avril 15, 2022

LES ENJEUX VÉRITABLES DE LA PRÉSIDENTIELLE 2022

Les amateurs d’Histoire, des leçons qu’elle nous donne et des signes qu’elle nous adresse, ne manqueront pas de remarquer que cette année 2022 rappelle irrésistiblement l’année 1422 où CHARLES VII monte sur le trône le 17.07 grâce à l’intercession de sainte Jeanne d’Arc et du peuple français qui la soutint, alors que nous risquons de voir Emmanuel 1er conforté sur son trône élyséen le 24 avril prochain grâce aux parrainages actifs de Georges Soros, Edmond de Rothschild et autres ploutocrates mondialistes bien décidés à faire en sorte que la France, en tant que nation libre, souveraine et chrétienne en ses fondements, s’abandonne à la mort douce qu’ils lui réservent.

Mais, revenons en arrière.

  • Une situation accablante.

Il y a exactement six siècles, Charles VII montait sur le trône de France, à la mort de Charles VI le « Bien Aimé » ou le « Roi fol » au choix.  Il accédait au trône à l’âge de 19 ans dans des conditions désespérées :  trahi par sa mère qui avait signé le traité de Troyes (1420) par lequel elle niait les droits de son propre fils au trône au profit du Roi d’Angleterre qui deviendrait ainsi Roi de France à la mort de son mari qui s’obstinait à ne pas succomber au poison qu’elle et son amant Orléans lui administraient depuis si longtemps !
Charles était d’autant plus désespéré que lui-même était rongé par le doute, quant à sa propre légitimité : était-il bien le fils de son père ? On murmurait que non autour de lui.
Comment faire face à l’adversité dans de telles conditions politiques et morales ?
Isabeau de Bavière, véritable débauchée, avait l’entrejambe accueillant, notamment envers son beau-frère, ce Louis 1er d’Orléans que j’évoquais plus haut et qui inaugurait ainsi la longue série de troubles et de trahisons que la Maison d’Orléans allait infliger à la France jusqu'à nos jours où elle s’obstine à revendiquer des droits que non seulement elle ne possède pas mais qu’elle n’a cessé de violer en toute occasion.

  • Comparaison n’est pas raison

On peut considérer que l’état de la France d’alors était bien plus désastreux que celui d’aujourd’hui. Ce serait absolument faux : d'abord et avant tout parce que les institutions de l’Ancien Régime à travers la loi salique ou loi de primogéniture mâle, qui définissait la légitimé politique d'une manière intangible, faisait que jamais le pays ne pouvait réellement tomber sous une coupe étrangère. Là où était le roi, là était la légitimité. Et, si le Roi tombait aux mains de ses ennemis (comme cela arriva à Jean II dit « le bon » emprisonné à Londres ou à François 1er tenu un temps captif à Madrid ) ou, pire, pouvait être tué, là s’appliquait aussitôt cette loi salique qui faisait que jamais le Roi ne mourrait en France puisque son plus proche parent (l’aîné de ses fils, de ses frères, de ses oncles et cousins même les plus lointains) s’imposait aussitôt dans un ordre de succession immuable, imprescriptible. En un mot : absolu au sens vrai (qu’on se complait à fausser) c'est à dire qui ne dépend d’aucune volonté humaine, d’aucune contingence politique. Qui échappe donc à toutes les convoitises, à toutes les ambitions, à toutes les démagogies...

Ce n’est pas sous l’Ancien Régime qu’on aurait vu des lois dites européennes, s’imposer aux lois constitutives du Royaume, imposer leur droit frelaté par les délires mondialo-progressistes à la mode, en lieu et place du droit traditionnel incarné par le pouvoir royal assisté de ses conseils et de ses légistes. Un droit européen décidé à s’imposer au peuple français contre sa propre volonté, comme c’est le cas depuis que Mitterrand, Chirac et surtout le cauteleux Sarkozy sont passés par là, imité et toujours dépassé par son successeur de cœur : Emmanuel Macron soi-même.

Ainsi vocation spirituelle constitutive, ordre de succession et légitimité politique étaient-ils pensés de telle sorte que la France, même vaincue, même envahie du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest – comme elle le fut sous les régimes républicains – restait toujours la France, car son être ne dépendait pas de la fiction contractualiste – c'est à dire d’une opinion aussi fractionnée que possible pour qu’on puisse la manipuler au gré des volontés de pouvoir du moment et l’amener à adopter d’enthousiasme ce qui finira par la détruire. Comme le drogué se ruine en drogues merveilleuses qui l’amèneront inéluctablement à l’overdose fatale.

La France royale ne dépendait pas d’un contrat souscrit par des associés au mieux de leurs intérêts, mais c’était un être organique, pourvu de son identité propre qui ne dépendait de personne d’autre que de la volonté de Dieu et dont chaque citoyen était une cellule irremplaçable. Ce grand corps, contrairement à cette « femme sans tête » que conspuait Charles Maurras à son procès inique, disposait, lui de tout ce qu’un être véritable doit posséder : une vision, une volonté, une autorité, un projet. Et cela a duré treize siècles sans que jamais ce principe qui se révélait si efficace de fût remis en question.

  • Une disparition programmée

Ainsi ignorer que l’état réel de notre pays – et les nations européennes avec lui - est bien plus désespéré que celui dans lequel il se trouvait en 1422 est une erreur. Car l’état politique, moral et spirituel de la France de 2022, année où une élection décisive va se jouer, ne dispose plus des défenses et des ressorts dont disposait le Royaume les Lys au quinzième siècle, premier Royaume d’Europe et modèle pour tous les autres. Malgré les vicissitudes temporelles que la guerre de cent ans lui infligeaient.

Je m’explique. Du fait de la minorité du roi, de la longue incapacité de son père à gouverner[1], de la trahison et de la cupidité d’une bonne part de ses élites (en particulier les ducs de Berry et de Bourgogne), sans oublier la régente bavaroise, un des personnages les plus ignobles de notre longue Histoire qui n’en manque pourtant pas, du fait de cette minorité donc, notre pays était alors en passe d’être gouverné par l’étranger et de se dissoudre dans une sorte de fusion-acquisition au profit de l’Angleterre. Et, quand on connaît l’histoire de l’Angleterre, le cynisme et la cupidité de ses élites, l’amoralisme absolu de ses souverains, le pragmatisme sans état d’âme de sa culture, on frémit rétrospectivement du sort qui eut été celui du Royaume de France, - consacré à Dieu par saint Rémi -, si l’entreprise de conquête avait réussi.

La France aurait continué d’exister sans doute. Certes elle y aurait perdu son indépendance, mais une indépendance peut toujours se récupérer. Voyez l’exemple des Pays Bas par rapport à l’Espagne, de la Suisse ou de l’Italie par rapport à l’Autriche, de la Grèce après des siècles d’occupation ottomane. Alors qu’aujourd'hui, outre son indépendance, c’est son âme et sa culture qui sont en jeu car les « élites mondialisées » - en fait les puissances financières ou banquières donc sataniques - qui gravitent dans nos lieux de pouvoir et y installent leurs hommes de paille, n’ont rien à faire de l’âme, de l’esprit, de la culture, de l’identité des nations qu’elles projettent d’asservir. Ce qu’elles veulent c’est faire disparaître leurs forces vives – spirituelles et politiques – pour mieux les exploiter.

Certes l’Angleterre ne s’était pas encore vouée au culte exclusif de Mammon et n’avait pas entamé sa vertigineuse conversion pour devenir l’énorme coffre-fort qu’elle est devenue grâce aux puissances financières apatrides venues d’Espagne, du Portugal par Pays-Bas interposés, et installées par le cupide Cromwell – apostat, dictateur et régicide -, dans la City, véritable État autonome, cœur de la ploutocratie anglaise. Cette apostasie inspirée par la cupidité et la dépravation d’Henri VIII, permettra à l’Angleterre, à partir du XVIIème siècle, d’entamer une véritable conquête de la planète et de financer la plupart des troubles qui ont bouleversé les nations d’Europe pour mieux les dominer.

Cette action, entreprise il y a plus de trois siècles, reprise et amplifiée par le mondialisme US[2], est en train de trouver son achèvement avec la mise sous tutelle[3] de plus en plus étroite des nations souveraines par une poignée de banquiers, héritiers de ceux du XVIIème siècle, au profit d’un projet mondialiste de souche anglo-saxonne et étatsunienne en apparence, mais en fait, avatar d’une très vieille entreprise millénariste – ennemie jurée et avouée du Christianisme -, qui vise à ce qu’une sorte de contre-église réalise sa vocation : dominer les nations en lieu et place de Jésus Roi des Nations (cf. Encyclique Quas Primas) par le biais de la finance.

Qui n’a cet arrière plan spirituel, métahistorique, eschatologique en tête ne peut rien comprendre aux convulsions qui agitent nos sociétés depuis la révolution et qui vont nous emporter si nous ne réagissons pas immédiatement. Je vais y revenir et, dans un deuxième article, vous fournir quelques sources d’information à l’appui de ces réflexions.

  • L’Urgence

La France de Charles VII, donc, ravagée par la guerre, envahie sur la moitié de son territoire, privée d’un État fort, était sans doute menacée de manière plus spectaculaire qu’elle ne l’est aujourd'hui où, en apparence, aucune armée ne campe sur son sol et où aucun pouvoir étranger ne revendique de la gouverner, me ferez-vous remarquer.

C’est un leurre total et dramatique car la France de 2022 est bien plus menacée de disparaître que celle de 1422. D’autant qu’apriori – mais les voies de la Providence nous sont inconnues – aucune Jeanne d’Arc (1429) ne se profile à l’horizon. Même si nous avons une candidate à l’élection présidentielle qui se verrait bien lui servir de doublure, mais dont je doute qu’elle puisse l’équivaloir. Pour la bonne raison que ces deux donzelles – outre les abyssales différences entre leur deux personnalités - ne s’inspirent pas des mêmes principes et ne visent pas le même objectif.

  • Jeanne d’Arc ne travaillait pas pour elle et se sacrifia à rétablir la Légitimité en France.
  • Mme Le Pen veut devenir Calife à la place du Calife, ce que n’avait pas réussi (et peut-être pas voulu vraiment) son père. Mais elle révère les principes mêmes qui ont conduit la France à l’abîme au bord duquel elle est en train de vaciller : les fameux principes de 89 qui nous ont conduits aux pires divisions de notre Histoire et à la soumission de nos destinées à l’or étranger. Et, ce qui restait encore de chrétien et de sain moralement et spirituellement dans son programme, elle l’a abandonné sur le chemin d’une démarche de plus en plus démagogique alignée sur la médiocrité politique générale du corps politique français. A l’inverse de ce que pensait Rivarol face aux promesses démagogiques de la révolution : le peuple veut des modèles, on lui offre des miroirs, nous en sommes arrivés à ce que ce même peuple, « travaillé au corps » par deux siècles de propagande révolutionnaire, rejette tout modèle quelconque pour se hausser au-dessus de lui-même, et n’apprécie plus que les miroirs qui lui renvoient l’image de ses propres désirs exaltés.  

C’est donc celui ou celle qui lui jouera le meilleur air de pipeau qui risque de l’emporter et non celui ou celle qui lui indiquera la voix de l’effort et du salut. 

  • La France est menacée de deux façons conjointes et complémentaires :

1/ Elle l’est par une immigration exponentielle, encouragée, organisée, financée par ceux-là même qui devraient l’en protéger : ses gouvernants, ses responsables politiques, ses élites intellectuelles et médiatiques.
Ici, il faut introduire une réserve : l’immigration n’est pas un mal en-soi, elle ne l’est que lorsque qualitativement, quantitativement, politiquement et culturellement surtout, elle constitue un facteur mortel pour la culture et la société qui la subit. Je suis personnellement arrière-petit fils d’immigrés italiens et je ne sache pas que les générations qui m’ont précédées n’aient consenti tous les efforts nécessaires pour s’assimiler de toutes les manières possibles à la culture d’un pays d’accueil pour lequel elles éprouvaient une profonde reconnaissance, un amour et une loyauté inconditionnels (dont elles témoignèrent durant les deux dernières guerres). Elles ne brandissaient pas de drapeaux étrangers et hostiles dans nos stades de foot, ne traitaient pas les Français de souche de « sous-chiens » et n’applaudissaient pas les groupes de crétins qui insultaient un pays qui les avait accueillis, nourris et éduqués, sortis de leur abrutissement originel, en prenant le nom de « Nique Ta Mère ». Entre autres exemples.

Non. Ce ne fut pas le cas des générations d’immigrés italiens qui m’ont précédé et qui relevèrent les manches pour travailler très dur aussitôt qu’arrivés, au lieu de se précipiter aux guichets d’un pays détesté pour obtenir tout ce qui pouvait être raflé.

Il faut dire que leur attitude pleine de bonne volonté et de reconnaissance était d’autant plus naturelle que mes ancêtres – qu’ils fussent croyants ou athées : il y avait les deux - retrouvaient dans cette nouvelle patrie le souffle généreux d’une civilisation façonnée, quoiqu’elle en dise, par la puissance civilisatrice du christianisme.

Mais il n’en est pas de même lorsqu'il s’agit non plus d’une immigration prête à s’assimiler mais d’une immigration soucieuse de ne pas s’assimiler justement, de conserver ses mœurs, ses lois, son organisation sociale, ses modes de vie par le biais d’une soumission aveugle à une forme de religion qui non seulement régit l’ensemble de ces domaines de manière totalitaire, mais qui, de plus, se déclare en guerre à toute autre forme d’organisation politique, sociale et religieuse que la sienne[4]. Danger encore aggravé par un « regroupement familial » exponentiel, un taux de fécondité quatre ou cinq fois supérieur à celui du peuple d’origine, le tout verrouillé par un Préambule de Constitution, inspiré des principes maçonniques les plus débilitants ; ceux-là même qui gouvernent la société française depuis 1792.

Principes maçonniques, universalistes et athées qui justement – voyez la coïncidence – s’accommodent très bien d’une immigration musulmane qui viendrait substituer sa culture à celle qui a construit et inspiré notre nation : la culture helléno-romano-chrétienne. On commence peut-être à entrevoir les liens qui, unissent de façon consubstantielle, messianisme, millénarisme, talmudisme, kabbalisme, franc-maçonnerie et islamisme (qui ne sont que les avatars de la même entreprise de destruction) dans leur combat à mort contre la civilisation chrétienne, au profit d’un mondialisme apatride bras armé de cet « État profond » qui tient tous nos gouvernants dans sa main. L’Islam, - comme le Covid 19 - en tant que facteur de trouble, de chaos et de peur, sert les intérêts de cet État Profond : quand les gens ont peur ils sont prêts à accepter n’importe quelle servitude pour être protégés. L’Islam – en fait la religion musulmane pour être clair – constitue, pour le moment, l’idiot utile au service de cette vaste entreprise d’esclavagisme mondialisé, mais il est probable qu’il sera mis au pas, quand les Oncles Picsou de la ploutocratie bancaire décideront de siffler la fin de partie.

Une petite remarque en passant : ce ne sont pas les attentats islamiques qu’il faut craindre le plus. Comme évoqué plus haut, ils ont certes leur utilité : ils entretiennent ce climat de peur qui permet de tenir les populations en laisse, de leur faire prendre des vessies pour des lanternes en les soumettant à des mesures de plus en plus coercitives censées les protéger[5]. Ce qu’il faut craindre, c’est la lente et insidieuse pénétration des mœurs et pratiques musulmanes qui s’imposent de plus en plus dans l’espace public et religieux : ici c’est la Mairie d’une très grande ville qui représente sur ses affiches une votante par une femme voilée ! Là c’est une Église qui accueille danses du ventre et autres rites musulmans devant l’autel ! Ailleurs nous voyons un évêque offrir un don de 5000 € en faveur de la construction d’une mosquée (au fait, qu’en pensent ses ouailles ?) ! Un autre qui signe un bail emphytéotique pour permettre à une mosquée d’être construite sur le territoire de son évêché ! Un cardinal - Barbarin (de pénible mémoire) - qui s’honorait de pouvoir dire la prière des mourants auprès d’un musulman si nécessaire, etc... Que se passera-t-il lorsque le nombre permettra qu’une force politique musulmane – appliquant le plan de conquête de la Oumma – s’imposera en France ? Si Dieu veut que cela arrive un jour... ?

Il faut rappeler ici les propos du Grand Turc, Recep Tayyip Erdögan en 2008 devant 20.000 Turcs en Allemagne : L’assimilation est un crime contre l’humanité ! Et, deux ans plus tard, il a ajouté : Oui, intégrez-vous à la société allemande, mais ne vous assimilez pas. Personne n’a le droit de nous priver de notre culture et de notre identité.

Je me souviens avoir entendu à peu près les mêmes injonctions dans la bouche de feu-Hassan II aux Marocains de France, mais avec la nuance [je cite de mémoire] qu’il leur demandait de rentrer au pays car ils ne pourraient jamais s’assimiler : un Marocain, ajoutait-il étant très dur à digérer ne trouvera jamais sa place hors de chez lui. Parole de bon sens, Ô combien !
Cette interview doit être présente dans les archives de l’INRA, il suffit de la chercher.

Pour en revenir aux Turcs, 4 ans avant la déclaration d’Erdogan, nouveau Sultan de Constantinople, on pouvait lire dans les colonnes du Middle East Policy Council, ces lignes de Mustafa Malik, intellectuel très présent sur les réseaux sociaux En fait, l’assimilation n’a jamais été une idée attrayante pour la plupart des musulmans [...] De nombreux musulmans […] considèrent le retard économique et l’impuissance militaire du monde musulman comme temporaires, et regardent le renouveau islamique actuel comme le précurseur de la renaissance de la civilisation islamique.

Si je lis bien entre les lignes, il s’agit d’une civilisation qui attend d’avoir rattrapé son retard économique et corrigé son impuissance militaire... pour mieux nous taper sur la g.... Non ? Avouez que cela ressemble assez bien à un avertissement du type : vous ne perdrez rien pour attendre.
L’homme de la rue peut se faire des illusions sur la nature de l’islam et sur le degré de soumission des meilleurs de leurs voisins musulmans, envers les mots d’ordre de leurs responsables religieux qui ne rêvent que conquête et soumission de l’Europe ; mais nos gouvernants, eux, ne peuvent pas  ignorer cette réalité menaçante, sauf à forfaire à leur devoir comme l’ont fait tous ceux – socialistes, démocrates chrétiens et pacifistes – qui, par idéologie et lâcheté, voulurent fermer les yeux sur les ambitions réelles de Hitler jusqu'à ce que la catastrophe fondît sur notre pauvre pays comme l’aigle sur sa proie.
Et pourtant nous avons les exemples les plus édifiants sous les yeux : les Chrétiens représentent la communauté la plus rejetée, méprisée voire persécutée dans le monde arabo-musulman. En fait, ce ne sont pas seulement les Chrétiens – encore qu’ils constituent une cible de choix pour des raisons religieuses spécifiques – mais tous les « non-musulmans » qui ont à subir les vexations, exactions et violences de la part de populations musulmanes cornaquées par des dirigeants vêtus à la dernière mode occidentale, mais pleins de mansuétudes pour les gamineries qui consistent à agresser violemment les communautés non-musulmanes, à violer les femmes, éventuellement les enfants si affinités, incendier les lieux de culte – églises, synagogues, temples - et à forcer les populations survivantes à s’expatrier une main devant, une main derrière comme on disait « là-bas ».
Là encore, les sources d’informations abondent. Encore faut-il vouloir les consulter et entendre ce qu’elles ont à dire. Vous remarquerez que les médias « français » s’indignent souvent – et à juste titre - sur le sort des populations musulmanes Ouïgours de Chine ou Rohingyas de Birmanie, mais avez-vous entendu parler des persécutions subies par les Chrétiens en Inde, en Chine, en Indonésie, en Arabie saoudite, en Égypte (où les coptes paient un lourd tribut à la haine islamique) au Nigéria, et même en Algérie et au Maroc où ils n’ont que le droit de se taire et de baisser les yeux ?
J’ai moi-même correspondu avec un garçon algérien converti au Catholicisme (et s’intéressant à l’astrologie) qui me racontait les vicissitudes et violences morales (et physiques ?) qu’il devait endurer dans sa propre famille qui exigeait de ramener le mécréant qu’il était devenu, dans « le droit chemin ». Celui de Mahomet. Un beau jour notre correspondance s’est interrompue et je n’ai plus jamais entendu parler de lui, malgré mes relances.

En résumé, comme pour la France sous Charles VII – déchirée entre Bourgogne et Angleterre et avant l’intervention providentielle de Jeanne d’Arc -, nous avons affaire à une tentative de liquidation de notre culture, de notre identité et de notre liberté sous l’effet de deux forces hostiles à l’âme de la France (sinon à son existence) mais parfaitement complices entre elles : islamisme et mondialisme ploutocratique. Le premier au nom des appétits de conquête d’une religion aussi peu crédible qu’un conte des mille et une nuits, et le second au profit d’une marchandisation universelle des choses et des êtres pour le plus grand profit de quelques personnalités qui disposent des moyens de noyer la planète sous une vague satanique de grande envergure par le biais de la finance corruptrice.  

  • Les deux étendards

Je me suis beaucoup étendu sur le danger de plus en plus pressant que l’islam fait courir à notre civilisation parce qu'il est le plus apparent. Il s’attaque au corps – physique et social – mais il a peu de chances de convaincre un esprit – qu’il soit athée ou chrétien – formé par deux millénaires où la foi et la raison ont répandu leurs vives lumières. Les « convertis » à l’islam le sont soit par la coercition et la peur ; soit par la révolte contre un ordre où ils ne trouvent pas leur place et qu’ils veulent détruire, mais rarement par des arguments théologiques ouverts sur une quelconque transcendance, une quelconque charité universelle.
L’inverse même des musulmans qui se convertissent à la religion chrétienne parce qu'ils y découvrent un Dieu qui les aime, les protège et s’offre en victime expiatoire par amour pour les hommes, en lieu et place d’un Dieu qui envoie ses enfants se faire exploser au milieu d’une foule de femmes et d’enfants, ou égorger de vieux prêtres, ou revolvériser des enfants dans la cour d’une école juive, pour gagner un paradis où ils pourront abuser de houris dont la virginité se reconstitue tous les matins ou sodomiser de beaux gitons de moins de seize ans. Au choix.
Donc, sauf par la guerre, du fait de notre propre lâcheté et de la forfaiture de ses dirigeants, il est impossible que l’Islam conquière l’Occident s’il reste un brin de bon sens et de courage dans les cervelles européennes.

  • Après Charybde voilà Scylla.

Mais il n’en est pas de même du danger mortel que la ploutocratie mondialiste fait peser sur nos destinées.
Le mondialisme se caractérise, du point de vue métaphysique, par un matérialisme et un mercantilisme absolus, décourageant dès le départ toute forme d’ouverture spirituelle, toute tentative d’élévation transcendante au-dessus de notre nature animale et des besoins de la satisfaire. Cette satisfaction qui fait de chaque humain un Tantale en puissance, prêt à vendre père et mère pour satisfaire ses désirs, devient l’horizon indépassable de notre idéal de vie. Ainsi, cette idéologie d’essence ploutocratique en apparence, est essentiellement luciférienne en vérité ; il s’agit de transformer la Terre en un immense pandémonium où les êtres humains seront entièrement asservis à leurs instincts matériels : produire et consommer - et sexuels : jouir, « se faire plaisir », sans tabou et sans entraves[6].  

Il s’agit d’amener l’humanité à se laisser entièrement dominer – toute honte bue, toute civilisation apostasiée, toute préoccupation patriotique, religieuse ou culturelle reniée, toute image de Dieu effacée de son âme, tout ressort cassé, toute dignité humaine méprisée – par une poignée de financiers corrupteurs[7], travaillés par un désir de puissance et de domination satanique : celui là même qui fait que le psychopathe ou le pervers ne se sent être et vivre qu’en forçant sa victime à s’avilir.
C’était certainement l’attitude des sadiques nazis et communistes envers les malheureuses populations qui tombaient entre leurs mains : au-delà de la justification raciale, idéologique, politique ou militaire, ce qui les motivait c’était le besoin – je le répète luciférien – de déshumaniser leurs victimes, de les réduire à un statut inférieur à celui des animaux. Ce qui leur procurait un sentiment de toute-puissance encore plus intense que le plaisir sexuel à son apogée.

  • Luciférien pourquoi ?

La réponse est simple.
Depuis le début de la Création, le Malin (quelque forme ou quelque nom que nous lui donnions) est en rébellion contre Dieu. Là où est la vérité, il met le mensonge, là où est l’ordre et l’harmonie, il inspire désordre et confusion, là où est la paix il déclenche les conditions de la guerre.
Mais il est un domaine qui lui est particulièrement sensible : c’est celui de l’homme, créé à l’image et à la ressemblance de Dieu - de l’homme que Dieu a tellement aimé et qu’Il aime toujours tellement (Il a bien du mérite), que Son fils unique a pris forme humaine pour nous révéler ce qu’est l’Homme parfait, l’Homme ayant pleinement réalisé sa nature divine. Et, comme si cela ne suffisait pas, cet Homme parfait a accepté le sacrifice de la Croix pour expier nos péchés et nous encourager à ne jamais désespérer de nos faiblesses sur le chemin du salut, grâce au mystère de la Résurrection.
Dieu a fait pour racheter l’homme, ce qu’Il n’a jamais entrepris pour libérer Satan de ses passions mauvaises, de son orgueil à vif et surtout pour le reconnaître comme Son égal. Au contraire Il a aimé et préféré l’homme, cette chétive créature, à cet Archange éblouissant, aussi ulcéré de ce choix que les méchantes sœurs de Cendrillon l’ont été de la voir choisie et épousée par le Prince Charmant (toute révérence gardée, étant donnée la gravité du sujet, bien entendu).

Donc Lucifer a un compte à régler avec Dieu depuis la Création.
Et comme il ne peut pas s’attaquer à Lui, il s’attaque à ce qu’Il a de plus cher : à l’homme.
Dieu l’a créé à Son image, lui a donné conscience, raison, volonté, liberté, dignité ?
Et bien, lui Lucifer, le « dé-créera » en quelque sorte. Il l’amènera, par ruse et par cautèle, à se dépouiller de tout ce qui pourrait refléter ses origines divines et faire honneur à Son créateur.
Il le tentera, le troublera, l’affaiblira, le soumettra à des passions débridées, le souillera, l’avilira, etc. Cela a commencé dès le Jardin d’Eden par le fameux péché originel où Satan, secondé par Eve, a enseigné à l’homme qu’il pouvait tout se permettre et devenir l’égal de Dieu. Et toutes les tribulations que l’humanité (symbolisée par le couple originel) rencontre au cours de son parcours terrestre, ne sont que les conséquences de la faute qu’elle s’est infligée à elle-même dès le départ et qui continue à s’infecter et à l’intoxiquer.

Ce projet de dés-humanisation par dé-divinisation – on le comprend aisément – s’oppose fondamentalement à celui de l’Église que le Christ a fondée et dont la vocation, la mission, la prédication consistent à ramener l’homme vers Celui dont il s’est séparé lors de la Chute provoquée par les tentations mensongères de Lucifer et retrouver, auprès de Lui, ses origines véritables.

L'effort de l’Église-Corps du Christ (pour l’Église-Institution c’est autre chose) a inspiré, depuis deux mille ans, toutes les tentatives de démolition lancées contre Dieu et la foi, sous quelque forme que ce soit. Tentatives vouées à l’échec, nous le savons par le Christ Lui-même et par les paroles de Sa Mère à Fatima, mais il n’empêche : en attendant il nous faut subir et résister aux assauts destructeurs.
Est arrivé un temps où, contrairement aux méthodes violentes de l’islam qui ne peuvent que multiplier les résistances à ses prétentions du fait de ses exactions, le Malin a choisi de nous circonvenir par des manières beaucoup plus douces. Notamment en flattant l’orgueil de notre esprit qui se refuse à accepter une Vérité qui le dépasse. Ainsi sont apparus quelques courants de pensée, doctrines et hérésies qui n’avaient d’autre but de que nous précipiter dans l’erreur et la mort (spirituelle).
Et, sur un plan plus immédiat, Dieu seul sait si les tentatives qui jouent sur tout le clavier de nos attentes délirantes, de nos illusions, de nos faiblesses et de nos passions destructrices, ont été nombreuses et ingénieuses.
Le but était de nous amener à creuser notre tombe de plein gré.
Entendez par là, à négliger nos chances de réaliser les promesses de salut liées à notre origine divine, au profit de biens et de satisfactions bien terrestres mais illusoires.
Certains ont donc creusé leur tombe avec leur dents et leur ventre par une cupidité insatiable (d’où ma référence à Tantale plus haut) ; avec leur intellect : refus de la vérité, coupure d’avec l’esprit, calculs égoïstes et leurs dérives : envie, rancœur, médisance, avarice, etc. : par leur sexe : toutes les dérives et turpitudes tellement à la mode de nos jours qu’elles sont devenues des « droits » et inspirent la « loi ».

  • C’est sur tout cet immense clavier que joue le mondialisme financier pour s’imposer à nous. Sans même le savoir lui-même peut-être.

J’ai lu qu’un de ses inspirateurs avait dit : ils seront heureux, mais ils ne posséderont rien. Effectivement dans ce grand projet de prolétarisation universelle où tous les hommes dépendront du bon vouloir économique, social et politique de Big Brother, le droit de propriété représenterait – comme il l’a toujours fait – une sorte de sécurité. Si je possède ma terre, ma maison, mes économies, mon entreprise, et que la loi me les garantit, je dispose d’une forme d’autonomie relative qui me permet de résister à toute forme d’autorité oppressive. C’est pourquoi tous les pouvoirs tyranniques ou révolutionnaires (c’est la même chose) commencent par supprimer le droit de propriété. Quand vous êtes nu et cru, à la merci d’un pouvoir d’autant plus arbitraire qu’il est idéologique (socialo-communiste, national-socialiste, néo-libéral) vous n’avez plus qu’un seul recours ; vous soumettre, vous suicider ou vous révolter. Mais que peut un individu contre un État totalitaire ? Demandez à un Turc, un Saoudite, un Égyptien, un Chinois, un Coréen du Nord, un Vietnamien (du Nord ou du Sud), un Cubain ce qu’ils en pensent ?
Et demandez-le demain à un « citoyen » de ce NOM (Nouvel Ordre Mondial) qui veut s’emparer de toute la planète ? Ce n’est même plus le pot de terre contre le pot de fer, c’est la goutte d’eau qui veut s’affranchir de la masse des océans : 71% de la surface planétaire environ.
Demain nous ne posséderons rien, nous devrons tout à ce NOM (pour autant que nous restions dans les limites qui nous auront été affectées dans l’organisation sociale) qui pourvoira à nos besoins en échange d’une docilité absolue, sans plus d’initiative que ne peut en avoir le numéro matricule par lequel notre identité sera effacée et remplacée. Un exemple nous est donné actuellement où l’État chinois, qui peut préfigurer l’État mondial, a si peu de considération pour ses citoyens qu’il les fait expulser manu militari de leur maisons ou appartements pour y enfermer des covidiens en tout isolement.
Demain, nous ne disposerons même plus de notre argent (si nous en avons) puisque le remplacement de la monnaie-papier par la monnaie numérique (envisagée pour 2023 par Grégoire Philippe dans un de ses discours passés inaperçu à l’orée de vacances d’été quelconques) fera que vous pourrez, en quelques secondes être privé de tous vos moyens de paiements par blocage de vos CB !
Une immense caverne d’Ali Baba grouillante d’esclaves besogneux et productifs, sans règlements protecteurs, qu’ils soient nationaux ou internationaux, sans droits de douanes, sans contraintes fiscales, sans interdits culturels ou religieux, sans considération pour les modes de vies, les mœurs, les valeurs de communautés différentes, et surtout sans aucune considération pour la dignité humaine, sans aucune autre contrainte que d’assurer la meilleure rentabilité financière aux investisseurs et le pouvoir absolu des tireurs de ficelle sur nos destinées, voilà le monde dont rêvent ceux que nous appelons les mondialistes, quelles que soient les nuances que l’on puisse établir entre les méthodes préconisées par les uns ou les autres.

  • Un choix qui n’en est pas un.

Voilà ce que représente, à terme, l’élection d’Emmanuel Macron pour notre avenir.
Je vous vois sourire ironiquement : Saint Martin est pour le vote Marine Le Pen et voudrait nous convaincre d’en faire autant.
Il est indéniable qu’entre deux choix malheureux, il faut choisir le moins pire. Et relativement à ce que j’ai essayé de vous faire entrevoir ci-dessus, le vote Marine Le Pen est certainement ce moins pire, car je ne la crois pas achetée aux intérêts de l’upper-class mondialiste comme l’est Emmanuel Macron. Mais elle aussi a besoin des banques et je ne sais si elle saura s’en affranchir suffisamment pour instaurer cette véritable politique contre-révolutionnaire qui, seule,  peut assurer notre survie.

Pour le reste : le pouvoir d’achat, l’âge de la retraite, l’augmentation du SMIG et des pensions, le sort des éoliennes, la filière gaz et électricité, et autres questions de même nature, si importantes soient-elles, il ne faudrait pas que leur arbre nous cache la forêt des dangers qui nous menacent, ni que le miroir aux alouettes démagogiques, nous dissimule le  gouffre en train de s’ouvrir sous nos pieds.
Il paraît que les religieux byzantins continuaient à se quereller sur le sexe des anges, alors même que Mehmet II (ancêtre d’Erdogan en plus prestigieux) et ses troupes d’égorgeurs s’apprêtaient à enfoncer les portes de Sainte Sophie et de réaliser un carnage d’anthologie au sein même du majestueux édifice, qui, devint ainsi le tombeau de la Chrétienté d’Orient, héritière de l’Empire des Basileus. Certains s’inquiètent de leur rhume de cerveau ou de leur constipation, quand la peste décime leurs voisins.
A chacun ses préoccupations donc, mais de grâce, essayons de percevoir l’essentiel si nous voulons survivre en tant que nation, en tant que Français d’âme, de cœur, d’esprit et de culture.   

La vraie solution consiste à rejeter les principes philosophiques et idéologiques qui nous ont amenés là où nous en sommes : une disparition programmée. Je veux parler des Lumières et des « immortels » principes de la Révolution dont vont naître ces « Droits de l’Homme » qui envisagent les êtres humains comme de simples entités abstraites, sans patrie, sans famille, sans racines, sans attaches, sans fidélité, sans passé, sans culture d’origine, donc sans avenir et interchangeables à loisir.

En définitive il s’agit d’établir le règne des sans feu ni lieu, sans foi ni loi, tels que l’envisage le sulfureux Georges Soros qui entretient avec Emmanuel Macron le même rapport que Don Juan entretient avec son valet Sganarelle. Sauf qu’à l’inverse du personnage de Molière, le valet se montre aussi retors que le maître.

  • A suivre.
  1. Bonsoir cher Monsieur Saint -Martin,
    Je partage vos opinions et vos crainte. Je vous remercie pour votre cours d’histoire et votre exposé.
    Bien à vous,
    Anne Chomicki

    1. Merci pour votre retour chère Madame,

      J'espère que notre pays saura se réveiller et se révéler avant qu'il ne soit trop tard. Mais, pour cela, une conversion radicale est nécessaire; et même si les chiffres relatifs à la poussée patriotique qui se fait jour dans notre pays peuvent paraître encourageants, je crains que ladite poussée ne soit pas suffisante pour nous sauver de l'effondrement.
      Une "divine surprise" est indispensable. Dieu nous l'accordera-t-il ? Je ne suis pas sûr que nous le méritions.
      Bien à vous

      LSM

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