février 23, 2015

Roger HANIN, la Mort et le Ciel…

L’acteur est mort le 11 février dernier à près de 90 ans. Il était né le 21.10.1925 à 00.00 (?) à Alger.

HANIN Roger - 21.10.1925 - 00.00 - ALGERJe n’entreprendrai pas ici une étude de son thème natal qui a peu d’intérêt dans le cadre de cet article. De plus, si l’acteur me distrayait bien – notamment dans son rôle de « commissaire Navarro » où je le trouvais très convaincant – ce que je savais de l’homme, de son caractère, de ses comportements et de ses idées, me révulsait littéralement. Requiem in pace.

En conséquence, si je m’intéresse à ce décès, c’est, une fois encore, pour montrer combien l’outil anthropocosmologique peut s’avérer radicalement efficace dans son rôle prévisionnel. Il est long et difficile d’ouvrir les consciences à une réalité occultée et niée par le monde officiel de la science et de la culture. Du moins officiellement. Mais cela ne doit pas nous décourager.

Tant que le paradigme intellectuel occidental n’aura pas véritablement renoué avec ce que le Pr Wolfgang Schmidt appelle les « cosmologies traditionnelles » qui seules sont en mesure de rendre compte en profondeur de la nature iconique du monde physique, de lui donner un « sens » d’une part, et du rôle de l’anthropocosmologie dans ce programme d’autre part, il nous faudra accumuler les preuves de la validité de cet outil que l’intelligence universelle a mis entre nos mains.

Il arrivera bien un jour où Sisyphe pourra déposer son fardeau.

La mort de Roger Hanin, se prête admirablement à une nouvelle démonstration de cette « correspondance » étroite entre la destinée d’un homme et son reflet symbolique dans le miroir cosmique.

Tentons là en précisant qu’une connaissance au moins élémentaire de la langue anthropocosmologique est peut-être nécessaire pour suivre la démonstration, même si je m’efforce de la rendre aussi simple et aussi peu technique que possible.

Le thème de Roger Hanin, concernant le sujet qui nous occupe aujourd’hui, c’est à dire la mort ou les formes de destruction qui peuvent affecter un être humain, se caractérise par :

–        Un conflit entre trois symboles planétaires : une opposition entre PLUTON et JUPITER dans l’axe CANCER/CAPRICORNE et en Maisons VI/XII, celles de la santé et surtout de la maladie : ponctuelle ou chronique pour la VI, aigüe, grave et dangereuse pour la XII. Cette opposition étant reliée par « carré » à MARS en BALANCE et en Maison III.  Ce qui – entre parenthèses – en dit long la forme d’esprit et les valeurs morales du sujet.   Mais, comme je le soulignais plus haut, ce n’est pas l’objet de cette étude.

–        Remarquons que PLUTON et MARS, sont les deux maîtres de la Maison IV qui cumule les valeurs de l’Origine (famille, foyer, hérédité, patrimoine, etc….) et celle de « Fin des choses, fin d’étape, fin de vie » dans l’anthropocosmologie traditionnelle. La même « Maison »présidant à la conception puis à la disparition d’une incarnation : on sort par où on est entré, en quelque sorte. C’est assez logique mais je ne peux développer ici.

–        Remarquons que SATURNE (les épreuves….pour faire court) se trouve dans cette même Maison IV. Il gouverne la Maison VI – importante en matière de santé – par le Capricorne.

–        JUPITER, justement situé en Maison VI,  gouverne la Maison VIII (les crises, les dommages, la mort physique…les héritages)

–        URANUS (ruptures, événements inattendus, crises soudaines et explosives…) est lui même en Maison VIII (voir plu haut)

–        C’est la LUNE qui gouverne la Maison XII (les grandes épreuves) accompagnée de VENUS maîtresse de la Maison X (carrière et destinée). Elles sont toutes deux situées en Sagittaire et en Maison V (jeu, théâtre, divertissement, spectacle, etc….).

Voilà, très sommairement, le schéma existentiel prévisionnel que vont occuper, au moment de la mort tel qu’il est déterminé dans ce thème, les différents acteurs chargés de représenter la tragédie.

 

Observons maintenant la carte du ciel du 11.02.2015.

HANIIN Roger - Décès - 11.02.2015 ParisJe n’ai pu découvrir l’heure exacte de la mort du sujet, pour peu qu’on la connaissance car il vivait seul si j’ai bien compris, mais cela a peu d’importance en définitive car on comprend bien que la mort, phase ultime de l’existence terrestre, est liée aux processus les plus lents donc analogiquement les plus importants du zodiaque (rapporté à une vie) et non par les mouvements des planètes rapides qui, tout au plus, peuvent servir de données secondaires plus ou moins aptes à circonscrire l’événement dans ce temps plus long des lents processus de crise et de transformation.

 

D’ailleurs pour commencer par ces rapides observons qu’au cours de cette journée du 11 février :

–        La LUNE (Maîtresse de XII) vient coiffer SATURNE en IV (voir plus haut) et se place au « carré » de VENUS (la destinée ici)

–        Le SOLEIL (principe de vie) arrive à l’opposé de NEPTUNE (Maître de VIII conjointement avec JUPITER)

–        MARS (accompagné de près par VENUS « la destinée ») transite URANUS : rencontre, Ô combien explosive dans la Maison de la mort physique, la VIII alors qu’il est, je le rappelle, le Maitre de la Maison IV !

–        MERCURE (le psychopompe) entre en carré exact avec la position qu’il occupait dans le thème natal.

Cela fait beaucoup. Mais surtout ces « rencontres » éphémères mais parfaitement synchrones, qui avaient, en elles-mêmes, de quoi alarmer l’observateur,  couronnent la mise en place d’un ensemble de  mouvements coordonnés beaucoup plus profond et, pour tout dire, rédhibitoire.

Revenons à la comparaison du thème de naissance et du thème de la période dans laquelle les dissonances du 11 février interviennent.

Les corrélations sont proprement hallucinantes :

On constate, en effet, que le redoutable « carré » URANUS/PLUTON qui s’est installé dans notre ciel  en 2012 et qui accompagne tous les bouleversements politiques, géopolitiques, sociaux et sociétaux que nous vivons (se reporter aux différents articles que j’ai composés sur le sujet) vient dynamiser de manière explosive :

–        La grande dissonance PLUTON/JUPITER/MARS que j’ai décrite plus haut : PLUTON céleste est sur JUPITER natal (donc à l’opposé de PLUTON natal) et au carré de MARS…. comme  à la naissance.

–        Quant à URANUS (accompagné du Nœud lunaire Sud, assez nocif) transitant à 14° du Bélier, il fait exploser toute la configuration parce-qu’il est opposé à MARS, au carré de PLUTON, au carré de JUPITER.

–        En fait, il transforme le Triangle isocèle de départ (Pluton, Jupiter, Mars), en un grand « Carré » fermé, configuration particulièrement  tendue Uranus/Mars/Pluton/Jupiter

Et, quand on se souvient que si URANUS céleste (qui vient de la VIII) s’oppose à MARS natal (qui gouverne la IV)… MARS céleste, lui, transite directement URANUS natal formant ainsi à eux deux une de plus détonantes dynamiques qui soit, on comprend facilement que la boucle est bouclée.

Je n’ai pas compté (je laisse aux « rationalistes » le soin de le faire) mais nous avons là une dizaine de corrélations Thème natal/Thème événementiel extrêmement étroites qui devraient amener n’importe qui, aussi fermé, soit-il à se poser des questions quant à la validité des observations anthropocosmologiques, non ?

Au fait, si fermant les yeux à l’aveuglante réalité, on fait appel à la « coïncidence » je voudrais qu’un éminent statisticien puisse me dire quel est l’indice de probabilité pour que cet ensemble d’événements synchrones, puisse être attribué au hasard….

LSM 

  1. Bonjour Monsieur

    Tout d’abord je précise que je suis un fervent adepte de ce magnifique outil qu’est l’astrologie
    Mais je considère que la mort ne peut s’observer astrologiquement, quelque soit la technique utilisée.

    Votre démonstration s’apparente à la de la malhonnêteté intellectuelle de mon point de vue
    qui est scientifique ou logique,soyons modeste

    Pourquoi? (et vous n’etes pas le seul dans ce cas)

    il est tentant de justifier la mort d’une personne par le fameux uranus/plution qui toucherait une planète natale comme le soleil symbole de la vitalité, de la lune ou de l’ascendant, et que sais je encore, en l’agrémentant de quelques autres transits révélateurs selon vous

    Le problème est qu’il y a des gens qui meurent tous les jours, sans etre affecté par un carré uranus pluton sur leur planètes personnelles, ni aucun transit reveateur (enfin on peut toujours trouver quelque chose)..

    Ceci est fondé, sur mon expérience, consistant a avoir regarder enormément de personnes décédées

    Quelque fois il y a des transits marquant, d’autre fois il n’y a vraiment rien;;;

    Il y a là une difficulté insurmontable

    Ma conclusion est donc que la mort étant le passage d’un etat vers un autre, elle n’est pas saisissable par l’outil astrologique.

    1. Bonjour Monsieur

      Tout d’abord je précise que je suis un fervent adepte de ce magnifique outil qu’est l’astrologie.
      – Bravo, continuez.

      Mais je considère que la mort ne peut s’observer astrologiquement, quelque soit la technique utilisée.
      – Vous avez tout à fait le droit d’avoir des opinions. Mais, comme le pensait déjà Platon il y a vingt cinq siècles, une “opinion” n’est pas une connaissance réelle. Elle a autant d’importance qu’un propos de café du commerce. A moins qu’elle ne soit étayée par une démonstration rigoureuse. Sauf erreur de ma part, ce n’est pas le cas de votre affirmation.

      Votre démonstration s’apparente à de la malhonnêteté intellectuelle de mon point de vue qui est scientifique ou logique, soyons modeste
      Modeste vraiment ? On en douterai à lire la lamentable tentative d’imposer votre point de vue (sans avoir à le démontrer) en essayer de dévaloriser le contradicteur !
      Si je comprends bien votre propos : vous êtes vous, « honnête intellectuellement » et ceux qui ne pensent pas comme vous (moi par exemple) ne le sont pas – vous êtes “scientifique” (comme si le mécanisme scientifique avait quelque chose à voir avec l’astrologie ?) et ceux qui voient (et démontrent) les choses de manière différente de la vôtre sont des fantaisistes.
      Heureusement que vous écrivez “soyons modeste” car, à vous lire, on pourrait en douter.

      Pourquoi? (et vous n’êtes pas le seul dans ce cas)
      – Dieu merci, vous êtes là pour corriger tous ceux qui pensent mal ou qui n’y connaissent rien.

      il est tentant de justifier la mort d’une personne par le fameux uranus/plution qui toucherait une planète natale comme le soleil symbole de la vitalité, de la lune ou de l’ascendant, et que sais-je encore – justement, je n’ai pas l’impression que vous sachiez grand-chose –« en l’agrémentant de quelques autres transits révélateurs selon vous.
      – Ce que vous écrivez est navrant. Je pense que vous auriez vraiment dû réfléchir un peu plus avant de m’écrire.
      Votre propos, en fait, montre ou que vous avez assez peu de finesse d’analyse ou que vous ne savez pas lire (sans doute les deux). Je n’ai jamais écrit qu’un “carré” ou une conjonction URANUS/PLUTON sur un point vital du thème constitue un indice de mort avéré. Tout dépend du rôle qu’ils occupent dans le thème natal et des secteurs avec lesquels ils sont en résonance. Tout dépend aussi des secteurs ou domaines avec lesquels les points récepteurs sont eux mêmes en résonance. Tout dépend enfin des facteurs complémentaires (ceux que vous écartez d’un ton si dédaigneux) qui viennent corriger ou exacerber les dissonances principales. Je ne vais pas revenir sur cette démonstration. Dans mon article elle est très explicite et, si elle n’a pas emporté votre conviction, vous me permettrez de passer outre. Ce que j’ai cherché à montrer c’est comment un faisceau de tendances convergentes de même tonalité constituait la marque évidente de la mort de Roger Hanin.
      Il est évident que chez un autre personnage, les attributions planétaires et sectorielles n’étant pas les mêmes nous aurions eu affaire à un autre type de situation.
      Quand on analyse un thème ou une période dans l’existence de quelqu’un il faut être capable de procéder à une lecture synthétique des éléments et des mouvements en présence, de même que le sens d’une phrase ou d’un texte ne peut se dégager qu’en gardant à l’esprit le sens de chacun des mots de la phrase ou du texte.
      Ainsi ma démonstration n’était pas destinée à fixer une fois pour toutes les règles ou les symboles définitifs, valables pour tous, d’une mort inéluctable ; mais bien plutôt de montrer comment la mort (ou, une crise très dangereuse dans la vie d’un sujet précis) peut être décelée grâce aux indications qui nous sont fournies dans son thème spécifique. Ce qui est, pour moi, une preuve de la validité de ce que vous appelez l’anthropocosmologie.
      En 1966 la conjonction URANUS/PLUTON s’est réalisée exactement sur mon ascendant natal. Je n’avais que 26/27 ans et, sans être mort, je peux vous assurer que j’ai vécu pendant quelques mois une véritable « mort » psychologique et spirituelle, une petite « descente en enfer », qui m’a profondément transformé pour la suite de mon existence. La mort physique n’a pas eu lieu parce que les points sensibles concernant ce type d’expérience définitive, n’étaient pas touchés par les transits du moment.
      En bref, il faut savoir lire un thème pour faire de bons pronostics et je doute, malgré l’assurance et la désinvolture de vos propos, que vous disposiez de toute la finesse d’analyse nécessaire. Mais je ne demande qu’à être convaincu du contraire et à bénéficier de vos leçons magistrales

      Le problème est qu’il y a des gens qui meurent tous les jours, sans être affecté par un carré Uranus/Pluton sur leur planètes personnelles, ni aucun transit révélateur (enfin on peut toujours trouver quelque chose).

      – Qui a prétendu que tous ceux qui meurent sont affectés par un carré URANUS/PLUTON ? Pourquoi m’attibuez-vous cette absurdité qui est vôtre ?

      Ceci est fondé, sur mon expérience, consistant a avoir regardé énormément de personnes décédées.
      – Quel style et quelle orthographe ! Passons. Il y a un passage de la Bible, dans Jérémie je crois, qui dit « Ils ont des yeux et ne voient point. Ils ont des oreilles et n’entendent point.» ou quelque chose d’approchant. Il y a aussi ceux qui, au lieu de regarder la lune, regardent le doigt qui la montre.
      Chacun fait selon ses moyens et c’est très bien ainsi

      Quelque fois il y a des transits marquant, d’autre fois il n’y a vraiment rien;;;
      Il y a là une difficulté insurmontable.

      – Il y a quelquefois difficulté à traduire la portée d’un trains d’aspects dans un thème et ce qu’ils tendent à nous signaler dans une existence spécifique. De même qu’on médecin analysant des symptômes ne peut pas toujours anticiper l’évolution du mal qu’il a décelé. Mais c’est justement à cela que doit servir l’anthropocosmologie : nous prévenir, nous mettre en garde, et, si possible, nous prévenir contre les aléas de l’existence dans la mesure où l’exercice de notre libre volonté peut les modifier.

      Ma conclusion est donc que la mort étant le passage d’un etat vers un autre, elle n’est pas saisissable par l’outil astrologique.

      – Je corrige : elle n’est pas saisissable pour tous ceux qui prétendent manier l’outil astrologique. Mais, en fait, ce que vous affirmez ne veut strictement rien dire. Toute notre existence peut être qualifiée de passages par différentes étapes ou différents états et pas seulement la mort. En conséquence il faut choisir : ou l’anthropocosmologie peut nous dire quelque chose de sensé sur la façon de dater et de vivre ces différents états, la mort y compris, ou elle n’a rien à nous dire sur l’existence humaine.
      En conclusion j’émettrai l’hypothèse que vous avez encore beaucoup d’efforts à faire, tant sur le plan de la suffisance que sur le plan de la réflexion philosophique et astrologique. Vous devriez vous cantonner, au moins pour le moment, aux jeux vidéo.
      Bien à vous

      LSM

  2. Mister de saint martin n’a pas changé ; c’est rasssurant ; toujours le même caractère et le même verbiage ampoulé ….

    1. Toute démonstration prévisionnelle dans le domaine astrologique, destinée à des “non-spécialistes” apriori, peut apparaître “ampoulée” comme vous le dites si aimablement.
      J’aurais plutôt pensé que vous apprécieriez mon souci de démonstration précise.
      Il ne vous reste plus qu’à nous donner la preuve que vous pouvez faire mieux et que vous êtes capable de mettre votre style – que vous jugez sans doute sobre et précis – au service d’une réflexion authentique au lieu de vous contenter de sarcasmes gratuits.

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