septembre 9, 2024

AUX GRAND MAUX LE SEUL REMÈDE

Le spectacle donné par notre monde politique actuel héritier de la révolution et tel qu’il se donne à voir dans une Assemblée dite Nationale mais qui ressemble de plus en plus à la cour des miracles ou à un bazar oriental, arrive aujourd'hui, à travers certains de ses acteurs les plus représentatifs, à battre tous les records la sottise et de l’abjection.

En l’observant, je repense à une scène du célèbre film « Titanic » où l’on voit un milliardaire (Benjamin Guggenheim) assis placidement au milieu du grand salon du transatlantique en perdition, sachant pertinemment que ses derniers moments sont venus, mais acceptant sereinement son sort et contemplant avec fascination la panique mortelle qui s’est emparée de tous  les passagers et membres d’équipage. Tous s’agitent en tous sens comme des rats affolés, prêts à s’étriper pour obtenir une place sur une chaloupe, tandis que le navire – conçu comme insubmersible ! - s’enfonce lentement dans les flots.

C’est la métaphore qui me paraît le mieux correspondre à l’image qu’un observateur impartial peut avoir d’une république vermoulue et pourrissante qui finira        par se faire sous elle.

Pour ma part je ne suis pas Guggenheim et je suis loin de contempler le naufrage de ce Titanic qu’est devenue la France, et tout l’Occident avec elle, avec la même équanimité que lui. Ce n’est pas non plus la panique qui m’étreint car elle ne saurait atteindre un cœur chrétien. C’est avant tout la désolation, la colère (sainte j’espère) et le mépris en voyant ces bandes de phraseurs primaires, de forcenés et de félons – sans oublier les illuminés – s’étriper  pour s’accaparer des miettes de pouvoir sur la France, comme les Vandales hier se disputaient les dépouilles de Rome.

Mieux ! Il y a même une famille politique d’enragés qui, non contents de vouloir couler le bateau « France » en l’ayant d'abord mis à sac en toute bonne pratique démocratique, appellent en renfort des hordes étrangères pour hâter le boulot. Si, en médecine, on appelle maladie auto-immune celle par laquelle l’organisme devient son propre ennemi, retourne ses défenses contre lui et s’autodétruit avec délice, comment peut-on qualifier les comportements de ceux qui, d’un côté veulent dissoudre la France dans le magmas plouto-européiste et ceux qui, de l’autre, veulent la soumettre à une hérésie aussi primaire et violente aujourd'hui qu’elle l’était à sa naissance, il y a quatorze siècles ?

Si on s’amusait à rapprocher la situation de notre patrie à celle de Troie, il nous faudrait  considérer que non seulement certains Troyens dégénérés ont introduit le Cheval d’Ulysse bourré de guerriers grecs dans leur cité en toute connaissance de cause, mais qu’en plus ils n’hésiteront pas à leur donner un coup de main pour mieux massacrer leurs compatriotes et réduire leur patrie en esclavage le moment opportun venu !

Comment arrivons-nous à considérer de tels comportements comme une figure « du jeu des institutions démocratiques » ? Une « démocratie » qui se retourne contre elle même et appelle de ses vœux une idéologie destinée à la détruire ? Étonnant, non ? Et que sommes-nous devenus pour que nous ne nous en étonnions justement pas et que nous ne réagissions pas ?

Nous sommes devenus ce à quoi les « immortels principes » de ladite démocratie, directement issus de l’irréductible esprit anti-chrétien qui est celui de la franc-maçonnerie, elle-même bras armé  de la kabbale et du talmudisme mammonique suivant de très complexes mais solides liens organiques, nous ont réduits.Principes directement opposés à la civilisation française et européenne dès leurs origines puisqu’ils rejettent l’autorité du Christ pour organiser la cité, encadrer les passions, les ambitions et les égoïsmes individuels. Chez ces ennemis acharnés de notre identité fondamentale, le « ni Dieu ni maître » des anarchistes, pourrait être remplacé par « Un seul Dieu, un seul maître : Mammon ! » à l’exclusion du Dieu Trinitaire et de Son Incarnation en la Personne du Christ.  L’esprit démocratique (en fait luciférien) tel qu’il s’exerce de nos jours, en dispersant le Tout organique qu’est une nation dans la pensée de Dieu, en autant de monades fermées sur leurs intérêts propres et hostiles les unes aux autres qu’il y a de citoyens, de partis, de communautés et d’intérêts divergents, condamne à mort, à plus ou moins long terme, toute forme de culture, de civilisation, de patries unies sur l’Essentiel. On aboutit alors à la dissolution des patries dans ce grand marché d’esclaves interchangeables dont rêvent les « élites plouto-mondialisées » à la manœuvre aujourd'hui derrière le théâtre d’ombres que constitue l’écœurante pantomime des élections. Dans laquelle le pitoyable RN ne le cède en rien aux autres bandes de forcenés ou de lâches qui constituent la dite assemblée. Un de ses éminents représentants ne vient-il pas de déclarer que les juifs constituent l’ADN de la France ? Sans vouloir offenser mes compatriotes juifs, je me demande ce que penseraient Clovis, saint Louis, Jeanne d’Arc, Bossuet et quelques centaines d’autres personnages de notre Histoire d’une telle déclaration. Et moi qui pensait que l’ADN de la France c’était les Aryens, Caucasiens, Indo-Européens que nous connaissons sous le nom de celtes, de romains et de francs ! Mais il est vrai que je ne suis pas spécialiste.

Si ce tragique état des lieux s’avérait indispensable, il ne constitue pas l’objet ultime de cet article. Mon projet ne consiste pas à faire l’historique de l’évolution qui nous achemine vers ce que certains redoutent comme la fin des temps associée au règne de l’AntéChrist. Bien qu’ils aient quelque bonne raison de craindre l’une et l’autre (et moi avec eux) je préfère traiter un autre aspect de la question.

Pour résumer notre situation présente, je me contenterai d’une seule phrase – plus une éructation qu’une phrase d'ailleurs – d’un des maîtres à penser actuel de la « révolution » anti-française qui se développe sous nos yeux. Il s’agit de celle de M. Mélenchon qui, s’agissant de notre identité, nous affirme que (je cite) :

Être français ce n'est ni une religion, ni une langue, ni une couleur de peau. C'est un contrat politique inviolable. Il fait de nous un peuple inachevé dont la ligne d'horizon reculera sans cesse.

Ce qui va à rebours de tout le mouvement de revendication nationale qui a agité et agite encore l’ensemble des pays du Tiers-Monde, Moyen-Orient et Israël compris, depuis les années 60. Ainsi pour M Mélenchon, grand défenseur de la cause palestinienne, la revendication identitaire ne peut être comprise et tolérée que si elle concerne les Palestiniens et non les Français. « Vérité au-delà de la méditerranée, mais erreur en-deçà » ?

On devrait rire devant cette affirmation d’une totale absurdité  – logique, historique, existentielle – si on considère la nature du conflit importé sur notre terre aujourd'hui. Car qui oserait affirmer, s’il ne veut pas être lynché, qu’« être palestinien » ou « être israélien » ce n’est ni une religion, ni une langue [....]  C'est un contrat politique inviolable. Il fait de [ces deux nations des] des peuple[s] inachevé[s] dont la ligne d'horizon reculera sans cesse ??

En particulier pour le peuple israélien qui se fonde sur une approche rigoureusement religieuse, messianiste et racialiste, de l’identité.

Aussi doit-on considérer que ce bobard mélenchonien  est tout droit inspiré de la philosophie marxiste-léniniste pour laquelle il n’y a jamais de vérité que d’opportunité et de circonstance, ce qui permet tous les revirements et le trahisons possibles et imaginables en toute bonne conscience. Relire Arthur Koestler à ce sujet

Mais le mot à retenir dans cette sophistique criminelle, est celui de « contrat ».

Cette idée de « contrat » nous vient en droite ligne de la pensée du protestant Rousseau, et elle s’appuie sur une conception follement individualiste – celle du « libre examen » - qui a provoqué, après que Luther et Calvin soient passés par là, la grande déchirure de l’Occident chrétien et une véritable explosion de sectes dites « réformées » (plus de 300 d’après certaines études) toutes barricadées à double tour dans leurs convictions, souvent aussi absurdes que celles de Mélenchon citées plus haut.

Or cette notion de « contrat », si elle peut s’avérer profitable dans le domaine du contingent et du temporel, est une source de grands malheurs dans le domaine de l'essentiel et de l’organique.

Deux volontés libres peuvent s’engager par contrat dans un but précis et pour atteindre un certain objectif. Et le contrat cesse soit lorsque le but est atteint, soit lorsque l’une des deux parties veut se désengager ; même si elle doit le faire suivant des modalités précises qui, de toute façon, sont elles-mêmes contractuelles. Ce type de relation a toujours existé et il existera toujours pour établir une collaboration entre citoyens libres et responsables dans un but donné mais parfaitement circonscrit dans le temps. Et c’est très bien ainsi.

Mais il perd toute forme de pertinence et s’avère extrêmement hostile à la vie sociale et morale lorsqu'on veut l’étendre à toutes les autres formes de relations qui n’engagent pas notre libre choix, mais interviennent, au contraire, en amont de notre identité individuelle. Celles qui précèdent et conditionnent notre propre existence.

Je n’ai jamais contracté avec mes parents : ils ont eu la générosité de me transmettre la vie, de m’élever et de me protéger sans me consulter et je leur en serai éternellement reconnaissant. De plus, que je le veuille ou non, ces parents et même cette famille dont je suis issu, vivent en moi et se prolongent par moi[1]. Et même si j’avais voulu rompre avec ces origines, même si j’avais voulu les dénoncer, comme le faisaient les petits « gardes rouges » chinois de 7 ou 8 ans qui envoyaient leurs parents à la mort sous prétexte qu’ils n’appréciaient pas le « grand bond en avant » initié par le Grand Timonier, - modèles, sans doute admirés par Mélenchon et sa bande de forcenés -, il n’empêche que je leur appartiendrais toujours par quelques attaches indestructibles.


Je n’ai jamais non plus contracté avec ma patrie : elle me précédait et a conditionné mon identité sociale, politique, historique, géographique. Elle m’a donné les moyens de vivre et d’être éduqué, soigné, éventuellement reconnu, promu. Elle a façonné mon langage et ma pensée, mes croyances et ma vision du monde. C’est elle qui m’enracine et fait de moi un citoyen et non un vagabond ou un apatride sans feu ni lieu, sans foi ni loi. Elle aussi vit en moi par mille et une fibres culturelles, historiques et spirituelles et même physiques, tant et si bien que si je devais la trahir comme le font tous les universalistes, mondialistes, européistes de ma connaissance, elle aussi continuerait à vivre en moi et je suis sûr, qu’au soir de ma mort, sa présence, palpable, viendrait nourrir un remord  tel que l’œil qui observait Caïn dans la tombe me paraîtrait le moindre des maux. 

Je n’ai jamais contracté avec Dieu : Il est mon Créateur et mon Père et on ne contracte pas avec son Père qu’il soit humain ou divin : on en reçoit l’existence, on l’aime et on le respecte. Même si, quelquefois, on a envie de lui voler dans les plumes. Mais, là encore, on ne peut se couper de ce qui nous constitue sans se détruire soi-même.

Je n’ai jamais contracté avec mon corps. Je le regrette car j’aurais choisi un partenaire bien plus harmonieux et séduisant que celui que j’ai reçu en partage. Et je ne suis donc pas non plus à l’origine du composé indissoluble corps, âme, esprit, dont j’ai la responsabilité sans en avoir la libre disposition, comme d’un véhicule qu’on m’aurait confié pour le mener à bon port.

Je suis donc le produit d’une histoire qui me dépasse infiniment, qui m’obligerait à remonter au premier couple fondateur de l’Humanité et au projet dont il était porteur, si je voulais me lancer dans la folle aventure consistant à  vouloir retrouver les origines et les intentions véritables qui expliquent mon irruption sur la grande scène du monde.

Je ne suis donc qu’une créature finie et dépendante accueillant la vie pour un temps donné dans un lieu donné et destinée à accomplir, du mieux qu’elle le pourra et librement, la tâche dont elle se sentira investie pour participer, à la place et dans les limites qui sont les siennes, au grand projet en œuvre dans la Création.

Et, pour terminer sur l’absurdité de la notion de « contrat » comme fondement de toutes formes de relations, et en prenant des exemples très concrets, pensez-vous que mon cerveau ait établi un contrat avec mon cœur, mon foie avec mon estomac, mes poumons avec mon sang, pour s’entendre et, non seulement fonctionner ensemble, mais plus encore pour que chacun puisse contribuer au bon fonctionnement de tous les autres ? Et les trente-sept milliards des cellules, réparties en deux cent cinquante catégories principales qui composent les différents organes de ce corps où elles accomplissent une multiplicité infinies de tâches différentes et essentielles à ma santé, ont-elles établi un contrat entre elles pour que ce « tout » que je suis fonctionne d’une aussi admirable façon ? Et cela depuis quatre-vingt-cinq ans et malgré toutes les négligences que j’ai pu commettre ?

Où la nécessité  d’un « contrat » pourrait-elle s’imposer dans l’ensemble de parcours que je viens de retracer à grands traits et où tout, bien évidemment, démontre l’action prévenante (providentielle ?) d’une cause assez intelligente et puissante pour assurer le bon fonctionnement de l’être cosmique, et assez bienveillante et généreuse pour faire de la liberté humaine, le moteur de sa propre destinée ? C’est comme si Dieu (car il s’agit de Dieu pour moi) nous disait : voilà j’ai créé les conditions indispensables pour que le monde s’organise et fonctionne par lui-même et vous humains, je vous ai dotés de trois de mes dispositions constitutives[2] : l’intelligence, la volonté, la mémoire.

Infinies chez Moi, finies chez vous. Maintenant, surprenez-moi : qu’allez-vous en faire ?

Chacun aura la réponse qui correspond à son niveau de conscience... et aux dispositions propres dont il aura hérité (et dont la recension constitue la vocation de l’Astrologie).

Nous en arrivons ainsi à la grande règle de la Pensée Traditionnelle qui s’oppose à la Pensée Révolutionnaire de la façon suivante : le TOUT n’est pas la somme des parties mais, bien au contraire, chacune des parties ne reçoit sa nature, son rôle et son efficace que par et dans son rapport au TOUT. Chaque existence particulière et l’existence de l’ensemble de toutes les existences, n’étant que la manifestation d’une intelligence et d’une volonté uniques qui se révèlent à travers cette manifestation même, comme nous venons de le voir.

Le monde divin constituant ce TouT Infini, se projette dans le Monde Cosmique (terrestre entre autres) par lequel Il se donne à voir. Cela s’appelle en langage théologique : une théophanie. Et l’Astrologie est une forme remarquable de théophanie.

Essayons d’appliquer cette conception ORGANIQUE TRADITIONNELLE du monde – UNIFICATRICE - qui s’oppose à la conception CONTRACTUALISTE RÉVOLUTIONNAIRE que nous subissons et qui n’est que DISSIPATRICE.

Traduction philosophique : Dieu est le Créateur de l’Univers et le Cosmos – dont l’homme fait partie – ne s’agence et ne fonctionne que par l’effet de cette Intelligence Infinie qui Se déploie en toute chose. Ainsi chaque « être » formant une identité distincte – les plantes, les animaux, les êtres humains, les nations, etc., – est un Tout en lequel tout concourt à réaliser « l’unité d’une même chose ». Ni hasard ni nécessité là-dedans, mais projet qui prend sa source dans ce que Wolfgang Smith appelle le métacosme.

Traduction Historique : Une nation trouve son unité non seulement dans les facteurs liés à ses fondements ethniques, historiques, géographiques, culturels, spirituels, sémantiques mais aussi et surtout dans la claire perception de la vocation et/ou de la mission spécifiques que Dieu lui a confiées et qui lui permettent de ressaisir le fil de sa destinée à n’importe quel moment de son parcours temporel et quels que soient les bouleversements rencontrés.

Une nation est un Être qui se perpétue dans le temps, tant qu’elle reste fidèle à elle-même. Aucun horizon mouvant dans cette conception, mais un projet assumé servi par une capacité d’adaptation permanente pour rester soi-même à travers les vicissitudes des temps et les apports extérieurs.

Car du fait même qu’une Nation est un Être Vivant, elle est conduite – comme tout être vivant - à multiplier ses échanges avec ce qui n’est pas elle, à condition d’être en mesure de se l’assimiler pour en nourrir son génie propre.

 

Traduction Politique : La naissance d’une Nation, son apparition sur la scène du monde, est toujours un grand fait spirituel, une sorte de Révélation, une Théophanie là encore, par lesquels ceux qui en sont à l’origine  se perçoivent eux-mêmes à la fois comme ses fondateurs et comme ses fils.  A l’instar des êtres humains, une nation quand elle est prête à exister après une gestation plus ou moins longue, doit se séparer de l’utérus maternel (son milieu d’origine) et trancher le cordon ombilical qui la relie à lui comme l’être humain doit le faire pour accéder à la pleine autonomie physiologique et à la pleine conscience d’elle-même.

 

Après quoi – quand sa vocation chrétienne fait partie de son projet  - il lui faut accepter de renoncer au péché originel et se faire baptiser, répondant ainsi aux attentions du Christ lorsqu'Il enjoignit à Ses Apôtres : Allez et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. (Matthieu 28:19). L’insistance du Christ concernant « les nations » à baptiser et non simplement « les hommes », légitime ce type d’organisation sociale à l’inverse de toute forme d’universalisme politique : qu’il se prétende humaniste ou progressiste alors qu’il est le plus souvent purement mercantiliste. De même que la nation est une famille de familles, le monde est une famille de nations. D’où la résistance opiniâtre que nous devons opposer à toute forme de tentative mondialiste ou messianique comme à ceux qui s’en font les champions dans notre personnel politique.

C’est ce « baptême » qui, symboliquement et ontologiquement, distingue une nation traditionnelle, d’une entreprise révolutionnaire. Une nation traditionnelle reconnaît sa dépendance par rapport à  une forme de transcendance qu’elle respecte, dont elle reconnaît l’autorité et qu’elle s’engage à servir et à honorer dans la définition des lois qui organisent la société. Celles-ci doivent alors s’inspirer de ce que la religion lui enseigne quant au projet de Dieu sur les hommes et leur salut ; projet qui constitue l’objet ultime de l’action politique.

Un projet révolutionnaire lui, ne reconnaît d’autre volonté que celle de l’Homme s’érigeant au statut de législateur suprême donc se donnant ses propres lois. Le projet révolutionnaire n’est autre que le projet luciférien :  le jour où vous mangerez du fruit défendu, vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal (Genèse 3 :5)

Il va de soi – et il suffit d’observer la foire d’empoigne que constituent non seulement notre vie politique et sociale, mais notre vie collective tout court – pour constater à quelles aberrations une telle doctrine peut aboutir. Coupé de sa relation avec Dieu – donc de l’Esprit créateur, organisateur, modérateur et pacificateur – l’homme, - tel un navire privé de capitaine et de gouvernail qui ne tarde pas à obéir à la force irrépressible des éléments qui l’entraînent vers les écueils -, ne tarde pas à céder à toutes ses passions mauvaises : orgueil, esprit de domination et de conquête, cupidité, individualisme forcené, concupiscence, dépravation, violence, cruauté même. Ce sont alors ses instincts les plus tordus, soigneusement déguisés sous la sophistique de la « liberté » qui  – en l’absence de toute norme transcendante - tiennent lieu de normes et de lois. La société ayant tourné le dos au Dispensateur de toute Vie, s’abandonne alors à la Culture de Mort, dernier avatar du « progrès humaniste » qui ne pouvait logiquement aboutir qu’à la « liberté » donc au « droit » que se sont donné les hommes et les nations de se dégrader et de se détruire eux-mêmes. Culture « humaniste » qui aboutit tout logiquement à l’avortement exponentiel d’un côté, à l’euthanasie de l’autre, sommets de notre arsenal législatif et institutionnel.

 

 Nous sommes désormais entraînés dans le contre-projet  qui s’est mis en place symboliquement en 1789/94 pour trahir le projet christique encore balbutiant qui émergea lorsque Clovis, renonçant au confort de ses traditions passées, accepta de se laisser convertir. Le cordon ombilical l’attachant encore à sa  culture païenne fut rompu et, plongé dans le baptistère de Reims, il reçut le baptême des mains de Rémi l’ouvrant ainsi à sa nouvelle naissance dans le Christ. Et, avec lui, ses trois mille principaux guerriers qui allaient constituer les cadres de cette nation qui venait de naître : la France.

Événement historique inouï puisqu’à travers la personne de Clovis, et pour la première fois en Occident[3], un royaume restaurait l’Alliance divine qui avait été rompue lorsque le « peuple élu » crucifia le Messie qu’il attendait depuis si longtemps mais qu’il ne voulut pas reconnaître lorsqu’Il se manifesta et bien qu’Il lui fût annoncé à chaque page de la Bible. Malheureusement ce Messie « récalcitrant » ne correspondait pas  aux grossières attentes terrestres de Ses contemporains. Ainsi le voile du temple fut fendu et l’alliance fut rompue.

 

Avec Clovis, une nation entière affirma son identité nouvelle dans et par son alliance avec le Christ : le Royaume de France.[4] Nouveau royaume de Juda.

Contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là, ce n’est pas (seulement) un contrat de quelque nature que ce soit qui fut alors scellé entre la royauté franque et l’Église du Christ[5] mais c’est un mariage qui fut célébré. En effet de même que le Christ est marié à Son Église (l’Épouse du Christ) et qu’Il est présent auprès d’elle en la personne de Ses prêtres à qui Il a délégué toute autorité[6], de même, en la personne du Roi[7] Son vicaire, le Christ épousait la France, ce qui, du même coup, et pour les mêmes raisons, excluait les femmes de l’accès au trône.

Ainsi le Roi de France apparaît-il comme un Roi-Prêtre - sur le modèle du roi David -, marié à la France comme le Christ à Son Église. C’est la raison pour laquelle, lors de son couronnement, le Roi reçoit autant d’onctions qu’un évêque moins une ! Cela pour le rendre disponible au mariage humain  et à la perpétuation de la lignée, tout en conservant sa fonction sacerdotale.

Double fonction incompatible à un évêque pleinement ordonné et consacré.

Ainsi, je le répète, ce mariage, comme tout mariage chrétien, ne pouvait et ne peut être qu’indissoluble.

En foi de quoi aide et protection du Christ étaient assurés à la France tant qu’elle resterait fidèle à ses vœux et aux « promesses de son baptême » suivant l’expression de Jean-Paul II à son premier voyage en France en 1980[8]. Dans le cas où ce lien serait rompu du fait de l’infidélité de cette dernière, il était clair qu’il ne faudrait pas s’étonner que survinssent les mille et une vicissitudes que nous avons traversées depuis 1793 : dont trois sanglantes révolutions associées à une instabilité politique permanente, une guerre franco-allemande, deux guerres mondiales, plusieurs invasions qui virent les Cosaques défiler sur les Champs Élysées, les Teutons camper sur les bords de la Loire et les Nazis investir Toulon, avant que, last but not the least, certains fous furieux ne s’évertuent à installer un muezzin fou d’Allah glapissant ses litanies au sommet de Notre Dame de Paris quand ils auront arraché définitivement la France à l’amour du Christ pour la placer sous la férule de Mahomet.

Or la France, privée de la lumière du Christ, ne peut être qu’un pays sombre où l’on se cogne à tous les murs en risquant une agression à chaque minute[9] ; quant à la république – que Maurras appelait « la femme sans tête » - elle ressemble effectivement à un canard dont on a coupé le cou et qui, pour quelque temps encore, trouve la force de courir n’importe où avant de s’effondrer. Définitivement.

La leçon de tout cela est simple : nous avons renié le Christ fondateur pour ériger l’Homme et le Nombre à   place, nous avons privé ainsi la nation de sa lumière et de son énergie constitutives et elle n’est plus qu’un zombie prêt à obéir à n’importe quel maître. Elle n’aura bientôt plus le choix que de servir Mammon ou de chanter la gloire d’Allah !

Cette mise au point me paraissait indispensable avant que nous n’entrions dans le vif du sujet : le Légitimisme qui n’est pas un système politique qu’on puisse comparer ou mettre en concurrence avec aucun autre, mais la traduction politique, institutionnelle, organique de l’identité et de la vocation de la France.

Nature essentielle, verticale, transcendante, inspirant quelques « lois fondamentales » à partir desquelles toutes les adaptations à la nécessité des temps sont rendues possibles. Le Légitimisme ne se présentait pas sous Clovis comme il se présentera sous Charlemagne et les institutions mises en place par Philippe-Auguste ou saint Louis, ne sont plus celles qui administrent la France de Louis XIV. A l’instar de l’Église accompagnant et organisant le développement du discours évangélique au long des âges, le Légitimisme qui conçoit la France comme un organisme vivant et permanent, s’est toujours  efforcé d’en favoriser les étapes de croissance tout au long de l’Histoire.

Pour mieux vous le présenter j’aurai recours à un article que je publiai à l’occasion d’une incroyable prise de position d’un écrivain que j’estime beaucoup – Jean Raspail le génial auteur du « Camp des Saints » ou de « Sire) -, en faveur de Jean d’Orléans, pseudo-comte de Paris actuel. Entreprise politique qui est au Légitimisme édificateur de la France, ce que le loup est à l’agneau, la termite à la charpente ou, le mildiou aux autres végétaux : un prédateur et un destructeur.

J’ajouterai à cet article déjà publié, un complément concernant les « Lois Fondamentales du Royaume de France » qui permettront de mieux apprécier en quoi le Légitimisme contient l’antidote du poison révolutionnaire qui nous condamne à moyen, voire à court terme, à la disparition.

 

DE LA NATURE ET DE LA MISE EN ŒUVRE DU LÉGITIMISME

Le légitimisme en tant que doctrine qui fonde la royauté française (je distingue volontiers la royauté de la monarchie[10]) c’est comme le Credo pour la foi : on ne peut en changer un seul élément sans en sortir.

Ce qui, à l’origine, avait déclenché la rédaction de cet article, ce fut la lecture dans les  colonnes généralement mieux inspirées d’une publication de haut niveau et sous la plume de Jean Raspail (disparu depuis), que Jean d’Orléans, doué et prédestiné est le dernier maillon solide qui pourrait assurer la pérennité de la royauté en France. Éberlué, je me suis dit que Jean Raspail,

  • ou ne connaissait pas les lois dynastiques de la France
  • ou avait suivi, en matière doctrinale, la même pente que les catholiques dits libéraux ou les catholiques dit modernistes.
  • et, probablement, les deux

Rejoignant ainsi, sans le vouloir peut-être, ceux qui abandonnent l’essence pour ne conserver que les apparences, en intégrant à la doctrine ce qui justement la condamne à mort, soit parce qu’ils se sont laissé corrompre par les arguments de l’adversaire (toujours le même : Lucifer sous divers déguisements), soit parce qu’ils ont décidé de déposer les armes à ses pieds pour en obtenir quelque avantage terrestre. Hypothèse la plus probable.

Je vais préciser, de manière concise et rapide, pourquoi un Orléans ne pourra jamais prétendre être Roi de France, sinon de substitution et par forfaiture. Quelles que soient, par ailleurs, les éminentes qualités personnelles qu’on pourrait lui supposer. Ce qui me permettra, chemin faisant, de faire comprendre ce que le Légitimisme a d’essentiel.

Lorsque saint Rémi posa la couronne sur la tête de Clovis en ce moment fondateur de la royauté française, il ne consacra par un homme, mais une lignée et un projet. Il ne fit qu’imiter, au plan terrestre et politique, le geste fondateur de NS-JC quand il établit Pierre à la tête de Son Église, premier de tous ceux qui allaient assurer la continuité de l’Église tout au long de l’Histoire. Ce qu’on appelle « la succession apostolique ». Et, plus lointainement, il renouvela le geste de Dieu établissant David à la tête de la nation[11] juive par les soins du prophète Samuel.

Clovis, renouant le fil de l’élection divine en matière de royauté, fut donc le premier des ces « lieutenants du Christ » ou « sergents de Dieu » chargés d’assurer la continuité dynastique et politique d’une France fidèle aux promesses de son baptême (Jean-Paul II) : celles qui consistent à placer le Christ « Roi des Francs », à la tête des institutions françaises en la personne de Son vicaire : le Roi. En aucun cas ne fut installé en cette occasion, le pouvoir d’une personne, mais fut institué le premier maillon d’une lignée consacrée qui couvrirait les siècles et assurerait la permanence de la royauté française dans la foi du Christ suivant des impératifs précis. De ce point de vue, les onctions royales, lors du sacre, étaient quasi équivalentes aux onctions sacerdotales. Il n’en manquait qu’une pour que le roi devînt évêque, ce qui l’eut empêché de se marier et d’assurer la continuité dynastique. C’est ainsi que, par exemple, Hugues fut appelé « Capet » parce qu’en tant qu’abbé laïque de Saint Martin de Tours, il portait la « chape » (le long manteau) de ce même saint Martin évêque de Tours, haut lieu de la catholicité française.

Ainsi le Roi de France n’est jamais un héritier d’un royaume qui aurait appartenu à son père : il n’est qu’un successeur dans l’ordre d’une lignée qui le dépasse infiniment. Le royaume de France ne lui est confié qu’en usufruit pour la durée de son existence. Il ne peut donc – je le répète, tant cette question est importante - avoir d’héritiers mais seulement des successeurs puisque le royaume lui est seulement confié. Le parallélisme étroit avec la succession apostolique est si évident, qu’il n’échappera qu’à ceux dont la pensée est trop conditionnée par l’esprit révolutionnaire pour l’apercevoir encore.

Tout cela vous sera beaucoup plus évident quand j’aurai énoncé et commenté pour voir ces fameuses « lois fondamentales » que j’ai évoquées plus haut.

Quelles sont-ELLES CES LOIS constitutives de cet ÊTRE vivant qu’est la France ?

1/ Succession au trône par le droit selon l’hérédité et l’ordre de primogéniture masculine.

Les deux mots importants ici, sont « succession » et « primogéniture ». Sans vouloir m’étendre, je rappelle ce que j’ai écrit plus haut : les rois de France ne sont pas des « héritiers » comme on l’entend dire trop souvent, car le trône de France n’appartient qu’au Christ, mais ils ne sont que « successeurs » suivant un ordre qui exclut toute forme quelconque d’instabilité politique : l’ordre de «  primogéniture mâle ». Mâle non par je ne sais quelle forme de mépris de la femme, mais parce qu’ils sont « mariés » à la France comme le Christ étant marié à Son Église, ne peut être « représenté » que par un prêtre masculin.

C’est sans doute le lieu de rappeler que si le Christ est Roi de France, Marie Sa Mère en est la souveraine. Et la consécration du royaume à la Vierge par Louis XIII en 1638, n’a fait qu’officialiser un état de fait permanent dès les origines ; comme l’ordre de « primogéniture mâle », s’il ne fut codifié qu’au treizième siècle, avait toujours été appliqué au cours des siècles puisqu’il cet ordre était déjà constitutif chez les Francs Saliens, à l’origine de notre dynastie nationale.


2/ Indisponibilité de la Couronne

Ni le  roi lui-même, ni un conseil quelconque ou toute autre personne, ne peuvent désigner ou choisir un successeur. Ils ne peuvent encore moins changer l'ordre de succession défini selon la loi fondamentale qui est seule à pouvoir désigner le roi légitime qui, à son tour, ne peut ni renoncer à ses droits ni abdiquer.


3/ Dévolution instantanée de la Couronne.

La traduction simple de ce principe est contenue dans l’expression : « Le Roi est mort, vive le Roi » ou encore « Le Roi ne meurt jamais en France ».

Mon regretté ami Guy Augé, docteur en droit et spécialiste incontesté en droit monarchique français[12],  écrivait que « la Couronne de France est instantanément dévolue (...). C’est pourquoi le sacre, qui demeure une importante cérémonie morale, religieuse, politique même, n’est pas juridiquement constitutif de la royauté comme il l’était sous les Carolingiens et sous les premiers Capétiens. Il est simplement déclaratif, il consacre aux yeux du public ce que la force de la coutume seule a créé, il investit le successeur nécessaire de grâces d’état pour l’accomplissement de sa haute mission. Mais depuis le début du XVe siècle au moins, le sacre n’est plus créateur en droit de même que, sur le plan théologique, il n’est plus un sacrement, depuis que la réforme grégorienne des XIe – XIIe siècles a explicité les bases canoniques de ce sujet »

Autrement dit, la légitimité royale se fonde sur la naissance (la coutume, écrit-il), et non sur le sacre qui n’est là que pour la confirmer et la sacraliser. Jeanne d’Arc a pleinement reconnu Charles VII comme Roi de France légitime, contre son concurrent anglais, bien avant qu’il ne fût couronné. Et si elle l’a conduit à Reims, ce n’est pas pour le « faire Roi » mais parce qu’étant « le Roi » de plein droit, il devait le manifester publiquement et religieusement en se faisant sacrer.

4/ Inaliénabilité du domaine royal

Cette règle découle de celle de l'indisponibilité. En effet, le roi n'étant pas propriétaire de la Couronne, il est considéré comme usufruitier, viager du domaine royal, autrement dit du  territoire qui relève directement de son autorité. Le territoire est donc invendable et inviolable. C’est pourquoi Louis XV se déclarait dans l’heureuse indisponibilité d’abandonner le Canada, - ces arpents de neige  comme disait cette vieille canaille de Voltaire. Seule la défaite militaire devant l’Angleterre put arracher ce magnifique pays, au domaine royal.

Leçon complètement oubliée par De Gaulle lorsqu'il abandonna douze départements français, aux égorgeurs du FLN, sans qu’aucune défaite militaire pût justifier une telle forfaiture et alors même que l’Algérie était en voie finale de pacification, 240.000 Algériens servant dans ses rangs jusqu’aux derniers moments et les attentats ayant totalement cessé dans tout le pays. Jusqu'à ce que la nouvelle des honteux « accords d’Évian » les rallumât.

5/ Catholicité

Le roi doit être sacré selon le rite catholique du fait même que la religion catholique est au fondement de la naissance spirituelle de la France, et s’impose donc comme intrinsèque aux lois de dévolution de la Couronne. Et ce, d’autant plus, que le Christ est le vrai Roi de France. État et Église restant souverains dans leurs domaines respectifs, mais solidaires dans le service du Bien Commun.

De plus, cela n’oblige nullement les éventuels fidèles d’autres religions à se convertir, mais à accepter d'être gouvernés par des lois chrétiennes. Et, s’ils sont étrangers, à se soumettre aux lois du pays ou à partir. Comme il en est, j’en suis sûr, aussi bien en Arabie Saoudite qu’au Maroc, au Nigeria qu’en Israël.

Ce sont ces cinq principes, essentiellement, qui disqualifient totalement Orléans de prétendre incarner la royauté française. Outre le fait de sa trahison et de sa participation à l’assassinat de Louis XVI qu’il approuva par son vote.

Devant l’évidence de sa mauvaise foi et du ridicule de ses prétentions à quelque « légitimité » que ce soit, même révolutionnaire, Orléans actuel argumente sur la nationalité du prince légitime qui serait « étranger » !

Or, un fils de saint Louis ne peut jamais être considéré comme un « étranger », fût-il né en Terre de Feu ou en Hyperborée : les Orléans le savent pertinemment qui reprochent à Louis XX d’être né espagnol, en oubliant que l’aïeul dont il assume la succession était prince français en la personne de Philippe V petit-fils de Louis XIV (et donc de saint Louis), donc « né du sang de France ». Ce que son grand-père lui rappela avant qu’il ne partît occuper son trône outre-Pyrénées : « Souvenez-vous toujours que vous êtes prince français ! »

Sans oublier, au passage, Henri IV, fondateur de la dynastie des Bourbon, qui était né en Navarre dont il devint le roi. Navarre était alors un pays parfaitement indépendant par rapport à  la France, mais dont le roi devint Roi de France du simple fait que, dans l’ordre de primogéniture mâle, il était le descendant le plus direct de saint Louis, et donc « fils de France ». C’est d'ailleurs à partir de Henri IV que nos Rois furent « Rois de France et de Navarre » ce qui soulignait bien la personnalité distincte des deux pays.

Et ce qui implique que lorsqu’ils invoquent ce fameux principe de « pérégrination » [13] pour nier les droits du prince Louis d’Anjou, les Orléans ne font que rajouter le ridicule à l’odieux. Ce qui est leur marque distinctive depuis Philippe, fondateur de la famille.

le vrai roi de france

Ainsi Louis, Alphonse de Bourbon, duc d’Anjou, aîné des Bourbons, et, lui aussi, arrière-petit-fils de Louis XIV, est né à Madrid le même jour que son illustre aïeul saint Louis : le 25 avril 1974[14]. De quoi, peut-être, nous interroger sur les signes de la Providence ?

Ce qui n’a pas empêché que ses droits aient été clairement confirmés par un tribunal républicain français dans les années 89 et 90 lorsque le prince Alphonse de Bourbon son père, duc d’Anjou et aîné de la Maison de Bourbon ― et à ce titre Roi de France de jure ― mourut dans un accident de ski. Le jeune Louis-Alphonse, - qui avait déjà perdu son frère aîné quelques années auparavant -, succéda à son père dans l’ordre de primogéniture mâle et reprit le titre de duc d’Anjou. C’est alors qu’Orléans ― en la personne de feu le pseudo comte de Paris ― manifesta la hauteur d’âme qui caractérise cette famille de chacals depuis ses origines[15] en attaquant en justice un orphelin âgé de 15 ans pour lui contester le droit de porter son titre. Mauvais calcul : la Providence – sans doute indignée - plaça Jean Foyer - grand juriste et ancien Garde des Sceaux du général De Gaulle - sur la route de Louis-Alphonse, - devenu Louis XX de façon dramatique - pour faire reconnaître ses droits, qui ne sont, en fait, que ceux de la légitimité historique. Le tribunal confirma son titre de duc d’Anjou et le droit légitime de disposer des pleines Armes de France, contre les prétentions des Orléans. Ce qui ne les empêche pas de se les approprier frauduleusement comme on peut le constater quand on visite le site qui leur est consacré. Mais ne dit-on pas qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même ?

Tout cela Jean Raspail le savait et, s’il ne le savait pas, il aurait dû essayer de se documenter avant d’intervenir dans une question essentielle pour les destinées de notre pays, en apportant à une très mauvaise cause le poids de son prestige littéraire.

Les Orléans.

Résumons en quelques traits ce qui disqualifie définitivement les Orléans à prétendre régner sur la France en se réclamant de « droits » qu’ils n’ont cessé de trahir.

D'abord, rappelons que plusieurs familles princières se situent avant les Orléans dans l’ordre de succession par primogéniture mâle. Leur seul avantage sur ces familles (par exemple les Bourbon-Parme) repose sur le coup de force - assorti d’une forfaiture insigne -, de Louis-Philippe au XIXème siècle qui, trahissant et violant l’ordre de succession légitime et instituant ainsi un précédent redoutable, justifie maintenant, à leurs yeux et à ceux des aveugles qui les suivent, qu’ils revendiquent le soin de restaurer le principe, qu’hier, ils ont tant contribué à détruire !

Dans un pays aussi déboussolé que le nôtre, seul le culot paye pensent-ils, mais ils se trompent. 

En ne remontant qu’au dix-huitième siècle (je passe sur les « exploits » des Orléans au quinzième et au dix-septième), nous savons que Louis-Philippe d’Orléans, dit Philippe-Égalité, n’a cessé de travailler à la chute de Louis XVI (comme l’avait fait, au siècle précédent, Gaston d’Orléans fomenteur de complots en tous genres contre son neveu Louis XIII) ; qu’il a joué un rôle inexcusable dans la manipulation de l’opinion publique contre le roi pendant tout le règne de son « cousin » et, singulièrement, en suscitant, en sous-main, les troubles sanglants des 5 et 6 octobre 1789 grâce auxquels il pensait être nommé Régent après que Louis XVI eût été détrôné ou eût abdiqué (ce qui était mal le connaître).

Pis que cela : en digne franc-maçon de haut vol qu’il était, il a voté la mort du Roi dont on sait que la condamnation s’est jouée à une ou deux voix près ! C’est-à-dire qu’il a contribué à détruire (il faut absolument tenir compte de ce point essentiel) le principe dont ses héritiers se prévalent aujourd'hui pour prétendre régner.

Imagine-t-on un descendant de Lénine prétendant à la couronne des Romanov ou de Gavrilo Princip, l’assassin de l’Archiduc François-Ferdinand, se présentant comme successeur des empereurs d’Autriche-Hongrie ?

Trente-sept ans après la mort ignominieuse, sous la guillotine, de ce triste sire que fut le duc d’Orléans, (Grand-Maître du Grand Orient de France, il ne faut pas l’oublier), son fils Louis-Philippe, trahissant son allégeance à son Roi légitime, Charles X, qui lui avait confié la Lieutenance générale du royaume pendant la minorité du jeune duc de Bordeaux, prend le pouvoir, avec l’aide de cette tête folle et vaniteuse d’un autre franc-maçon - La Fayette -, et s’érige « Roi des Français ».

Iznogoud est enfin (presque) devenu Calife à la place du Calife.

Pas tout à fait, cependant, car nous n’avons plus affaire au Roi de France, s’inscrivant dans une lignée de Vicaires dont seul le Christ conduit les destinées, mais, avec Louis-Philippe d’Orléans, à un roi des Français, qui met implicitement au pouvoir avec lui, ces principes révolutionnaires dont notre civilisation est en train de mourir et que son père franc-maçon, je le rappelle,, avait tellement contribué à imposer à notre pays par ambition, bêtise et jalousie personnelles ; principes qui consistent à faire d’un « peuple » manipulé (tel que l’entend la bourgeoisie cupide qui prend le pouvoir avec lui) la source de toute autorité en lieu et place de Dieu. Nous sommes aux antipodes des principes qui ont toujours fondé la royauté française.

Ce qu’on impose alors aux Français, avec Louis-Philippe, c’est le « libéralisme » dans toute son horreur, le gouvernement du peuple par l’argent et la fiction du « nombre » ; ce qui conduira, près de deux siècles plus tard, à l’inféodation de notre nation à l’hydre ploutocratique que nous appelons « mondialisme ». Avec Louis-Philippe[16] et sa trahison, c’est la Finance anonyme et vagabonde qui arrive au pouvoir et Clovis, saint Louis, François 1er et Henri IV, Jeanne d’Arc et le Christ remisés dans les greniers de l’Histoire.

Le roi n’est plus l’oint du Seigneur, le sergent de Dieu, il devient, bien avant Pompidou et Macron, le fondé de pouvoir des Rothschild et autres ploutocrates dont le XIXème siècle voit l’ascension. L’Or a remplacé le Sang, écrira Maurras. Autre façon de dire que désormais Mammon règne sur la France et qu’un siècle plus tard, après que Vatican II soit passé par là, le noachisme judéo-mammonique  aura chassé le catholicisme hors des murs de Rome, de nos églises et de nos séminaires.

Mais, outre les arguments que j’ai exposés plus haut, les Orléans pour contrattaquer et faire oublier leurs tares généalogiques et dynastiques, utilisent un dernier argument.

Louis XIV disent-ils (aïeul direct du duc d’Anjou comme nous l’avons vu plus haut) a renoncé pour Philippe V et pour l’ensemble de ses successeurs, aux droits de Bourbon d’Espagne sur la couronne de France par le traité d’Utrecht. 

Outre que de nombreuses clauses de ce fameux traité ne furent jamais honorées par la partie espagnole rendant le Traité inopérant, la Renonciationne pouvait qu’être nulle et non avenue de plein droit, puisque, je le rappellela couronne de France, est indisponible[17] et Louis XIV comme Philippe V et ses successeurs et comme tout autre prince français désigné par la « loi de primogéniture mâle » ne pouvait renoncer à un droit dont il n’était que dépositaire.

Merveilleuse disposition essentielle du droit monarchique français qui, en rendant caduque une quelconque application du dit traité, nous a ménagé pour l’avenir un recours quasi miraculeux de renaissance et de restauration dont, deo volente, nous pourrons bénéficier dans l’avenir.

J’ajouterai qu’au moment de la signature du traité, aucune chancellerie européenne ne douta que cette clause fût de pure forme, mais, dans la mesure où elle permettait de mettre fin à la guerre de succession et qu’elle pouvait rassurer les nations européennes sur les risques d’une fusion des nations française et espagnole (de quoi faire trembler l’Europe, effectivement) tout le monde fit semblant de la prendre au sérieux. Et respira un bon coup.

Mais qui se réclame d’un argument, doit pouvoir l’utiliser jusqu’au bout.

Or, je crois me souvenir que mon ami Guy Augé – que nous avons déjà rencontré -, m’avait confié, dans une de nos conversations, que Louis-Philippe lui-même avait renoncé aux (fallacieux) droits dynastiques de ses fils lors de son abdication et de sa fuite pitoyable en Angleterre sous le nom de Mr Smith ! Je n’ai pas le temps de vérifier ce point, mais quand on a assisté aux foucades de feu le pseudo comte de Paris, destituant son fils aîné et tripatouillant sa lignée pour choisir un héritier à sa main, au mépris, une fois de plus, des principes dynastiques qu’il prétendait incarner, on prend la mesure des convictions morales qui animent cette « famille ».

Aucun homme, aucune circonstance, aucun accord, aucun traité ne peut empêcher un successeur désigné par les lois de succession à la couronne d’accéder au trône. Hors la violence et la trahison.

Seul Dieu peut modifier l’ordre de succession dans la lignée. Ce qu’Il fit lors du passage des Capétiens directs aux Valois et des Valois aux Bourbons et des Bourbons directs aux Bourbons d’Espagne (mais toujours princes français par le fameux « sang »). Ce qui, somme toute, n’était pas différent dans le principe de ce qui s’était passé pour Henri IV en 1589, comme nous l’avons vu.

C’est pour laisser le champ libre à l’aîné des Bourbons qu’Alphonse XIII d’Espagne (devenu, par le jeu de l’Histoire, Alphonse 1er de France à la mort de sa mère), désigna le comte de Barcelone, son second fils, comme son successeur pour l’Espagne (la loi dynastique espagnole le permet) et écarta de cette même succession son fils aîné, le duc de Ségovie, grand-père paternel de Louis XX, afin qu’il fût disponible pour régner sur la France en tant que désigné par la loi de primogéniture mâle, si l’Histoire en décidait ainsi. Et pour éviter le fameux problème géopolitique de la fusion des deux royaumes en un seul.

Mais cette question où s’affrontent avec délices les spécialistes du droit, alors qu’elle ne demande qu’un peu de bon sens et de bonne foi, ne doit pas devenir l’arbre qui cache la forêt. La réalité est celle-ci :

- un assassin ne peut hériter de sa victime, et ses héritiers ne peuvent hériter des héritiers de ladite victime.

- donc, un descendant de Philippe-Égalité, régicide, et de Louis-Philippe, prince félon et roi illégitime, ne peut prétendre succéder aux rois que ses aïeux, ont trahi deux fois (1793 et 1830). Le fils d’Iznogoud ne peut succéder au fils du Calife légitime qu’Iznogoud à contribué à faire assassiner.

- le petit-fils d’un Franc-Maçon qui a participé activement à une révolution essentiellement anti-chrétienne, donc luciférienne, ne peut se présenter aujourd'hui comme le restaurateur et le successeur « légitime » du Roi Très Chrétien pour rétablir le droit divin sur notre patrie. Même s’il en avait la ferme intention... ce dont je doute.

D’autant que certains parlent ouvertement des liens privilégiés que certains membres de la famille d’Orléans actuelle entretiendraient ou ont entretenu avec la GLNF.

A vérifier, mais il paraît qu’on ne prête qu’aux riches.

Au-delà du simple bon sens, le sens de l’honneur et peut-être une certaine exigence de dignité, auraient dû pousser, depuis longtemps, les Orléans à faire amende honorable auprès de la famille légitime ; à reconnaître les droits qu’elle incarne ; à lui demander pardon et à mener auprès d’elle l’action morale, politique et culturelle nécessaire au redressement de la France et de la cause royale qui en est la condition sine qua non.

Et je comprends mal que Jean Raspail, se soit égaré à prendre des positions rien moins que profitables à cette cause qu’il défendait pourtant avec son talent spécifique. Et je comprends tout aussi mal que l’article de François La Choüe désigne le duc d’Anjou comme « prétendant » légitimiste, alors que justement, il ne peut être « prétendant » à un droit qu’il incarne de naissance.

Comme il le dit lui-même à chaque occasion : je ne prétends à rien, je suis.

Dans l’état dans lequel notre pays est plongé depuis les années 60, il n’est pas impossible que, pour tenter de survivre, il ne se tourne un jour vers la solution royale pour enrayer sa disparition programmée par l’entreprise messianique de domination mondiale, et tenter de renaître de ses cendres. Choisir un Orléans en cette occasion consisterait à vouloir protéger le poulailler en en confiant la garde à un chien tout prêt à y introduire le renard qui le guette depuis si longtemps.

Dernière anecdote, toute personnelle : j’ai bien connu, dans les années 90, un très grand nom de la médecine française qui militait, comme moi, en faveur du légitimisme. Un jour il m’appela au téléphone pour me lire un extrait d’un livre de mémoire écrit par un haut responsable nazi (je crois qu’il s’agissait d’Otto Abetz, ambassadeur du Reich pendant l’Occupation). Or, dans ce livre (que j’espère retrouver un jour) ce responsable citait un télégramme du comte de Paris qui, après qu’il eut été éconduit par le maréchal Pétain à qui il proposait ses services[18], s’était adressé au Führer pour appliquer la politique de collaboration que celui-ci appelait de ses vœux. Là encore il fut éconduit, le ministre des affaires étrangères du Reich, s’étant contenté d’une simple dépêche par laquelle il confirmait qu’il ne connaissait d’autre interlocuteur que le gouvernement de Vichy.

« Épatant non ? » comme aurait dit le regretté Pierre Desproges ... Surtout si on se souvient de la danse des sept voiles exécutée par ce même comte de Paris auprès du général De Gaulle après que celui-ci fût revenu au pouvoir et auquel, un temps, il pensa pouvoir succéder.

Après avoir tâté du Pétain, puis du Hitler, il fallait bien tenter sa chance auprès de leur farouche adversaire. En vain. J’ai dû le décevoir, avouait benoîtement feu le duc d’Orléans, pseudo-comte de Paris, quand il fut avéré que De Gaulle ne favoriserait en rien son accession au pouvoir.

Le décevoir ou l’écœurer ? Je n’ai pas la réponse.

On ne se sauve pas de charybde en se jetant dans les bras de scylla et – outre sa totale illégitimité – Orléans, depuis plus de deux siècles, entretient une trop longue complicité avec les immortels principes de la révolution, ceux qui trahissent la nature et la mission de la France, pour qu’on lui confie le soin de nous en délivrer.

Quand on se dit royaliste et plus particulièrement légitimiste, il faut se montrer cohérent ou se taire.

C’est d'ailleurs ce que nous enseignait Henri V lorsqu'il affirmait qu’on ne revient pas à la vérité en changeant d’erreur.

Que déduire de tout cela ?

Comme nous avons pu le découvrir plus haut, ce sont cinq principes fondamentaux (déclinés en loi selon les nécessités du temps) qui assurèrent la pérennité et la prospérité de la France pendant treize siècles malgré les multiples et inévitables vicissitudes de l’Histoire, France tant que celle-ci resta fidèle aux vœux de son baptême et à ses épousailles avec le Christ.

Vœux qui furent trahis lorsque la révolution (il est temps de comprendre que tout ce qui se qualifie de « révolution » ne consiste en rien d’autre qu’en une volonté de nier et détruire la civilisation chrétienne et les institutions qu’elle a pu inspirer[19]) détrôna Louis XVI et le sacrifia, pour mieux sceller la rupture d’avec le pacte de Reims et comme signe évident de son apostasie. En d’autres termes quand elle « décapita » la France et arracha le royaume à la tutelle du Christ dont je rappelle que le Roi était le simple vicaire. Geste prométhéen s’il en fut disent les uns ; mais bien plutôt luciférien en vérité. Décapiter le Roi et lancer sa tête à la face de l’Europe encore chrétienne, n’était pas un simple geste de défi, c’était la traduction sanglante d’une rupture bien plus grave, celle du peuple français – ou du moins de ceux qui s’étaient imposés à sa tête – rejetant France hors de la cité et renouvelant ainsi l’acte de rébellion de Lucifer – non serviam – contre son Créateur, que celui d’Adam et Eve imaginant pouvoir devenir « comme des dieux ». Comme quoi la crétinerie humaine remonte à très loin.

Il a fallu une longue période de dégradation spirituelle et de travail de sape, entrepris dès les premiers siècles de la constitution de l’Europe chrétienne, par ce que j’appellerai le talmudisme mammonique, pour aboutir – via arianisme, gnosticisme, kabbalisme, hérésies multiples et variées, protestantisme, rationalisme, scientisme, etc., toutes entreprises puisant à la même source antichrétienne originelle -,  pour aboutir donc, au XVIIIème siècle des « Lumières » et à l’épilogue de ce grand drame métaphysique : le Christ rejeté de la Cité, l’Homme apostasiant sa foi pour prendre Sa place et, décidant du bien et du mal en lieu et place du Roi céleste[20] ... comme le lui avait promis Lucifer aux origines de la Création dans le Jardin d’Eden, comme rappelé plus haut.

Un monde arraché au Christ et à Sa Mère, n’avaient plus besoin de leur représentant, le roi terrestre, l’oint du Seigneur, et on pouvait désormais traiter celui-ci comme un animal – un « bouc émissaire » en fait – quoiqu’il fût sans doute le plus innocent et le plus bienveillant des hommes et des souverains. A l’image du Christ Lui-même, modèle de tous les souverains chrétiens et de tous les « boucs émissaires » dignes de ce nom.

Là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve affirmait Hölderlin.

Si ce que dit le poète est vrai (pour ma part, je n’ai pas tranché la question) la France n’ayant jamais été en si grand péril qu’aujourd’hui, agressée extérieurement, trahie intérieurement et encouragée à tous les abandons, il devient légitime de penser que ce qui peut la sauver a crû à proportion des dangers qui la menacent. Logique, non ?

A première vue en on d uterait, mais ne péchons pas contre la vertu d’Espérance.

A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines, affirmait saint Pie X (1903-1914) il y a un peu plus d’un siècle.
Il doit être clair alors dans l’esprit des hommes de bon sens protégés du virus idéologique de la démocratie (qui est une contrefaçon révoltante de l’amour vrai du peuple) que seul le régime qui a fondé la France détient les clés de notre renaissance en tant que nation souveraine et fidèle à elle-même et qui, sans lui, disparaîtra sous le flot coloré de populations exogènes rien moins que fraternelles (comme nous en prévenait Houari Boumediene) ou se dissoudra dans la masse indifférenciée du mondialisme éradicateur et niveleur.

 

Et ce régime est le Légitimisme et nul autre.

 

Toute démarche entreprise pour sauver ce qui peut encore l’être de notre identité, de notre souveraineté et de notre civilisation française, ne peut ainsi que nous ramener à Reims aux pieds de son baptistère pour y acclamer celui qui aura la lourde tâche de renouer avec notre antique vocation et de l’ancrer dans l’absolu céleste au lieu de la livrer aux volontés changeantes et souvent perverses des hommes.

En d’autres termes arrivés au point de dégradation que nous avons atteint après près de deux siècles et demi de révolution, ne se présente à nous qu’une seule alternative :

·                   Le retour au Christ, Roi des Nations, placé au cœur de la cité et au faîte de nos institutions et délégant Son autorité à un Roi de France, chargé d’assurer l’identité, l’intégrité et la pérennité de la Nation et de favoriser toutes ses adaptations tout au long de son cheminement historique, comme l’Ancien Régime l’a toujours fait. Ou :

·                   Le suicide collectif définitif dans les délices empoisonnés de la révolution et de ses multiples  miroirs aux alouettes : droits de l’hommisme, démoncratie, parlementeurisme, multiculturalisme, culte du débraillé et/ou du dépravé, universalisme niveleur, internationalisme éradicateur, œcuménisme renégat, wokisme tribal, et j’en passe ; toutes étiquettes séductrices en apparence puisqu’elles répondent à nos attentes les plus primaires, mais, en fait,  destinées à nous cacher la réalité la plus cruelle : la dissolution des nations et des cultures sous une forme quelconque de Gouvernement Mondial d’inspiration totalitaire et luciférienne, satisfait nos passions au prix de notre liberté politique et de notre intégrité spirituelle. C’est que Joseph Malègue dénonce à sa façon quand il écrit que l’apostasie est constitutive du monde moderne[21]. Or un monde apostat, c’est comme un organisme privé d’oxygène : privé de ce qui entretient la vie en lui – le souffle de l’Esprit - il ne peut que mourir.

Si certains lecteurs pensent que je délire un peu, je me ferai un plaisir de leur indiquer où trouver toute l’information indispensable – parfaitement argumentée documentée – à leur ouvrir les yeux. Avant qu’il ne soit vraiment trop tard.

Conclusion.

Je ne suis pas naïf au point de croire qu’il suffirait de rétablir le pouvoir légitime en la personne de l’« Aîné des Capétiens » pour que, d’un coup de baguette magique, nous fussions sauvés de l’effroyable décomposition spirituelle, morale, politique, identitaire qui nous gangrène et dont l’ouverture des Jeux Olympiques vient de donner une si triste manifestation. Ce serait trop beau.

Il a certainement  fallu des lustres pour que la France retrouve ses assises après chacune des agressions, chacune des invasions ou agressions qu’elle eut à subir. Mais elle y a toujours réussi.

Cela s’explique par le fait que la France et les Français, affrontés à des dangers extérieurs (invasions multiples et variées) ont toujours su rester fidèles à leur vocation originelle, à leur identité, à leur droit imprescriptible de rester eux-mêmes, sans pour autant mépriser les autres quand ils la respectent ainsi que ses citoyens ! Ainsi les maux qui l’atteignaient ne touchaient que son corps et elle avait assez de vitalité pour guérir à chaque fois de ses blessures.

Il n’en est pas de même aujourd'hui où ce sont moins les dangers extérieurs qui peuvent nous inquiéter car ils peuvent être clairement mis en lumière et combattus (quand on en a la volonté), que la lâcheté qui ressemble de plus en plus à une sorte de volonté de liquéfaction de notre patrie dans la putrescine et la cadavérine[22]  du grand melting-pot universaliste, multi-racialiste (même s’il paraît que les « races » n’existent pas), multi-ethnique (terme plus politiquement correct) multi-culturaliste (c'est à dire multi-barbaresque), œcuménique (c’est-à-dire relativiste pour ne pas dire agnostique) et wokiste qui nous a conduit à la plus grande apostasie que l’Histoire ait connue, cause première de notre disparition.

Déjà Bernanos ne craignait décrire en 1947 : notre société est en train de crever, parce que cela se voit très clairement à sa mine. Vous le verriez comme moi, si vous vouliez le voir[23].

Que dirait-il aujourd'hui s’il voyait la mine de la France de Mrs Macron et Mélenchon ou celle de Mme Martine Panot ou de Mme Hidalgo, la nouvelle « Petite Sirène » ou de l’exotique Rima Hassan ?

Inutile d’être médecin comme Bernanos, pour établir le diagnostic et l’étiologie des maux dont souffrent la France et l’Occident (autrefois) chrétien avec elle : c’est l’âme et l’esprit de notre nation qui ont été gravement atteints avec la corruption intellectuelle des « Lumières » puis – dans son sillage – son apostasie sa révolution, son régicide.

Il n’y aura donc pas de renaissance s’il n’y a d'abord conversion et réparation.

Entre quelques centaines d’analyses différentes mais convergentes, j’ai choisi de reproduire ici celle d’Israël Adam Shamir dans Notre Dame des Sept Douleurs (Book Surge 2006)[24] :

La doctrine de la « démocratie libérale » et des « droits de l'homme », portée par les marines américains[25] est une crypto religion, une forme extrême, hérétique, de christianisme judaïsé[26]. [Dans ces conditions, il est juste que ces peuples soient dirigés par la Synagogue de Satan[27], elle-même soumise à la tyrannie de l'antéchrist, puisque les Gentils[28] on rejoint les Juifs dans leur rejet du Christ pour adorer Mammon qui doit régner sur terre en donnant la prospérité matérielle à ceux qui le servent dans] ce culte de la mondialisation, du néolibéralisme, de la destruction de la famille et de la nature ; mondialisation anti spirituelle et antichrétienne... Culte antisocial de mercantilisme, d'aliénation et de déracinement. Le monde tel que nous le connaissons est apparu, il y a environ cinq cents ans, en Europe occidentale[29] et c'est aux États-Unis qu'il a atteint son apogée. Il se caractérise par une aberration spécifique du développement humain, appelé « Progrès ». En d'autres termes, ce développement correspond à la célébration d'une tendance à la domination et à une avidité sans bornes, un reniement tout à la fois de Dieu et de l'homme. En termes religieux, ce nouvel Ordre Mondial est le commencement du Royaume de l'Antéchrist, fondé sur l'élimination des éléments spirituels de notre existence : terre, famille, peuple, Dieu... C'est pourquoi les Mammonites[30] combattent la foi, ils détruisent la nature, ils déracinent l'homme en brisant ses liens territoriaux, sociaux et familiaux. Ils accomplissent cette œuvre destructrice partout...

Fin de citation

Mais, me demanderez-vous, comment a-t-on pu en arriver là sans que ceux qui sont chargés de veiller à l’intégrité de la cité, de la prémunir contre tous les poisons – notamment idéologiques – destinés à la corrompre avant de la détruire pour la livrer à l’AntéChrist et à ses fidèles serviteurs, comment donc nos responsables ont-ils pu laisser faire sur une si longue période ? Comment en sommes nous arrivés à  être gouvernés - grâce à la perfidie infinie du système démocratique -  par une clique qui a, depuis longtemps, prêté allégeance à ce talmudo-mondialo-mammonisme en la personne d’Emmanuel Macron, dont les « parrains » appartiennent au cercle le plus fermé des « élites mondialisées » ; Rothschild, Attali, Soros, Rockefeller, Gates, Schwab et quelques autres plus discrets ?

Une des réponses possibles, pourrait se trouver sous la plume d’Adrien Arcand (1899-1967), journaliste et homme politique canadien (vous voyez que je varie mes sources) qui déjà écrivait dans son ouvrage La République Universelle, paru en 1950 :

Si une grande multitude est prête à des bassesses pour faire de l'argent, un plus grand nombre encore fera de pires bassesses pour ne pas en perdre. Mais réalisons que la terreur morale, solidement organisée chez nous comme ailleurs, n'est qu'un avant-coureur de la terreur physique qu'elle prépare[31]. La situation générale de notre temps, la grande révolution morale et politique qui secoue toute la civilisation, n'est pas autre chose que le fruit des lâchetés, des trahisons, des compromissions du passé et d'aujourd'hui, de la vénalité de nos élites, qui ont totalement forfait à leur mission de nous défendre. Seule la vérité peut nous sauver de ce qui s'en vient, mais il faut qu'elle soit complète, qu’on n’en cache pas une parcelle. Celui qui prononce [certains mots] interdits [....] on le frappe d'ostracisme, on le broie financièrement, on l'écrase économiquement, on le couvre de boue, on en fait un objet d'opprobre et de mépris, et, si les circonstances s'y prêtent, on le plonge dans la captivité sans procès ni sentence[32]. Parce que le crime de dire la vérité n'est pas encore incorporé dans nos lois. Il faut faire fi du respect humain, de la crainte de perdre des sous ou de recevoir des coups. Ne nous préoccupons jamais de l'opinion ou du jugement des hommes, et, craignant seulement le jugement de notre Créateur et Maître, nous ferons inflexiblement notre devoir, sachant qu'un jour nous comparaîtrons devant le vrai juge.

Dès lors, si nous voulons conclure ce petit article dans le respect de l’esprit qui l’a inspiré, je pense que nous pourrions laisser la parole à un juriste français, sans doute bien oublié, L. Chapot, qui, dans son article paru dans la Revue catholique des institutions et du Droit, en septembre 1904, et intitulé Coup d’œil sur le libéralisme en général et sur son application à l’ordre politique et social en particulier, écrivait :

Il existe un péché de la France comme il existe un péché du peuple juif. Le péché national du peuple juif c'est le déicide ; le péché national de la France c'est le régicide c'est la révolution et le libéralisme. Je m'explique : Israël a voulu tuer Jésus Christ comme Dieu, La France en révolution a voulu le tuer comme Roi. L'attentat commis contre Louis XVI avait son contrecoup direct contre la personne même du Christ. Ce n'était pas l'homme que la révolution a voulu tuer en Louis XVI, c'est le principe que le roi de France représentait. Or ce principe était celui de la royauté chrétienne. Que veut dire royauté chrétienne ? C'est dire royauté temporelle dépendante du Christ, image de la royauté du Christ, vassale et servante de la royauté du Christ. C'est pour cela que les rois de France s'intitulaient les sergents du Christ. Ce que la révolution a voulu détruire et abolir à tout jamais, quand elle a décapité Louis XVI, c'est le principe même de l'autorité chrétienne dans l'état. Elle a voulu consommer la sécularisation ou mieux l’apostasie de tout l'ordre social et civil. Elle a voulu arracher les vieilles nations chrétiennes dont la France était la tête, à l'empire de Jésus-Christ. Voilà le péché de la France, cause première et radicale de toutes les catastrophes dont nous sommes aujourd'hui menacés...

Fin de citation

Ceux qui menaçaient la France au moment ou L. Chapot dénonçait clairement le mal qui nous affecte, ce qui expliquait son cri d'alarme et de désespoir par prescience ce qui menaçait la France, c'était, du point de vue extérieur,  l'expansionnisme de l'empire allemand. Bien que ce ne fût pas le seul danger ni la seule cause du déclenchement de cet effroyable Première Guerre mondiale, bien d’autres dangers, plus sournois mais plus destructeurs menaçant déjà notre pays dans ses assises. Et cela a empiré depuis.

Ce qui menace la France aujourd'hui, outre sa dé-civilisation, pour ne pas dire sa décérébration et la dé-vertébration de ses enfants, c'est à la fois sa liquéfaction dans le purin européiste et mondialiste d’essence mammonique (donc satanique), et une expansion islamique qui nous ramène à treize siècles en arrière quand Charles Martel devait renvoyer chez elles les hordes Omeyyades parvenues jusqu'à Poitiers.

Il semblerait qu’en fait de Charles Martel et de Jeanne d’Arc nous n’ayons plus personne à opposer à ceux qui menacent de renverser notre civilisation que le couple Fréluquet-Fripounet, les deux clones de l’Elysée et de Matignon : l’un totalement discrédité, l’autre démissionnaire.

Autant dire que, sans vigoureuse réaction « légitimiste » nous pourrions devoir remplacer Emmanuel – c’est le nom du gros bourdon de Notre Dame : ça ne s’invente pas ! -, par la voix mélodieuse  d’un émule de Bilal ibn Rabah dit Al-Habashi, premier muezzin de l’Islam à occuper cette fonction du temps de Mahomet. C’est alors que l’apostasie française sera achevée.

Dieu protège la France et le Roi.

Louis SAINT MARTIN


[1] Si bien qu’une bonne part des scenarii sur lesquels je fonctionne me viennent d’eux. C’est d'ailleurs tout l’objet d’une discipline à laquelle j’attache un vif intérêt : la Psychogénéalogie ou l’étude des Liens Transgénérationnels

[2] Si tant est qu’on puisse attribuer des « dispositions » à Dieu qui est l’Infini, le non-conditionné, l’infiniment disponible, l’éternel improvisateur par définition...

[3] L’Arménie fut, elle, la première nation à épouser la même vocation en Orient.

[4] Devenu aujourd'hui le Foutoir cosmopolite de Macron et Mélenchon et leurs comparses.

[5] Qui n’avait rien à voir avec l’Église Conciliaire actuelle, franchement apostate. Mais c’est une autre histoire...

[6] Raison pour laquelle les femmes sont exclues du sacerdoce, le « mariage pour tous », n’ayant rien à voir avec
  le mariage christique et/ou chrétien.

[7] Sergent de Dieu, Lieutenant du Christ, était-il officiellement précisé.

[8] Qui, au passage, a « oublié » un certain nombre des vœux qui attachent le successeur de Pierre au service exclusif du Christ... et non des « droits de l’homme ».

[9] 120 agressions au couteau par jour ... statistiques vielles de plusieurs années. Statistiques désormais supprimées sans doute parce que trop éloquentes.

[10] Disons que le « roi » a toujours un caractère sacré et qu’il réfère son pouvoir à Plus Haut que lui qui l’a appellé à l’exercer. Alors que le « monarque », stricto sensu, ne réfère son pouvoir qu’à lui-même. C’est le cas de Napoléon comme ce fut le cas de Staline ou d’Amine Dada. Un Roi peut se comporter en « monarque » et gouverner seul, mais un « monarque » (gouvernement d’un seul) ne peut jamais accéder au statut de « roi ». Sauf s’il s’appelle Ubu ou Macron.

[11] Ouvrons la Bible lorsque Samuel, venu à Bethléem dans la maison d’Isaï, sacre David, le cadet des huit enfants de celui-ci : « Alors Samuel dit à Isaï : Sont-ce là tous vos enfants ? Isaï lui répondit : Il en reste encore un petit, âgé de quinze ans, qui garde les brebis […] Isaï l’envoya donc quérir, et le présenta à Samuel. Or il était roux, d’une mine avantageuse, et avait le visage fort beau. Le Seigneur lui dit : Allez, sacrez-le ; car c’est celui-là. Samuel prit donc la corne pleine d’huile qu’il avait apportée, et le sacra au milieu de ses frères. Depuis ce temps-là, l’esprit du Seigneur fut toujours avec David, qu’il remplit de force, de sagesse et de piété. (Samuel, 16, 1-13.)

[12] Voici une brève bibliographie – œuvres, articles et conférences - de cet auteur incontournable pour toutes les questions que je traite dans cet article :

[13] Qui relève d’une conception de la « nationalité » de conception purement révolutionnaire qui n’a rien à voir avec l’ordre dynastique tel qu’il a toujours été respecté en France et tel que je l’ai longuement décrit.

[14] Saint Louis, en effet, est né le 25 avril 1214 à Poissy : pile 760 ans entre les deux naissances.

[15] Philippe d’Orléans, « Monsieur », frère du roi, qui aurait fait un excellent porte-parole LGBTQ+ côté Cour, la reine de la Revue chez feu-Mme Arthur, côté Jardins.

[16] Ouvrant la voie à la 2ème république socialiste, puis au clone Badinguet, et enfin  à la Troisième République judéo-libéralo-athéo-maçonne qui s’est perpétuée jusqu'à nos jours à travers les métamorphoses nécessaires pour durer.

[17] Revoir les cinq principes

[18] Le maréchal, pince-sans-rire, lui aurait répondu : Dans le fond jeune homme vous voulez prendre ma place ? Je vous propose de prendre en charge le ministère du ravitaillement. Si vous y réussissez, vous aurez toute la France à vos pieds. Je pense que le maréchal, quoiqu’on en dise, savait faire la différence entre les serviteurs et les prédateurs, même s’il n’était plus en mesure de soutenir les uns et de protéger la France des autres.

[19] 30. Celui qui n'est pas avec moi est contre moi ; celui qui ne rassemble pas avec moi disperse. 31 C'est pourquoi, je vous le dis : Tout péché, tout blasphème, sera pardonné aux hommes, mais le blasphème contre l'Esprit ne sera pas pardonné. (Matthieu 12) Et je crains qu’il ne puisse être pardonné à tous les régimes et à tous les hommes ou femmes politiques qui se sont ligués depuis longtemps pour déchristianiser notre pays, et ils sont nombreux.

[20] Ce qui nous a valu quelques unes des lois les plus ignobles et les plus crétines que la démagogie politique mise au service d’un peuple associant « dépravation » et « progrès » parce que privé de toute nourriture spirituelle, ait pu produire.

[21] Joseph Malègue – Pénombres – Glanes et Approches Théologiques – 1939. Nouvelle édition, éditions de L’Homme nouveau, juin 2024, préface de Thibaud Collin

[22] Noms des liquides issus de la putréfaction dont nous devons les noms au médecin berlinois Ludwig Brieger (1849–1919).

[23] Georges Bernanos – La France contre les robots – Plon – 1970, pp. 119 à 138

[24] Israël Adam Shamir est un écrivain et journaliste suédois controversé, connu pour son militantisme anti-sioniste et pro-palestinien. Il est régulièrement accusé d'antisémitisme et de négationnisme.

Sa biographie sur Wikipédia nous apprend que Israël Shamir se présente comme un intellectuel russo-israélien, écrivain, traducteur et journaliste, né à Novossibirsk, en Sibérie et petit-fils d’un professeur de mathématiques, le descendant d’un rabbin de Tibériade.

Après des études à la prestigieuse École de l’Académie des sciences, il enseigne les mathématiques et le droit à l'université d'État de Novossibirsk et en 1969 s'établit en Israël. Parachutiste durant son service militaire, il aurait combattu durant la guerre du Kippour. Etc...

[25] Et par les « révolutionnaires » hier chez nous et dans toute l’Europe.

[26] N’oubliez pas que c’est un juif, petit-fils de rabbin, qui écrit.

[27] Apocalypse 2 :9 et 3 :9 

[28] Tous ceux qui ne sont pas juifs.

[29] Ce fut le travail de Luther et Calvin avec la « Réforme ».

[30] Adorateurs de Mammon, of course.

[31] Il n'y a qu'à écouter certains discours des membres de la France Insoumise pour comprendre ce qui pourrait nous arriver si ces enragés parvenaient au pouvoir

[32] Je crois que la façon dont les médias et le personnel politique dans son ensemble ont vilipendé, ostracisé, insulter, un parti qui, lors des récentes élections législatives 2024, a réuni plus de 10.000.000 d'électeurs, pour la simple raison qu'il s'oppose a une invasion migratoire totalement et s’oppose aux objectifs mondialistes si puissamment imposés chez nous, peut nous en fournir une preuve évidente. Quel que soit par ailleurs le crédit qu'on puisse accorder à un parti qui a passé la plupart de ces convictions par pertes et profits pour s'attirer les bonnes grâces d’une médiacratie qui ignore le sens même des mots  « impartialité », « équité », « éthique », « honnêteté » .

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