mars 6, 2019

LA RÉSISTIBLE ASCENSION DE LA CINQUIÈME RÉPUBLIQUE

J'ai voulu résumer en quelques images le rapport des présidents de la cinquième au peuple français... et anticiper ce qui pourrait advenir avec le prochain.
A vous de juger...

Sous De Gaulle la famille et les enfants sont encore à l'honneur. On n'a pas encore jugé bon de légiférer en faveur de leur élimination dès le ventre de leur mère.

Georges Pompidou, l'Oedipe de De Gaulle, le chéri de "Bibiche" et le fondé de pouvoir de Rothschild à la tête de la France (déjà) sait reprendre contact avec ses racines auvergnates pour jouer les bons gros Raminagrobis avec les Français. Mais en même temps il ouvre tout grand les portes à l'immigration nord-africaine pour satisfaire aux intérêts du Grand Patronat qui rechigne à investir dans une nécessaire restructuration de l'industrie française. Avec les conséquences que nous constatons aujourd'hui.

Vient le temps de Giscard qui nie à Mitterrand le "monopole du coeur" et qui donne une leçon de modestie et de simplicité à ses prédécesseurs et successeurs en s'encanaillant dans le métro, en portant un pull "tout simple" (mais sans doute griffé) en jouant de l'accordéon (Yvette Horner en était toute déconfite) et en dînant chez des Français anonymes.

Ah, le merveilleux président qui va d'une part légaliser l'avortement et d'autre part - dans la fidélité à la mémoire de Pompidou sans doute -  signer le décret qui organisera le "regroupement familial" ce qui permettra - en accord avec le principe des vases communicants - d'entamer le "grand remplacement" qui est en train de nous faire disparaître peu à peu en tant que culture et civilisation. Ah le brave homme. 

Arrive Mitterrand qu'on va successivement appeler "tonton" puis "dieu" ! C'est dire son haut degré de popularité comme on peut le constater ci-dessus. Il faut dire que de la fidélité au gouvernement de Vichy (avec Francisque à la clé) à l'union avec le PC, en passant par le CNR, et de la défense de l'Algérie française  sous la IVème, à l'opération "SOS Racisme", du "patriotisme" déclaré la main sur le coeur, à la mise en oeuvre de Schengen qui nous dépossède de nos frontières protectrices, le brave aura tout fait pour satisfaire la grande famille française et s'adapter à toutes ses inconséquences.

Il faut dire que côté "famille" il en connaît un brin, puisqu'il en aura deux : la légitime rue de Bièvre et l'illégitime qu'il entretiendra à nos frais dans les palais de la République. Sans oublier la carrière flamboyante - fort juteuse - de ses fils dans le système France-Afrique.

On passe à Chirac, sans doute le plus méprisable de tous étant donné que c'est celui dont nous attendions qu'il restaurât la souveraineté du pays comme il s'y était engagé dès le fameux "appel de Cochin" ... et qui, toute honte bue, alla chercher - comme il l'avoua un jour à Philippe de Villiers - son "bâton de Maréchal" à Bruxelles pour avoir une chance d'être élu à la tête de la République. De la mise en place de l'UE à l'abandon du code de la nationalité et à celle du jus sanguinis  qui auraient préservé notre identité,en passant par le déferlement de l'immigration qu'il ne fit rien pour arrêter et par celui des mosquées qu'il se "'vantait de construire tous les jours, mais sans rien en dire", la future France multi-raciale ou islamique qui verra peut-être le jour sur les décombres de la France historique, chrétienne et charnelle lui devra beaucoup.

Il me semble que la production de présidents par notre République obéit peu ou prou aux règles qui régissent les bulbes végétaux. Pour certains espèces de fleurs on s'aperçoit qu'au bout de deux ou trois années la production se rabougrit et dépérit.

Il en était d'ailleurs de même sous l'Ancien Régime. Mais l'Institution Royale, depuis Reims, possédait en elle-même les ressources nécessaires pour se régénérer sans rupture et sans catastrophe. A la fin des Capétiens directs et la mort des trois fils de Philippe Le Bel sans progéniture, la couronne passe aux Valois dont les trois derniers représentants au XVIème siècle, trois frères eux aussi morts sans descendances, laissèrent la place aux Bourbons. Chacune de ces dynasties, nonobstant les inévitables aléas qui marquent les institutions humaines, apporta quelque chose de fort et de vigoureux à la Monarchie Française qui, telle le Phénix, se relevait toujours de ses cendres. Malheureusement il n'est est rien après la règne des trois derniers Bourbons légitimes (Louis XVI, Louis XVIII et Charles X). Après eux Louis-Philippe et les Orléans s'emparent de la Couronne et s'érigent en Califes à la place des Califes légitimes. Mais c'est une autre histoire.

Quant à notre régime soit disant contractuel et représentatif qu'est la démocratie et son système représentatif basé sur l'enfumage et la la démagogie au profit d'une caste dirigeante, la fuite en avant, le souci des intérêts partisans immédiat et celui de la réélection, ne pourront en dissimuler les tares consubtantielles. Il ne peut se régénérer faute de remettre en question les principes absurdes sur lesquels il repose. Et il va se détruire à plus ou moins long terme.

Après Chirac et ses moulinets de dépendeu d'andouilles (comme disait cette mauvaise langue de Le Pen) aussi ostentatoires qu'ils étaient mensongers et stériles, nous avons eu droit à sa caricature en modèle réduit : Nicolas Sarkozy. Le livre de Patrick Buisson La cause du peuple que je vous invite à lire sans tarder, vous en apprendra plus que  vous n'en savez déjà sur l'imposture de ce Naboléon aussi creux que sonore, aussi manipulateur que bonimenteur, et sur la valeur qu'on peut accorder à ses engagements successifs.

Vous le voyez ici au sortir d'une Messe de l'Ascension je crois; et c'est une chose très curieuse car Sarkozy, Juif de naissance par sa mère (Juive de Salonique) n'a jamais épousé que des Juives, a marié son fils à une Juive en Israël même (avec l'héritière de la famille Boulanger, ce qui ne gâte rien) et a pu déclarer le 31 mai 2006 en Israël : “Quand je suis en Israël je me sens un peu chez moi”, après avoir déclaré devant des banquiers juifs  à New-York, “se sentir un peu étranger en France” . Ce qui faisait dire à l'ancien maire socialiste de Montpellier, Georges Frèche, qu'il était le «premier président juif de la République».

Pourriez-vous imaginer l'élection d'un président catholique en Israël, épousant successivement trois Catholiques au gré de ses déboires amoureux et mariant son fils à la fille d'une puissante famille catholique à Rome ? Et - pourquoi pas - par le pape ? Et bien c'est ce que le régime "démocratique" nous a offert.

Comme disait De Gaulle "la république est laïque, mais la France est chrétienne" et lorsqu'on prend connaissance des différentes déclarations de Sarkozy, toutes favorables à tout ce qui détruit notre patrie de l'intérieur, on se dit que avons été gouvernés par un "drôle de paroissien".


Nous descendons un degré de plus dans le dérisoire, pour ne pas dire l'ignoble, en matière de "représentation" politique et institutionnelle de notre patrie.
Vous avez là l'image du "socialiste" Hollande au milieu des "sans dents" comme il nous appelle (d'après son ex Égérie aussi hystérique et narcissique que Lady D.) nous Français qui vivons - quelquefois péniblement - de notre travail.
Tout ce qui excessif est vain affirmait Talleyrand et la médiocrité de Hollande est tellement excessive qu'il serait vain de nous attarder à son cas. Laissons le errer dans les archives de l'Histoire tout occupé à ses teintures de cheveux et à ses entreprises de séduction de journalistes et de starlettes sur le retour. Ce qui fait irrésistiblement penser au personnage de Gustav von Aschenbach cherchant à séduire le jeune Tadzio en demandant à son coiffeur de lui teindre les moustaches, dans "Mort à Venise".

Dois-je commenter cette photo qui évoque si bien le pourrissement accéléré de nos moeurs politiques, de nos valeurs morales et esthétiques ? Dois-je insister sur la terrible maladie qui semble avoir atteint les intelligences occidentales pour qu'elles acceptent de voir liquider notre civilisation européenne fondée sur l'héritage d'Athènes, de Jérusalem et de Rome par un président qui déjanté semble avoir épousé sa mère ? Un fringant jeune homme que les mauvaises langues accusent d'être ou d'avoir été l'amant d'un éminent haut fonctionnaire avant de devenir celui de son garde du corps (aux privilèges inouïs que nous découvrons petit à petit) et qui a été élu grâce à une manipulation médiatique de grande envergure financée par tout ce que l'argent-roi, anonyme et vagabond (cet argent-roi qui tient l'ensemble de notre presse officielle) présente de plus opaque et de plus opposé à la santé des nations ?

Président qui fut l'employé des successeurs d'Edmond de Rothschild, fondateur de la section européenne de la "Commission Trilatérale" et qui affirmait dans un entretien accordé à la revue "Entreprise" (ancêtre de la revue l’"Expansion") et publié en page 62 à 65 du n°775 de cette revue en date du 18 juillet 1970 :  le verrou qui doit sauter à présent, c’est la nation ! Limpide.

Je n'insiste pas sur le cas de ce dernier avatar qu'offre notre féconde Vème République en remplacement de ces quarante souverains qui ont fait la France et qui s'attachent si bien, eux, à la défaire.  J'ai publié ici même la première partie d'une étude consacrée à son thème natal. Je me réserve de publier à la suite de cette étude dans les semaines qui viennent.

Mais il me semble que si l'image que je publie ici ne provoque ni indignation, ni opprobre, ni tristesse, c'est que nous sommes tout prêts à accepter l'image suivante qui s'attache à représenter le futur locataire de L’Élysée quand nous aurons définitivement accepté de voir notre culture jetée dans les poubelles de l'Histoire. Et, avec elle, notre dignité de Français.

A moins que vous ne préfériez l'image de notre futur "couple" présidentiel :

Encore une fois " à vous de juger" et de réagir si vous en avez encore la force et le courage.

  1. Monsieur
    Oui. Vous êtes visionnaire et avez raison, mais actuellement pour une chrétienne tout cela me soulève le coeur. Amicalement.

    1. Oui, je vous comprends parfaitement et, en tant que Chrétien comme en tant que citoyen, il m'arrive de ne pouvoir me rendormir quand je me réveille la nuit et que je pense à ce lent glissement vers l'abîme et à ses causes.
      Je conseille vivement à tous ceux qui se posent des questions quant au sens des événements que nous vivons de lire avec attention le petit livre de Jean-Michel Vernochet
      "L'imposture - la décomposition planifiée de l’état souverain" (www.kontrekulture.com). Tout le processus de liquidation de notre patrie et, bien plus encore, celui de notre déconstruction ou de notre déshumanisation et déculturation par pourrissement voulu et encouragé des moeurs, y est très bien exposé.
      Un autre livre vient de paraître que j'ai commandé aussitôt mais que je n'ai pas encore lu : "J'ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu" chez Fayard, dans lequel Philippe de Villiers révèle tous les bobards et arnaques de la "construction européenne".
      Lire ne suffit pas bien sûr, il faut pouvoir et vouloir réagir. Nous le pourrons d'autant mieux que nous connaîtrons mieux les intentions et la tactique mises en oeuvre par ces ennemis acharnés de la vieille Europe chrétienne et de la France qui en a été le fer de lance.
      Merci pour votre commentaire et bien cordialement à vous.

      LSM

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