Est-il illustration plus évidente de la profonde nocivité des « immortels principes de 89 » célébrés en grande pompe chaque année, que la mobilisation de 130.000 policiers, gendarmes, militaires[1] et pompiers pour « protéger » les Français des hordes de sauvages importés ?
Français qui pourtant, chaque année, expriment leur enthousiasme envers une doctrine et un régime qui – dès avant leur accès au pouvoir - avaient programmé la dissolution de leur nation dans le grand magmas mondialiste (à l’époque des « Lumières » on disait universel) ? Disparition préparée de très longue date par un certain prophétisme judéo-maçon ?
On ne peut pas comprendre cette folie qui consiste à encenser ce qui vous condamne à la disparition, si on oublie que, pour De Gaulle par exemple, notre peuple est un peuple de « veaux [qui] sont bons pour le massacre[2]. Ils n'ont que ce qu'ils méritent [3]
Ainsi soulignait-il chez nous un certain goût pour la mort suivant l'expression de l’écrivaine P.D James, spécialiste en la matière [4]. Se trompait-il ? En fait, le comportement de nos gouvernements, et du régime lui-même, ne saurait démentir cette profonde remarque puisque, au moins depuis l’avènement de Pompidou, Droite (y compris la gaullienne et la pseudo « nationale ») et Gauche confondus ont communié dans la même frénésie d’effacer ce qui nous fait « perdurer dans notre Être » (pour parler comme Spinoza) en nous soumettant peu à peu :
- D'abord aux forces anonymes et vagabondes dites « mondialistes », relayées par un puissant dispositif d’organismes internationaux qui digèrent peu à peu les nations européennes comme le boa constrictor digère l’agneau qu’il a commencé par étouffer.
- Et ensuite à la poussée islamique [5] qui impose de plus en plus sa loi dans nos « quartiers » et sa doxa dans toutes les sphères politiques, médiatiques, culturelles, universitaires de notre pays.
Certes incalculables sont les preuves qui peuvent nous être apportées de cette sorte de masochisme qui anime certains de nos comportements historiques : depuis les divisions gauloises favorisant la victoire de l’envahisseur (et colonisateur) romain, jusqu'aux épisodes plus récents où nous avons commencé par subir – en 1870/71 - une invasion éclair de Prussiens obtus et une amputation de notre territoire provoquée par l’impéritie d’un empire de pacotille pourtant unanimement plébiscité, avant que de sombrer avec perte et fracas dans une honteuse défaite.
Il fallait réparer la catastrophe de 1871 bien sûr. Pour ce faire la République franc-maçonne, installée sur les décombres de la France chrétienne, ne trouva rien de mieux que de déclarer à l’Allemagne, en 1914, une guerre qui ne devait durer que quelques semaines et qui envoya, un million cinq cent mille de nos enfants abreuver, la fleur au fusil, la terre de France de leur sang. Immense sacrifice couronné par un Traité de Versailles tellement inepte qu’il ne mit que vingt et un ans à parachever le grand’œuvre liquidateur de notre patrie resté inachevé en 1918. En effet, la même logique révolutionnaire favorisant l’installation de gouvernements mus par des idéologies tout aussi pernicieuses les unes que les autres (pacifisme, socialisme entre autres) les conditions nécessaires furent vite réunies pour que nous déclarions la guerre (une vraie manie de notre part) à Hitler en 1939 au moment où nous étions – spirituellement, moralement, militairement - les moins en état de la gagner, comme tâchaient de nous en avertir un certain nombre d’esprits lucides.
Ainsi, 1940, plus grande catastrophe de notre Histoire politique et militaire, fut elle une des dates emblématiques du travail de destruction (de « déconstruction » dirait-on aujourd'hui) que la révolution « luciférienne » de 89 avait entreprise contre la fille aînée.
Dieu merci nous fûmes « libérés », quatre ans plus tard ! me ferez vous observer.
Certes. Mais, le malheureux mouton efflanqué qu’était devenu la France de 1944 sous l’angle moral et spirituel, ne dut son salut – nonobstant l’entrée en « résistance » d’une partie de sa population – qu’au concours de deux loups ravisseurs beaucoup plus ardents à la dévorer qu’à la restaurer dans la pleine possession d’elle-même.
Deux loups ravisseurs, tous deux venus de l’étranger, mais tous deux lointains héritiers des « immortels principes de 89 ». Deux monstrueux frères jumeaux comme j’eus l’occasion de les nommer dans une Tribune Libre du Figaro Dimanche dans les années 90.
Voilà pour l’héritage de Robespierre et de Saint-Just et de quelques autres psychopathes qui ont marqué notre Histoire à la fin du XVIIIème siècle.
Chez nous elle a pris plusieurs visages depuis Mirabeau et la Gironde.
Aujourd'hui elle s’incarne dans la caste de nos élites auto-proclamées et auto-instituées – toutes dotées d’une morale de Sapajou ou de Bonobo -, et toutes acharnées à « faire une immense fortune » en se mettant aux ordres de la ploutocratie européenne via l’UE et sa patronne, Mme von der Leyen. Patronne qui vient d’embaucher une américaine comme commissaire européen ! Rien d’étonnant si on se souvient que Jean Monet (un des « pères » de l’Europe) homme d’affaires plus véreux que réellement efficace, était un agent qui travaillait pour le compte des USA afin d’accoucher d’une Europe qui leur soit étroitement et économiquement asservie.
Ainsi, là où la voie révolutionnaire marxiste, active, autoritaire et violente, version Lénine, Staline, dans la pure filiation de Robespierre, n’avait pas vraiment réussi à abattre une Europe vouée, - à l’origine -, au Christ Roi des Nations et à Marie, vraie Reine de France,
La voie révolutionnaire girondine, libérale, « humaniste », relativiste et laxiste, en exaltant les besoins matériels et sexuels à satisfaire par tous moyens, sous couleur de « libération », en flattant l’individualisme et l’égoïsme revendicatif au détriment du Bien Commun, en favorisant largement celles de la transgression, voire de la dépravation acceptées et encouragées, est en train de réussir le pari révolutionnaire d’origine : la destruction de notre civilisation dans ce qu’elle portait de plus transcendant : son fondement chrétien.
En commençant par l’élimination des plus faibles de nos concitoyens : les enfants sacrifiés au Moloch de l’avortement tous azimuts, ignominie figurant bientôt dans notre Constitution (une première dans la république de Belzébuth) ; et les vieillards ou grands malades invités à bénéficier des soins diligents d’euthanasistes diplômés, qui, contrairement aux médecins - toujours à la merci d’un patient insatisfait - n’auront jamais à subir de procès pour erreur médicale.
Nous avons réussi – sans aucun doute avec l’aide de Dieu ( qui a bien de la patience avec nous) – à échapper à l’univers concentrationnaire qui constitue l’idéal du communisme, mais il est clair que nous nous sommes réjouis trop tôt, car le pire était encore à venir. Or, désormais, il est là !
Car – sans un sursaut que je ne vois pas venir – nous n’échapperons pas à subir les conséquences ultimes du choix dit « libéral », à savoir le sort des marins d’Ulysse transformés en pourceaux par la cruelle et perspicace Circé. Et nous risquons bien de finir dans nos bauges, sous la garde des ploutocrates internationaux, nourris et entretenus juste ce qu’il faut pour assurer notre survie et pour autant que nous présentions une quelconque valeur économique et financière pour nos élites internationales.
Macron s’emploie avec ardeur à faire advenir cette grande et merveilleuse utopie où il pourra enfin exprimer tout le mépris qu’il porte à ce peuple dont Dieu lui a permis d’assurer les destinées, mais qu’il a choisi, lui, de renier au profit de Mammon et de ses grands prêtres : Klaus Schwab, Børge Brende, Rothschild, Bill Gates, Tim Cook, Jeff Bezos, Mark Zuckerberg, Ian Read et quelques autres – comme Attali - réunis au sein de grands « clubs » où se règle le sort des bandes de moutons ou de cochons, au choix, que sont devenus les peuples à leurs yeux : Trilatérale, club Bilderberg, Dolder, sans oublier leur modèle et leur matrice à tous : la Franc-Maçonnerie internationale en ses multiples excroissances.
N’oublions pas que c’est dans les « clubs » et les « salons » ainsi que dans les « loges » que sont apparus et se sont imposés, les concepteurs, les tacticiens, puis les exécuteurs des hautes et basses œuvres de la révolution de 89.
Si bien que si nous voulions nous amuser un peu, nous pourrions dire que le 14 juillet pourrait devenir la date de la « sainte Circé » patronne de la révolution ! Or, voyez comme Dieu à de l’humour : le 14 juillet, en fait, est le jour de la saint Bonaventure ! Une des deux Lumières chrétiennes du treizième siècle avec saint Thomas d’Aquin.
Mais qui s’en souvient et qui s’en soucie ? Certainement pas notre pseudo-pape, passé depuis longtemps à la « théologie de la révolution » qui correspond, pour l’Église du Christ, à peu près ce que la politique de Caïphe et du Sanhédrin représentaient pour la mission terrestre de Jésus.
Si maintenant, nous regardons derrière nous et jetons un coup d’œil sur notre Histoire depuis la fin du terrible dix-huitième siècle, il nous faudra d'abord affronter le souvenir des épisodes tragiques qui couvrent la période de la révolution (de 1792 à 1794 surtout) celle de l’empire de Napoléon et des guerres inexpiables, des massacres, des tueries généralisées, des destructions, des pillages et saccages, des viols et malheurs indicibles que ces régimes ont perpétrés en mettant l’Europe chrétienne à feu et à sang, sous prétexte d’imposer un « homme nouveau », un homme qui les lui ayant dérobés, possèderait désormais tous les attributs de Dieu.
Idée que l’on retrouve dans celle de « peuple élu » ou de « peuple messie », voir de « peuple-Dieu » dans certains cas extrêmes de mégalomanie religieuse. Idée, soigneusement adaptée, qui a inspiré nos Lumières en profondeur. Les révolutionnaires comme Napoléon lui-même (leur héritier) reprenant le vieil idéal du peuple juif destiné à éclairer le monde, pensaient qu’ils avaient le devoir et même le droit de faire le bonheur des hommes, contre leur propre volonté, en leur apportant leur « lumière ».
Toute cette horreur s’inscrivant, bien sûr, dans l’héritage des « immortels principes » de 1789 que j’évoquais plus haut, en lieu et place du message chrétien autour duquel notre Europe helléno-chrétienne s’était constituée et qui avait été décapitée symboliquement le 21 janvier 1793.
Mais aujourd'hui les légions romaines, les hordes tartares, les armées hispano-autrichiennes, les bandes de cosaques qui bivouaquaient sur les champs Élysées, les panzer-divisions germaniques, sont toutes rentrées dans leurs casernes (au moins pour un temps). Mais les « principes » qui minent nos résistances, continuent à lâcher leur venin comme les méduses aux abords de nos plages. Car cette « fête » du 14 juillet à la gloire de la révolution, survient quelques jours après que nous ayons dû subir une de ses lointaines conséquences : celle des destructions, pillages et violences menées par les bandes d’Ahlakhaloufs [5] de diverses origines qui peuplent nos banlieues (pour le moment) et qui n’aiment rien tant que de nous rappeler les malheurs anciens déclenchés par notre fureur révolutionnaire, par quelques menus incendies, pillages, destructions, profanations (églises et cimetières), viols (individuels ou collectifs sur des personnes de trois à quatre-vingt dix ans !). Les dits Ahlakhaloufs, qu’aucun article, émission de radio, article, déclaration officielle, ne désignera autrement que sous le nom de « jeunes » [6] ayant été encouragés à venir s’installer et à se multiplier à l’envi sur le sol de France, en application de cette fameuse Déclaration des Droits d’un Homme abstrait, anonyme et déraciné, que nous devons aux Frères Trois Points. Déclaration qui une véritable bombe à retardement idéologique placée au cœur de la civilisation européenne pour mieux la détruire.
Remplacer un homme fidèle à ses racines et solidement installé dans son héritage national, culturel, religieux, biologique, historique et géographique et pleinement en droit de défendre sa culture et sa terre, par un homme sans origine et sans patrie, partout chez lui sans avoir à contribuer au Bien Commun, mais tirant – bien au contraire – le maximum de satisfactions d’une généreuse soupe que le premier est contraint de lui servir par ses gouvernants et dans laquelle il ne cesse de cracher - plus quelques menues violences au dessert - voilà à quoi aboutissent les « droits de l’homme » !
Voilà ce qu’est cet « homme » tel que conçu par une forme d’idéologie – en fait aussi ancienne que le Christianisme lui-même puisqu'elle n’a été élaborée que pour le détruire par tous les moyens et astuces possibles, sans cesse améliorés et perfectionnés au cours des siècles.
Une conception aberrante aujourd'hui imposée par cette « république des juges » - CEDH – Conseil d’État – Conseil Constitutionnel – Syndicat de la Magistrature, entre autres - qui sont à l’Occident ce que le Cheval d’Ulysse bourré de soldats grecs représenta pour les malheureux Troyens : l’instrument de leur perte et de leur disparition.
En plus sournois et en plus hypocrite car Ulysse n’étant pas troyen ne faisait qu’obéir à son devoir en imaginant les moyens de venir à bout de la résistance d’un peuple ennemi. Alors qu’aujourd'hui, ce sont ceux-là même dont la fonction - et surtout la mission -, consiste à nous protéger de toute forme de subversion et/ou d’invasion et de « remplacement », qui s’évertuent à détruire les nations et les cultures européennes – la nôtre tout particulièrement - qui les ont pourtant faits ce qu’ils sont. Conviction idéologique ? Prostitution aux intérêts mondialistes ? Cupidité (contrairement à ce qu’on affirme « le crime paie bien ») ? Lâcheté ? Veulerie ?
Et si ce n’était que bêtise ? Comme celle des bourgeois, nobles et prélats qui applaudirent si fort à le montée en puissance des fanatiques qui allaient prendre le contrôle du pays et les massacrer quelques mois plus tard ? Pensez aux massacres purement gratuits de 1792 qui firent s’écrier à Robespierre : Dieu merci ! Aucun innocent n’a été touché...(ou quelque chose d’approchant à un ou deux mots près).
Je ne peux répondre à ces questions, mais je soupçonne néanmoins fortement que la classe politique et la matrice médiatique qui nous abrutit quotidiennement, mises en place par la pieuvre mondialiste - sous l’alibi d’un système démocratique complètement noyauté et dévoyé -, relèvent, à plus d’un titre, des quatre motivations évoquées ci-dessus. Y compris celle de la bêtise.
En évoquant tous ces hommes et femmes politiques, tous ces journalistes, hommes et femmes de radio et de télé, tous ces magistrats, qui trahissent – sans même en être conscients je l’espère - les destinées de leur Patrie par leurs mensonges, leurs omissions et leur complaisance envers ceux qui nous ont déclaré une guerre sournoise mais implacable, nous pourrions dire avec le Psalmiste :
Si c’était un ennemi qui m’avait maudit, je le supporterais. Si c’était un adversaire qui s’était élevé contre moi, je me serais caché devant lui. Mais toi oh ! toi, mon ami tu m’étais un autre moi-même ; toi, tu partageais avec moi les doux mets de ma table ; toi, tu étais mon confident, et nous allions ensemble d’un commun accord à la maison de Dieu ! Même l’homme qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain a levé le talon contre moi ! (Ps 54, 13-14)
Voici maintenant quelques textes qui devraient vous aider dans votre réflexion sur ce régime révolutionnaire, violent, criminel, athée, et même génocidaire, tout entier acharné à faire disparaître les dernières traces d’une civilisation qui fit l’admiration du monde ; un régime qui a reçu ses Tables de la Loi de la finance internationale et de toutes les écoles de pensée qui, dans l’Histoire, se sont attachées à défaire la civilisation chrétienne ; système idéologique dans lequel l’héritage de nos Pères, leur foi, leur culture, leurs monuments les plus sacrés, leur terre, leurs frontières, leurs mœurs, leur art de vivre en communion les uns avec les autres, où toutes ces choses pour lesquelles il ont consenti les plus grands sacrifices, sont niées, méprisées, détruites ou souillées ; où la chasse au fœtus a remplacé la chasse au perdreau, où la perversion de nos mœurs se présente comme vertu suprême, où l’art de la propagande, le mensonge, la sophistique et la manipulation aptes à désarmer les esprits, sont enseignés dans nos universités, nos écoles de sciences politiques, de journalistes et de magistrats ; régime en fait anti humain, anti-social et antinational, qui, pour un temps encore [7] continuera à nier ses turpitudes, ses lâchetés et ses objectifs véritables – notre disparition programmée -, derrière des déclarations verbeuses et des éléments de langage usés jusqu'à la corde. Nos actuels dirigeants – et le premier d’entre eux – étant passé maîtres dans cet art qui ne trompe que ceux qui veulent bien se laisser tromper : par indifférence, par lâcheté, par intérêt ?
Le premier texte que je vous propose, est tiré d’une œuvre bien oubliée que nous devons à René de La Tour du Pin et intitulée « Vers un ordre social chrétien » – (III, § 1.) dans lequel l’auteur analyse la fameuse devise républicaine ... en fait maçonnique.
Je cite :
Que signifient dans la vie économique la liberté du travail, la liberté du commerce, la liberté de la propriété, si ce n’est la facilité au déchaînement de toutes les cupidités contre toutes les faiblesses, ou, selon le mot d’un publiciste, la liberté dont on jouit dans les bois ? Et qu’a-t-on gagné à toutes ces belles théories ? Les esprits n’ont jamais été plus inquiets, les peuples plus mécontents, toutes les conditions plus précaires. Est-ce la liberté politique que l’on a conquise ? Une moitié des citoyens s’acharne contre toute ce qui est réclamé comme un droit par l’autre moitié. Est-ce l’égalité ? Jamais il n’y eut autant de prolétaires ni d’aussi gros millionnaires. Est-ce la fraternité ? Jamais il n’y eut tant d’égoïsme, tant de divisions, tant de ferments de guerre sociale, etc...
Quand on sait que l’ensemble des textes contenus dans cet ouvrage ont été écrits à partir de 1882 et publiés en 1907, on se dit que l’envoûtement concocté par la secte « révolutionnaire » qui tient notre peuple si efficacement plongé dans ce « long sommeil politique et idéologique » (après Spinoza, voici Kant) qu’il risque de n’en sortir que les pieds devant, on se dit que cet envoûtement était bien plus puissant que celui qui tenait la malheureuse Belle au Bois Dormant endormie dans son lit, puisqu’on pourrait reprendre ce texte mot à mot de nos jours sans qu’il ait vieilli en quoi que ce soit.
Encore que, dans le cas de la princesse, il n’a fallu qu’un baiser du prince Charmant pour la tirer de sa léthargie, tandis que le peuple français, au bout de 234 ans, ne semble toujours pas prêt de s’éveiller de ses fantasmes révolutionnaires et autodestructeurs. Il suffit, de nos jours, d’entendre parler Monsieur Mélenchon, ses amis et ses thuriféraires, pour en être convaincu.
Il semble ainsi que nous n’ayons tiré aucune leçon du massacre franco-français entraîné par ladite révolution qui assassinait les gens non pour ce qu’ils faisaient, pas même pour ce qu’ils pensaient, mais pour ce qu’on supposait qu’ils étaient ; période suivie par deux décennies de guerres révolutionnaires contre toute l’Europe coalisée causant la mort d’environ quinze millions d’êtres humains – soldats et civils confondus – sacrifiés pour absolument rien d’autre que l’imposition d’idées folles à la malheureuse Europe d'abord, puis au monde ensuite ; folie collective (soigneusement entretenue par les tireurs de ficelle des officines que j’ai dénoncées un peu plus haut) suivie de trois autres explosions révolutionnaires (1830 - 1848 – 1871) – agrémentée de cinq invasions de tout au partie du territoire national [8] (1814 – 1815 – 1870/71 – 1914 – 1940)... en attendant l’invasion en cours, qui pourrait bien être la dernière, car le plus vicieuse et la plus efficace de toutes : celles des Alahkhaloufs de toutes origines encouragés par les « Droits de l’Homme » tirant une balle en plein cœur du Droit des Français : celui de rester maîtres chez eux, à y accueillir qui ils veulent, à rejeter qui ne respecte pas leurs droits, leur culture, leur langue, leurs mœurs, leur religion (lorsqu'ils sortiront de leur apostasie généralisée).
Tous fondamentaux qui doivent s’imposer en toutes circonstances et contre toutes les entreprises de déstabilisation de quelque nature qu’elles soient
Le cardinal Louis BILLOT est un peu plus jeune que La Tour Du Pin (1846-1931).
Catholique de la plus belle eau (rien à voir avec celle, croupie, de Vatican II) et contre-révolutionnaire convaincu, il croyait aux alentours de 1910 lorsqu'il écrivait le texte que je vais citer un peu plus bas :
[....] qu’il y a comme le présage d’un meilleur état de choses dans le fait que ceux qui occupent aujourd'hui le premier rang dans les sciences politiques ou économiques, reconnaissent de jour en jour et de plus en plus, et confessent sans difficulté, à quel point l’œuvre de la Révolution fut néfaste et à quel point les fruits de la liberté furent mortifères : la liberté, dis-je, libérale ou libertine, liberté du contrat social, liberté des idéologues de 1789. Eux qui n’hésitèrent pas à proclamer à toute force que l’unique cause des maux publics et de la corruption des gouvernements est l’ignorance ou le mépris des droits de l’homme, dont ils disaient que le premier était la liberté avec le nécessaire accompagnement de l’égalité et de la fraternité.
Le cardinal Billot était un optimiste sans doute encouragé par l’effort de redressement engagé par saint Pie contre le modernisme et les dérives révolutionnaires pendant tout son pontificat.
Mais, Pie X est oublié, voire ignoré, depuis longtemps par l’Église, et nous sommes sous le règne de François qui impose des principes absolument contraires à ceux de Pie X (et de tous ses prédécesseurs d'ailleurs) puisqu’ils portent à ses conséquences définitives, la funeste entreprise de démolition de l’Église Catholique (grâce à son noyautage préalable par l’entreprise talmudo-maçonnique) née de Vatican II. Et je ne suis pas sûr que le cardinal, s’il revenait parmi nous aujourd'hui, pourrait encore croire que ceux qui occupent le premier rang dans les sciences politiques ou économiques [9] reconnaissent de jour en jour et de plus en plus, et confessent sans difficulté, à quel point l’œuvre de la Révolution fut néfaste et à quel point les fruits de la liberté furent mortifères.
Poursuivons sa lecture :
Ô légèreté ! Ô fatuité ! Ô sottise ! Et, assurément,
- leur liberté se termine en pouvoir despotique, pire que toute barbarie, des puissant sur les faibles ;
- l’égalité, en un multitude sans cesse croissante des prolétaires d’un côté, et en une oligarchie toujours plus influente de millionnaire de l’autre ;
- la fraternité enfin, en germes partout répandus de divisions intestines et en ferments d’une haine inexpiable des classes contre les classes.
Voyez l’état de notre société actuelle, surtout après les émeutes que nous avons connues la semaine passée, écoutez vitupérer, réclamer, menacer les différentes communautés de quelque nature qu’elles se prétendent composées (raciales, religieuses, politique, idéologiques, sexuelles et même de caractère psychiatrique pour certaines) et voyez si le mot France a encore le sens généreux organique, unitaire, indivisible qui devrait être le sien ?
Or, ce travail de destruction, décomposition ; liquidation qui a commencé secrètement et discrètement depuis la Renaissance, ne pourra devenir pleinement opérationnel qu’à partir du 5 mai 1789 à l’ouverture des États Généraux et à travers les phases successives d’une entreprise devenant de plus en plus violente, criminelle et tyrannique jusqu’aux points d’orgues que furent le 10 août 1792 et le 21 janvier 1793.
Il se poursuit depuis – et se poursuivra sans doute demain - avec une ténacité inébranlable jusqu'à ce qu’il ait abouti, - en s’attaquant d'abord à notre pays à cause de sa vocation spirituelle, historique et métahistorique dans la constitution de l’identité européenne -, à l’installation du Temple Maçonnique en lieu et place de l’Église Catholique (François s’y emploie d'ailleurs activement) et à l’instauration de cette République Universelle (dont rêvait déjà les révolutionnaires de 89) dont l’entreprise mondialiste, menée par l’oligarchie financière anonyme et vagabonde secondée par les hommes de paille mis à la tête des nations, constitue le bras armé pour notre temps.
Ce que le Christ dénonçait déjà comme constituant : la synagogue de Satan (Apocalypse 2 :9)
« Mais, à la fin, mon Cœur Immaculé triomphera... » nous assure Notre Dame, ne l’oublions pas.
A nous d’ouvrir les yeux et de contribuer, chacun avec ses moyens, à sortir du cauchemar dans lequel « le prince du mensonge » nous a plongés en nous intoxiquant par une doctrine « révolutionnaire » qui est l’exacte contrefaçon de la Bonne Nouvelle apportée par le Christ.
Il n’est pas de décrépitude et de dégénérescence spirituelle, morale et politique, dont nous ne puissions sortir d’un seul élan, dans une seule poussée vers l’air pur et la Lumière. La conversion – que ce soit celle d’un être humain ou d’un peuple – est toujours immédiate et définitive.
Il nous suffit de la vouloir et de nous mettre dans les dispositions aptes à susciter la grâce de Celui qui nous l’accordera.
LSM –
En ce 16 juillet, veille de la Sainte Charlotte, aînée de seize carmélites de Compiègne qui furent guillotinées à Paris, sur la place de la Nation, le 17 juillet 1794, quelques jours avant la mort de Robespierre et la fin de la Grande Terreur.
[1] On nous annonce même la présence de blindés et d’hélicoptères d’attaque !
[2] Philippe De Gaulle in De Gaulle, mon père - Entretiens avec Michel Tauriac (2003).
[3] Remarquons que Herr Hitler dira la même chose du peuple allemand, presque dans les mêmes termes, en 1945. Comme quoi, il vaut mieux bien choisir ses modèles et ses héros
[4] P.D JAMES - Un certain goût pour la mort - Fayard 1986 -
[5] Le politiquement correct m’interdisant de désigner nos ennemis de l’intérieur actuels, je reprends donc le nom d’une peuplade aujourd'hui disparue, que, seul Jean Raspail – à ma connaissance - avait ressuscité dans ses romans picaresques.
[6] Politiquement correct et police de la pensée exigent !
[7] Celui dont la Providence décidera.
[8] Ce qui n’était jamais arrivé pendant les treize siècle que dura ce Régime fondé par Clovis et que nous appelons Ancien Régime. Sans que nous ayons encore la lucidité d’entrevoir que le salut, pour nous nous, pourrait consister en ce qu’il se transforme en Régime d’Avenir.
[9] On pourrait y ajouter « théologiques »...
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