004, qu’on inscrivît une référence aux origines chrétiennes de l’Europe dans le projet de Constitution qui s’élaborait alors ; ce fut aussi celui de Pierre Moscovici en mai 2016, alors commissaire européen en charge de l'économie, qui déclara, le 8 mai, qu'il ne croyait pas aux origines chrétiennes de l'Europe.
Ce qu’on peut comprendre étant données ses origines religieuses. On peut d'ailleurs se demander subsidiairement à quoi ou en quoi il croit hormis sa carrière ? Et même, en allant plus loin, en quoi devrions-nous tenir de l’avais d’un homme dont la religion d’origine a toujours combattu sournoisement et méprisé la religion chrétienne ? Mais c’est une autre histoire.
Or, pour en revenir à nos jours, plusieurs journalistes observent que Macron n’est fiable et fidèle que sur un seul point : l’Européisme fanatique auquel il s’est voué corps et âme. Européisme idéologique qui n’a rien à voir avec le projet d’une Europe-Famille, respectueuse de l’identité de tous ses membres, c'est à dire soucieuse de préserver les nations et les sources spirituelles qui les ont constituées. Europe à laquelle nous pourrions tous adhérer. Son européisme à lui est celui de la ploutocratie mondialiste matérialiste et athée qui consiste à transformer la planète en un grand marché d’esclaves consommateurs, ravalés au rang de cochons, comme le fit la magicienne Circé pour les marins d’Ulysse, dans l’Odyssée. Autrement dit une planète – et une Europe – où un Mammon idéologique et financier, aurait pris le pouvoir en lieu et place du Christ Sauveur, Roi des nations et n’aurait pas plus de considération pour les êtres créés « à l’image de Dieu » qu’un trader ou un technocrate n’en a envers les personnes sur l’existence desquelles il peut intervenir de la façon la plus catastrophique qui soit pour eux mais qu’il ne perçoit, lui, que sous forme de codes anonymes.
On commence peut-être à comprendre pourquoi, loin d’en être affecté, l’arrogant et dérisoire Narcisse qui feint de nous gouverner alors qu’il nous « déconstruit », n’a aucun intérêt à s’opposer à tout ce qui peut, d’une manière ou d’une autre, amener notre pays au chaos. C’est sans doute l’étape que les tireurs de ficelle qui l’ont propulsé à l’Elysée, lui ont ordonné de mener à bien, sous réserve de quelque gratification propice à satisfaire son égo démesuré : la présidence d’une Europe fantoche sous protection islamiste par exemple, où il serait aussi bienfaisant que Noriega le fut à la tête du Panama pour le compte de ses patrons US.
On qualifie souvent son attitude de désinvolte, capricieuse, erratique, contradictoire, verbeuse et inefficiente. On n’a sans doute pas tort étant données les tares d’une personnalité narcissique aussi « tordue » que la sienne.
Moi, je la qualifierais en termes de navigation : Emmanuel s’efforce de remonter au vent. Cela signifie que derrière ses changements de pieds permanents, il s’efforce d’utiliser les vents contraires qu’il déchaîne à dessein, pour rester toujours à flot et arriver à bon port en feignant de subir les situations catastrophiques qu’il a sciemment provoquées et qui ne sont que les sursauts de survie d’une société qu’on mène à sa perte, comme un dauphin pris au piège d’un filet, se débat contre l’asphyxie.
Double avantage de cette tactique :
Ainsi, bien loin d’être affecté par une opinion qui lui est totalement défavorable car elle pressent que le processus vital de notre Patrie est engagé, il y voit, bien au contraire, le signe qu’il est sur la bonne voie : celle des objectifs que lui ont fixés par ceux qui l’ont placé là où il est, grâce à une presse qu’ils ont quasi totalement subvertie et asservie financièrement depuis longtemps ; je veux parler des patrons du CAC 40, ceux des GAFA, les tireurs de ficelle de la Trilatérale, des Bilderberg, du B’naï B’rith, et de quelques autres officines, plus obscures sans doute, mais dont les responsables ne seraient pas difficiles à dénoncer pour peu qu’on ait le courage de les chercher et de les nommer vraiment.
Rassurez-vous ce ne sont ni Le Monde, ni Libération, ni Médiapart, ni France-Inter qui vendront la mèche : trop occupés à flinguer les ennemis de leurs idéologies et/ou à cacher tous les faits et événements qui viennent conforter les thèses et les alarmes de ces dits ennemis : c'est à dire les Français qui veulent le rester et crient que le roi est nu, qu’il leur ment et qu’il les trahit. En gros.
Par conséquent écouter commenter à longueur de temps, sur certaines antennes soucieuses du Bien Commun, une actualité violente, criminelle, désespérante, en dénonçant les politiques (impuissants), la justice (laxiste et progressiste), les partis (« bordeliques » et cupides) ; ou accuser en permanence l’opposition de gauche d’être passée depuis longtemps à l’ennemi, me paraît bien insuffisant et même, quelquefois désespérant.
Dénoncer la pusillanimité de l’opposition de droite - dont il faudrait greffer sur ses leaders une paire de ce qui leur fait cruellement défaut -, celle qu’on qualifiait déjà de plus bête du monde quand j’ai commencé à m’intéresser à la politique[10], me fait irrésistiblement penser tout à la fois au lièvre qui s’enfuit au moindre mouvement, à ces quatre plumes blanches qui dans un film britannique célèbre de 1939, symbolisent la lâcheté, soit, plus souvent, au catoblépas, cet animal légendaire à très long cou, tellement bête qu’il mange ses propres pattes sans même s’en rendre compte.
Tout ce déluge d’analyses et de commentaires sur certaines de ces Antennes[11] et Radios quoique bien disposées envers la cause nationale et identitaire que j’évoquais plus haut, ne me paraît devoir servir, en définitive, qu’à faire du bruit avec la bouche, tant que ces observateurs/commentateurs n’osent s’élever au niveau d’analyse où il faut envisager la situation historique dans laquelle nous nous trouvons et dénoncer ses racines véritables - historiques, idéologiques et politiques – pour mieux engager à les extirper. Sans oublier de désigner ses responsables historiques, lointains et contemporains, qui sont à rechercher chez ceux qui, à différentes époques et sous différentes formes, se sont acharnés à détruire l’ordre occidental et chrétien. C'est à dire ceux que nous appelons les « révolutionnaires » et/ou les « messianiques ».
Il faut alors bien faire la différence entre les deux formes possibles de révolution pour comprendre de quoi il s’agit. La course de la Terre autour du Soleil, - comme de toutes les autres planètes du système solaire -, comme, aussi bien, la course de l’aiguille autour du cadran de votre montrer, peuvent être qualifiées de révolution, puisqu’il s’agit pour elles de revenir (latin : revolutio, revolvere) à un point de départ plus ou moins fictif (1er jour de l’équinoxe de printemps ou 1er janvier suivant le cas ou l’angle de vue adopté : cosmique ou conventionnel.
Mais il existe une autre forme de révolution [celle qu’annonce l’arcane 10 du Tarot par exemple] qui consiste à vouloir que ce qui était en haut soit précipité en bas. Et vice versa. C’est ce type de révolution qui n’a cessé d’affecter le cours de notre histoire depuis plus de deux millénaires. Je parle surtout de l’histoire de la civilisation européenne, occidentale, car je n’ai pas compétence pour parler de l’histoire des autres aires civilisationnelles, qu’elles soient asiatiques ou amérindiennes.
D’après les nombreux chercheurs et historiens que j’ai pu consulter, l’origine de toutes les tentatives révolutionnaires qui vont jalonner notre Histoire européenne, doit être recherchée dans les raisons théologiques, philosophiques et politiques, qui déclenchèrent les guerres judéo-romaines qui ont enflammé la Judée entre 66 et 135 ap. JC. Qu’elles soient menées par les zélotes (révoltes armées) ou les sicaires (révoltes par subversion) l’idéologie qui inspire ces tentatives va s’élaborer au cours des cinq premiers siècles ap. JC, au sein de communautés de rabbins qui, oubliant totalement le mosaïsme de leurs origines qui font du peuple hébreu l’ancêtre du peuple chrétien, entreprennent de construire une nouvelle religion revancharde, qui a peu à voir avec ce qu’enseignait la Bible et que nous connaissons de nos jours sous le terme de Talmud[12] ou de Rabbinisme.
N’étant pas un spécialiste de cette idéologie et ne voulant pas alourdir cet article, je ne saurais établir ce qui différencie ou relie ces deux termes, en dehors de leur point commun : ce fameux caractère révolutionnaire issu du judaïsme antichrétien et que nous cherchons à cerner ici. En gros c’est l’entreprise intellectuelle et politique beaucoup plus que religieuse, d’une communauté qui comprend son « élection », non telle qu’il faut la comprendre comme elle est présentée dans les Écritures et s’accomplissant dans la naissance et la mission du Christ, mais comme la promesse que Dieu lui aurait fait de s’élever au-dessus de tous les autres royaumes terrestres, de les soumettre et de les rançonner. Programme qui sera accompli, suivant certaines conditions historiques très précises, par un Messie qui naîtra au sein de ladite Communauté au moment que Dieu aura choisi.
Il s’agit bien entendu d’un projet en pleine opposition et en pleine contradiction avec le projet chrétien qui ne promet aucune suprématie sur quelque royaume que ce soit, qui ne parle d'ailleurs de royaume que par analogie puisque le Christ, dans le Nouveau Testament, précise bien qu’il n’est pas de ce monde mais appartient à l’univers céleste . Il s’agit donc pour le Juif chrétien, d’un royaume de nature totalement spirituelle qui ne présente aucune connotation de richesse ou de pouvoir et ne peut être instauré dans le cœur de chacun que par la piété, l’humilité, la charité et le détachement du monde.
Jean 18 :38 : « Mon royaume n'est pas de ce monde, répond Jésus à Pilate. Si mon royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour moi afin que je ne fusse pas livré aux Juifs; mais maintenant mon royaume n'est point d'ici-bas ».
Le terme « juifs » dans l’Évangile de Jean et dans la bouche du Christ – et cela est très important à noter pour éviter toute interprétation raciste ou antisémite – ne désigne nullement un peuple ou une race, mais uniquement ceux qui parmi ce peuple « élu » l’ont condamné et vont le crucifier. En d’autres endroits et pour les mêmes raisons le Christ dénonce la Synagogue de Satan. Il ne saurait désigner là Ses frères de race et Sa propre famille, on en conviendra aisément, mais ceux qui, profondément dérangés dans leur conception politique et guerrière du Messie (ainsi que leur autorité religieuse comme dans leurs intérêts partisans) cherchent à étouffer la Lumière qu’Il leur apporte et se condamnent eux-mêmes à la mort spirituelle en se fermant à la Vérité et à la Vie.
C’est cette utopie messianique terrestre, qui a été reprise par des groupes ou des communautés bien précises qui pensaient avoir tout intérêt à détruire l’ordre chrétien fruit de l’ordre divin dont l’Europe des Nations est la manifestation la plus achevée, malgré tous ses défauts.
C’est, au contraire, l’esprit luciférien foncièrement opposé au Christ, que nous appelons révolutionnaire ou rabbinique, qui a inspiré, fomenté alimenté ou simplement servi de modèle à toutes les formes, d’hérésies, de séditions, de guerres et de révolutions - religieuses et/ou politiques[13] - tout au long de l’Histoire, pour la simple et logique raison que le monde chrétien, la civilisation chrétienne, qui s’édifient peu à peu après la mort du Christ, constituent l’obstacle majeur à toute forme d’élection ou de domination terrestre, (en fait plus politique que spirituelle), d’un groupe ou d’un peuple qui penserait être en droit de s’élever au-dessus de toutes les nations. Comme par exemple les Hussites au quinzième siècle qui étaient tellement nourris de cette pensée messianique répandue par une certaine propagande rabbinique, qu’ils en étaient arrivés, quoique Chrétiens, à s’intituler en tant que peuple : « le Nouvel Israël », destiné à régénérer les structures politiques et religieuses de Bohême, lieu de naissance de cette terrible hérésie qui fut à l’origine de massacres et d’horreurs sans nom.
Toutes les hérésies antérieures (ex : l’arianisme) et ultérieures (le luthérianisme et le calvinisme en particulier) adoptèrent le même profil originel : revenir aux sources mêmes du message biblique, purifier le monde en détruisant l’ordre existant et prendre le contrôle d’un monde nouveau sous la conduite d’un Messie ou d’un Prophète, chef de guerre inspiré. On peut dire que la plus belle réussite dans le genre est celle de l’hérésie musulmane au sixième siècle qui est bien en passe de s’imposer à l’Europe avec la complicité de nos élites mondialisées.
Et les grandes utopies révolutionnaires en France et en Europe à partir de 1789 relèvent de ce même schéma modifié par les temps, les circonstances et l’ambiance (comme aime à l’écrire Frithjof Schuon). Il s’agit, tant dans la théorie que dans la démarche, de remplacer les religions et les systèmes politiques traditionnels, qualifiées d’injustes, oppressifs voire liberticides par des systèmes politiques qui ne sont que des religions de substitution mille fois plus aliénantes et tyranniques que celles qu’elles prétendent remplacer. C’est ce qu’on appelle, en langage moderne, des Idéologies.
Or ce qui distingue radicalement une religion d’une idéologie, c’est que la première est toujours « révélée » donc l’expression d’une forme de vérité, de justice, de perfection et d’amour absolue. Sinon elle n’est qu’une invention humaine qui, poussée à ses extrêmes limites révèlent ses tares et ses dangers : c’est le cas de l’islam de nos jours dont les excès multiples et variés ne font que mettre à jour l’intention profonde qui l’habite.
Alors qu’une « Religion Révélée»[14] ne peut jamais provoquer le mal en elle-même et par elle-même : ce sont les hommes qui la pratiquent, forcément limités puisque tous touchés par le péché, qui peuvent, même en toute bonne volonté, en fausser l’application, la travestir, voire la trahir. Ce qui explique la crise que travers l’Église catholique depuis soixante ans.
Tandis qu’une Idéologie n’est jamais « révélée ». On trouve toujours un « inspiré » ou un théoricien à son origine. C'est à dire un homme avec toutes ses limites et d’autant plus dangereuses que cet homme se croit protégé de toute possibilité d’erreur : il a la vérité, mieux : il est la vérité. Et, toutes les catastrophes que nous pouvons attribuer à une fausse religion qui se prend pour une vraie, se retrouvent au rendez-vous des Idéologies. Pensez aux ravages qu’on entraîné l’Idéologie « régénératrice du genre humain » d’un Robespierre, le Matérialisme historique d’un Marx, le pansexualisme d’un Freud, les délires politiques, économiques, sociaux d’un Mao, d’un Paul Pot, d’un Castro, d’un Hitler et de quelques autres de moindre envergure et vous comprendrez combien l’Idéologie peut s’avérer mortifère, en refusant de tenir compte du Réel en faveur d’un Monde ou d’un Homme virtuels abstraitement conçus.
Nous arrivons aujourd'hui à la culmination de toutes les forces qui au cours de l’Histoire ont pu conspirer et travailler à détruire notre civilisation constitutive : cosmopolitisme économique et financier d’un côté, idéologies messianiques et progressistes de l’autre, islamisme barbare enfin, forment une sorte de triple alliance pour effacer de l’Histoire jusqu'au souvenir de ce nous fumes et de ce que nous sommes. Avec l’aide empressée du régime républicain qui n’est que le cache-misère de l’entreprise franc-maçonne, athée, anti-chrétienne et internationaliste, qui inspire nos institutions.
Régime à bout de souffle, qui laisse désormais apparaître ses vices et ses laideurs, comme une vieille drag-queen qui enlève sa perruque et se démaquille après une nuit de débauche.
Ainsi est-il temps d'en revenir aux principes qui nous ont constitués en nation à partir du Vème siècle : le Christ Roi des Nations, régnant sur la France par Son Vicaire le roi de France : "sergent de Dieu", "lieutenant du Christ". Sans oublier Marie, Reine de France, depuis que Louis XIII Lui a consacré son royaume et notre patrie en février 1638.
Régime qui ne s’appuie que sur les Valeurs éternelles, celles du Décalogue : amour de Dieu et du Prochain, amour de la Famille et des Enfants, respect des Anciens, des Parents, amour de la Patrie qui nous apporte - avant même que nous ayons fait l’effort d’être utile à quoi que ce soit-, tout ce qui est nécessaire à la formation de notre personnalité et de notre intelligence en termes de soins, de protection et de culture. Trésors accumulés par le labeur, la générosité, quelquefois le génie de tous ceux qui nous ont précédés et dont nous serons les éternels débiteurs. Nous ne devons pas oublier l’esprit de Sacrifice (= « capacité de faire du sacré ») dans notre caisse à outils d’hommes civilisés, car c’est lui qui commande de savoir oublier ses propres intérêts, son propre confort, pour se mettre au service de plus grand, de plus noble que soi : notre patrie. Ou de plus fragile et précieux que notre propre vie : notre famille par exemple, l’éducation et l’avenir de nos enfants qui exigent que nous sachions souvent renoncer à quelques satisfactions pourtant bien méritées.
Bref, tout le contraire de tout ce qui empoisonne actuellement nos esprits : individualisme, progressisme, laxisme, sexualisme avilissant, wokisme abêtissant, féminisme déjanté, égalitarisme dévirilisant, catégories ultimes d’une culture qui préfère puiser son inspiration dans le cloaca maxima d’une Rome décadente livrée aux barbares plutôt que dans les baptistères de nos Cathédrales.
Remettons notre Maison commune en ordre en la rétablissant sur ses principes de vérité, de justice, de fraternité, de compatriotisme et de sociabilité et en renonçant aux fantasmes criminels des « Lumières » messianiques : l’homme s’érigeant Dieu à la place de Dieu et souillant tout à sa propre image et ressemblance : orgueilleuse et dérisoire.
Il sera toujours temps ensuite de réinventer les institutions par lesquelles le peuple français pourra légitimement s'exprimer, s’organiser, contribuer à sa propre administration, dans le respect des lois naturel les et sous la tutelle d’une autorité entièrement indépendante et désintéressée[15], soucieuse de refléter l’ordre divin dans le tissu social. Un pouvoir légitime en capacité d’arbitrer le jeu des forces politiques en canalisant le libre exercice des volontés individuelles et collectives vers le Bien Commun : amour et protection de la Patrie, de la Famille, service de la Justice ; Solidarité, Prospérité, Sécurité ; encouragements vers les Arts et la Culture, eux aussi reflets du Principe divin dans l’immanence propre à la condition humaine.
Car un vrai Roi de France n’est rien en tant que personne et ne peut rien vouloir en tant qu’individu du point de vue politique dont il doit garantir le bon fonctionnement. Il est d'abord et avant tout un serviteur, un oblat et si sa personne est « inviolable et sacrée » comme la définirent les constitutionnels de 1789 eux-mêmes, le respect et le prestige, voire la gloire qui s’attachent à lui, ne s’adressent jamais à sa personne, mais à la fonction sacrée dont il est investi. C’est pourquoi l Roi ne dit jamais « je » mais « nous » : l’individuel et le personnel en lui s’effacent toujours derrière le transcendant et le collectif qu’il est chargé de servir.
Il n’en est pas de même des monarques républicains comme ceux que nous subissons depuis soixante ans qui ne sont au service que de leurs ambitions, de leurs intérêts (politiques, mais pas que...) de leurs lubies idéologiques ou de leur mégalomanie comme le premier d’entre eux, De Gaulle, qui sacrifia l’empire et abandonna douze départements français en Algérie aux mains d’une bande de terroristes de sa propre initiative ; ce que Louis XV lui-même, se serait déclaré dans l’heureuse impossibilité de faire, sa mission lui interdisant de céder quoique ce soit du patrimoine de la Couronne, sauf à céder aux contraintes d’une défaite militaire. Le contraire de ce qui se passa en Algérie où la victoire de nos armées sur le terrain était totale.
Quant au petit foutriquet actuel[16]] et quel que soit sa posture du moment, il ne faut le voir que sous les sombres espèces d’un aventurier, quelque peu déséquilibré sur le plan personnel, un peu plus cynique, coriace et acharné que ses congénères, mais, plus profondément comme une marionnette actionnée par des puissances invisibles (ce qu’on appelle souvent « État profond « ) rien moins que soucieuses de la France historique et du Bien Commun que j’évoquais plus haut.
Le sujet mériterait un certain nombre de développements historiques et philosophiques et la citation des nombreux travaux de référence qui ont inspiré cette ébauche d’analyses .
Mais je me suis aperçu qu’en m’engageant, au départ, dans cette voie par trop démonstrative, j’aboutissais à rendre cet article indigeste du fait qu’il dépassait largement les quarante pages !
Alors, je me suis comme « amputé » d’une trentaine de pages et de notes où j’avais mis beaucoup de moi-même, pour offrir un texte qu’avec un peu de bonne volonté, tout le monde pourra – je l’espère - lire sans trop d’efforts et d’ennuis.
[1] Qui n’a rien à voir avec un légitime sentiment de fierté européen.
[2] A la suite de tout un travail de sape né dans les officines du courant dit « rabbinique » durant le cinq premiers siècle ap. JC et parvenu à maturité à travers toutes les vissicitudes que du traverser la civilisation chrétienne : grandes hérésies, guerres et révolutions.
[3] Elle donc la cause première et le principe d’unité d’un être, ce qui lui insuffle la vie.
[4] C’est moi qui souligne ces propos d’une grande pertinence.
[5] C’est moi qui souligne
[6] C’est moi qui souligne.
[7] Dans toutes les doctrines messianistes dont le messianisme postbiblique, rabbinique, est le prototype : les temps nouveaux, le monde nouveau, doivent toujours survenir après une purification qui emportera le monde ancien. Quel meilleur moyen que la guerre ?
[8] Voir l’excellent dossier consacré par « L’Homme Nouveau » (date, N°) au thème du Christ-Roi, à l’occasion du centième anniversaire de l’Encyclique Quas Primas consacrée par Pie XI au sujet, que nous fêterons l’an prochain.
[9] Ceux qui ont admiré le très regretté Patrick Dewaere se souviendront peut-être d’un excellent film intitulé « Mille Milliards de Dollars » dans lequel, un jeune enquêteur est amené à enquêter sur les agissements d’un énorme multinationale financière. A un certain moment le PDG – américain of course – de cette multinationale réunit tous les représentants de cette firme en Europe et il passe un savon carabiné au responsable d’une des filiales parce qu'il a fait des bénéfices au lieu d’accumuler les pertes comme on le lui avait prescrit. Il a compromis ainsi la politique générale de la multinationale dans laquelle, la chute de cette filiale entraînant avec elle un certain nombre d’investisseurs, favorisait un coup tordu permettant à certains acoquinés de profiter des malheurs desdits investisseurs et de les dépouiller. Tête du responsable qui est « vidé » en pleine réunion alors qu’il absolument rien à se reprocher. Bien au contraire
Macron incarne parfaitement le cas figuré par ce responsable. Sauf que lui ne désobéit pas aux ordres de ces patrons mais il les exécute à la perfection et n’épargne aucun effort pour liquider la filiale qu’on lui a confiée : la France.
[10] C’était en 1954, la guerre d’Algérie venait d’éclater, j’avais quinze ans et j’étais aux premières loges puisque toute ma famille habitait l’Algérie et/ou la Tunisie
[11] CNews, Europe 1 en particulier.
[12] Dans le judaïsme, le Talmud (la Loi orale) est le recueil principal des commentaires de la Torah (la Loi écrite), dont il est à la fois l'interprétation juridique (la Halaka) et l'interprétation éthique et homilétique (la Aggada). Le Talmud est constitué de deux écrits : la Mishna et la Gemara [...] Contrairement à la Torah qui partage un patrimoine commun avec la Bible chrétienne, le Talmud est propre à la religion juive. En effet, il s'agit d'une compilation écrite d'enseignements rabbiniques transmises par voie orale durant plusieurs siècles [...] Contrairement à la Torah qui partage un patrimoine commun avec la Bible chrétienne, le Talmud est propre à la religion juive. En effet, il s'agit d'une compilation écrite d'enseignements rabbiniques transmises par voie orale durant plusieurs siècles (Wikipédia dixit)
Et, le moins qu’on puisse dire c’est que ces enseignements ne sont pas tendres avec la civilisation chrétienne et ses réalisations.
[13] La première se déclinant immanquablement dans la seconde et la seconde empruntant son caractère messianique à la première. Péguy n’affirme-t-il pas dans son ouvrage Notre Jeunesse (1910) : Tout commence en mystique et finit en politique ?
[14] En fait il n’y en a qu’une : celle du Dieu fait Homme pour mieux Se Révéler à l’humanité.
[15] C’est ce que signifie le terme absolu qui qualifie l’autorité des Rois de France. Absolu n’a jamais signifié « arbitraire » ou « tyrannique » mais, étymologiquement : celui qui n’est au-dessous de personne. La fonction royale se doit d’être indépendante de tout autre intérêt que celui du Bien Commun identifié au Royaume. C’est donc tout le contraire du président républicain qui, soumis au simulacre du suffrage universel et des passions partisanes qu’il entraîne, non seulement se prête au déchaînement des ambitions individuelles, mais, plus encore, aux compromissions – notamment financières – avec les puissances idéologiques qui ont les moyens d’« acheter » une élection et de mettre en place le candidat qui servira le mieux leurs intérêts.
Emmanuel Macron – homme de paille de l’État Profond bruxellois - représentant le cas emblématique des dérives auxquelles la fiction démocratique peut conduire.
[16] Le mot est de Michel Onfray, beaucoup plus inspiré en matière politique qu’en matière religieuse.
Très fort comme d habitude, mais malheureusement vos espoirs d un redressement sont totalement utopiques.je suis étonné quand vous parlez au futur
: "la république cosmopolite aura t elle la peau de la France " c est fait, elle a eu sa peau. Mais c est vrai vous n habitez pas a Paris, vous ne prenez pas le RER ( a lire pour se despérer encore plus l essai de Richard Millet," le RER comme principe evacuateur du peuple français " ).Il n y aura aucune rédemption notre pays se dissout dans l'abime multiracial.
Quant au terme de Foutriquet appliqué à notre président, il s agit d un emprunt ou d un pur plagiat du pamphlet, magnifique et percutant,de pierre Boutang contre Giscard d Estaing " Precis de Foutriquet" , Boutang était un vrai catholique,lui,avec une culture thelogico philosophique d une autre ampleur que celle d Onfray. Le livre de Boutang commence ainsi : "ce livre est écrit dans la conviction que le personnage dont il me déplaît de prononcer le nom - c est pourquoi, par convention d ailleurs justifiée, je l appelle Foutriquet- est le plus dangereux pourrisseur de notre vieux peuple depuis le second Napoléon."
Bien à vous
Super commentaire dont je vous remercie bien vivement.
Concernant un "éventuel redressement" je vous concède bien volontiers qu'à vue humaine il pourrait s'avérer très utopique, les intelligences françaises, tout autant celles qualifiées "d'extrême droite" que celles qualifiées "de gauche" étant polluées par le même sida révolutionnaire, démocratique, droit de l'hommiste et diversitaire qui détruit toutes nos défenses.
Mais, je me plaçais du point de vue de la Providence et de l'Espérance, une des trois vertus théologales comme vous le savez. Il a suffi d'un seul évêque resté fidèle à l'orthodoxie catholique au cinquième siècle pour que l’Église, entièrement subvertie par l'Arianisme, retrouve le chemin de la Vérité; il a suffi d'une jeune bergère inspirée dix siècles plus tard pour que la France échappe à la tutelle anglaise et à l'hérésie anglicane un siècle plus tard.
Pourquoi alors désespérer de l'avenir ? Nombre de prophéties des plus sérieuses ont décrit la situation dans laquelle nous nous trouvons mais elles ont aussi annoncé les moyens surnaturels qui nous seraient fournis pour rejeter hors de nos murs les barbares hystériques et glapissants qui ont envahi nos villes avec la complicité passive de nos "élites". Ne médisons pas de l'avenir : il ne tient qu'à nous - avec l'aide de Dieu - d'en orienter la flèche vers le redressement.
Merci pour votre évocation de Boutang. Je crois savoir qu'il est difficile à lire, mais vous m'avez donné envie de m'y essayer.
Bien cordialement à vous
LSM