Non, rassurez-vous M. le président, en dépit des apparences, je ne cherche pas à imiter la sulfureuse Marylin Monroe dopée au Bourbon, tanguant et chancelant sur ses hauts talons, venue chanter un immortel HappyBirthday to you à JFK en roulant de la croupe et en émettant des feulements de chatte lubrique devant son gros matou, le 19 mai 1962, quelques semaines avant son « suicide » !
Ce qui m’intéresse en vous adressant mes bons vœux, c’est d’approfondir le portrait que j’avais tenté dans un précédent article.
Je m’attacherai d’abord à mieux faire comprendre (ce site étant didactique pour une bonne part) comment l’écrasante suprématie des valeurs Sagittaire vous ont conduit là où vous êtes. Ce sera le premier temps de cette étude.
Nous comprendrons mieux aussi, je l’espère, comment la survalorisation d’un type zodiacal comme c’est le cas pour vous, s’il reflète des destinées souvent hors normes (surtout quand il s’agit du Sagittaire) laisse augurer ipso facto – pour peu que le sujet ignore ses motivations véritables – une démarche existentielle au bout de laquelle il ne peut y avoir que pleurs et grincements de dents. Tout ce que nous ignorons de nous-même nous revient sous forme d’évènements, affirme Jung. C’est le cas pour les motivations profondes qui nous mobilisent au-delà de notre volonté propre et produisent les situations au travers desquelles nous pouvons enfin ouvrir les yeux sur ce que nous sommes.
Peut-être les difficultés croissantes auxquelles vous vous heurtez malgré votre art consommé de la communication (je me demande toujours quelle est la différence entre « communication » et « enfumage ») nous indiquent-elles que vous êtes en train d’atteindre le point critique où l’illusion et le mirage vont céder la place à la réalité de votre personnalité et de votre politique, si j’en juge par les événements de novembre-décembre et le taux de votre côte officielle de popularité.
Quoique vous en pensiez et en disiez à chaque occasion, le peuple français n’est pas un peuple de veaux qu’on mène à l’abattoir facilement, (pour reprendre une expression qui appartient au général De Gaulle), il est douteux qu’il soit uniquement constitué de gaulois réfractaires et de fainéants; il est encore plus douteux que ses soldats soient des « criminels contre l’humanité », d’autant que j’ai eu l’honneur d’être l’un d’eux. Aussi apprécie-t-il très peu que vous prononciez l’éloge d’un traître à sa Patrie qui apporta son aide aux égorgeurs du FLN acharnés à faire couler le maximum de sang français, qu’il fût chrétien, juif ou musulman. Seuls les communistes et assimilés ont pu apprécier votre geste politique, eux qui ont le culte de la trahison depuis le pacte germano-soviétique en 1939, le désarmement matériel et moral de l’armée française en 1940, en passant par la guerre d’Algérie où ils furent les porteurs de valises attitrés du FLN, sans oublier l’épisode de la Libération où ils purent s’en donner à cœur joie contre leurs adversaires politiques. En toute lâcheté et en toute fraternité républicaine.
Mes compatriotes, que vous pensez pouvoir gouverner comme on mène un troupeau d’oies écervelées, est ulcéré que, dans le même temps où vous honorez la mémoire de Maurice Audin, traître à sa Patrie (je le répète) pour de criminelles convictions idéologiques, vous méprisiez implicitement ou explicitement à chaque occasion qui vous est donnée, notre identité, notre histoire, le sacrifice de nos soldats et de nos compatriotes qui fertilisèrent d’immenses territoires outre-mer.
Une anecdote personnelle – ce sera la seule. Lorsque j’effectuai mon service militaire en Algérie entre 1959 et 1962 dans une unité de Tirailleurs Algériens dont les trois quarts étaient musulmans délibérément engagés aux côté de la France, je fis la connaissance d’un jeune Bônois, de lointaine origine italienne, dont la famille comptait 21 personnes assassinées par le FLN !!! Couteaux, bombes, fusils, et même déraillement de train. Toute la panoplie de la violence la plus aveugle était présente dans l’histoire de cette famille décimée, écrite en lettres de sang.
Quoique vous puissiez penser d’une colonisation que vous n’avez connue que par ouï-dire à travers la version « politiquement correcte » que vont en ont donnée les milieux profondément antinationaux que vous avez fréquentés, je crois que c’est à la famille de ce garçon (s’il vit encore) et à toutes les familles, européennes et musulmanes, dont les membres ont été massacrés avant, pendant et bien après le 19 Mars 1962, que vous devriez présenter vos excuses et non à ceux qui hier encore contribuaient à leur persécution.
Je crains que ces dividendes aient peu à voir avec ceux que vous avez touchés chez Rothschild et dont certains affirment que le fisc n’en a jamais vu la couleur.
Viendra le jour où, lassé des cuistreries et des impertinences de celui qui est censé parler en son nom, le peuple français, celui qui a forgé notre pays, notre culture et notre histoire, finira par attribuer au donneur de leçon monté en graine que vous êtes, [d’autres diraient au veau élevé sous la mère après être né avec une petite cuiller en argent dans la bouche, notre langue est tellement riche en images de ce genre] les dividendes de son irresponsabilité et de sa sotte arrogance.
Ainsi, ce qui pourrait vous rapprocher de Marilyn et qui a peut-être inspiré le titre de cet article, ce serait peut-être cette perte du contact avec la réalité (elle était « neptunienne » comme vous ; j’y reviendrai) qui a favorisé – sur le plan personnel – la chaude et virile intimité que vous aviez établie avec un garde du corps disposant de privilèges illégaux non moins surprenants que son casier judiciaire… du moins eu égard aux fonctions spécifiques qu’il occupait auprès de vous, sous le regard bienveillant de maman Jocaste, plus ou moins amusée par vos innocentes facéties.
Neptune effectivement représente un grand principe d’indifférenciation, de dépersonnalisation, de perméabilité qui favorise toutes les expériences où il s’agit de s’affranchir de certaines limites, sociales, morales, culturelles, psychologiques… pour en épouser d’autres.
C’est pourquoi on le trouve très présent dans la manifestation de certaines transgressions où prime l’indifférenciation sexuelle. Le bon sens populaire pour illustrer cette indétermination, a inventé l’expression à voile et à vapeur, d’autres expressions évoquent la sexualité des escargots, ou des phoques.
Le problème c’est que cette indifférenciation ou cette indétermination ne favorisent pas vraiment le respect de normes sur le plan moral, la prise en compte du réel sur le plan intellectuel où l’exaltation prend souvent le pas sur la raison.
Or, votre thème présente, M. le Président une triple conjonction entre le Soleil (la volonté, la conscience) Vénus (les affects, le plaisir, le charme, la séduction mais aussi l’argent qui favorise souvent la satisfaction du reste) et Neptune (l’exaltation imaginative, la sortie du réel, la tendance osmotique qui tourne à celle de la promiscuité) dont l’expression est particulièrement favorisée par les qualités expansives et les attentes démesurées du Sagittaire.
Ainsi l’expression neptunienne penchera
Le thème de Jean Jaurès présentait une conjonction Soleil/Vénus au trigone de Neptune et le brave homme était porté par une solide conviction humaniste, même s’il manquait de réalisme. Mais le Soleil et Vénus de J.J. étaient en Vierge le signe qui représente analogiquement les petits, les sans-grades, le monde ouvrier, le monde des humbles. Et je ne pense pas qu’il soit mort millionnaire en euros ni même en francs.
Autre cas : Aristide Briand dont la conjonction Soleil-Neptune intervenait en Bélier et venait noyer ce que ce signe peut avoir de combattif, d’où l’inversion des valeurs Bélier dissoutes dans un pacifisme béat qui lui fit ignorer tous les signes avant-coureurs de la guerre que Hitler préparait contre nous.
Le vôtre canalise les mêmes valeurs mais dans le domaine du seul Sagittaire : le monde de la jet set, des grands desseins, des vastes ambitions, celui qui correspond bien au trans-nationalisme[1], au libéralisme sauvage qui ont déclaré la guerre aux frontières et aux identités nationales et ont peu à voir avec le monde du travail – celui des gilets jaunes – puisqu’il est celui de la fortune anonyme et vagabonde. Et il vous rend particulièrement vulnérable au regard de tous ceux qui, du fait de leur pouvoir ou de leur situation sociale, peuvent flatter l’incommensurable narcissisme que j’évoquais plus haut, vous confirmant sans cesse dans le rôle prestigieux que vous vous êtes octroyé grâce à leur bienveillante complicité. En matière de spectacle et de représentation, il est rare que le narcissisme n’aille pas de pair avec le cabotinage et celui-ci avec la jobardise car, lorsque, vous ne serez plus à même de servir des desseins qui vous dépassent vous serez balayé.
Personne, dans le monde commun n’est en mesure d’incarner tout l’un ou tout l’autre des extrêmes que j’ai évoquées plus haut, sauf à basculer dans la sainteté d’un côté, la démence de l’autre. Mais il y toujours une tendance dominante qu’il s’agit de savoir reconnaître. Et ici il me semble qu’un psychologue évoquerait une personnalité d’un narcissisme flamboyant… et fort inquiétant eu égard aux responsabilités dont vous avez (occultement) été chargé.
En fait ce qui vous rapproche, Jaurès, Briand et vous sur le plan idéologique c’est le délire universaliste, mais au lieu que Jaurès ne concevait son universalisme qu’au service des prolos, des damnés de la toute la Terre, Briand au service d’un pacifisme d’ahuri, vous vous efforcez, vous, de nous imposer le vôtre sous la forme d’une ploutocratie mondialiste et ultra libérale seule en mesure de satisfaire vos attentes de pouvoir (fallacieux) et de prestige (illusoire).
L’affaire Benalla que j’évoquais plus haut a irrésistiblement ramené à ma mémoire un personnage de fiction : c’est celui du président Underwood, héros central – joué par un acteur célèbre à plus d’un titre – de la fameuse série The House of Cards . Ce président, entièrement préoccupé de sa seule carrière, n’hésite pas à corrompre son beau garde du corps (après avoir trahi son président, assassiné sa maîtresse, fait assassiner un député et sa secrétaire qui pouvaient nuire à sa réputation). Pour se remettre de toutes ces gamineries, Underwood qui, à temps perdu taquine la porno gay sur son ordinateur portable, va attirer ce garde du corps, Edward Meechum, dans son lit – et celui de sa femme – pour jouer à des jeux de tuyaux-de-poêle qui se terminent mal puisque l’amant protecteur finira par laisser sa peau dans l’exercice de ses fonctions.
Officielles et diurnes off course.
Mais Underwood est américain, le président d’un peuple déjanté dont la culture valorise la loi du plus fort (comme dit la chanson) fût-il le plus cynique, le plus transgressif ou le plus corrompu. Ou les trois à la fois. Ce qui n’est pas le cas en France dont les moeurs politiques sont infiniment plus policées et dont le système démocratique se soucie essentiellement, par tout un jeu de filtrages, de ne laisser accéder au pouvoir que les plus insignifiants. C’est pourquoi “l’affaire Benalla” survenant après “‘l’affaire Mathieu Gallet” – dans la mesure où elles reposent sur une quelconque réalité – ce dont je ne préjugerai pas confirme bien que nous avons franchi un nouveau pas dans la voie du dérèglement de nos moeurs soumises à cinquante ans de corrosion soixante-huitarde. Nous y reviendrons plus amplement dans la suite que je réserve à ce premier article.
La morale provisoire que je tire des faits observés c’est qu’on n’échappe pas à ses déterminations astrologiques. D’où l’intérêt de les débusquer le plus tôt possible pour savoir où elles risquent de nous conduire quand on ne les maîtrise pas. Ce qui m’amène à penser que nous ne devrions élire nos responsables qu’après observation minutieuse de leur thème natal en faisant passer leur programme et leurs discours de bonnes intentions au second rang de nos critères de choix.
Cette évocation du président Underwood [qui, entre parenthèses, déteste tellement son père qu’il va uriner sur sa tombe au lieu d’y déposer des fleurs, ce qui peut expliquer une bonne part de ses déviances] m’amène à introduire ici, après la familiarité avec Benalla, l’invraisemblable image d’un président en chemise se collant complaisamment au corps à demi nu de deux Guadeloupéens en sueur, dont l’un adresse un doigt d’honneur à la France – son pays, le vôtre et le nôtre – et aux Français- ses compatriotes et les vôtres – qui les regardaient médusés. Il y a quand même des coups de pied au cul qui se perdent. Même si nombreux sont ceux dans l’intelligentsia politique et médiatique qui réservent au fondement de nos jeunes hommes un usage plus spécifique.
A tel point que je me demande si nous ne devrions pas débaptiser la République Française en République LGBT ? La République de La Grande Bande De T…
Chacun pourra imaginer les lettres qui pourraient compléter cette initiale. J’en tiens quelques-unes à votre disposition si vous séchez devant l’exercice.
Avec vos prédécesseurs à la tête de cette femme sans tête qu’est la république, nous avons eu notre lot de turpitudes, plus ou moins affichées ces derniers temps- Mitterrand, Beregovoy, Chirac-Juppé, Sarkozy, Cahuzac, Thévenoud, Bazire, Courroye, Hortefeux, Balkany et madame, Fillon : père, femme et enfants (and so one) – nous ont gâté et nous ont permis d’explorer toutes les dimensions du dérisoire et du ridicule en matière de comportements individuels indignes. Sur le plan libidineux, de Giscard allant draguer les minettes en 2 CV à Chirac les pourchassant au Japon, de Mitterrand-les-deux-familles-et-les-deux-suicides (faute de pouvoir s’offrir Les Deux Églises) à Sarkozy et ses trois mères juives, puis à Hollande et ses deux mégères, nous avons accompli un sacré périple sur le chemin de la dégradation du pouvoir où un précieux-ridicule précédait un satrape oriental, et un gran dépendeu d’andouilles (Le Pen dixit) cédait la place à un ouistiti agité, avant qu’il ne la cède à son tour à une sorte de Goofy acnéique plus désopilant que Jerry Lewis dans ses meilleurs moments.
Pour enfin, aboutir à vous, cher Président, mixe d’un Peter Pan retoqué par l’ENA et d’un Oedipe revu et corrigé par Léonard Bernstein . Rien à voir donc avec Laïos et Jocaste roi et reine de Thèbes. Que voulez-vous, sous la cinquième république fidéle à son fondateur sur ce point, on a les héros que l’on peut. Ou plutôt leurs doublures. Qui disait déjà que l’Histoire commence en tragédie et finit en bouffonnerie ?
Il était donc évident que dernier représentant d’une si illustre lignée politique vous n’auriez de cesse de nous montrer combien vous étiez à la hauteur d’un tel héritage d’impérities et de transgressions républicaines. On peut dire que de ce point de vue vous ne nous décevez pas et que nous en avons pour notre argent. Surtout depuis que dame Brigitte, entre deux liftings, s’évertue à creuser le trou abyssal dans les finances de la république par ses menus travaux à l’Élysée. Cinq cent mille euros dépensés à remplacer la vaisselle brisée par Valérie et les taches sur les murs laissés par le locataire précédent ! Cela ne se trouve pas sous les pas d’un cheval. Même d’un Garde républicain. J’ai calculé que la somme représente le salaire mensuel de plus de quarante mille gilets jaunes ! Sans oublier la piscine à Brégançon… indispensable à quelques mètres de la mer. Ceux que Jupiter veut perdre…
Au-delà de ces menues gamineries, il semble que votre thème natal – par les distorsions qu’il reflète dans la constitution de la personnalité – vous ait rendu digne de mener à son plein accomplissement la tâche de subversion et d’effacement des bases naturelles, historiques, identitaires sur lesquelles notre pays, notre patrie, nos modes de vie, notre civilisation et la civilisation européenne – c’est tout un – s’étaient édifiées au cours de près de deux millénaires vivifiés par le Christianisme. et qui ne peuvent satisfaire votre appétit de grandeur et votre adhésion à cette vaste tentative d’assujettissement à cette nouvelle forme de totalitarisme, qu’on l’appelle messianisme, libéralisme ou mondialisme.
Il est d’ailleurs fascinant d’observer le parallèle entre vos destinées, celles de notre pays et celles de l’Église autrefois catholique. Dans le même temps où vous êtes chargé de parachever le long travail de détricotage de la France chrétienne, historique, charnelle entrepris dès les premières heures de la révolution dite française, l’autre Sagittaire – François-Saruman-Bergoglio – s’efforce de parachever, à marches forcées, l’œuvre de détricotage de l’Église catholique entrepris dès la fin du XIXème siècle, mais passée dans sa phase active avec Vatican II qui a constitué comme une sorte d’appel d’air pour faire éclater l’incendie qui couvait depuis si longtemps et dont certains entretenaient les braises depuis le coup d’arrêt de saint Pie X.
Bref, l’un et l’autre vous avez décidé de parachever la destruction d’un monde traditionnel, celui qui s’était développé de manière naturelle et organique, soucieux de se conformer à un ordre naturel tel qu’établi par Dieu et se constituant progressivement dans le cours de l’Histoire au travers de cultures, de langues, de mœurs et de modes de vie fort différents, mais puisant tous aux sources de sagesse qui nous venaient d’Athènes, de Jérusalem et de Rome. Un monde qui semble lassé de lui-même, suicidaire. Un monde qui, tel le vieux maréchal Hindenburg remettant les clés de la Chancellerie à Hitler et libérant ainsi tous les génies malfaisants de l’Allemagne, s’évertue à les remettre à ses plus implacables ennemis…
Ce nouveau Reich mondialiste est celui de la toute puissante ploutocratie s’appuyant sur les moyens illimités que lui offrent les réalisations de la technoscience. Un monde d’où seront chassées toutes références à un ordre naturel, toutes références au Règne Social du Christ. Un monde de fer (Kali Yuga des Hindous) où l’efficacité technocratique et la rentabilité auront remplacé la Foi, l’Espérance et la Charité dont les hommes, devenus de simples pièces de mécano interchangeables, n’auront plus aucune notion puisqu’il aura totalement chassé Dieu hors de la cité. Avec la complicité de l’Église elle-même.
Un monde conforme au manifeste de Lucifer dès les origines : Non Serviam – complété par sa promesse : Vous serez comme des dieux. Sauf que refuser de servir Dieu en se prenant pour Son égal équivaut à vouloir servir le diable et que vouloir devenir dieu dans un monde d’où justement Il est exclu par définition, c’est devenir le pire des esclaves.
De belles anticipations de l’Enfer, ne trouvez-vous pas ?.
Quand on observe votre parcours, vos activités et les protections qui vous ont conduit là où vous êtes, on comprend bien que c’est là la mission que vous a confié le Mammon de nos temps obscurs auquel vous avez prêté allégeance, délibérément ou implicitement. On ne saurait donc s’en étonner ni même vous en faire reproche. De vos insultes à la France charnelle et aux Français (notamment lors de votre discours à Alger) ; de votre empressement à faire signer le Pacte mondial(iste) sur les migrations à Marrakech[2] à votre projet de constitution d’une armée européenne qui obligera nos enfants de se faire trouver la peau sous les ordres d’un pouvoir hostile à leur patrie, en passant par votre rage à démanteler les protections économiques qui nous mettaient encore à l’abri du libéralisme sauvage, il n’est que trop évident, cher Président qui fêtez aujourd’hui les quarante et une premières années d’une vie aussi brillante que lourde de menaces pour nous, il est évident donc que la France pour vous n’est qu’un mot vide de sens, un mot chargé de lourdes connotations négatives, eu égard à vos ambitions planétaires. Et il est tout aussi évident que votre magistrature n’est qu’un magistrale imposture pour ceux qui se préoccupent de conserver l’héritage que leur Patrie leur a confié et qui pensaient pouvoir vous en confier la mission.
Cette analyse, fort peu conformiste, vous surprendra peut-être par les correspondances qu’elle met en oeuvre pour arrimer ses démonstrations. Il vous faudra tenir compte du fait que je m’efforce toujours de replacer un propos dans son contexte, de réfléchir sur les comportements d’untel en les mettant en perspective avec les comportements de tel autre. Je suis Astrologue et l’analogie, l’homologie, la correspondance sont mes outils obligés, non la démonstration mathématique ; ce qui m’intéresse c’est ce que je perçois de la relation originelle des différents niveaux de réalité qui ne sont même pas soupçonnés par le réductionnisme Galileo-cartésien tout puissant dans notre appréhension du monde.
Ces correspondances qui forment la trame de la réalité se saisissent mieux par des images – qu’elles soient verbales, mentales, visuelles – parce qu’elles permettent d’évoquer ce que nos concepts ont du mal à saisir au moyen de la froide démonstration logique. Les poètes, les métaphysiciens et les musiciens seront toujours plus proches de l’expérience humaine et du sens de la vie que le plus brillant des biologistes. C’est pourquoi les comparaisons et les images viennent souvent sous la plume de l’Astrologue lorsqu’il évoque une personnalité en lieu et place des notions recuites de la psychologie académique. Images et correspondances ont le don d’élargir la vision et de redonner à la réalité humaine observée, sons sens véritable en la remettant, par le jeu du symbole, de la mise en perspective et par l’art de l’évocation, à sa juste place dans les multiples réseaux courant au travers des plans multiples de la réalité. Ce que ne peut réaliser une analyse mathématico-physique.
Ce qui nous ramène à la façon dont j’observe et comprends l’écrasante suprématie des valeurs sagittairiennes dans votre thème natal et dont j’essaie de rendre compte ici par mes images et comparaisons. En précisant que d’autres éléments – sur lesquels je reviendrai – jouent un rôle capital dans votre partition.
J’ai déjà évoqué votre personnalité Sagittaire dans un précédent article de synthèse publié il y a quelques mois, mais il me faut maintenant préciser et détailler ces valeurs Sagittaire de façon un peu plus fouillée pour que nous puissions mieux apprécier la suite.
Le Sagittaire de bonne souche sait se montrer à la fois sociable et indépendant. Il possède du courage et de l’adresse physique (il aime souvent le sport). Il peut manifester sélectivité, distinction, diplomatie, savoir-vivre, urbanité, voire élitisme. Il est souvent doué dans l’art oratoire (c’est une “grande gueule” diront ses adversaires moins doués) : dans un passé relativement récent Clemenceau (trois corps célestes dans le signe) De Gaulle, Churchill, Chirac, furent de grands orateurs avant tout.
Il est enfin porté par un désir généreux de dépasser ses propres limites au service d’un but qui donne sens à son existence.
Au terme de ce processus, juste avant ce moment fatidique, le sujet est pris d’un délire de toute puissance, d’une folle témérité qu’il prend pour du courage. Il ne se reconnaît que dans la révolte à des règles ou contre un ordre établis par d’autres que par lui, confondant son outrance avec la liberté et la justice ; il se lance des défis insensés, contraires à tout instinct de conservation et l’échec cuisant survient qui entraîne pour lui, pour ses proches, pour sa communauté – s’il exerce une quelconque responsabilité – des catastrophes dramatiques dans lesquelles se révèlent son inconsistance et la fragilité constitutive et contrapunctique de cette personnalité marquée par l’outrance.
Un archétype du Sagittaire très dissonant pourrait être celui du “gangster” qui n’obéit qu’aux codes de son propre milieu – en opposition aux codes de la société qu’il cherche à exploiter. Enivré des succès réalisés grâce à son audace et son imprudence, ce type finit par se croire invulnérable et succombe sous les balles d’un rival ou d’un policier antigang. Dieu merci, ce “dissonant extrême” ne court pas les rues. Mais les plus policés de ces “dissonants” ne sont pas toujours les moins dangereux...
D’après ce que j’ai pu comprendre de ces personnalités hyper-narcissiques, il apparaît que le sentiment de toute-puissance qui les pousse à se placer au-dessus des hommes, des lois et des morales communes, les dispense de se soucier du quotidien, trop limitatif, trop ennuyeux, trop prosaïque. La mythomanie, la mégalomanie qui les guettent dans leur quête de sublime, de grandeur, d’héroïsme, de prestige ; ce sentiment que rien n’est assez vaste ou assez haut qu’ils ne puissent asservir, viennent en fait, en surcompensation d’un manque qui ne peut être comblé, d’une blessure inguérissable, d’un douloureux sentiment d’insécurité intérieure qui les dominent entièrement.
Un cas emblématique – tout aussi fictif que celui du président Underwood – universellement connu par les cinéphiles peut nous mettre sur la voie. C’est celui du héros de Citizen Kane mégalomane d’anthologie, qui meurt en prononçant le mot Rosebud, le nom qui était gravé sur la luge qu’il possédait, enfant, avant qu’il ne fût séparé de sa mère et confié à l’éducation d’une certaine Thatcher (rien à voir avec Maguy) qui devait le préparer à « prendre sa place dans le monde » (voilà un projet très sagittairien). Arrachement, séparation, dont il ne put jamais se remettre comme nous l’apprendra la toute fin du film.
Au cours de sa vie prodigieuse, cet homme va donc accumuler les réussites, matérielles, sociales, professionnelles, il deviendra magnat incontestable de la presse US, il épousera le nièce du président des USA, qu’il trompera (toujours la difficulté à se limiter) et qui divorcera. Après le divorce d’avec sa deuxième femme, une cantatrice sans talent dont il voudra absolument imposer la carrière (toujours la folie des grandeurs) et la mort de sa première femme et de son fils dans un accident d’avion, notre héros, revenu de ses ambitions démesurées, se retirera dans une sorte de manoir aux dimensions gigantesques, dépourvue de toute chaleur et de toute vie, dans lequel il entasse des collections d’œuvres d’art qu’il fait venir par caravanes du monde entier. Ainsi son ambition démesurée, ses gains, ses réussites, son pouvoir et ses collections extravagantes ne peuvent compenser ses échecs, ses pertes, ses drames affectifs, à travers lesquels il “joue et rejoue” le traumatisme qui a décidé de tout le reste : l’arrachement à sa mère et l’impossibilité de combler la blessure qui s’en est suivie.
Nous verrons, M. le Président, que certaines analyses à venir, que j’ai opérées à partir de certains éléments de votre biographie pourraient confirmer la structure astrologique qui symbolise et conditionne votre expérience terrestre, plus ou moins proche de celle de ce personnage. Elles pourraient éclairer vos choix affectifs, votre désir inextinguible de réussite et de reconnaissance.
Nous y reviendrons en temps voulu.
Revenons au Sagittaire dissonant typique. Lui qui était fait pour associer, synthétiser, hiérarchiser, organiser, assimiler, perd alors tout sens des contraires et verse dans le culte des amalgames insensés ou celui du chèvre-choux qui alterne avec les vessies qu’il prend – et fait prendre – pour des lanternes.
Autre trait de caractère remarquable plus ou moins accentué suivant la personne. La propension à s’identifier à un personnage incarnant ce besoin de suprématie absolue compensant le sentiment de manque ou d’insécurité évoqué plus haut. Ce peut être l’identification à un génie, à un héros, à un personnage fictif…
Luther : trois corps célestes en Sagittaire et Asc. Lion, ce qui ne gâte pas les choses, avait fini par se prendre pour le nouveau Messie. Rien de moins.
Hitler avait choisi Frédéric de Prusse, tant pour son génie militaire qu’il croyait partager avec lui, que, sans doute, pour une homosexualité qui les caractérisait tous deux. Détail soigneusement occulté par la grande presse pourtant si avide de sujets graveleux, sans doute parce qu’il y ferait désordre, l’homosexualité ne pouvant être imputée à un tel mégalo/parano jetant le discrédit sur elle… En oubliant ce que Freud affirme de leur rapport dialectique.
Vous, vous avez choisi Jupiter ce qui est une preuve de plus à verser au dossier de la pertinence de l’Astrologie puisque Jupiter est le maître traditionnel du Sagittaire dont vous êtes un représentant de haute volée.
Mais d’autres raisons me feront revenir sur ce point qui s’avère des plus intéressants pour apprécier certains de vos choix.
Ce besoin de revêtir un costume trop grand à l’aune des dimensions véritables du pauvre Sagittaire dissonant, le force à adopter de grands airs, à manifester une sorte de dignité affectée, une solennité creuse. La créature par imitation finit par se prendre pour le modèle lui-même, le pantin pour le marionnettiste, la grenouille pour le boeuf. On songe irrésistiblement à M. Jourdain singeant les gens de qualité.
Pour vous cette tendance fut évident avec le choix de la cour du Louvre, où vous apparûtes au soir de votre élection. Haut lieu de notre Histoire nationale, vous vouliez nous amener à vous identifier aux quarante Rois qui firent une France que vous êtes en train de défaire.
Mais le menteur finit se trahit par mille et un signes qui viennent contredire ce qu’il affirme au moment même où il l’affirme. D’où le caractère figé, hiératique, de votre prestation télévisuelle où vous avez été « coaché à mort pour ne rien laisser paraître de vos idées et de vos émotions véritables » (un spécialiste du langage non verbal dixit). Concernant la posture du Louvre, la preuve de votre double langage, fut le choix que vous fîtes de l’Ode à la joie pour accompagner votre mâle apparition. L’Ode à la joie est l’hymne de l’UE, qui n’a rien à voir avec la France ni avec aucune autre patrie européenne puisque sa Commission, ne tient son pouvoir que de la haute technocratie mondialiste.
On ne pouvait donc mieux suggérer – non sans quelque cynisme de votre part – que votre succès n’était pas celui des Français qui vous avaient élu (avec un score dérisoire puisque notre système électoral actuel est ainsi conçu qu’il autorise toutes les manipulations) mais celui des maîtres qui tirent les ficelles des présidents français depuis Bruxelles.
Votre tendance à la manipulation et au double langage se manifestaient là en plein : au moment même où vous vouliez nous montrer que vous étiez le successeur des rois de France, la musique nous disait : il vous raconte des histoires; c’est le pantin de l’UE .
Mais rassurons-nous. Peut-être, un jour que j’espère proche, les Français sauront-ils vous jouer « Le chant du départ » quand ils en auront assez d’être roulés dans la farine et que, soucieux d’une nouvelle identification, vous nous fassiez vos adieux à Fontainebleau.
Toujours au chapitre des « identifications » signalons aussi votre hélitreuillage en mer pour rejoindre le sous-marin « Le Terrible » comme le premier Tom Cruise venu (un autre acteur aussi narcissique que vous). Sans rire Monsieur le Président, pensiez-vous vraiment qu’on vous confondrait avec un commando-marine ? Vous étiez aussi convaincant dans ce rôle que Renato jouant les gros bras pour impressionner son ami Albin.
Puis nous passons à Versailles (après Henri IV, c’est au tour de Louis XIV d’être mobilisé par votre équipe de communication) où vous reçûtes le futur Empereur du Japon comme Louis XV et le Régent accueillirent l’Empereur de Russie Pierre le Grand en 1717 ou René Coty la reine Élisabeth II en 1957.
Il est évident que vous vouliez nous dire : je ne sais respirer que l’air des cimes et je ne suis fait que pour exercer des fonctions olympiennes. M seuls égaux sont les grands de ce monde.
Soit. C’est même la raison pour laquelle vous avez fait référence à Jupiter pour signifier votre volonté de vous situer au-dessus du clivage gauche-droite. De Gaulle préférait, lui, se mettre au-dessus des partis, [certains écrivirent « parti(e)s » pour justifier certains surnoms croustillants qu’ils lui attribuèrent. Je ne les reproduirai pas ici].
Or, vous l’ignorez peut-être, Jupiter en tant que figure astrologique, est le « maître » du Sagittaire. C’est à dire qu’il en exprime, sur le plan actuel, toute la dimension symbolique que le Sagittaire mobilise sur le plan potentiel. C’est ce que j’ai tenté de vous exposer ci-dessus.
Vous voyez qu’on n’échappe pas plus à son thème qu’on n’échappe à son destin ou à ses motivations profondes.
Je dois dire cependant, à la lecture des événements récents et votre piteuse reculade devant les gilets jaunes, qu’on se demande si vous êtes aussi bien pourvu que le roi de l’Olympe pour vouloir régenter le cosmos politique ou si n’avez pas les pieds trop petits pour chausser ses cothurnes et la main trop délicate pour tenir sa foudre.
Mais il est d’autres raisons pour lesquelles, effectivement, on pourrait tenter un parallèle entre lui et vous. Ce sera pour plus tard quand nous reprendrons cette réflexion entreprise à l’occasion de votre anniversaire.
Pour le moment je me contenterai de vous représenter mes voeux d’excellent anniversaire en souhaitant, en bon “gaulois réfractaire” que je suis que “le ciel ne vous tombe pas sur la tête” par Toutatis, et en vous donnant rendez-vous pour la suite de cette étude dans les jours qui viennent..
(A suivre)[
[1] Au transsexualisme, au transhumanisme ?
[2] Dans le même temps où vous déclariez dans votre inénarrable discours de circonstance, taillé au millimètre pour les besoins de votre « communication » télévisuelle, que vous vouliez prendre l’avis des Français sur l’immigration ! Peut-on faire mieux en matière d’affabulation et de manipulation ?
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