... ET, TOUT D'ABORD, UN COMMENTAIRE INTÉRESSANT...
La publication du premier volet de l'étude que je consacre au thème de Gabriel Attal, m'a valu cet excellent commentaire d'une habituée du site, que je ne résiste pas au plaisir de vous communiquer (anonymement et avec son autorisation). Vous y découvrirez un certain nombre de faits que j'ignorais au moment de mon exploration et qui viennent - mais comment s'en étonner quand on connaît les ressources de l'Astrologie - confirmer et colorer ce que la conjoncture astrologique laissait déjà entrevoir.
Je vous livre ce texte sans y ajouter un quelconque commentaire de ma part; il se suffit à lui-même me semble-t-il.
Cher Monsieur,
Évidemment devant un tel thème, on se dit : « Que d’eau, que d’eau ! » Et cela peut laisser dubitatif.
Mais, comme vous l’avez relevé, il y a cette « locomotive », avec la LUNE en wagon de tête et PLUTON en queue, ce qui est un aspect générateur de force, de puissance et de magnétisme, et permet d’exercer un pouvoir.
Il y a beaucoup d’eau… Mais le Grand Trigone d’eau est au sextile de la conj. URANUS-NEPTUNE-SATURNE en Capricorne, et dans une opposition cardinale qui dynamise : il y a là une influence dynamique qui peut s’exprimer de façon constructive. Le sextile est en VI : notion de service.
Cela dit, il y a une hyperémotivité et une susceptibilité qui expliquent le « harcèlement » dont il [il s'agit de Gabriel Attal, of course] dit avoir été victime à l’École Alsacienne, le harcèlement étant l’arbre qui cache la forêt. C’est évidemment la dissolution du couple parental qui l’a insécurisé, et la trop grande importance de la mère – du féminin – qui nuit à la maturité, avec une difficulté à couper le cordon ombilical, d’où l’homosexualité.
Un couple parental dont la relation allait être sanctionnée parce qu’immature.
Le père, Yves Attal, a eu un premier mariage et une fille, Noémi, née en 1975. C’est vers 1986 je suppose que s’instaure une relation avec Marie de Coursis, la mère de Gabriel. Yves Attal a 38 ans, Marie de Coursis, 22 ans [rapport inversé à celui d'Emmanuel et Brigitte]. Gabriel Attal a dit qu’il était né par PMA ; sa mère aurait donc eu recours à une procréation médicalement assistée à l’âge de 24 ans, ce qui n’est guère sensé [comme s'il pouvait y avoir quelque chose de sensé dans ce milieu de déjantés !]. Il est né en 89, suivi par Fanny en 90 et Iris en 92.
A partir de 98, PLUTON en Sagittaire est au carré des planètes en Poissons de Marie de Coursis ; URANUS au carré de VENUS de Yves Attal, puis SATURNE est en opposition à sa VENUS : la relation immature est source de frustrations et sanctionnée. Ils divorcent en 2000, Gabriel a 11 ans.
Les planètes en IX, y compris le SOLEIL, outre qu’elles peuvent être en rapport avec l’hérédité paternelle (le père est né sous le signe du Sagittaire), évoquent un père absent. Du fait du contexte familial, il n’était pas bien armé pour franchir le stade de l’adolescence, en 2003. D’où les difficultés qu’il a évoquée, avec le harcèlement
(Nota bene : en 2023, il y a eu une série de suicides d’adolescents, largement médiatisés, qu’on a attribués au harcèlement ; il y a eu d’abord Lucas, 14 ans ; puis Lindsay, qui venait d’avoir 15 ans, et enfin Nicolas, 15 ans ; chez tous ces enfants, on note l’absence de père avec ce qu’il en coûte ; ces adolescents ne se sont pas suicidés à cause du harcèlement, mais parce qu’ils allaient mal et n’avaient pas les modèles et repères pour franchir cet âge-clé de la maturation qu’est l’adolescence. On pourrait d’ailleurs ajouter Lina, 15 ans, même s’il ne s’agit pas d’un suicide mais d’une disparition)
Ce sont les commentaires que je me permets d’apporter à vos premières réflexions, en attendant la suite.
Bien cordialement.
Fin de citation.
Épatant, non ? aurait affirmé Pierre Desproges, du temps où les humoristes n'étaient des militants enragés.
LE CAS "GABRIEL ATTAL" - II -
Dans notre précédent article nous avons envisagé le thème de Gabriel ATTAL à la lumière de certaines méthodes astrologiques, notamment celle qui prône les « modèles planétaires ».
Ces articles étant tout aussi didactiques que politico-philosophique (joindre l’utile ... à l’utile) j’aimerais que nous l’observions maintenant à travers les méthodes de l’« Astrologie Globaliste » ou « de Synthèse » telle que la conçurent Claire Santagostini et François Villée – fondateur de l’AIA[1] - dans les années 70.
J’ai rencontré bien d’autres approches depuis, mais je ne me suis jamais éloigné (ou du moins ai-je essayé) des principes fondamentaux de l’Astrologie Globaliste qui se résument en peu de mots. Mais essentiels.
1 - L’ASTROLOGIE GLOBALISTE.
Un thème est un « Tout » insécable dont chaque partie légitime toutes les autres.
Ce qui veut dire que chaque position planétaire ne peut s’expliquer, en définitive, que par la position que toutes les autres occupent dans le thème à travers les relations et interrelations qui les associent les unes aux autres.
Astrologie extrêmement exigeante fort différente du saucissonnage très en vogue dans l’Astrologie commerciale ; exigeante mais fort roborative.
Claire Santagostini poussait le principe jusqu'à demander à ses élèves de résumer le thème qu’elle leur donnait à débrouiller, en dix lignes maximum ! C’est à partir de cette première approche que les développements indispensables pouvaient ensuite se dessiner. Synthèse rigoureuse qui ne s’attache pas aux détails purement anecdotiques, caractérologiques ou esthétiques, comme le faisait une certaine Astrologie plus « événementielle » ou « descriptive » que métaphysique ; superficielle en un mot. Mais Astrologie qui vise le cœur, le projet qui mobilise une volonté, une existence et peut aboutir à un authentique destin[2] personnel.
Il existe autant de façon d’envisager l’interprétation d’un thème natal qu’il existe de références théoriques et/ou doctrinales du côté de l’interprète, chacun défendant sa « chapelle » toutes griffes dehors. En oubliant la prudence et l’humilité qui doivent nous inspirer quand on veut juger d’un personnage connu ou inconnu : il y a le personnage privé, le familial, le professionnel, le social, l’ami, il y a aussi le prisonnier d’ombres secrètes qui ne se laissent pas toujours mettre à jour facilement. Autant de facettes différentes qui peuvent provoquer de grandes surprises, comme on le constate souvent lors de grands procès criminels où, tout à coup, un personnage public respecté et estimé, s’avère auteur de méfaits exceptionnels. Encore que la lecture, plus reposante, de Pirandello auteur qu’on réduit souvent à la thèse suivant laquelle il est impossible de connaître autrui et de communiquer avec lui, la personnalité adoptant plusieurs avatars (comme les dieux hindous) ou soulignant encore la vérité de la folie, peut s’avérer très inspirante – mais très décourageante - dans ce domaine.
Ainsi, les élèves de François Villée (dont je fus), il y a cinquante ans, avaient pris l’heureuse habitude de décomposer le thème en Structures et Sous-Structures planétaires de façon à faire advenir des pistes de recherche pouvant conduire à découvrir une ou plusieurs « problématiques » à résoudre.
Je ne dispose malheureusement pas des techniques informatiques qui me permettraient de vous présenter ce thème de manière absolument structurelle, dépouillée, schématique, mais je vous demande faire un effort de visualisation.
11- L’Astrologie Globaliste rapportée au thème de Gabriel Attal.
Ce thème se présente, du point de vue spécifique auquel je me place, sous la forme d’un « parachute » ou d’un « cerf-volant » :
Mais, toujours en schématisant au maximum, il nous reste une figure extérieure à ce Cerf-Volant.
Essayons de visualiser ce schéma à partir de la Carte du Ciel que je reproduis ici et tentons de lui donner un sens.
Ces questions intéressent l’homme politique, l’historien ou le simple citoyen, mais pas l’Astrologue qui doit éclairer une conscience de façon à ce que les choix à faire lui apparaissent de manière aussi claire et objective que possible par la prise en compte des déterminations marquant son thème natal et, tout particulièrement, la part que ses tensions et blessures personnelles risquent d’occuper dans ses choix et son action politiques. C’est cette attitude permanente, qui m’a permis de conseiller – au mieux de mes possibilités – plusieurs hommes politiques dont je ne partageais décidément pas les positions politiques. Et de loin.
Reprenons :
Réponse : qui se présente ici comme la résolution d'un grand sentiment d’abandon, d’immaturité et d’insécurité lié à l'absence d'une autorité paternelle, rassurante, structurante, constructrice et éducatrice au sens plein du mot. Nous avons vu plus haut les difficultés que GA a dû rencontrer ; et le message de notre « correspondante » nous a apporté une foule d’informations complémentaires très précieuses à ce sujet.
Réponse : l’évasion, l’utopie, le fantasme ou l’idéal grâce auquel le sujet pourra échapper à son mal-être, se rêver heureux et tout puissant (fantasme très capricornien) comme le petit garçon qui se colle de fausses moustaches et emprunte les chaussures de papa pour s'identifier à lui.
Remarquons - c'est une simple parenthèse - qu’entre plusieurs analogies entre les thèmes d’Emmanuel Macron et de Gabriel Attal, l’opposition LUNE-URANUS constitue une des clés de leurs personnalités respectives. Tous les deux rejettent ou ne reconnaissent pas (URANUS) quelque chose d'essentiel d'eux-mêmes (la LUNE). Il en résulte une distorsion qui, de proche en proche, colore l'ensemble de leur façon d'être.
De cette opposition, Paul Colombet se borne à une explication purement psychologique : originalité, indépendance, maîtrise de l’instinct et de la sensibilité mais aussi nervosité, entêtement, excentricité. André Barbault va dans le même sens : défense contre sa sensibilité profonde ; relation avec la femme intellectualisée (qu’en dirait Brigitte pour ce qui concerne le farfadet élyséen ?). Barbault va un peu plus loin lorsqu'il ajoute : hostilité fréquente de la mère qui tend à se traduire par une attitude rejet, de mépris ou d’hostilité plus ou moins cynique ou sadique vis-à-vis de la femme. Ouille !
Ce n’est pas l’image que nous offre l’exposé de notre correspondante qui évoquerait plutôt une mère surprotectrice. Si bien qu’il faudrait reprendre un seul mot à la définition de Barbault. Il faudrait écrire hostilité fréquente à la mère et non de la mère. En effet, l’excès provoque souvent les mêmes réactions que le manque : la défense, la fermeture et le rejet.
Quant à notre astrologue allemand choisi parmi tant d’autres – Wolfgang Reinicke - s’il voit dans un rapport LUNE-URANUS de l’ambition, une force de persuasion suggestive, originalité, indépendance dans le choix des méthodes, conscience du but à conquérir, il souligne aussi, le risque d’excentricité, l’entêtement, le fanatisme (ah bon ?) l’irritation, les caprices, l’humeur changeante (tous défauts lunaires du « féminin » dans l’homme, comme on le sait ; les manifestations d’une anima mal intégrée dirait Jung), les dérivatifs, les erreurs (celui qui voudra faire le catalogue des erreurs politiques d’Emmanuel, aura du pain sur la planche. Quant à Attal, il nous réserve encore bien des surprises). Reinicke, bon prince, y ajoute entêtement dans l’amour (qu’en pense Séjourné ?), excitabilité opprimée (je pense, qu'en bon français, il faut lire réprimée) forte sensualité (ça, je veux bien le croire mais pas pour les mêmes raisons que Reinicke). Ce qui amène souvent, d’après notre auteur, à une séparation du conjoint, à une vie amoureuse tragique, des penchants anormaux [4], un manque d’équilibre intérieur, des vues non raisonnables, des habitudes étranges, liaisons amoureuses romantiques durant toute la vie. Pourvu que Gabriel ne se laisse pas séduire par le charme russe de Poutine ! Rien à craindre, en revanche, du côté de van der Leyen, aussi chaleureuse qu’un sorbet citron.
Si nous faisons un point provisoire, nous constatons que nous sommes toujours du côté d’une astrologie qui décrit mais n’explique pas ou peu.
Pour ma part je considère que Gabriel recherche désespérément le principe qui lui permettra non seulement de se construire, de s’accepter et d’assurer sa pleine autonomie (SATURNE) mais, de plus, de se poser comme destiné à conduire les autres, à les diriger, à les éclairer donc à les dominer : URANUS en Capricorne, type du Passionné froid à l’ambition impérieuse dans la rigueur ou l’autorité, affirme Barbault en évoquant Mendès-France, Mollet, Debré (surnommé "Michou la colère").
Étrange cette surcompensation qui amène un enfant timide, réceptif, craintif, éternel chahuté, efféminé, couvé par sa mère, négligé par son père, à se vouloir autorité suprême de son pays ! Son « père protecteur » en quelque sorte. C'est plus original que pompier ou cosmonaute, non ?
Car, ne nous y trompons pas, Gaby qui a un pied à Matignon, garde probablement le regard fixé sur l’Élysée, où il ne déparera sans doute pas dans la belle collection de liquidateurs qui se sont succédé dans le bureau de De Gaulle au moins depuis Giscard, et qui amène les Français à se demander s’ils seront encore chez eux dans leur propre pays d’ici quelques décades.
Étrange peut-être, mais relisons Alfred ADLER ou Rudolph ALLERS et nous comprendrons mieux ce processus de surcompensation excessive à un sentiment d’infériorité de départ, qui amène souvent à vouloir se faire grenouille plus grosse que le bœuf (ou plus beauf que les beaufs, au choix) et à entraîner les autres dans des voies sans issues constructives.
2 – La « poutre maîtresse » du thème de Gabriel Attal : un fantasme et une ambition
En fait (il me semble me retrouver devant mes étudiants de l’heureux temps où les amateurs d’astrologie se pressaient à mes cours) les choses peuvent être radicalement simplifiées pour exprimer la substantifique moelle de cette opposition :
Il peut arriver qu’un homme mû par de telles motivations, se révèle, lorsque les circonstances l’y contraignent, à la hauteur de son délire de toute puissance. Ce fut sans doute le cas de De Gaulle et de Churchill (dans les thèmes de qui nous trouvons des configurations très proches de celles de Macron ou d’Attal) qui se révélèrent à la hauteur des enjeux de leur temps , mais ce ne fut pas celui de Hitler (pour le moins) et, en mode bas de gamme, de la plupart des hommes politiques, plus ou moins frappés de mégalomanie douce ou violente, qui les ont suivis et qui nous ont menés où nous en sommes, malgré la présence de configurations remarquables dans leur thème de naissance.
C'est Jean-Paul II qui demandait à une nation apostate, aussi "banalisée" [5] qu'un fruit blet : "France, qu'as-tu fait des promesses de ton baptême ?" Très bonne question à poser à cette nation qui fut autrefois, la première nation chrétienne d'Europe et dont la plupart des dirigeants, depuis la révolution, n'ont usé du pouvoir qui leur était confié que pour l'entraîner sur les voies de cette banalisation dénoncée par Paul Diel : décadence spirituelle, morale, culturelle, économique, militaire, démographique. Nation où la loi protège le vice et la transgression, mais condamnera bientôt les défenseurs de la loi naturelle qu'elle empêche déjà de s'exprimer par mille et un moyens vicieux; secondée par une presse aux ordre qui a déjà repoussé les limites de l'enfumage au-delà du concevable.
Il nous reste désormais à voir comment Trump et Poutine, ces deux météores qui n’ont pas encore achevé leur course, mais dont les thèmes sont des plus prometteurs en matière de mégalomanie galopante, pourront satisfaire notre espoir de vivre un « Crépuscule des Dieux » de grande classe. Un crépuscule et un effondrement que même Wagner n’aurait pu imaginer.
***
Ainsi, au terme de cette longue exploration de la configuration centrale, que j’ai qualifiée de poutre maîtresse du thème de Gabriel Attal, nous pouvons émettre l’hypothèse que nous avons affaire, avec lui, à une sorte de somnambule surdoué (nous verrons pourquoi bientôt) marié (ou plutôt pacsé) à un candidat tyranneau, plus fanatique que réaliste et soucieux du bien commun.
Il n’est qu’à se reporter au discours où se laissant gagner par une forme de délire idéologique plus grotesque qu’inquiétant, il accuse, avec une violence inouïe, une formation politique dont 60% des Français partagent les analyses, de constituer l'avant-garde d'une invasion russe sur notre sol.
Dieu merci, il y a longtemps que le ridicule et l’odieux ne tuent plus en France, sinon quelle hécatombe dans les rangs de notre personnel politique dans son ensemble ! Chez les "macronistes" en particulier.
Ainsi, il me semble que l’on atteint à des sommets de crétinerie, dont les plus blasés et cyniques observateurs de la farce permanente que nous joue notre "élite politique" n'auraient pas rêvé ! Attal, l’œil furibard et le menton impérieux dénonçant les dangers d'une cinquième colonne prête à ouvrir nos frontières aux chars russes [6], en oubliant :
1/ Que nous avons pendant des décennies supporté la présence d’un parti communiste qui ne rêvait que de voir ces mêmes chars soviétiques débarquer sur les Champs Elysées comme ils l’avaient fait à Budapest, Varsovie ou Prague, et qui ne s’en cachait même pas. Parti communiste pourtant appelé au gouvernement par De Gaulle en 1945 et par Mitterrand en 1981 !
2/ Que nous supportons depuis cinquante ans une immigration-invasion dont la fin objective consiste à remplacer notre civilisation par une autre, notre nation par une autre, une religion (ou une absence de religion) par une autre, pour le plus grand bonheur d’une élite politique qui n’a été mise en place que pour assurer la liquéfaction progressive de notre pays dans le magmas mondialiste par UE interposée. Élite politique qui se réjouit de voir son travail facilité par ses alliés immigrationnistes.
On ne parle pas de corde dans la maison d’un pendu, affirme la sagesse populaire.
Gabriel Attal, toute honte bue et toute dignité abdiquée en parle à tort et à travers. Lui et Macron en foudres d'une guerre qui n'existe que dans leurs cervelles torturées, me font irrésistiblement penser, je ne sais pourquoi, à cette scène où Renato roulant des mécaniques, menace le malabar qui s’est moqué de Zaza Napoli, son compagnon Drag-Queen, dans « La cage aux folles »... et finissant par prendre une bonne raclée.
Les raclées en démocratie, ce sont les électeurs qui sont censés les donner parce que seuls fondés à le faire. Mais "attendons la fin" comme le conseillait le roseau au chêne de La Fontaine. J’aborderai d'ailleurs la partie dite prévisionnelle du thème de notre moderne sainte Geneviève défendant Paris contre les Huns, à la fin du troisième et dernier article que je lui consacrerai.
Mais vraiment, qui pensait que notre personnel politique nous offrirait un jour un spectacle vivant, encore plus amusant (quoique très affligeant) que ceux que nous offrirent, en leur temps, des pitres de métier aussi doués que Poiret et Serrault ?
NOTES
[1] Académie Internationale d’Astrologie.
[2] Je prends ce mot dans le sens d’un accomplissement possible et non celui d’une éventuelle prédestination inévitable qui lui est généralement attribué.
[3] Strictement parlant, cette conjonction n’est pas exactement au carré de l’amas Poissons, mais seulement du Nœud Lunaire Nord (j’y reviendrai) situé lui aussi en Poissons. Mais en Astrologie Globale, lorsqu’une planète appartenant ou non à un ensemble, est en aspect d’une seule planète appartenant à un amas quelconque, il nous faut considérer qu’elle est en aspect (tension ou détente) de tout l’amas.
[4] Amusant : les penchants « anormaux » ne sont plus ceux que pointait Reinicke à l’époque où il écrivait. Ils seraient même plutôt du côté de ceux qu’on qualifiait de « normaux » autrefois.
[5] La "banalisation" est un concept d'une grande valeur que nous devons au psychologue Paul DIEL. Voici comment Janine Solotareff, son éminente disciple, traduit ce terme devenu très courant mais dont on néglige la profondeur véritable la plupart du temps :
Dans la banalisation, les désirs matériels et sexuels de l'individu se trouvent exacerbés, exaltés et faussement justifiés aux dépens du désir essentiel [NB : le "désir essentiel" en langage dielien désigne le "désir d'harmonie intérieure", essentiel à la survie sensée de l'individu - en langage chrétien on pourrait peut-être évoquer "l'état de grâce"] ; ces impulsions primaires ont alors tendance à se multiplier, à se déchaîner, sous forme d'avidité insatiable, d'arrivisme, de course aux titres, aux honneurs, au pouvoir, mais aussi sous forme de déchaînement sexuel pris pour libération du moralisme et de l'embourgeoisement.
La banalisation propose la réalisation sans scrupule des désirs exaltés. Dans cette optique, la libération de tout sentiment authentique de culpabilité devient l'idéal. La banalisation érigée en " idéal " est justifiée par des théories pseudo - scientifiques, idéologiques, littéraires ; elle se veut l'expression de la plus grande intensité vitale. - fin de citation.
[6] La dernière farce de ce genre est celle de Malraux distribuant des paires de rangers aux braves fonctionnaires du ministère de la culture en avril 61 pour faire face à l'arrivée imminente des parachutistes que les généraux d'Alger allaient larguer sur Paris ! Rappelons que de largage il n'y eut point et que les 4 généraux se couchèrent bien gentiment à partir du 25 avril. Fin du baroud d'honneur en faveur de l'Algérie Française... prélude à la France Afro-Islamiste.
Cher Monsieur,
Vous écrivez : "Étrange cette surcompensation qui amène un enfant timide, réceptif, craintif, éternel chahuté, efféminé, couvé par sa mère, négligé par son père, à se vouloir autorité suprême de son pays ! Son « père protecteur » en quelque sorte. C’est plus original que pompier ou cosmonaute, non ?"
Je ne suis pas d'accord avec vous sur le terme "étrange".
Résumons : le Poissons est idéaliste (il peut être artiste, se dévouer aux autres, ou mystique) ; le côté velléitaire ou passif du Poissons est compensé ici :
1° Par le signe du Cancer et la dominante de signes cardinaux,
2° Par la dissonance Lune-Saturne en Cancer-Capricorne : aspect en rapport avec la dissolution du couple parental et qui est source de frustration. Outre l'aspect d'immaturité que cela suggère et de rejet du féminin, dans la dissonance il y a une dichotomie entre les valeurs affectives, privées, et les valeurs professionnelles et sociales, avec une difficulté à s'épanouir en même temps dans les deux domaines. Les planètes étant ici en domicile respectifs, cela permet d'agir plus positivement ; l'homosexualité mettant la vie familiale à distance, cela lui permet de mettre toute son énergie au service de son ambition.
Il y a une surcompensation en effet, mais pas "étrange" : il y a une ambition, mais que voulez-vous qu'il fasse de toute cette eau ? (sauf à combler les nappes phréatiques, car il paraît qu'à force de puiser dans les réserves, on a perturbé l'équilibre du globe terrestre dont l'axe s'est décalé vers l'Est...)
3° Professionnellement, la recherche de sécurité du Cancer le conduit souvent vers l'administration, structure solide et rassurante, sorte de famille symbolique.
Le signe du Cancer est signe de la famille, au sens large (la patrie), ce qui peut l'amener à être un "père symbolique". Avec l'Ascendant et la Lune Cancer, la Maison IX dominante, et le milieu privilégié dans lequel il est né, la voie était toute tracée. Sachant que le père, avocat et producteur de cinéma, était passionné de politique.
Ce n'est pas tant le thème natal qui pose problème ici, mais les conditionnements : le milieu privilégié dans lequel il est né d'une part, et le fait qu'il n'a jamais travaillé dans une entreprise, il n'a jamais véritablement mis les mains dans la glaise ! Il n'a pas eu à se battre et a été immédiatement materné : Marisol Touraine qui l'a recruté comme stagiaire à 19 ans, et pris comme conseiller à 22 (il avait été au lycée avec sa fille). Son côté Cancer et la difficulté à couper le cordon ombilical l'a amené à chercher une autre mère de substitution : Marisol Touraine est Poissons (de même que la mère de Gabriel), avec Mars en Gémeaux, Saturne en Capricorne, Mercure-Mars en Bélier.
Espérant ne pas avoir empiété sur votre troisième partie...
Cordialement,
J.T
Merci vivement pour toutes ces précisions.
Je pense que la 3ème et dernière partie de ma tentative -qui confirmera certaines de vos intuitions - répondra peut-être à certaines de vos perplexités.
Cordialement à vous.
LSM