août 13, 2014

Adieu à Mmes Doubtfire-Williams…et Bacall.

robinMardi 12.08.2014 au matin….

Je viens d’entendre à la radio l’annonce de la mort de Robyn Williams, un acteur que j’ai beaucoup apprécié dans un certain nombre de rôles dont celui de ce professeur de littérature dans un film  fameux : « Le cercle des poètes disparus ».

D’après le responsable du bulletin d’information, l’acteur se serait suicidé pour des raisons inconnues. Mais on ajoute qu’il présentait des tendances dépressives.

Je ne connais rien de la vie de Robyn Williams, sinon ce qu’en dit la notice biographique, très brève, qui accompagne l’indication de ses données de naissance sur le site Astrothème qui constituent ma source d’information habituelle quand je ne peux avoir accès aux services de l’État civil ; ce qui est le cas avec les USA.

Je sais donc qu’il est fils unique d’un couple aisé de la moyenne bourgeoisie américaine, qu’il a des ascendances anglaises et irlandaises par son père et françaises par sa mère née à la Nouvelle-Orléans.

Il s’est d’abord destiné aux sciences politiques, mais au bout de deux ans il a abandonné ce type d’études pour entrer à la célèbre Julliard School et y devenir acteur. Il s’est marié deux fois et il a eu trois enfants de ces deux mariages.

Acteur à succès pendant 30 ans, il possède une très longue filmographie tant du côté de la télé que du côté du cinéma. Ce n’est pas lourd en matière d’informations, mais il faudra bien m’en contenter.

 

Des tendances suicidaires sont-elles perceptibles dans le thème de Robyn Williams, né le 21 juillet 1951 à 13h34 à Chicago (Illinois) ?

Ces tendances suicidaires ont-elles été activées récemment ? … puisque l’acteur est mort hier si j’ai bien compris.

Si l’anthropocosmologie permet de répondre à ces deux questions, une vérification supplémentaire aura été offerte aux personnes convaincues de la validité de cette connaissance comme aux irréductibles sceptiques.

Voyons ce thème natal

WILLIAMS Robin - 21.07.1951 - 13.34 - ChicagoIl se présente sous une combinaison Cancer (Soleil, Mars/Uranus/Lune Noire dans ce signe) avec un Ascendant (Asc) en tout début Scorpion.

Voilà une combinaison bien faite au départ pour faire mentir la « nature extravertie » que le journaliste de France-Inter prêtait ce matin à l’acteur. Car y prédominent les valeurs  nocturnes favorables à la vie intérieure, à ses mystères ou ses angoisses. Les Cancer/Scorpion (ou l’inverse) sont souvent travaillés de passions profondes et douloureuses et présentent une sensibilité très vive et douloureuse si on songe que le Cancer est le symbole de la gestation prénatale, et le Scorpion celui de la mort physique. Plus que tous autres, ils sont sans doute réceptifs à ce que l’héritage transgénéalogique peut leur transmettre de  passions inassouvies, de blessures non cicatrisées inscrites dans la trame de l’histoire familiale, de drames non élaborés où la mort joue un rôle important.

Au positif ce sont des astralités qui accordent le goût et le sens du mystère, de l’occulte, du « métaphysique ». Intuition, magnétisme, dispositions parapsychiques et thérapeutiques sont souvent au rendez-vous.

Comme si ces dispositions ne suffisaient pas, la Lune, à la naissance, séjourne en Poissons, c’est à dire dans le 3ème signe d’Eau du zodiaque. Ce qui renforce encore les puissances émotionnelles, imaginatives, voire religieuses et spirituelles, les capacités osmotiques (bien utiles dans une carrière d’acteur) et la proximité avec les questions portant sur la vie, la mort, l’au-delà des êtres et des choses. Robin était un acteur qui ne « jouait » pas des rôles ; il « incarnait » des personnages ; disposant pour cela de toute la faculté d’identification et de dépersonnalisation nécessaire.

  • La Lune est opposée à Vénus en Vierge et cette opposition est harmonique à l’étroite conjonction Mars/Lune Noire/Uranus.

  • Cette dernière conjonction semble bien représenter le pivot central de ce thème, puisqu’elle est à la fois harmonique à Lune/Vénus comme je viens de le souligner, mais aussi en dissonance à la grande opposition Jupiter/Neptune dans l’axe Bélier/Balance et dans celui des Maisons 6/12 de ce thème natal.

La force expressive contenue dans Mars/Uranus se trouve donc chargée d’exprimer tout naturellement l’affectivité problématique de l’opposition Lune/Vénus et de traduire de manière individuelle (Cancer) les valeurs humaines, universelles représentées par Jupiter/Neptune.

Il nous faut aussi observer une conjonction Mercure/Pluton en Lion, au sommet du thème (en Maison 10) harmonique à Jupiter en Bélier qui constitue certainement une frome d’échappatoire comme nous le verrons.

  •  Reste enfin la présence de Saturne en Vierge harmonique au Soleil en Cancer.

D’après la méthode d’André Barbault, il semblerait que Saturne fût la planète la plus puissante du thème (pour ma part, j’en doute fort). Placée dans le signe de la vierge elle exprime une forme d’inhibition, d’introversion (déjà inscrite dans le Cancer et le Scorpion) , qui peut atteindre quelquefois au refoulement, à la répression des valeurs instinctives. Saturne évoque toujours discipline, ordre, méthode contrôle de soi. Associé positivement au Soleil, il offre au sujet la possibilité d’exploiter les qualités de détermination intérieure qui favorisent les réalisations sur le long terme, la continuité dans l’effort par laquelle s’accomplit une ambition conduite jusqu’à son terme. Ou, lorsque l’ambition n’existe pas, la faculté d’accepter une existence dénuée de surprises, basée sur l’habitude, le sens de la prévision, une certaine résignation. Une vie de « fourmi » au sein de la ruche, telle qu’exprimée par La Fontaine.

On accorde donc à cette configuration, dans sa plus haute expression, le sens de responsabilité, la sagesse, la force intellectuelle ou spirituelle, le sens du devoir, une moralité exigeante. Au moins en potentiel….

Car, ainsi que je l’ai souvent dit à mes étudiants, il ne faut jamais juger d’une configuration dans l’absolu mais la rapporter à la structure complète du thème avant de lui accorder comme allant de soi, tout ce qu’elle est chargée d’exprimer dans son acception la plus élevée.

C’est le Thème Natal en son entier – et c’est le sujet lui-même dans cette dimension spirituelle qui échappe au thème – qui offrent à une configuration telle que Soleil/Saturne l’occasion de s’affirmer d’un point de vue moral ou non. On peut avoir un  Steinway dans son salon et ne pas savoir en jouer. C’est un peu la même chose en ce qui concerne nos dispositions naturelles ; on peut les négliger, voire les faire concourir à des buts pervers. J’en veux pour preuve le magnifique trigone Soleil/Saturne en Sagittaire qu’on trouve dans le thème de Landru. Je sais qu’on a dit que Landru était un père de famille, un peu absent (du fait de ses activités extérieures) mais très soucieux de transmettre à  ses enfants une morale irréprochable. Je ne sais si cette réputation est justifiée il faudra que je fasse des recherches. Mais quand on sait comment Landru s’est illustré, on a du mal à imaginer le rôle d’un trigone Soleil/Saturne chez lui.

C’est que dans ce thème, le trigone soleil Saturne ne doit pas être interprété sous l’angle moral, mais sous celui de cette détermination intérieure et du sang-froid dont il a fait preuve dans l’accomplissement systématique de son projet d’enrichissement par les méthodes que nous lui connaissons, et qui lui ont permis de mener ses entreprises criminelles sans désemparer pendant de longs mois, sans s’émouvoir des risques encourus, puis d’affronter la justice et les conséquence de ses actes, dans le calme, en toute maîtrise de soi, et même avec humour et causticité.

  •  N’épiloguons pas sur le cas de Landru et revenons à Robin Williams.

Cet aspect Soleil/Saturne introduit probablement un élément de retenue, d’inquiétude, voire de pessimisme qui associé à d’autres éléments du thème, a pu contribuer à la crise à laquelle il n’a pu résister. Un « freudien » dirait que Robin possédait un « surmoi » exigeant.  

Remarquons que Saturne gouverne la Maison 3, celle du contact avec les proches, de l’éducation, de l’apprentissage et du mental. On peut sans doute conclure à une enfance et une adolescence marquées par des valeurs assez strictes, à de la distance de la part des éducateurs naturels, entraînant un certain sentiment de solitude (n’oublions pas qu’il est fils unique….ce qui n’est pas si courant aux USA à cette époque me semble-t-il).

La Maison 9 qui complète la Maison 3 trois pour former le grand axe mental, intellectuel et moral d’un thème natal, se situe tout logiquement dans le signe du Cancer ou nous avons observé la présence de trois corps célestes plus la Lune Noire. On sent donc tout le prégnance de l’ambiance et des valeurs familiales dans la constitution psychique du petit Cancer Robin.

  • Cette suprématie du Cancer potentialise le rôle de la Lune, maître de cette Maison 9. Celle-ci se trouve, je l’ai dit, dans le signe des Poissons ou elle évoque souvent puissance imaginative, romantisme et/ou mysticisme, en tout cas une forme d’aspiration à communier avec l’infini. Placée à la pointe de la Maison 5 (celle des créations, des amours, et des enfants) on devine des besoins affectifs immenses de la part du jeune Robyn, son désir osmotique de communion affective. Puis, plus tard, fort probablement, un grand amour des enfants, une disposition spontanée pour entrer dans leur univers, un sens inné pour se mettre à leur portée, pour les comprendre de l’intérieur.

D’ailleurs les films où Robin Williams s’est illustré tout particulièrement  sont des films ou il entre délibérément dans le monde de l’enfance, ceux où il s’efforce de leur faire partager le meilleur et de leur ouvrir les yeux sur les richesses qu’ils portent en eux.

C’est le cas pour le plus célèbre de ses films, je crois, « Le cercle des poètes disparus » où il prend en sympathie et en affection un groupe de jeunes lycéens qu’il va conduire à prendre confiance en eux-mêmes et à résister à la pression castratrice de l’institution; jusqu’à y mettre sa propre carrière en échec.

Le cas de « Madame Doubtfire » est encore plus caractéristique puisqu’il joue le rôle d’un père qui, pour rester en contact avec ses enfants – alors qu’il est séparé de la mère qui le trouve trop immature et original – se travestit en femme et arrive à se faire embaucher par sa propre épouse comme gouvernante.

On le trouve aussi dans des films inspirés par des contes, comme Peter Pan,  Aladin ou encore le baron de Munchausen.  Bref on pourra se reporter à la filmographie complète de Robyn Williams que vous trouverez facilement sur Wilkipédia ou sur Astrothème et vous verrez que la plupart de ses rôles ont quelque chose à voir soit avec le monde de l’enfance (typique du cancer et de la Lune en Maison 5) soit avec le monde de l’imaginaire et du fantastique (les Poissons) ces deux mondes étant d’ailleurs la plupart du temps étroitement associés dans ses films.

 

C’est le moment de souligner l’importance de:

  • l’opposition de cette Lune à Vénus dans le signe de la Vierge car si d’un côté on sent une âme ouverte à un désir de communion infinie qui ne peut se déployer que dans les possibilités de l’imaginaire, on trouve de l’autre, avec Vénus, une affectivité beaucoup plus réservée, discrète, timide comme en état d’infériorité. On dirait que l’immense affectivité de ce Cancer s’est trouvée affrontée à une présence affective (on pense bien sûr à sa mère) peut gratifiante. Soit que chez elle l’affection ait toujours été contrôlée par la raison et se soit trouvée refoulée, disciplinée, bref en déficit; soit qu’elle n’est pas su ou pas pu exprimer des sentiments véritables mais trop pudiques, pour se protéger, par pudeur, ou encore parce que dans le milieu où évoluait la famille Williams à cette époque, « cela ne se faisait pas » ou tout simplement que cette femme était beaucoup plus préoccupée des activités prosaïques de l’existence – le travail, les devoirs du ménage, l’argent, que sais je ? – que de partager l’immense univers affectif et imaginaire de son fils.

 Cette opposition nous renvoie à l’harmonie qu’elle forme avec:

  • la conjonction Mars/Lune Noire/Uranus dans le signe du Cancer et en Maison 9 déjà évoquée, celle qui détermine les orientations psychologiques et morales de notre existence. On y sent la charge explosive, le désir d’absolu (encore souligné par la Lune Noire) la puissance de révolte aussi, par l’association des deux symboles les plus violents et les plus réactifs de la famille anthropocosmologique : Mars, l’instinct, la pulsion, l’expression spontanée naturelle immédiate du désir et/ou de l’émotion, et Uranus qui exprime la volonté de s’affranchir de toute contrainte qui viendrait faire obstacle au désir, à l’expression de sa nature propre.

  • Notons que Uranus dans le signe du Cancer, un des plus vulnérables qui soit, exprime souvent une sensibilité exacerbée qui se cache sous le mode de l’originalité et de la provocation (je ne peux m’empêcher de penser, en écrivant ces mots, à un cas emblématique d’humour caustique et de provocation qui était celui de Francis Blanche, né lui aussi avec un amas de quatre planètes en cancer dont Uranus et qui se montrait d’autant plus provocateur qu’il se sentait vulnérable) ; causticité, humour, dérision, comportements originaux voire choquants n’ont d’autre but que de pallier une sensibilité trop vive et de la nier par une sorte de passage en force dans le but de l’ignorer. Comme certains héros affectent de ne pas souffrir alors qu’on leur inflige les pires tortures.

La blessure initiale de cette sensibilité trop vive est souvent en rapport avec le milieu familial où l’être – pour des raisons qui lui échappent – prend la place de celui qui n’est pas (ou croit ne pas être) aimé, accepté, ou apprécié comme il voudrait l’être. Il prend le rôle du « vilain petit canard ». Alors il réagit à sa façon. On remarque certains cas emblématique dans l’Histoire comme celui de Byron, estropié de naissance donc méprisé par sa famille aristocratique, celui de Gide étouffé par un milieu trop bourgeois, celui de Proust étouffé, lui, par la monstrueuse affection de sa mère et de sa grand-mère et qui réagira par une sensualité et une homosexualité des plus dévirilisantes.

Bref, comme toujours, seule la connaissance approfondie des interrelations familiales sur plusieurs générations peut expliquer une bonne part des conditionnements qui affectent notre âme, notre personnalité, lorsque nous venons au monde et que nous devrons découvrir pour les dépasser ou, tout au moins, leur donner une forme d’expression positive. Il y a sans doute des “raisons” plus profondes encore à ce que nous vivions telle ou telle combinaison astrale, mais elles nous échappent et nous échapperont toujours car elles ne sont pas de l’ordre de l’observable.

Il n’empêche que dans ces interrelations entre Vénus/Mars/Uranus/Lune Noire apparaissent une sensibilité exacerbée, une affectivité démesurée dont Robyn a su se servir en les canalisant vers la fiction, la comédie, le « simulacre » comme dirait Platon. Non dans le sens d’un romantisme échevelé comme cela aurait pu être le cas (mais, comme Francis Blanche, il n’en avait pas le physique) mais dans le registre de l’humour, du fantastique, de la dérision, du travestissement qui sont les qualités propres à la vocation uranienne de taquiner le paradoxal, l’inattendu et le transgressif.

C’était sans doute la seule voie qu’il lui soit possible d’emprunter pour vivre à fond la multiplicité de personnages fantastiques, oniriques, mais tous passionnés et assoiffés d’amour, qu’il portait en lui.

  •  Et c’est là peut-être qu’il faut faire intervenir le double carré que forme Mars/Lune Noire/Uranus à la grande opposition Jupiter/Neptune dans l’axe Bélier/Balance des Maisons 6/12.

Autant le quatuor en Cancer évoque tension, nervosité, sensibilité paroxystique autant la dissonance Jupiter/Neptune évoque des valeurs de détente, d’humanité, de philanthropie, de conciliation, d’ouverture aux autres et au monde avec les risques de désordre, de laisser-aller, d’optimisme illusoire que comporte toute opposition de cette nature.

On peut aussi bien sûr, y voir la revendication des valeurs individuelles contre l’ensemble des valeurs collectives ressenties comme aliénantes et étouffantes ; c’est pourquoi cette opposition Jupiter/Neptune conjugue à la fois la dimension des rapports de l’homme à ses semblables exprimée par l’axe Bélier/Balance et la notion de limitation, de contraintes et d’enfermement exprimée par l’axe 6/12.

  • Dans le sens inverse – car une configuration doit pouvoir s’analyser dans les deux sens – on pourrait dire que nous assistons au travail d’une âme pleine de générosité,  éprise de valeurs universelles et qui se sent enfermée  dans le cadre institutionnel où s’inscrivent les rapports humains (Bélier/Balance) qui tend à adoucir et humaniser les valeurs éruptives individuelles, exprimées par la conjonction Mars Uranus.

De ce point de vue « Le cercle des poètes disparus » film que j’ai déjà cité, constitue une sorte de « manifeste ». Il est comme la devise même sous laquelle on pourrait placer (pour autant que je puisse en juger à la lecture de ce thème) l’existence de Robyn Williams.

Le professeur incarné par Robin Williams ne souffle pas la révolte à ses élèves, il ne leur met pas le couteau entre les dents pour détruire un monde ancien et construire un monde nouveau comme veulent le faire tous les cinglés révolutionnaires de tous les temps soucieux de dissimuler la haine qui les habitent sous les oripeaux de l’indignation sociale ou politique, il ne les chargent pas rejeter le monde des adultes, celui des parents, celui des maîtres, il est trop humain pour cela, il sait bien trop que pour pouvoir vivre ensemble et former une société, maîtres et élèves, parents et enfants, doivent arriver à composer, à s’entendre, à s’accepter parce que chacun exprime une dimension de l’humaine nature et que personne ne doit être en mesure d’imposer sa volonté à l’autre. Et que, de plus, les fils deviendront des pères à leur tour et les élèves des maîtres, et qu’il prêteront eux-mêmes plus tard le flan à la critique par leurs propres préjugés, leurs propres limites, leurs propres erreurs.

Il leur donne simplement le courage de s’exprimer, d’être eux-mêmes et d’aller au bout de leurs engagements ou de leur vocation. C’est tout et c’est beaucoup et c’est très vrai. Je ne sais si Robin a participé à l’écriture de ce film, mais cela  ne m’étonnerait pas du tout.

Car, se dégage de ce thème, l’image d’une sorte de moraliste qui a voulu opposer, en les confrontant ou plutôt en les amenant à se compléter, l’univers du rêve, de la légende ou du fantastique, celui de l’enfance en un mot, à celui de la réalité et des conventions de sa culture toute orientée vers le fric, la réussite sociale et le rapport de force entre dominants et dominés.

  •  D’ailleurs l’association de Pluton (maître de l’Asc. donc expression privilégiée de la conscience même du sujet) à Mercure en Lion et culminant au sommet du thème pourrait en fournir une nouvelle preuve. Cette conjonction évoque un esprit curieux, critique, pénétrant, apte à débusquer les motivations réelles qui se cachent sous les apparences sociales et à les mettre en pleine lumière (le Lion). Non comme le ferait un anarchiste ou un révolutionnaire, mais comme le ferait un homme généreux plus soucieux de réformer, d’améliorer voire d’enseigner que de condamner. C’est pourquoi cette conjonction est parfaitement harmonique à Jupiter et à Neptune.

A travers la conjonction où Pluton épouse les valeurs facétieuses de Mercure en lui transférant lucidité et causticité , c’est Till l’Espiègle, le « fou » Triboulet, l’insolente Despina, Scapin, voire Leporello, et bien d’autres personnages encore à qui le théâtre à confié la fonction de critiquer en nous amusant une société pétrifiée de conventions, de conformisme et d’hypocrisie qui apparaît peut-être sous les traits de Robyn Williams ; et d’enfant rêveur le transforme en lutin insolent et persifleur.

Ces conventions qui contraignent l’expression originale de l’individu et essaient de le façonner pour l’asservir au paradigme américain dans lequel Robyn Williams a vu le jour, ne suscitent pas sa violence. Soit il les tourne en dérision, soit il offre à ses spectateurs l’oxygène de la poésie, de l’imaginaire, du fantastique pour s’en évader. Bref il les ramène à ce monde de l’enfance où seules les valeurs de tendresse comptent ; retour qui, seul, permet de supporter le monde étouffant de la civilisation post-industrielle, technicienne, mercantile, utilitaire dans laquelle nous sommes plongés avec lui.

Et il le fait avec une verve paroxystique, un sens de la démesure qui font de lui un acteur totalement original, unique, dans le cinéma américain ; ce qui a amené un commentateur à affirmer sur une antenne nationale, que nous avions affaire à une sorte de Louis de Funès américain.

Reste que vivre pour Robyn ont constitué sans doute une épreuve et un effort permanents (d’où la drogue et l’alcool)

  • J’en veux pour preuve ce conflit aigu entre l’Asc. Scorpion et le Soleil à la toute fin du Cancer qui constitue peut-être le problème essentiel de ce thème car il évoque, à l’état brut, le conflit entre les forces de vie – le Soleil dans le signe qui symbolise la gestation de la protection de la vie : le Cancer – et les forces de mort, de destruction, de néantisation représentées par le Scorpion.

Autrement exprimé il faudrait dire que l’orientation naturelle et spontanée du sujet (ascendant) consiste à ne pas se donner le droit de naître, à rejeter la vie, donc à renoncer à la pleine réalisation de soi, à se faire confiance, à s’accorder la capacité et le droit de rayonner, toutes valeurs exprimées par le Soleil.

On voit donc tout ce qu’il a dû vaincre pour accomplir l’existence qui a été la sienne, parfaitement réussie à plus d’un titre.

D’où aussi sans doute son besoin, dans la mesure où il avait du mal à vivre sa propre vie, de vivre de la vie des autres, de la vie des personnages qu’il incarne, ce qui constitue la grande échappatoire de ce thème. D’où la carrière de comédien. Mais il arrive peut-être un moment où cela ne suffit plus et où il nous faut décider si nous nous accordons ou non le droit de vivre.

 Robin Williams vient de répondre à cette question. Et il n’est pas inutile, au terme de cette très brève étude, de revenir sur la façon dont s’achève l’histoire qui nous est racontée dans ce fameux « Cercle des poètes disparus ».

Le jeune lycéen que son professeur encourage à s’affirmer, à se faire confiance et à réaliser sa vocation de comédien devra entrer en conflit avec son père qui a d’autres ambitions pour lui. Le professeur ignore tout de la relation père/fils de cet adolescent. Il ignore la nature tyrannique de ce père même s’il se doute qu’il est conforme au modèle de parents friqués et ambitieux qui placent leurs fils dans cette institution huppée où il enseigne. Il ne sait pas, il l’apprendra trop tard, que ses encouragements n’auront d’autre conséquence que de détruire ce garçon qu’il affectionne tout particulièrement.

En effet, celui-ci se suicide alors même qu’il vient de voir confirmer son talent et sa vocation en interprétant brillamment un personnage de Shakespeare avec le théâtre du Lycée. Succès que son père, dictateur hyper rigide à tendance paranoïaque, prend comme une véritable déclaration de guerre et à quoi il réagit avec une extrême sévérité, interdisant définitivement à son fils de caresser le moindre projet de théâtre et décidant de le retirer de son lycée (si je me souviens bien).

Désespéré, brisé, isolé de son soutien, le fils se tire alors une balle dans la tête avec le pistolet du père. Ce dont aussitôt celui-ci rend responsable le professeur, ignorant absolument (en bon paranoïaque incapable de se remettre en cause) ses propres responsabilités. Avec l’approbation de l’institution qui n’a pas envie de voir ses élèves remettre en cause les règles et les traditions auxquelles les parents – et contributeurs – sont particulièrement  attachés.

Nous sommes dans une dimension tragique de l’existence digne du théâtre grec. Le fils est sorti de la place que l’ordre naturel lui a impartie et dont le père est le garant. Il est donc condamné par les dieux. Remarquons que le père dans le thème de Robyn est aussi bien représenté par ce Soleil (s’appuyant sur la « loi » saturnienne) en conflit avec l’Asc, que par la conjonction ultra-rigide et cassante Uranus/Mars. Uranus étant, de plus, le maître de la Maison 4 (le foyer, la famille, les origines, l’ambiance au foyer).

Il semblerait donc que l’enfant Robyn qui a passé sa vie à rire et à faire rire de ses souffrances intérieures, ait finit par succomber à cette loi obscure qui l’empêchait de vivre. D’où l’alcool et la drogue, en relation directe avec l’opposition Jupiter/Neptune dont je disais plus haut qu’elle exprimait, dans la dissonance, laisser-aller, désorganisation, dissolution des valeurs collectives, avec la conséquence directe évoquée par l’axe 6/12 : celui de la maladie et des lieux de souffrance : hôpitaux, cliniques, centres de cure, voire asiles quelquefois…et engloutissement de la personnalité au bout du compte.

Dimension destructrice et autodestructrice qu’il a quelquefois exprimée dans des rôles qui n’ont plus rien de féerique, qui n’appartiennent plus à l’univers de l’enfance et où, bien au contraire, il a pu exprimer la face sombre de sa personnalité. Je ne connais pas, je le répète, l’ensemble de sa filmographie, je n’ai vu que quelques-uns de ses films, mais je me souviens encore du personnage qu’il incarnait dans « Insomnia », film sorti il y a une douzaine d’années je crois et dans lequel il incarnait un personnage de tueur en série souriant et cynique, parfait psychopathe me semble-t-il, particulièrement impressionnant. Comme quoi on n’échappe que rarement à des valorisations du Scorpion de Mars et de Pluton et à l’enfermement de l’Axe 6/12.

 

Le suicide.

Observons maintenant les mouvements qui accompagnent le suicide de l’acteur et nous y verrons l’activation ultime des dissonances exprimant des blessures qui n’ont probablement jamais pu être dépassées et intégrées, soit parce que c’était impossible, soit parce que les échappatoires choisies (la comédie, l’alcool et la drogue), n’étaient pas à la hauteur du travail psychologique et spirituel nécessaire.

  • Depuis mars 2013 Pluton (dont mes lecteurs doivent commencer à connaître les connotations transformatrices, destructrices et autodestructrices) était en opposition exacte à la conjonction fortement « traumatique » Mars/Lune Noire/Uranus.

  • Il était donc aussi dans l’orbe de la dissonance à ces valeurs de confiance et d’espoir d’un côté, de fuite (dans les paradis artificiels) de l’autre, que représentent Jupiter et Neptune dans les lieux de la souffrance et de l’enfermement. On pourrait interpréter cette configuration comme la certitude de ne plus pouvoir s’en sortir et de préférer se laisser couler (d’ailleurs le moyen choisi pour en finir est, semble-t-il, l’asphyxie, confirmation ultime du sentiment d’enfermement et d’emprisonnement éprouvé par l’acteur. Je n’y reviens pas).

  • Dans le même temps cette conjonction Mars/Lune Noire/Uranus recevait de plein fouet depuis juin 2013 et ce, jusqu’en avril 2014 le carré d’Uranus céleste qui évolue en Bélier.

On pourrait traduire cette activation par l’expression « mettre le feu aux poudres ».

Au moment du suicide de Robin,

  • Uranus séjourne longuement sur les 15e, 16e et 17e degré du Bélier, c’est-à-dire sur Jupiter a l’opposé de Neptune : cela symbolise la libération par l’évasion d’une prison devenue trop étouffante.

  • Dans le même temps Neptune, maître des Poissons – le signe qui évoque la capacité de passer d’un monde à un autre – arrive à la conjonction presque exacte de la Lune dans ces mêmes Poissons, elle-même maître de la Maison 9 : les grands voyages.

Ici il faudrait dire « le grand voyage ». D’autant que Jupiter, évoqué ci-dessus, est lui-même le maître du Sagittaire, 9ème signe, donc évocateur lui-aussi des « grands voyages ».

  •  Quant à Uranus dont nous avons vu qu’il passe sur ce même Jupiter a l’opposé de Neptune, il est le maître de la Maison 4, à laquelle l’astrologie traditionnelle accorde une signification particulière de « fin des choses », autrement dit, de « sortie de la vie ».

  • Remarquons que pendant les six premiers mois de cette année Mars a rétrogradé dans le signe du Bélier ou il a puissamment activé, avec la violence qu’on lui connaît, les dissonances de départ qu’il entretient avec Uranus, Neptune et Jupiter.

Un épisode traumatique ou chirurgical était donc à craindre dont j’aurais averti l’acteur…. s’il avait été mon consultant (et qu’il parlât français bien sûr)

  • Enfin remarquons que Saturne est passé sur l’Asc.  au carré du Soleil (configuration très éprouvante) à la fin de l’année 2012, puis au carré de Pluton (le maître du thème, donc le sujet lui-même)  et de Mercure (le mental) à partir de décembre 2013.

  • Carré qu’il reproduit longuement en stationnant pendant quatre mois : de juin à septembre 2014, entre 16 et 18 degrés Scorpion.

Il était difficile devant ce faisceau de tendances convergentes, toutes éprouvantes, déprimantes, voire désespérantes, sur le plan moral, de ne pas se trouver atteint dans ses ressources vives d’une manière ou d’une autre.

Nous ne connaissons pas l’élément déclenchant de cette décision d’en finir avec la vie. Peut-être y a-t-il un épisode compromettant gravement la santé, voire engageant le pronostic vital. Ce n’est qu’une supposition bien sûr. Mais devant cette adversité possible nous savons tous qu’il y a deux attitudes possibles :

celle de résister, de poser un acte de foi et de confiance en l’avenir, ou, au contraire,

de lâcher prise et d’accélérer le processus parce qu’on ne se sent plus la force de lutter et de se battre.

D’où la décision de prononcer le verdict définitif et d’exercer la sanction contre soi-même.

Cela dépend beaucoup de la nature de départ d’une part et de la situation morale dans laquelle on se trouve au moment où on est affronté à l’épreuve, d’autre part.

Or, comme nous l’avons vu, la dissonance saturnienne qui s’exerçait depuis fin 2012 n’était pas propice à inspirer à Robin une confiance démesurée dans l’avenir. Il a donc préféré nous quitter quand les choses sont devenues trop dures à vivre.

  • Remarquons enfin que Robin nous quitte sous une splendide conjonction de Jupiter à son MC (carrière, notoriété, gloire, renommée, destinée, etc…). Il ne pouvait choisir une sortie de scène plus éclatante et plus théâtrale.
    Quel sens dramatique !!!

Nous le regretterons très sincèrement et espérons qu’il trouvera dans l’au-delà, auprès de Dieu, les assurances et les gratifications qui lui auront manqué ici-bas.

 

Mercredi 13.08.2014 au matin…

 

D’abord un « additif » à cet article que j’ai écrit hier, tout de suite après l’annonce du décès de Robin Williams, vraisemblablement par suicide. Article qui m’a occupé toute la journée.

Le soir, après que je l’eusse achevé,  mon information s’est un peu enrichie grâce  aux infos de 20h00 qui sont revenues sur sa mort et en regardant un de ses plus célèbres films : « Good morning Viêt-Nam ! » diffusé en 2ème partie de soirée.

  • Les infos ont conforté ma tentative de pronostics en confirmant que les transits martiens du premier semestre de l’année, avait bien provoqué une intervention chirurgicale (possibilité que j’avais évoquée) de nature cardio-vasculaire.

  • Le film, quant à lui, est une sorte de vérification quasi caricaturale de la charge explosive de dérision (Mercure/Pluton et Uranus/Mars) qui habitait Robin et qui lui permettait de dynamiter – grâce au rire – les conventions, les habitudes, les conformismes (enseignement, politique, armée) les plus installés. Grâce au rire et grâce aussi à une parole de vérité. La scène où le personnage annonce de façon parodique l’attentat qui a coûté la vie à plusieurs personnes dans un bar de Saïgon, est un morceau d’anthologie dont nous télé-journalistes devraient s’inspirer s’ils veulent essayer de regagner une estime et une confiance qu’ils ont perdu depuis longtemps  de la majorité des Français.

Il se trouve – est-ce une coïncidence – que lorsque j’ai appris la nouvelle de sa mort, je venais de terminer la relecture de « Voyage au bout de la nuit » (la première remonte à fort loin dans ma jeunesse) et je n’ai pu m’empêcher d’établir un rapport entre les deux sortes de dérision : noire, cynique et désespérée du côté de Céline – farceuse et joyeuse (au moins en apparence) du côté de Robin.

  • Sont apparues aussi dans le film, en contrepoids – ou plutôt en appui – au pessimisme et à la dérision,  la sympathie, la tendresse, voire l’amour, dont le héros du film fait preuve avec tous. S’il aime son pays et ses camarades, il n’en aime pas moins et respecte les Vietnamiens (“qu’il est venu aider et défendre” dira-t-il) et il le leur montre de plusieurs façons – en les instruisant, en les distrayant, en partageant leur quotidien – sans tenir compte des barrières linguistiques, sociales, politiques, raciales.  Avec lui s’efface l’antinomie amis/ennemis. Ainsi, alors même que son supérieur direct l’envoie délibérément au casse-pipe car il ne supporte pas sa liberté d’esprit, le frère de la jeune vietnamienne dont il est amoureux, lui sauve la vie à deux reprises….alors qu’il est engagé aux côtés des “Viets” poseurs de bombes.
    Et là c’est la grande opposition Jupiter/Neptune en Bélier/Balance qui parle.
  • Enfin, ce qui m’a frappé et que j’avais oublié c’est le visage extrêmement typé de Robin Williams. Si je devais utiliser une comparaison un peu audacieuse, je dirais que c’est à l’origine un parallélépipède rectangulaire qu’on a comprimé entre deux montants de bois et qui a été obligé de s’allonger en pointe vers le haut et l’arrière du crâne et vers le bas, le nez et le menton, effilés, pointus, tout tendus vers la rencontre avec les autres et le monde, évoquant l’hyper sensibilité, la sélectivité, la subtilité psychologiques.
    Un visage typiquement uranien : forte rétraction latérale et points de fuite vers le haut et le bas.
  • Quant au regard, quel regard ! Vif, extrêmement brillant, malicieux, moqueur (Mercure) mais très enfoncé sous de fortes arcades sourcilières et d’assez gros sourcils ; une sorte d’incandescence voilée, une braise. Et là nous sommes du côté de Pluton et de ses énergies secrètes.

  • Une chose encore m’a frappé très fortement à la vision de ce film, c’est le sourire de Robin. Lorsqu’il souriait tout son visage se contractait en une espèce de grimace quasi douloureuse, si bien qu’on aurait pu penser qu’il pleurait. A lui seul ce sourire résumait toute la complexité de ce tempérament : caustique et tendre, farceur et douloureux, gai et désespéré……Je ne peux m’empêcher de ranger ces impressions purement visuelles, sous l’effet de la double identification des Maîtres de l’Ascendant Scorpion dans le thème natal de Robin : Mars (1er maître du Scorpion) s’identifiant à Uranus par conjonction et Pluton (2ème maître historique de ce même Scorpion) s’identifiant à Mercure par conjonction lui aussi.
    On se doute combien les dissonances Uranus/Pluton 2012/2015 sur lesquelles j’ai attiré mantes fois votre attention, pouvaient représenter une étape cruciale dans son existence…..

Voilà pour en terminer avec Robin Williams, cet acteur dont il a fallu qu’on annonce la mort pour me rendre compte de la vive affection que je lui portais et que je ne soupçonnais pas jusqu’alors.

Qu’il repose en paix.

 

Laureen Bacall.

BACALL Laureen - 16.09.1924 - 02.00 - NYDécidément ! Après Robin c’est au tour de Laureen Bacall de tirer sa révérence.

Elle aussi représentait une sorte de « monstre sacré » comme on aime tant à désigner les acteurs et actrices qui ont fait une grande carrière. Soixante ans de cinéma, nous dit-on, couple mythique avec Humphrey Bogart, etc, etc….

Mais, rien qui la distingue vraiment de plusieurs autres grandes actrices dont on pourrait résumer la carrière de la même façon…. si on excepte le couple qu’elle formait, au cinéma et à la ville, avec Bogart bien sûr et dont l’évocation continuelle par les folliculaires avait fini par l’agacer prodigieusement car elle pensait que sa vie d’actrice (et de femme) ne s’était pas arrêtée en 1957 à la mort de Bogart et ne se limitait pas à leur relation……

Tandis qu’il en est autrement pour Robin Williams qui n’était pas simplement un acteur mais un authentique « personnage » à lui tout seul, comme Chaplin, Jerry Lewis ou – on l’a déjà évoqué – Louis de Funès chez nous. On pourrait d’ailleurs y ajouter Fernandel ou Bourvil qui, eux aussi, avaient imposé la présence d’un « personnage » sur les écrans français.

Mais il est incontestable que le plus « sympathique » de tous était Robin sans contestation possible.

Je me contenterai donc, pour Laureen, de signaler les corrélations aveuglantes qui accompagnent sa disparition sans m’attarder sur sa carrière ou sa personnalité.

  • Depuis fin 2012 Saturne transite au carré de l’Asc puis de Vénus en 2013 et Neptune en 2014.

Or Saturne vient :

  • de la Maison 4 natale (vous vous souvenez ? elle a une connotation de « fin de partie »)

  • dont Vénus est justement le « maître » par la Balance, et il est

  • le maître de la Maison 7 (en l’occurrence on peut parler d’adversité) et, par le Verseau,

  • et de la Maison 8 (la mort physique).

Ce n’est pas tout : de Février à Mai

  • Saturne s’est dangereusement approché du carré à Mars natal situé dans cette même Maison 8, laissant présager des moments difficiles vers la fin de l’année quand l’aspect serait exact (Novembre/Décembre 2014) mais l’actrice n’a pu résister jusque là.

  • Pluton natal situé en Maison 12 (dois je rappeler qu’il s’agit du secteur dévolu aux grandes épreuves de l’existence, dont les maladies mortelles ?) reçoit le carré de Uranus en Bélier depuis Avril et l’opposition de Pluton céleste depuis Mars 2014.

  • Mars, quant à lui, a rétrogradé au carré de l’Ascendant pendant tout le mois de Mars (il était stationnaire sur le 28ème degré, pile au carré de l’Ascendant à 28° Cancer) et il a renouvelé cette dissonance dans la 2ème quinzaine de Juillet.

  • Quant à l’élément déclenchant il aura sans doute été Jupiter (et oui le « grand bénéfique ») maître de la Maison VI (les questions de santé ou plutôt de maladies chroniques) arrivant sur Vénus (les vaisseaux sanguins) maître de la Maison 4  (la fin) en Lion (le cœur) Jupiter régissant les questions de circulation.

  • Vous remarquez combien Jupiter et son caractère  amplificateur, est présent sur un lieu stratégique du thème, dans ces deux cas de figure…

La boucle est bouclée et Lauren (qui aurait eu 90 ans le 16 septembre prochain)  a pu rejoindre Humphrey qui l’attendait peut-être, une cigarette au bec et un Whisky à portée de main dans quelque bar du paradis.

Puissent-ils être définitivement heureux ensemble.

 

 

    1. Merci pour le compliment, mais je ne sais pas si je le mérite. Je pense que c’est Robin Williams qui est la cause réelle du plaisir que vous avez eu à me lire. Moi je n’ai eu qu’à me laisser guider par son personnage, effectivement très attachant.
      Bien à vous

      LSM

      PS : mon épouse qui lit par dessus mon épaule, affirme que je n’ai “que des côtés attachants….mais que ce n’est pas toujours facile de les trouver !”
      N’importe quoi ! Je ne comprends pas du tout ce qu’elle veut dire…..

  1. Peut-être, mais il reste fort délicat de décrire une personnalité sans en connaître les complexités et richesses en soi-même. Empathie et projections font partie du voyage descriptif.
    Bien le bonjour à votre bien-aimée.

    1. Totalement d’accord pour l’empathie qui permet d’établir avec l’autre les correspondances nécessaires pour le comprendre. Ce qui ne peut se faire que par résonance, comme la vibration d’une corde de piano déclenche des harmoniques dans d’autres parties de l’instrument.
      La “projection” en revanche est à éviter dans toute la mesure du possible dans notre métier, car elle consiste à investir l’autre de nos propres sentiments….en ignorant les siens.
      Bien à vous

      LSM

  2. Nous avons une approche de la société très différente. Je suis plutôt de gauche et de tendance psychanalytique (Gille Granger). Heureusement l’analyse psychologique n’a pas de frontières, surtout politiques. Vos analyses appellent de longs développements et interrogations que ne permettent pas un blog. Il se fait que le thème de Robin Williams entre en synchronisme avec le mien (sagittaire, cancer, scorpion) . Je n’ai pas une grande considération pour le monde qui m’entoure, mais par bonheur, contrairement à R.W., au moment de songer au suicide il faudrait au préalable penser à la douleur que cela provoquera dans notre entourage…

    1. Je n’ai rien contre la psychanalyse tant qu’elle reste à sa place, ç’est à dire qu’elle ne s’érige pas en scolastique, voire en religion, et qu’elle ne prétend donc pas donner accès au “tout” de l’âme humaine. Pour moi, l’être humain étant créé “à l’image et à la ressemblance de Dieu” il y a donc une part de lui qui restera d’autant plus fermée à l’investigation psychanalytique qu’elle touche au divin. Comme vous le soulignez vous même on ne peut pas trop développer sur un blog. Je prépare un livre de réflexion sur l’astrologie (rebaptisée anthropocosmologie comme vous l’avez sans doute remarqué) et le chapitre concernant la psychanalyse n’y sera pas oublié.
      Pour ce qui est de la distinction entre “gauche” et “droite”elle me laisse totalement indifférent car cette distinction est un leurre destiné à cacher leur commune origine libérale au sens fort, c’est à dire : sans Dieu et même contre Dieu, arrachant les hommes à toutes leurs attaches naturelles pour aboutir à des “individus” sans feu ni lieu, sans foi ni loi. Il me semble que nous arrivons au bout de ce processus et je m’attend à un certain nombre de bouleversements dans les années qui viennent, car on ne peut pas marcher sur la tête indéfiniment. Là non plus il n’est pas question de développer.
      Côté suicide, je partage entièrement votre avis. Il est d’abord et avant tout une agression dirigée contre Dieu à qui on dénie la possibilité de nous faire surmonter l’épreuve. Puis contre les autres qu’on va meurtrir, désespérer et souvent culpabiliser jusqu’à la fin de leurs jours. Je parle là essentiellement des suicides accomplis de sang-froid, mûrement réfléchis. Je pense – et j’espère – que celui de Robin Williams est dû à ce que la médecin appelle “un raptus anxieux“… et qu’il lui sera donc beaucoup pardonné parce qu’il n’a sans doute agi qu’au paroxysme du désespoir et de la souffrance.
      Bien à vous

      LSM

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