Comme de nombreux autres Français, j'ai reçu un "Bulletin de Soutien Personnel" signé de votre Secrétaire général accompagné d'une lettre de votre part m'invitant elle aussi à vous soutenir.
Je ne répondrai ni à l'une ni à l'autre de ces sollicitations.
…..
Vous avez cru devoir sacrifier vos convictions (réelles ou supposées) à certaines exigences du politiquement correct dans un souci de dédiabolisation qui vous a fait perdre votre âme…. de même que ses promiscuités politiques avec la gauche et les banlieues, ont fait perdre la primaire à Alain Juppé, disparu corps et biens de notre paysage politique. De profundis.
Tous ceux qui sous couvert de tactique politicienne ont cru pouvoir fricoter avec la gauche et pomper dans son électorat en trahissant leurs convictions de droite (réelles ou supposées, une fois de plus), se sont retrouvés le cul par terre : Sarkozy hier, Juppé aujourd'hui. Ce qu'a parfaitement saisi Fillon qui a compris que le pays était prêt à un virage à droite sans concession et qui feint de l'avoir entendu. Ce qui ne semble pas être votre cas.
Pour vous démarquer de votre père – qui a fait toute votre éducation politique et sans qui vous ne seriez rien sur l'échiquier politique de notre pays – vous avez cru devoir le sacrifier et adopter des positions qui vont à l'encontre des siennes. C'est humain mais ce n'est pas malin. Et, comme l'imagination vous manquait un peu pour innover, vous avez adopté le discours d'une sorte de transfuge venu de la gauche la plus sectaire et dirigiste qui soit. Et transgressive en plus dans ce cas précis. Comme le dit un de mes amis qui ne mâche pas ses mots : "elle a tué le père pour mieux se jeter dans les bras de sa tante".
A ce compte on comprend que le discours, les objectifs, les méthodes et même une partie du nouveau personnel dirigeant du FN se soient inversés… ou invertis. Au choix.
Je ne vous ferai pas la liste des idées et des thèmes sur lesquels vos positions politiques ont assez évolué pour satisfaire les bobos gauchistes, progressistes, hédonistes, individualistes qui définissent les lignes du politiquement correct en France par nos tout puissants médias interposés. Les analyses qui ont été faites de vos évolutions/reculades par plusieurs observateurs lucides de la chose publique, les ont mis en lumière à plusieurs reprises, je n'y reviens pas.
Il est désormais évident que nous n'en sommes plus à nous demander si Rome est toujours dans Rome mais à constater que le FN n'est plus ce restaurateur des valeurs qu'il prétendait être à l'origine et qui ont façonné notre civilisation : la patrie, la famille, les mœurs, la langue, la culture chrétienne, tout ce qui façonne notre identité….et notre survie
Il est devenu un parti opportuniste qui court après un pouvoir qui ne servirait pas la France s'il arrivait qu'il l'obtînt, car désormais inféodé (grâce au travail, entre autre, du délicieux Florian dont on se demande quels objectifs il poursuit vraiment sous votre autorité…) aux "valeurs de la république" dont on sait la somme d'insanités morales, politiques, sociétales qu'elles recouvrent.
A voir comment Marion Maréchal-Le Pen, qui veut rester fidèle aux "promesses du baptême" du parti (pour tenter une allusion qui vous parlera peut-être) est traitée par votre Mentor inverto-chevènementiste; à entendre votre Gauleiter et Directeur de campagne Rachline (qui ressemble, en prenant de l'âge, de plus en plus à une sorte de Himmler pour rire, il ne lui manque que les petites lunettes) inviter les militants "récalcitrants" à quitter le Mouvement "s'ils ne sont pas d'accord", on comprend que la substance contenue dans le bocal marqué de l'étiquette FN a changé et dégage désormais une odeur "nauséabonde"… comme ils disent "à gauche", mais pour des raisons inverses à celles invoquées généralement.
Votre père avait coutume d'affirmer, lorsque les politiques français péchaient quelques idées dans son propre catalogue, que les Français "préféreraient l'original à la copie". Ce ne fut jamais vrai puisqu'il n'a jamais été élu et qu'il fit beaucoup pour ne pas l'être, mais passons….
Le propos est toujours juste mais, encore une fois, totalement inverti : désormais si on veut adhérer pleinement aux nouveaux principes défendus par le FN, c'est vers la gauche libero/libertaire en matière de mœurs, vers la gauche dirigiste en matière d'économie, qu'il faut se tourner pour trouver l'original.
Le FN philipopolitisé n'offrant plus qu'une copie frauduleuse de ces deux gauches. Donc acte.
Un cas emblématique est celui concernant l'avortement sur lequel vous avez renié vos positions passées – dans la ligne des positions historiques, du FN - toujours sous l'influence du charmant Florian, dont les pratiques sodomites qui excluent qu'il ait à s'affronter au problème, en font le défenseur - Ô combien autorisé - du "droit des femmes" de tuer leur enfant en toute légalité et sans aucune justification. Il est vrai que ces mêmes pratiques le qualifient pour faire un enfant dans le dos aux Français qui avaient placé leur espoir de redressement, politique mais aussi moral et sociétal, dans le FN et qui se retrouvent floués grâce à lui. Pour rester poli.
Comme l'écrivait tout récemment la journaliste Francesca de Villasmundo sur le blog de MEDIAS-PRESSE.INFO : " Dans les années 80, le FN défendait intégralement le droit à la vie et demandait l’abrogation de la loi Veil. Le parti de Jean-Marie Le Pen présentait cette loi comme un « génocide anti-français » et Simone Veil était surnommée « Mme Avortement ». Elle faisait partie des femmes politiques mises au panthéon des traîtres et des libérales-libertaires.
Presque 40 ans après, les valeurs, que les médias incultes prénomment « traditionnelles », des jeunes têtes montantes du Front telle Marion ont bien changé : on accepte maintenant la loi Veil mais on combat, encore, les « avortements de confort » que certains autres, comme l’inverti Philippot (sic) qui dans son duo homo ne sera pas confronté au problème de grossesse, défendent allègrement au nom du sacro-saint droit de la femme. Ce droit-là est sacré tandis que le droit de vivre est optionnel !
Par ailleurs on occulte cette réalité démographique : autant d’avortements, autant d’immigrés, le Grand Remplacement passe aussi par là !
Il est une constante dans la partitocratie démocratique qui nous gouverne, la gauche donne le ton sociétal et la droite suit avec un train de retard. Plus la gauche penche à gauche, plus la droite se gauchise et la droite de la droite se recentre. Etc. C’est le sens du progrès nous dit-on[1] !
Or il est des principes intemporels : une vie humaine reste une vie humaine, hier aujourd’hui demain. L’avortement tue une vie, hier aujourd’hui demain. Le vrai combat contre l’avortement reste donc le même, hier aujourd’hui demain. Il est pro-vie à 100 % et pour l’abrogation de la loi Veil "
On ne saurait mieux résumer les enjeux du fléau de l'avortement dont l'éradication est au centre même d'une politique qui se prétend identitaire et restauratrice, destinée à nous sauver du déclin et de la disparition. Car si on fait de l'avortement une simple question "sociétale", en négligeant l'aspect démographique donc géostratégique essentiel, il vaut mieux faire du tricot que de la politique. Avez-vous oublié que si la France est apparue pendant des siècles comme le colosse de l'Europe c'est parce-que sa population équivalait à celle de trois autres grands pays européens réunis ?
Triste confirmation de nos abandons, nous avons appris, au début de l'année 2016, que le solde morts/naissances s'est inversé (encore l'inversion) en Europe : le nombre de morts dépassant désormais le nombre des naissances. Et encore faut-il compter parmi ces naissances toutes celles qui ne sont pas européennes.
Chez nous, les 220000 avortements annuels pratiqués depuis plus de quarante ans nous privent d'une population française qu'on peut facilement estimer de huit à neuf millions de petits Français(es)….aussitôt remplacé(e)s – voyez comme la Providence est prévoyante et compensatrice – par autant d'immigré(e)s dont une forte majorité est hostile à notre patrie, à nos mœurs (on les comprend) à notre culture, à notre histoire à notre identité… et qui est hostile à l'avortement. Bien au contraire ! Il suffit d'assister à la sortie d'une école primaire ou d'aller visiter une maternelle pour être fixés.
Encore quelques années et le poids de cette immigration rapporté à une population européenne devenue minoritaire car suicidaire grâce "au droit des femmes à l'avortement", permettra à ses leaders de nous imposer une république islamique fidèle à la Sharia.
Et vous, Madame, devrez sortir voilée ou vous expatrier. Ce que vous avez certainement les moyens de faire, mais pas l'ensemble des malheureux Français(es) attaché(e)s à leur patrie.
C'est l'oligarchie mondialiste, dont vous servez les intérêts à chaque fois que vous reniez un de vos principes, qui va être contente. Elle qui favorise les mouvements migratoires par tous les moyens tordus possibles et imaginables pour mieux détruire les nations européennes en les délayant dans le magmas extra-européen. Ces nations dont vous prétendez – fallacieusement - défendre les droits à persister dans leur être, comme aurait peut-être dit Spinoza.
Sans doute, si vous étiez devant moi, me répondriez-vous :
-" Vous manquez totalement de réalisme; l'opinion en France n'est pas prête à revenir sur évolution sociétale désormais profondément ancrée dans les mœurs et, quoi que j'en pense, il me faut bien "faire avec".
Je ne serais pas insensible à cet argument mais, à mon tour, je vous répondrais ceci :
-" Quand on veut réellement servir son pays - et non sa carrière – il faut avoir le courage de défendre la vérité, celle qui est conforme au Bien Commun, même si elle est provisoirement contraire à nos intérêts immédiats car c'est elle qui, en définitive, s'impose toujours….. même quand c'est trop tard et qu'elle prend un goût amer".
Ainsi expliquer aux Français - et surtout aux Françaises - en quoi la promotion de l'avortement condamne irrévocablement nos enfants et petits enfants (enfin, ceux qu'on aura bien voulu laisser naître) à disparaître en tant que peuple et à se trouver, demain, asservis à des lois étrangères qui les priveront, par la force s'il le faut, de leur histoire, de leur culture et de leur identité devrait vous apparaître comme un devoir impératif. De plus cette mission indispensable, si vous aviez le courage de l'assumer avec force et sincérité, pourrait provoquer cette prise de conscience et ce retournement d'opinion qui nous sauveraient.
Un langage vrai faisant appel au sens civique, au sens patriotique et surtout à une culture de la vie, ayant toutes les chances de convaincre nos compatriotes qui, quoiqu'on en pense, sont restés Chrétiens au plus profond et au plus vrai de leur être.
Rivarol disait "Quand le peuple veut des modèles, on lui offre des miroirs".
Ne soyez donc pas le miroir dans lequel se reflètent nos lâchetés et nos abandons consentis et alors, peut-être, vous soutiendrons nous et voterons nous pour vous, quel que soit le peu de crédit que j'accorde à la démocratie parlementaire pour assurer la survie de quelque pays que ce soit.
Jusque là :
Non, ma femme et moi ne vous aiderons pas à conquérir un pouvoir dont vous feriez un triste mésusage si vous l'obteniez, étant donnée l'évolution des idées et des mœurs au sein de votre parti et il est inutile de faire quelque "demande de soutien" que ce soit.
Non, ma femme et moi ne voterons pour un candidat FN aux prochaines législatives ne tenant pas à nous trouver aussi cocus que les électeurs de Sarkozy en 2007, ceux des candidats RPR dans le passé, et bientôt les "fillonistes" demain. Ces fameux candidats de droite - "comme y disent"! – qui, lorsqu'ils sont assurés que la gamelle leur sera servie pendant cinq ans (et plus si affinités) s'empressent d'emboîter le pas à la gauche dans tous les mauvais coups qu'elle assène à la France à chaque fois que c'est possible, comme ils viennent encore d'en administrer la preuve avec la fameuse loi "d'entrave numérique à l'avortement" '(une loi peut-être mais un authentique déni de justice) qui vient de passer au Sénat pourtant majoritairement à droite…..
Pour le reste, il nous reste l'Espérance qui ne s'éteint jamais dans le cœur d'un Chrétien.
Après lecture de votre article concernant Marine Le Pen, je trouve très décevant que vous tiriez dans la foulée à boulets rouges sur M.Philippot ( certes, énarque-adjoint à cette dernière..) , sans asseoir votre « philippique » sur l'analyse astrologique du thème des deux amis, mais sur une idéologie personnelle et plutôt moralisatrice.
Autant sur l'analyse du fait du parricide politique de MLP, donc de l'enfant sur « l'auteur de ses jours »je pourrais en arriver à partager votre point de vue, car c'est une situation digne de la tragédie grecque dont c'est le principal moteur, autant je m'étonne qu'en qualité de chrétien légitimiste, et surtout d'astrologue, vous puissiez vous indigner d'une problématique humaine, à ce point présente dans l'histoire qu'une certaine forme de psychanalyse en a fait son soubassement, légitimant notre histoire culturelle, et passer sous silence à ce sujet le triple reniement de l'apôtre Pierre, lui qui était destiné à poser la première fondation de l'église catholique apostolique romaine...
Sur le plan chrétien, je n'ai pas suffisemment d'arguments , mais le Christ n'a-t-il pas pardonné aux deux larrons qui l'encadraient lors de sa crucifixion ? N'a t-il pas posé aux condamnateurs , en les renvoyant à leur conscience, la question de celui qui labourait le jour du Shabbat ? N'a t-il pas demandé qui n'avait jamais péché et jetterait la première pierre à une femme condamnée à la lapidation pour trahison ?
Nous, Français sommes tributaires de l'une et l'autre de ces cultures et religions, par généalogie et tradition,autantque du « Tu quoque Fili ! » de' J.Cesar à Brutus.
Je pense que vous redoutez le « trans-genre » à juste titre, mais en assimilant à un profil de « traître à la Patrie' » n'importe quel profil « immoral », vous semblez justifier l'un par l'autre, et c'est regrettable.
Quant à la Loi Weil, rappelez-vous :...Elle a, momentanément, réussi à asseoir le libre-arbitre des femmes sur leur corps, par le recours simultané au «planning familial »et à la contraception qui n'était pas une solution deconfort ni d'échappatoire, mais la libération d'une terreur tutélaire (asservissement à la nature biologique spontanée à laquelle elles ne pouvaient rien) en prenant la responsabilité d'une infraction qui les faisaient échapper à la condamnation, à la prison, en ouvrant un questionnement, mais en n'échappant ps à la crise de conscience, ethique, lourde du poids des tabous.
Pour ces raisons, je ne peux me résoudre à condamner Marine Le Pen, ou son affidé Florian Philippot, pour être éloignés d'une correspondance aux modèles lissés et passe-partout que le politiquement correct et ses manipulateurs voudraient nous faire avaliser (et avaler).
Je me réjouirai une prochaine fois des lumières que vous nous apporterez en astrologie, à propos des candidats aux élections présidentielles de 2017.
Bien cordialement
Fomalo
Je reprends votre texte pour vous répondre de façon plus précise.
Après lecture de votre article concernant Marine Le Pen, je trouve très décevant que vous tiriez dans la foulée à boulets rouges sur M.Philippot ( certes, énarque-adjoint à cette dernière..) , sans asseoir votre « philippique » sur l’analyse astrologique du thème des deux amis, mais sur une idéologie personnelle et plutôt moralisatrice.
Je ne vois pas ce que l'analyse astrologique pourrait apporter ici. Je réagissais non en astrologue mais en citoyen très impliqué par la qualité et les idées de ceux qui prétendent vouloir nous gouverner.
Autant sur l’analyse du fait du parricide politique de MLP, donc de l’enfant sur « l’auteur de ses jours »je pourrais en arriver à partager votre point de vue, car c’est une situation digne de la tragédie grecque dont c’est le principal moteur....
C'est un des ressorts de la tragédie grecque, mais certainement pas le seul ni le principal...
.... autant je m’étonne qu’en qualité de chrétien légitimiste, et surtout d’astrologue, vous puissiez vous indigner d’une problématique humaine, à ce point présente dans l’histoire qu’une certaine forme de psychanalyse en a fait son soubassement, légitimant notre histoire culturelle, et passer sous silence à ce sujet le triple reniement de l’apôtre Pierre, lui qui était destiné à poser la première fondation de l’église catholique apostolique romaine. Sur le plan chrétien, je n’ai pas suffisamment d’arguments , mais le Christ n’a-t-il pas pardonné aux deux larrons qui l’encadraient lors de sa crucifixion ? N’a t-il pas posé aux condamnateurs , en les renvoyant à leur conscience, la question de celui qui labourait le jour du Shabbat ? N’a t-il pas demandé qui n’avait jamais péché et jetterait la première pierre à une femme condamnée à la lapidation pour trahison ?
Nous, Français sommes tributaires de l’une et l’autre de ces cultures et religions, par généalogie et tradition,autantque du « Tu quoque Fili ! » de’ J.Cesar à Brutus.
Je pense que vous redoutez le « trans-genre » à juste titre, mais en assimilant à un profil de « traître à la Patrie’ » n’importe quel profil « immoral », vous semblez justifier l’un par l’autre, et c’est regrettable.
Ouf ! J'ai du mal à suivre votre démonstration tant elle associe des éléments qu'il faudrait soigneusement distinguer avant des les associer. Que me reprochez-vous en clair (parce que votre texte n'est pas très clair. Du moins pour moi) ? De dénoncer MLP pour avoir trahi son père ou de trahir les idées qui me paraissent de nature à sauver notre civilisation, notre pays, notre culture ? Dans le premier cas ils s'agirait certainement d'un jugement purement moral et je sais que ce n'est plus à la mode. Dans le second - le seul qui ait de l'importance pour moi - il s'agit d'un jugement politique. Je ne peux faire confiance à quelqu'un qui renie ses idées par opportunisme avant même des les avoir mises en oeuvre.
Quant à M. Philippot, je ne vois pas pourquoi je l'épargnerais alors que sa vision politique et sociétale est beaucoup plus proche de celle du premier socialiste ou écologiste libertaire venu que d'un citoyen soucieux de l'avenir de sa Patrie et du Bien Commun de ses concitoyens. Nous n'avons pas besoin d'un énième énarque qui ne voit les problèmes de la France que dans les lunettes de la technique et du dirigisme étatique, mais d'un homme qui ait l'âme assez grande pour aider ce pays à retrouver le sens de sa destinée.
D'autre part si je condamne le "transgenre" ou l'"homosexualisme délirant" ce n'est pas en tant que comportements personnels qui relèvent de la conscience individuelle, mais en tant qu'ils veulent s'imposer comme modèles de société, acquérir des droits et interdire qu'on puisse les critiquer. Cela devrait être assez évident. Je reconnais à M. Philippot le droit de mener sa vie sexuelle comme il l'entendu mais je lui dénie le droit de truffer un parti sensé redresser la France, de ses petits amis à un point tel que JMLP vient de déclarer "les homosexuels c'est comme le sel dans la soupe. Il en faut un peu pour que cela ait du goût mais s'il y en a trop cela devient immangeable". Façon élégante de dire que le FN est en train de devenir un parti aussi déliquescent que les autres.
Quant à la Loi Weil, rappelez-vous :…Elle a, momentanément, réussi à asseoir le libre-arbitre des femmes sur leur corps, par le recours simultané au «planning familial »et à la contraception qui n’était pas une solution de confort ni d’échappatoire, mais la libération d’une terreur tutélaire (asservissement à la nature biologique spontanée à laquelle elles ne pouvaient rien) en prenant la responsabilité d’une infraction qui les faisaient échapper à la condamnation, à la prison, en ouvrant un questionnement, mais en n’échappant ps à la crise de conscience, ethique, lourde du poids des tabous.
Re-ouf ! Pardonnez moi de ne pas vous suivre dans vos circonlocutions un peu trop sinueuses pour moi. Ma position est très simple : 1/ le libre-arbitre des femmes ne s'exerce pas sur leur corps comme vous l'écrivez mais sur celui de l'enfant à naître qu'elle condamnent à mort 2/ on ne règle pas un problème, certainement douloureux dans certains cas, en créant un problème encore plus grave : or tuer l'autre est plus grave que souffrir ou commettre une infraction 3/ on peut supporter une part de désordre dans la société, c'est humain et normal et la loi est là pour essayer de limiter cette part chaotique du mieux possible, mais quand c'est la loi elle même qui crée et installe l'injustice au lieu de la combattre, nous ne sommes plus en civilisation mais en barbarie. Dans ce que le Pr Mattéi appelait l'im-monde moderne. 4/ Il es un moyen simple de savoir si un principe ou une loi sont moralement et humainement acceptables, c'est de les pousser à l'extrême de leurs conséquences. Or si les femmes décidaient du jour au lendemain de ne plus faire d'enfants, l'humanité disparaîtrait et nous ne serions plus là à débattre des mérites de Mme Veil, la pire chose qui soit arrivée au peuple français depuis sans doute Isabeau de Bavière.
Pour ces raisons, je ne peux me résoudre à condamner Marine Le Pen, ou son affidé Florian Philippot, pour être éloignés d’une correspondance aux modèles lissés et passe-partout que le politiquement correct et ses manipulateurs voudraient nous faire avaliser (et avaler).
Là, vous délirez complètement (pardonnez la franchise du propos) car les modèles que vous appelez "lissés et passe-partout du politiquement correct actuels" sont justement les modèles transgressifs, déviants, souvent dégradants prônés par nos élites morales, politiques et idéologiques et dont le FN était sensé nous délivrer. Modèles dont on constate que Mme Le Pen et son inspirateur semblent désormais les adopter en contradiction flagrante avec les principes que le FN défendait il n'y a pas si longtemps.
Je me réjouirai une prochaine fois des lumières que vous nous apporterez en astrologie, à propos des candidats aux élections présidentielles de 2017.
Peut-être publierai-je une étude sur la présidentielle mais c'est un non-événement car ce sont les principes sur lesquels nous fonctionnons depuis 1793 qu'il nous faut jeter aux orties. Or les hommes en compétition, sont tous des serviteurs fidèles de ces principes et idées...sinon ils n'auraient jamais eu une seule chance d'accéder à un pouvoir quelconque. Ils auraient été écartés du jeu politique depuis longtemps par les puissances qui tirent le ficelles de notre décadence et de notre disparition.
Bien cordialement Bien cordialement à vous aussi.
Fomalo
Je suis toujours gênée par la bi-polarisation de ce débat. Et plus encore, suis assez agacée qu'on tombe , dans un cas comme dans l'autre, sans cesse à bras raccourcis sur les femmes, en se payant un hublot avec vue imprenable sur leur intimité. Peut-être serait-il utile et judicieux d'évoquer également la responsabilité masculine dans cette histoire. Je rappelle par ailleurs que la pilule contraceptive masculine serait parfaitement envisageable, mais n’est pas développée faute de demande…
Peut-être qu’avant de condamner au pilori les femmes parcs qu'elles avortent, ou décident de garder leur enfant, certains hommes seraient fort inspirés de réfléchir à la raison pour laquelle ils sont si enclins à faire reposer les "conséquences" de l'acte sexuel sur leurs seules partenaires. La question la plus essentielle n'étant pas tant, à mon sens, de savoir si les femmes ont raison ou tord de faire appel à l'avortement, mais de réfléchir à la notion de lien, d'alliance impossible, à l'échec relationnel que pointe en creux le recours à l'avortement. Tout en écrivant cela, je ne relativise pas un instant le fait que ce sont des petits d'Hommes qui sont tués. Mais précisément, afin d'éviter au maximum le recours à l'avortement, qui est toujours traumatique pour celles et ceux qui en usent, il me semble plus pertinent de se questionner en amont sur le Pourquoi et le comment. Pourquoi, donc, dans notre société ne savons nous pas penser de manière inclusive? Pourquoi nous faut-il toujours opposer l'un à l'autre? L'homme à la femme. Le "réactionnaire" au "gaucho-nihiliste". Pourquoi ne voulons-nous pas voir dans ce sujet douloureux qu'est l'avortement une personnalisation complexe des relations homme-femme? Pourquoi n'y voyons-nous qu'une question de femmes? Car ce n'est pas le cas. Ce ne le serait pas autant si les Hommes étaient plus souvent invités par la société, par leur cercle familial à se responsabiliser pleinement devant l'acte sexuel. À se comporter pleinement en adulte. Je ne dis pas, certaines jeunes-femmes peuvent aussi avoir des comportements sexuels très anarchiques et irresponsables. Sauf, qu'un fine, elles en vivront les conséquences douloureuses dans leur corps...
Bref, tout cela pour dire qu'il me semble que d'évoquer l'avortement sans en avoir défini au préalable les différents acteurs et leurs rôles me semble vain, tant cela nous condamne à tenir un discours idéologique un peu sec qui n'aide personne. Surtout pas les jeunes femmes qui se trouvent souvent seules à devoir assumer cet acte terrible, dans l'angoisse et une situation de détresse absolue. Le débat étant biaisé, il tombe nécessairement dans l'impasse libertaires/anti-libertaires, comme une discussion de sourds. Le plus dommageable étant qu'à aucun moment on a vraiment parlé de désir et de liberté, la vraie, celle qui coûte. Celle qui nécessite de faire taire les pulsions pour construire en étant à l'écoute profonde et attentive de l'altérité. Car c'est bien cela le cœur de cette question.
Merci pour ce commentaire fort pertinent dont j'approuve à peu de chose près tous les arguments.
Il m'a paru tellement intéressant que je me propose de le transformer en un article à deux voix : la vôtre (tout à fait anonyme bien entendu) et la mienne.
Vous le trouverez donc bientôt sur ce site.
Bien à vous et encore merci.
Impressionnant...
...mais surtout navrant.
Merci pour ce gentil commentaire.
Bonsoir Monsieur Saint- Martin,
Après lecture de votre article concernant Marine Le Pen, je trouve très décevant que vous tiriez dans la foulée à boulets rouges sur M.Philippot ( certes, énarque-adjoint à cette dernière..) , sans asseoir votre « philippique » sur l'analyse astrologique du thème des deux amis, mais sur une idéologie personnelle et plutôt moralisatrice.
Autant sur l'analyse du fait du parricide politique de MLP, donc de l'enfant sur « l'auteur de ses jours »je pourrais en arriver à partager votre point de vue, car c'est une situation digne de la tragédie grecque dont c'est le principal moteur, autant je m'étonne qu'en qualité de chrétien légitimiste, et surtout d'astrologue, vous puissiez vous indigner d'une problématique humaine, à ce point présente dans l'histoire qu'une certaine forme de psychanalyse en a fait son soubassement, légitimant notre histoire culturelle, et passer sous silence à ce sujet le triple reniement de l'apôtre Pierre, lui qui était destiné à poser la première fondation de l'église catholique apostolique romaine...
Sur le plan chrétien, je n'ai pas suffisemment d'arguments , mais le Christ n'a-t-il pas pardonné aux deux larrons qui l'encadraient lors de sa crucifixion ? N'a t-il pas posé aux condamnateurs , en les renvoyant à leur conscience, la question de celui qui labourait le jour du Shabbat ? N'a t-il pas demandé qui n'avait jamais péché et jetterait la première pierre à une femme condamnée à la lapidation pour trahison ?
Nous, Français sommes tributaires de l'une et l'autre de ces cultures et religions, par généalogie et tradition,autantque du « Tu quoque Fili ! » de' J.Cesar à Brutus.
Je pense que vous redoutez le « trans-genre » à juste titre, mais en assimilant à un profil de « traître à la Patrie' » n'importe quel profil « immoral », vous semblez justifier l'un par l'autre, et c'est regrettable.
Quant à la Loi Weil, rappelez-vous :...Elle a, momentanément, réussi à asseoir le libre-arbitre des femmes sur leur corps, par le recours simultané au «planning familial »et à la contraception qui n'était pas une solution deconfort ni d'échappatoire, mais la libération d'une terreur tutélaire (asservissement à la nature biologique spontanée à laquelle elles ne pouvaient rien) en prenant la responsabilité d'une infraction qui les faisaient échapper à la condamnation, à la prison, en ouvrant un questionnement, mais en n'échappant ps à la crise de conscience, ethique, lourde du poids des tabous.
Pour ces raisons, je ne peux me résoudre à condamner Marine Le Pen, ou son affidé Florian Philippot, pour être éloignés d'une correspondance aux modèles lissés et passe-partout que le politiquement correct et ses manipulateurs voudraient nous faire avaliser (et avaler).
Je me réjouirai une prochaine fois des lumières que vous nous apporterez en astrologie, à propos des candidats aux élections présidentielles de 2017.
Bien cordialement
Fomalo
Je reprends votre texte pour vous répondre de façon plus précise.
Après lecture de votre article concernant Marine Le Pen, je trouve très décevant que vous tiriez dans la foulée à boulets rouges sur M.Philippot ( certes, énarque-adjoint à cette dernière..) , sans asseoir votre « philippique » sur l’analyse astrologique du thème des deux amis, mais sur une idéologie personnelle et plutôt moralisatrice.
Je ne vois pas ce que l'analyse astrologique pourrait apporter ici. Je réagissais non en astrologue mais en citoyen très impliqué par la qualité et les idées de ceux qui prétendent vouloir nous gouverner.
Autant sur l’analyse du fait du parricide politique de MLP, donc de l’enfant sur « l’auteur de ses jours »je pourrais en arriver à partager votre point de vue, car c’est une situation digne de la tragédie grecque dont c’est le principal moteur....
C'est un des ressorts de la tragédie grecque, mais certainement pas le seul ni le principal...
.... autant je m’étonne qu’en qualité de chrétien légitimiste, et surtout d’astrologue, vous puissiez vous indigner d’une problématique humaine, à ce point présente dans l’histoire qu’une certaine forme de psychanalyse en a fait son soubassement, légitimant notre histoire culturelle, et passer sous silence à ce sujet le triple reniement de l’apôtre Pierre, lui qui était destiné à poser la première fondation de l’église catholique apostolique romaine. Sur le plan chrétien, je n’ai pas suffisamment d’arguments , mais le Christ n’a-t-il pas pardonné aux deux larrons qui l’encadraient lors de sa crucifixion ? N’a t-il pas posé aux condamnateurs , en les renvoyant à leur conscience, la question de celui qui labourait le jour du Shabbat ? N’a t-il pas demandé qui n’avait jamais péché et jetterait la première pierre à une femme condamnée à la lapidation pour trahison ?
Nous, Français sommes tributaires de l’une et l’autre de ces cultures et religions, par généalogie et tradition,autantque du « Tu quoque Fili ! » de’ J.Cesar à Brutus.
Je pense que vous redoutez le « trans-genre » à juste titre, mais en assimilant à un profil de « traître à la Patrie’ » n’importe quel profil « immoral », vous semblez justifier l’un par l’autre, et c’est regrettable.
Ouf ! J'ai du mal à suivre votre démonstration tant elle associe des éléments qu'il faudrait soigneusement distinguer avant des les associer. Que me reprochez-vous en clair (parce que votre texte n'est pas très clair. Du moins pour moi) ? De dénoncer MLP pour avoir trahi son père ou de trahir les idées qui me paraissent de nature à sauver notre civilisation, notre pays, notre culture ? Dans le premier cas ils s'agirait certainement d'un jugement purement moral et je sais que ce n'est plus à la mode. Dans le second - le seul qui ait de l'importance pour moi - il s'agit d'un jugement politique. Je ne peux faire confiance à quelqu'un qui renie ses idées par opportunisme avant même des les avoir mises en oeuvre.
Quant à M. Philippot, je ne vois pas pourquoi je l'épargnerais alors que sa vision politique et sociétale est beaucoup plus proche de celle du premier socialiste ou écologiste libertaire venu que d'un citoyen soucieux de l'avenir de sa Patrie et du Bien Commun de ses concitoyens. Nous n'avons pas besoin d'un énième énarque qui ne voit les problèmes de la France que dans les lunettes de la technique et du dirigisme étatique, mais d'un homme qui ait l'âme assez grande pour aider ce pays à retrouver le sens de sa destinée.
D'autre part si je condamne le "transgenre" ou l'"homosexualisme délirant" ce n'est pas en tant que comportements personnels qui relèvent de la conscience individuelle, mais en tant qu'ils veulent s'imposer comme modèles de société, acquérir des droits et interdire qu'on puisse les critiquer. Cela devrait être assez évident. Je reconnais à M. Philippot le droit de mener sa vie sexuelle comme il l'entendu mais je lui dénie le droit de truffer un parti sensé redresser la France, de ses petits amis à un point tel que JMLP vient de déclarer "les homosexuels c'est comme le sel dans la soupe. Il en faut un peu pour que cela ait du goût mais s'il y en a trop cela devient immangeable". Façon élégante de dire que le FN est en train de devenir un parti aussi déliquescent que les autres.
Quant à la Loi Weil, rappelez-vous :…Elle a, momentanément, réussi à asseoir le libre-arbitre des femmes sur leur corps, par le recours simultané au «planning familial »et à la contraception qui n’était pas une solution de confort ni d’échappatoire, mais la libération d’une terreur tutélaire (asservissement à la nature biologique spontanée à laquelle elles ne pouvaient rien) en prenant la responsabilité d’une infraction qui les faisaient échapper à la condamnation, à la prison, en ouvrant un questionnement, mais en n’échappant ps à la crise de conscience, ethique, lourde du poids des tabous.
Re-ouf ! Pardonnez moi de ne pas vous suivre dans vos circonlocutions un peu trop sinueuses pour moi. Ma position est très simple : 1/ le libre-arbitre des femmes ne s'exerce pas sur leur corps comme vous l'écrivez mais sur celui de l'enfant à naître qu'elle condamnent à mort 2/ on ne règle pas un problème, certainement douloureux dans certains cas, en créant un problème encore plus grave : or tuer l'autre est plus grave que souffrir ou commettre une infraction 3/ on peut supporter une part de désordre dans la société, c'est humain et normal et la loi est là pour essayer de limiter cette part chaotique du mieux possible, mais quand c'est la loi elle même qui crée et installe l'injustice au lieu de la combattre, nous ne sommes plus en civilisation mais en barbarie. Dans ce que le Pr Mattéi appelait l'im-monde moderne. 4/ Il es un moyen simple de savoir si un principe ou une loi sont moralement et humainement acceptables, c'est de les pousser à l'extrême de leurs conséquences. Or si les femmes décidaient du jour au lendemain de ne plus faire d'enfants, l'humanité disparaîtrait et nous ne serions plus là à débattre des mérites de Mme Veil, la pire chose qui soit arrivée au peuple français depuis sans doute Isabeau de Bavière.
Pour ces raisons, je ne peux me résoudre à condamner Marine Le Pen, ou son affidé Florian Philippot, pour être éloignés d’une correspondance aux modèles lissés et passe-partout que le politiquement correct et ses manipulateurs voudraient nous faire avaliser (et avaler).
Là, vous délirez complètement (pardonnez la franchise du propos) car les modèles que vous appelez "lissés et passe-partout du politiquement correct actuels" sont justement les modèles transgressifs, déviants, souvent dégradants prônés par nos élites morales, politiques et idéologiques et dont le FN était sensé nous délivrer. Modèles dont on constate que Mme Le Pen et son inspirateur semblent désormais les adopter en contradiction flagrante avec les principes que le FN défendait il n'y a pas si longtemps.
Je me réjouirai une prochaine fois des lumières que vous nous apporterez en astrologie, à propos des candidats aux élections présidentielles de 2017.
Peut-être publierai-je une étude sur la présidentielle mais c'est un non-événement car ce sont les principes sur lesquels nous fonctionnons depuis 1793 qu'il nous faut jeter aux orties. Or les hommes en compétition, sont tous des serviteurs fidèles de ces principes et idées...sinon ils n'auraient jamais eu une seule chance d'accéder à un pouvoir quelconque. Ils auraient été écartés du jeu politique depuis longtemps par les puissances qui tirent le ficelles de notre décadence et de notre disparition.
Bien cordialement
Bien cordialement à vous aussi.
Fomalo
Je suis toujours gênée par la bi-polarisation de ce débat. Et plus encore, suis assez agacée qu'on tombe , dans un cas comme dans l'autre, sans cesse à bras raccourcis sur les femmes, en se payant un hublot avec vue imprenable sur leur intimité. Peut-être serait-il utile et judicieux d'évoquer également la responsabilité masculine dans cette histoire. Je rappelle par ailleurs que la pilule contraceptive masculine serait parfaitement envisageable, mais n’est pas développée faute de demande…
Peut-être qu’avant de condamner au pilori les femmes parcs qu'elles avortent, ou décident de garder leur enfant, certains hommes seraient fort inspirés de réfléchir à la raison pour laquelle ils sont si enclins à faire reposer les "conséquences" de l'acte sexuel sur leurs seules partenaires. La question la plus essentielle n'étant pas tant, à mon sens, de savoir si les femmes ont raison ou tord de faire appel à l'avortement, mais de réfléchir à la notion de lien, d'alliance impossible, à l'échec relationnel que pointe en creux le recours à l'avortement. Tout en écrivant cela, je ne relativise pas un instant le fait que ce sont des petits d'Hommes qui sont tués. Mais précisément, afin d'éviter au maximum le recours à l'avortement, qui est toujours traumatique pour celles et ceux qui en usent, il me semble plus pertinent de se questionner en amont sur le Pourquoi et le comment. Pourquoi, donc, dans notre société ne savons nous pas penser de manière inclusive? Pourquoi nous faut-il toujours opposer l'un à l'autre? L'homme à la femme. Le "réactionnaire" au "gaucho-nihiliste". Pourquoi ne voulons-nous pas voir dans ce sujet douloureux qu'est l'avortement une personnalisation complexe des relations homme-femme? Pourquoi n'y voyons-nous qu'une question de femmes? Car ce n'est pas le cas. Ce ne le serait pas autant si les Hommes étaient plus souvent invités par la société, par leur cercle familial à se responsabiliser pleinement devant l'acte sexuel. À se comporter pleinement en adulte. Je ne dis pas, certaines jeunes-femmes peuvent aussi avoir des comportements sexuels très anarchiques et irresponsables. Sauf, qu'un fine, elles en vivront les conséquences douloureuses dans leur corps...
Bref, tout cela pour dire qu'il me semble que d'évoquer l'avortement sans en avoir défini au préalable les différents acteurs et leurs rôles me semble vain, tant cela nous condamne à tenir un discours idéologique un peu sec qui n'aide personne. Surtout pas les jeunes femmes qui se trouvent souvent seules à devoir assumer cet acte terrible, dans l'angoisse et une situation de détresse absolue. Le débat étant biaisé, il tombe nécessairement dans l'impasse libertaires/anti-libertaires, comme une discussion de sourds. Le plus dommageable étant qu'à aucun moment on a vraiment parlé de désir et de liberté, la vraie, celle qui coûte. Celle qui nécessite de faire taire les pulsions pour construire en étant à l'écoute profonde et attentive de l'altérité. Car c'est bien cela le cœur de cette question.
Merci pour ce commentaire fort pertinent dont j'approuve à peu de chose près tous les arguments.
Il m'a paru tellement intéressant que je me propose de le transformer en un article à deux voix : la vôtre (tout à fait anonyme bien entendu) et la mienne.
Vous le trouverez donc bientôt sur ce site.
Bien à vous et encore merci.
lsm