août 3, 2014

CHRONIQUE D'UNE DECOMPOSITION ANNONCEE - URANUS/PLUTON - Suite....

mortJe vous ai longuement entretenu, dans le cadre de plusieurs articles publiés sur ce même site, de tout ce qu’on pouvait attendre du conflit Uranus Pluton qui se développe dans le ciel mondial depuis 2012 et se reproduira pour la 7ème fois en mars 2015.

J’ai d'abord procédé à une étude rétrospective qui portait sur les précédentes occurrences de ces relations conflictuelles (1792, 1851, 1933, 1965). Et, ensuite, à partir de la situation qui s’était établie au cours de ses précédentes périodes, j’essayais de tracer le profil, disons culturel et moral de l’époque dans laquelle nous entrions.

Je faisais remarquer que dans le cadre d’un cycle planétaire, chacune des phases du cycle est chargée d’actualiser les valeurs-sources telles qu’on peut les définir au départ. Ce départ étant déterminé par le moment précis où les deux corps célestes entrent en relation, c’est-à-dire en langage technique, au moment de leur conjonction. La précédente conjonction Uranus Pluton est intervenue précisément en 1965 et 1966 (à trois reprises) mais elle imprègne de ces valeurs conflictuelles à connotation fortement révolutionnaire et revendicatrices les années qui précèdent et qui suivent immédiatement cette période 65/66 ; c’est-à-dire Vatican II d’un côté (1963/1965), « mai 68 » et fin du l’imperium gaullien (27.04.1969) de l’autre. J’ai beaucoup écrit là-dessus je n’y reviens pas.

Il y a pourtant un élément spécifique à cette conjonction qu’il me semble ne pas avoir assez souligné : c’est que la charge explosive évoquée par Uranus Pluton s’est manifestée en opposition franche et directe à Saturne, ce qui est assez rare.

Vous vous souviendrez que cette opposition s’est déroulée dans l’axe Vierge/Poissons qui, en anthropocosmologie exprime les limites dans lesquelles notre existence est appelée à se développer, limites (individuelle, sociale, collective, pratique, morale, etc. etc.) que nous devons d’abord accepter comme une donnée fondamentale de notre condition humaine avant de pouvoir, éventuellement et partiellement, les élargir.

Cela fait l’objet d’une réflexion proprement philosophique et dépasse le cadre de cet article.

 Mais je veux en revenir à cette opposition à Saturne car elle est déterminante dans la crise que nous vivons et qui, peut-être, emportera notre société.

Sans vouloir faire un cours sur Saturne je voudrais rappeler que ce symbole, dans notre discipline, représente le temps et tout ce que le temps, après mise à l’épreuve, construit sous une forme stable et durable. Si sur un plan individuel Saturne peut représenter ces fameuses valeurs « paternelles » qui permettent à une personne de se construire et d’atteindre à son plein achèvement, à sa pleine maturité physique, morale, intellectuelle et émotionnelle, sur le plan collectif Saturne ne peut représenter que les valeurs, les bases, les piliers sur lesquels une culture, une société, une civilisation même s’est construite. Là non plus je ne développerai pas outre mesure ; je le fais par ailleurs dans l’ouvrage que j’ai consacré à la réflexion sur les bases mêmes du langage anthropocosmologique et que je tiens à la disposition de chacun.

Et il est clair que ces bases morales et spirituelles, que ces limites que j’évoquais plus haut ont été emportées entre 63 et 69 en gros, et que toute la période qui a suivi a consisté à décliner les conséquences pratiques – tragiques – de cet effondrement.

Liquidé, progressivement, le maintien de l’ensemble des valeurs» ancrées dans le réel parce-que d'abord et avant tout inscrites dans le cœur de l’homme et dans la nature des choses. Valeurs dites « traditionnelles » ou « conservatrices » pour donner plus d’éclat à celles de progrès, de liberté ou d’égalité que la modernité et la postmodernité individualistes nous font miroiter pour mieux dissimuler la culture de mort qu’elles ont instaurée dans notre existence.

Qu’elles fussent royalistes, bonapartistes ou républicaines nos institutions politiques avaient toujours maintenu et servi jusqu’en 1968 mais ce n’est plus le cas :

  • le respect de la vie. Il a disparu corps et biens avec la pilule contraceptive qui date de 1968, la loi sur l’avortement de 1975….sans parler de la suite sur laquelle je vais justement revenir aujourd’hui.

  • la défense et le respect de la famille, cellule de base de la société, et

  • la défense de l’institution du mariage, institution immémoriale, antérieure à l’Etat lui-même, qui ont été englouties sous les innombrables lois qui au cours des trente ou quarante dernières années se sont attaquées à démanteler ces institutions essentielles à l’épanouissement de  l’homme.  La citation que je reproduis pour vous en note[1] se suffit à elle-même.

  • l’amour de la patrie. Il est devenu sinon interdit, du moins suspect et ostracisé : l’immigration massive de peuplement, d’origines ethniques et religieuses totalement étrangères à la nôtre et, dans l’ensemble, fort peu soucieuses d’assimilation, doit être considérée comme un bienfait des dieux alors qu’elle tend à noyer notre identité nationale et que la liste quotidienne des faits divers, des braquages, des violences urbaines et des incivilités (quel euphémisme !) devraient nous ouvrir les yeux, même si l’origine exacte des responsables est soigneusement occultée grâce à la loi Gayssot-Rocard-Fabius de 1990.
    Sous couvert d’égalitarisme, d’antiracisme, de non-discrimination  bref d’un droit-de-l’hommisme qui, quel que soit la façon dont le tournions, s’avère toujours hostile à nos intérêts et à notre survie en tant que nation, on laisse s’installer sur le sol de France, une situation qui ressemble de plus en plus à ce qu’on dû vivre nos pères avec l’arrivée des Vandales et des Huns. Pour ne rien dire de l’Occupation. Je vous en donnerai quelques aperçus plus loin.

  • Corrélativement, la pleine et entière maîtrise du peuple souverain sur ses destinées, principe de base de la glorieuse révolution de 89, a été livrée sans combat à une Institution supranationale, européenne que de nom, car rigoureusement dominée par une technocratie gagnée par l’idéologie mondialiste dont le but ultime est la mise en place d’un Ordre Mondial définitif lorsque la dissolution des nations européennes sera consommée.

  • La protection de la religion catholique, religion historique et constitutive de la France s’est muée en une franche hostilité, voire en des actes agressifs de plus en plus nombreux et humiliants, de la part de la camarilla socialo-libero-libertaire qui a pris le pouvoir à partir de 1981 (mais, en fait, à partir de 1974 et l’arrivée de Giscard au pouvoir….ce sybarite qui affectait d’aller à la Messe le dimanche).

Il n’est qu’à se reporter aux écrits et aux déclarations (de guerre) du Vénérable Frère Vincent Peilhon, sur l’obstacle que représente la religion catholique quant à l’instauration d’une religion laïque dite « républicaine » - en fait franc-maçonne – en France. Instauration qui ne peut passer que par le conditionnement d’Etat de nos enfants par l’Ecole de ce qu’il ose appeler la « République[2] », alors qu’il ne voit aucune incompatibilité entre cette religion « républicaine » et l’islam ou le judaïsme. Reconnaissance du rôle de la religion catholique  dans notre identité, que, même après la séparation de l’église et de l’État en 1905, les gouvernements français avaient eu à cœur de reconnaître et de respecter, jusques y compris De Gaulle qui avait toujours affirmé : « la république est laïque mais la France est chrétienne ».

On ne saurait mieux dire. Il est vrai qu’il avait le sens de la formule. Quant au reste….

Voilà pour la brève, très brève, évocation du paradigme sociétal sur lesquelles les correspondances urano-plutoniennes  auraient dû nous ouvrir les yeux.

  • Mais je serais incomplet si je n’évoquais pas parallèlement à la perte de ces fondements sur lesquels étaient bâties notre société, la crise qui frappait dans le même temps et sous les mêmes « correspondances « , la grande institution spirituelle occidentale (à vocation universelle) que constitue l’église catholique elle même.

Elle qui, fidèle aux principes qu’elle avait insufflés dans notre civilisation comme son créateur l’en avait chargée, aurait pu constituer le contrepoids à cette culture de mort qui nous submergeait peu à peu et qui s’est « ralliée » à ce monde qu’elle avait la charge de convertir. Existe-t-il plus grande apostasie que celle-là ?

Ainsi la véritable « crise » de 1963/68 est avant tout celle de cette très vénérable institution et nous n’avons pas fini d’en payer les conséquences. Car, loin de constituer le contrepoids nécessaire à la dérive entraînée par les idéologies dites « progressistes » (pour faire très court) l’Eglise, pour un temps qui ne nous appartient pas [et surtout les Eglises dites de France, d’Allemagne, de Hollande ou d’Autriche] d’une certaine façon, a offert une sorte de légitimation ecclésiale au dérives ci-dessus évoquées, en profonde affinité avec les hérésies (les distorsions qui on préfère) apparues à la fin du 19e et au début de 20e siècle, vigoureusement combattues par le pape Pie X et toujours désignées sous le terme générique de « modernisme ». Modernisme où l’on retrouve les ingrédients habituels du naturalisme, de l’historicisme, du relativisme, voire du scepticisme, qui conduisent en fait à un athéisme et un individualisme absolus dont nous sommes en train de mourir, spirituellement parlant…. en attendant mieux

  • Réuni dans le but d’actualiser la pastorale de l’église ce qui, somme toute, était parfaitement justifié après les bouleversements des deux guerres mondiales (rappelons que le dernier concile, celui de Vatican I, remontait à 1870 et qu’il n’avait pu achever ses travaux du fait que le conflit lié à l’unification italienne l’avait brutalement interrompu) un nouveau concile parachevant le précédent, cette initiative était déjà désirée et prévue dans la pensée de Pie XII qui avait même commencé de la préparer (il y avait consacré un document préparatoire de plus de trois cents pages) .

Mais ces forces déclinant il n’avait pu mener à bien ce projet qui lui tenait à cœur.

C’est donc Jean-XXIII qui s’en chargea dans les circonstances que l’on sait.

Je n’évoquerai pas ici la démarche adoptée par Jean XXIII ni sa pensée secrète et véritable, ni ses objectifs réels. Ce n’est pas mon propos.

Je préfère vous renvoyer à l’ouvrage magistral du professeur Roberto de Mattéi : « Vatican II : Une histoire à écrire »[3] qui permet de découvrir avec clarté comment ce concile fut détourné de ses objectifs (sur le 17 schémas préparatoires, un seul fut voté !), à quelles influences idéologiques il fut soumis, quelles pressions furent exercées sur les quelque 2200 pères conscrits et dans quel but, quelles méthodes sémantiques mises en place pour que les documents les plus importants adoptés par l’assemblée (les nouvelles Constitutions), tout en semblant respecter la doctrine traditionnelle, fussent truffés de bombes doctrinales à retardement sous la forme d’ambiguïtés indispensables pour que ces textes fussent progressivement reçus dans une lumière qui sapait les principes les mieux établis par 2000 ans de tradition constante (écriture, pères de l’église, conciles, actes du magistère). Ce qui ne pouvait aboutir, en fait, qu’à une forme de relativisme religieux, soit-diant « libérant l’Esprit » des pesanteurs institutionnelles et dogmatiques, mais, en fait, autorisant toutes les interprétations, voire toutes les aberrations d’une sorte de religion à la carte que chacun peut se constituer au gré de ses inclinations. On pourra lire avec profit en complément du précédent ouvrage cité, « La dictature du relativisme »[4] de ce même professeur Roberto de Mattéi (rien à voir avec mon directeur de thèse, Jean-François Mattéi) ou, de manière plus précise et plus technique le « Catéchisme catholique de la crise dans l’Eglise »[5] de l’abbé Mathias Gaudron qui ne nous laisse rien ignorer des tripatouillages conciliaires sur les fondamentaux du catholicisme, sur les distorsions opérées et sur ces dérives « relativistes » qui en ont découlé.

Toute maison divisée contre elle-même périra. C’est le Christ qui nous en a avertis. Or, le moins qu’on puisse dire c’est que l’église, en Europe tout au moins, est profondément divisée (et pas seulement entre les « tradi » - ce qu’on appelle les « intégristes » pour mieux les stigmatiser - et de l’autre les « progressistes » parce que l’évocation du mot « progrès » provoque toujours une réaction positive (nous sommes conditionnés pour cela), du simple fait que fort peu de personnes se demandent ce qu’on peut mettre derrière le mot progrès) mais en de nombreux courants, sensibilités, dont on se demande ce que certains ont encore de catholiques. comme on le constatera sans doute de nouveau à l’occasion des discussions qui vont s’ouvrir au Vatican cet automne sur la question de la communion aux divorcés remariés.  Et sous l’égide du Cardinal Kasper en pointe sur la question. Tant de sujets alimentent des controverses ou des revendications injustifiées et injustifiables  dans une Eglise qui a perdu ses repères doctrinaux depuis cinquante ans, qu’après Benoît XVI qui sonnait l’alarme devant la perspective d’un imminent naufrage de la nef de l’Eglise il y a quelques années, Roberto de Mattéi, dans un récent article, se demande si nous ne sommes pas à la veille d’un schisme pur et simple…..

  •  Chez nous, la barre est tenue par un Etat sectaire et partial qui sait étouffer brutalement les controverses qui naissent de ses aberrations législatives et même laisser tomber une main très lourde lorsque les citoyens osent résister à ces entreprises idéologiques malsaines. Je vous en donnerai quelques exemples plus loin. Mais dans le même temps il s’évertue à légaliser voire à légitimer, avec la sophistique très perfectionnée du discours socialo-progressiste, des comportements jugés à juste titre, à toute époque et en toute société, comme contraires soit à la nature spirituelle de l’homme, soit à sa nature anthropologique, soit à la vie sociale, soit à la vie tout court.

  • Si bien qu’on assiste à ceci d’inouï (au sens fort) : c’est que cette main lourde consiste plus souvent à réprimer les comportements sains et les droits naturels de la personne, qu’à contenir les actes nocifs commis contre eux. Vous le constaterez en fin d'article avec le communiqué de "l'Institut pour la Justice" que je reproduis intégralement pour vous.

Mais encore une fois l’exemple vient de haut. Un vieux dicton affirme que « le poisson commence toujours à pourrir par la tête ». Dans la mesure même où l’épine dorsale qui soutenait la vie spirituelle et religieuse de l’occident depuis deux millénaires, s’est fractionnée en tronçons plus ou moins autonomes, et où le système nerveux central lui-même présente les signes d’un syndrome dégénératif sous la forme d’une apostasie larvée, comment les esprits pourraient-ils garder le Nord ?

Voilà pour le constat, tout ce qu’il y a de plus provisoire.

  • Mais, ce qui nous intéresse ici, c’est de savoir quels « signes » anthropocosmologiques pouvaient nous indiquer que nous en arriverions là et même que nous y étions déjà.

  •  Voici une explication possible.

Lors des précédentes manifestations urano-plutoniennes, une forme de société, une forme de légitimité, une conception du pouvoir et de la représentation politiques pouvaient bien s’effondrer, cela se faisait toujours au profit d’autres paradigmes qui, loin de nier la nécessité de s’appuyer sur des principes, ne s’affranchissaient des anciens que pour mieux en imposer de nouveaux, quelquefois encore plus radicaux. En bref, jamais on n’avait contesté la nécessité des règles, des principes et le respect des valeurs dans la conduite des sociétés.

Depuis la chute de l’Empire romain (et même avant) les principes du gouvernement des hommes et de l’organisation politique des sociétés étaient inchangés. Ils se déclinaient simplement de manière différente suivant les époques et les cultures.

C’est le processus Uranien même qui ouvre le règne des « révolutions » qui mettra à bas ces structures politiques et sociales multi-séculaires :

- 1781 : découverte d’Uranus. C’est l’année même de la « révolution » kantienne en philosophie avec la parution de la « Critique de la Raison Pure » qui est devenue la Bible de la philosophie allemande puis française. La pensée kantienne, en matière morale, va beaucoup inspirer nos révolutionnaires.

- 1776 : « révolution » et déclaration d’indépendance américaine :

- 1783 : Traité de Paris qui entérine la dite indépendance. C’est la première fois dans l’Histoire qu’une nation s’émancipe du principe monarchique et se donne une
Constitution. 

- 1789 : «  révolution » dite française.

A chaque fois nous assistons à un processus d’émancipation : les USA de la tutelle de l’Angleterre – la philosophie kantienne s’émancipe de celle d’Aristote et même de celle de Descartes en renonçant à atteindre le réel (véritable révolution copernicienne) – la révolution en s’émancipant des fondements transcendants de l’autorité royale et du droit politique et en les transférant au peuple.

  •  Ainsi le principe uranien ne consiste pas à installer l’anarchie.

Il consiste à éradiquer  des structures jugées obsolètes pour en inventer d’autres censées mieux répondre à la loi de l’évolution de toute société, de toute institution. Et cela dans le sens d’une accentuation de plus en plus marquée des valeurs individuelles sur les valeurs historiques, structurelles et collectives (c’est même sa grande affaire).

- Edifier un ordre des choses qui définit la place de chacun dans la société à partir d’une lente adaptation au réel (l’Histoire, l’expérience, la naissance, bref ce qui a été installé et éprouvé par le temps) c’est le travail de  Saturne et de Jupiter.

- Adopter un principe directeur posé comme un postulat, un « idéal » - la volonté individuelle d’émancipation et d’affirmation - et désigné sous le terme ambigu de « liberté ». Voilà quel est le principe uranien.

 Mais, nous avons dépassé ces temps uraniens où on remplace l’obsolète par du neuf, de l’inédit, de l’original ; où on garde le même sujet - l’institution politique, le droit, l’homme, le citoyen - en les émancipant de tout héritage et en leur accordant le droit (fallacieux bien sûr) de disposer d’eux-mêmes dans une stricte (et théorique) égalité les uns avec les autres.

  •  Nous sommes désormais dans des temps plutoniens.

Et nous y sommes surtout depuis les années 1930 (découverte de Pluton en 1930). Et ce n’est plus la même partition qui se joue.

Je le répète par souci de bien me faire comprendre : Saturne et Uranus ont des points communs car ils représentent deux formes de la loi en matière politique.  L’un définit la loi à partir de l’observation du réel et des circonstances historiques, il la fixe dans le cadre collectif à partir d’une expérience historique partagée et longuement éprouvée : c’est la loi qui s’impose à nous, comme je le montrais plus haut car elle correspond à la conservation du Bien Commun.

Uranus rejette cette loi car d'une part, sa source à lui, n’est pas le réel, l’observable, l’expérimental, mais l’idée, le principe, le théorique, voire l’idéologique. Et que, de plus, son souci n’est pas celui du Bien Commun, mais celui de l’émancipation individuelle. L’individu, nous dit-il, doit pouvoir obéir à ses propres principes, ceux qu’il trouve dans sa raison et dans sa volonté car ils sont communs à tout être humain. Il ne peut être limité par aucun principe qui puisse s’opposer à sa volonté de puissance (l’origine, la naissance ou la classe sociale par exemple) mais étant l’égal de tous les autres hommes, il a autant de droits qu’eux. C’est le règne du citoyen-roi !

 Comment ce beau principe aboutit à la mise en place des pires excès qui soient, est une question que je ne peux développer ici mais l’introduction d’une compétition de tous contre tous pouvait-il enfanter autre chose qu’une société entretenue dans le stress permanent de la course à la réussite, à la performance, à l’autoglorification mégalomanique, comme celle des USA, nation uranienne par excellence ?  

En un mot comme en cent :

  • Saturne respecte et conserve les lois cosmiques auxquelles l’homme doit chercher à s’adapter suivant les antiques leçons de la pensée grecque et de toute pensée traditionnelle.

  • Uranus (version anthropocosmologique qu’on peut rapprocher du mythe d’Ouranos et de sa folie créatrice et de celui de Prométhée et de sa volonté de donner aux hommes la possibilité de défier et d’égaler les dieux pour s’affranchir de leur tutelle) cherche à imposer un « homme nouveau », un « monde nouveau » inventé par l’homme seul et pour l’homme seul.

Sans recours à quelque « autorité » transcendante à quelque Créateur.

Et c’est ce projet qui se déroule, sous de multiples formes, à travers d’innombrables aléas,  dans l’histoire humaine depuis la révolution française. Et surtout dans le monde occidental.

Le projet d’un homme « nouveau » façonné par l’homme lui-même (le mythe du Dr Faust enfanté par Goethe en s’inspirant d’un alchimiste allemand du XVIème siècle, est de 1808 et celui du Dr Frankeinstein, « Prométhée » moderne, de Mary Shelley est de 1818 tout droit issus des origine « uraniennes » des Lumières) ni même celui d’une société nouvelle enfantée par nos idéologues, n’a encore abouti totalement. Les structures morales et spirituelles, quoiqu’entamées, résistaient encore dans la conscience européenne, grâce notamment à ses profondes et vigoureuses racines chrétiennes.

Nous sommes dans la dernière phase de ce processus d’émancipation. Et cette phase nous montrera le vrai visage de la « révolution » qui n’est qu’un mot séduisant pour décrire le processus d’assujettissement définitif de l’homme au Prince de ce monde.

C’est la phase plutonienne à laquelle je voulais vous initier. Mais il me fallait d'abord essayer de retracer le processus d’ « inversion » radicale que nous avons subi depuis deux cent cinquante ans au moins.

  • La première et la plus importante – décisive - inversion a consisté à fonder le droit, la vérité, la loi, sur le nombre et l’opinion en l’arrachant au transcendant appuyée sur l’expérience : les sages, les savants, les religieux, bref les élites naturelles. Celles qui possédent une autorité par nature (comme le roi et le père de famille) ou par compétence (les Conseils, les assemblées, professionnelles, administratives, universitaires, collectives, etc…) ces compétences fussent-elles indéfiniment perfectibles et réformables. Sans oublier la famille, source irremplaçable de l’éducation spirituelle et morale de l’enfant.

  • C’est le processus inverse de celui qui s’était imposé à travers l’édification de la civilisation gréco-latine et chrétienne qui demandait à chaque homme de se perfectionner pour prétendre à exercer quelque autorité que ce soit (je fais très court).   

Mais ce n’était qu’une étape.

  • Après avoir détruit systématique les moyens de ce perfectionnement en détruisant les institutions représentatives de l’autorité morale, éducative et politique (au lieu de les réformer, ce qui s’avérait certes, indispensable). Après avoir petit à petit sapé l’autorité et la responsabilité des parents et de la famille dans l’éducation des enfants ; après avoir délibérément détruit les structures organiques dans lesquelles et par lesquelles les hommes pouvaient s’organiser et se réaliser (les institutions locales, les villes, les provinces, les métiers, les corporations, les paroisses,  bref tout ce que nous appellerions aujourd'hui les collectivités locales mais dans un sens beaucoup plus large et plus profond) il restait encore à effacer ce que deux-mille cinq cents ans de civilisation avait déposé dans les âmes et les esprits.  Car cela ne sert à rien de massacrer les prêtres comme on l’a fait chez nous sous la Terreur, - ou au Mexique comme nous le montre le film « Les Cristeros » que je vous invite à aller voir de toute urgence -, si on ne réussit pas à détruire dans les âmes les principes de la foi elle-même. Et, ce que je dis de la foi, peut se décliner pour toutes les valeurs chrétiennes ou non - car nous devons beaucoup au monde antique, pré-chrétien qui s’est efforcé de nous enseigner la « vertu » -   qui ont façonné notre culture depuis des temps immémoriaux et qui font de nous ce que nous sommes encore pour quelques temps.

  • Et c’est là qu’intervient Pluton.
    Uranus sapait les structures, les principes, les règles pour en imposer d’autres. Pluton, lui, les vide de tout contenu, fidèle à son principe : corruption, putréfaction et destruction (certes, avant la régénération et la recomposition, mais, actuellement nous n’en sommes qu’à la phase obscure du processus). Son principe est donc celui de l’implosion et de la liquéfaction, puis de la néantisation.

Exemple (mais vous avez sans doute  déjà parfaitement compris) : il ne sert à rien d’essayer de convaincre un homme qu’il est plus juste de servir la droite que de servir la gauche (ou l’inverse) si vraiment vous voulez le manipuler et le dominer. Ou mieux : de servir Dieu (ce qu’il considèrera au-dessus de ses forces)  ou le diable (ce qui l’effraiera et créera rejet et angoisse). Dans tous les deux cas vous ne manquerez pas de provoquer chez lui un conflit moral insupportable dont vous risquez de faire les frais.

Il vaut mieux lui montrer qu’il ne peut rester fidèle à lui-même et faire le choix qui lui convient personnellement qu’en ruinant cette notion de « justice » à partir de laquelle le choix se posait. En vidant le concept de « justice » de tout contenu objectif et en le rendant totalement aléatoire (comme savent si  bien le faire les marxistes de vieille école) vous prenez vous le privez de point d’appui pour choisir et vous prenez barre sur son esprit et sa volonté.

Vous autorisez un choix qui ne peut entrer en conflit avec ses éventuels scrupules rendus désormais inopérants puisque pour avoir des scrupules il faut avoir la notion de justice. Si la loyauté et la déloyauté, la fidélité et l’apostasie ne sont que des catégories dérivées de la vertu de « justice » et si celle-ci n’est que pure convention et  perd toute définition, je peux enfin choisir ce qui me plaît vraiment sur mes critères personnels. Eventuellement les pires, la nature humaine étant ainsi faite…. Vous m’aurez aidé à mépriser toute forme de considération « morale » entrant en conflit avec mon désir profond car vous avez détruit dans mon esprit, la notion même de « justice ».

Je serai dès lors totalement disponible

- soit à l’effet d’une volonté extérieure à la mienne (la vôtre par exemple) qui aura su me séduire en trouvant la clé de mon désir profond, même s’il était inavouable jusqu’alors

- soit à ce qui peut, de l’intérieur, déterminer ma volonté lorsque la « justice » ou le « droit » qui sont d’ordre intellectuel (l’esprit) ou moral (le cœur) ont perdu toute signification.

Dans les deux cas, j’aboutirai au même résultat : je me déterminerai sans résistance et même avec délices, aux forces totalement « amorales » qui sommeillent plus ou moins en chacun de nous : celles de l’instinct. Que ce soit le mien ou celui de mon « séducteur ».

Que ce soit l’instinct de possession (l’argent et toutes ses possibilités) le sexe (très sollicité de nos jours) le besoin d’humilier ou de dominer (l’orgueil, la vanité) et même le goût de la révolte et le besoin de détruire (la violence, le sadisme, les perversions et toutes leurs dérives, si bien encouragés et manipulés par tous les mouvements révolutionnaires et terroristes).

Evident, n’est-il pas ?

Et les méthodes que vous aurez mises en œuvre pour détruire le concept de « justice » et la réalité qu’il définit dans mon cœur, vous pourrez l’adapter aux concepts « d’amour », de « mariage », de « fidélité », de « parentalité », de « nationalité », de « citoyenneté », de « droit », de « lois », de « patrie », de « liberté », « d’égalité », de « légitimité », de « normalité » de « dignité » « d’éducation », etc….Bref de tous ces fondamentaux qui structurent une civilisation et la possibilité d’un vivre-en-commun sur la base de valeurs communes de source transcendante.

Bien sûr cela demande une technique très bien rodée qui dissimule l’entreprise de séduction mortelle pour l’âme et l’esprit, sous la sophistique du discours. J’emploie le mot « sophistique » à dessein car nous sommes actuellement dans des temps présocratiques où nos « élites » politiques, médiatiques, intellectuelles et, malheureusement, religieuses pour nombre d’entre elles, ont vidé les mots de leur contenu dans une sorte de surenchère à la démagogie, soit par volonté de puissance et intérêt personnel, soit par idéologie aveugle, mais toujours de toute façon par malhonnêteté intellectuelle profonde.

 On pourra endormir encore quelque temps ce qui en nous ne peut pas oublier que nous sommes « créés à l’image et à la ressemblance de Dieu », mais on ne pourra jamais le détruire.

Quand nous aurons bu la coupe jusqu’à la lie, quand nous aurons épuisé toutes les formes de l’avilissement, surgira alors un nouveau Socrate ou un nouveau Prophète qui nous rappelleront à notre dignité de fils de Dieu, en faisant refleurir le sens des mots.

Or ce travail de sape qui amène la créature à se détruire ou à se damner elle-même en la débranchant du principe de vie pour donner libre cours aux forces de décomposition, c’est du domaine de PLUTON. Que nous l’observions au plan biologique et animal, au plan animique ou au plan intellectuel-spirituel Pluton est celui qui corrompt : celui qui n’attaque pas (c’est du domaine de MARS) mais qui vous conduit à vous détruire vous même. Une sorte de cheval de Troie, si vous préférez.

Mais, dans cette tâche qui a pour but de justifier la mise au rencart des valeurs nobles qui habitent le cœur de l’homme pour le livrer à lui-même, le discours plutonien est obligé d’inventer des justifications acceptables par la raison. Il doit arriver non seulement à nous convaincre à accepter la sophistique du discours (comme les Troyens ont été convaincus de faire entrer le cheval des Grecs dans leur ville) mais à nous persuader, donc à agir (c’est pourquoi ces antiques crétins ont détruit leurs murailles protectrices…et se sont fait massacrer).   Ainsi, de nos jours, à force de slogans et de mots d’ordre assénés comme un leitmotiv par le grand orchestre médiatique et culturel de la pensée dominante, on nous offre la pleine justification d’une raison d’agir qui ne tienne compte que de nos intérêts primaires (pour ne pas dire de primates) pour satisfaire en nous une dimension et une seule : l’appétit de jouissance (soigneusement orientée par la publicité toute puissante) devenu l’alpha et l’oméga de notre religion

  • nominaliste (les mots n’ont que le sens que nous voulons bien leur donner)

  • relativiste (rien n’est ni vrai, ni faux, mais tout dépend du temps et du lieu),

  • individualiste (moi d'abord, et moi comme centre de tout),

  • libertaire (pas de règle: le plaisir comme seule critère…. même s’il suppose les pires aberrations)

  • jouisseuse (tout ce qui précède, à quoi il faut ajouter, corrélativement, la destruction de tout ce qui gêne cette jouissance).

D’où le travail de sape, l’endoctrinement permanent pour faire passer les pires transgressions à une forme de pseudo-rationalité mise au service, dans certains cas, d’une sentimentalité doucereuse mais qui, en fait, n’est qu’un appel à ce qu’il y a de plus enraciné dans notre égoïsme naturel : le désir de jouir, le refus de souffrir, voire même de « s’em…bêter » avec des problèmes qui demandent patience et générosité.

Vous comprendrez mieux avec les textes que je reproduis plus bas pour vous.

Nous en sommes revenus au fameux « vous serez comme des dieux » de la Genèse. A ce moment où Lucifer, pour mieux les dominer et les détruire, ne cherche pas à faire entrer Adam et Eve en rébellion ouverte contre Dieu qui a osé créer les êtres humains « à son image et à sa ressemblance » et les trouver, en fait, plus réussis que lui, l’Ange magnifique. Quelle humiliation ! quelle frustration ! quelle jalousie dans son cœur de Serpent. Non. Il a compris qu’il vaut mieux solliciter leurs points faibles pour les perdre plus sûrement : il utilise la vanité et la curiosité d’Eve (qui ne demande qu’à être sollicitées) pour atteindre, par ricochet, l’égoïsme satisfait d’Adam, et il faut bien le dire, sa bêtise…D’une pierre, deux coups.

Dieu a permis à Adam et Eve de manger de tous les arbres du Jardin d’Eden et notamment de l’Arbre de Vie ? Or, ils dédaignent totalement celui-ci, sans doute parce-que c’est permis, donc trop facile, mais ils mangent de tous les autres.

En revanche il leur est interdit de manger du fruit de l’Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal (et non de « l’Arbre de la Connaissance » tout court, comme on cherche à nous le faire croire depuis des siècles pour arriver à assimiler la foi à l’ignorance).

Et, bien entendu, alors qu’ils négligent stupidement tous deux (pour des raisons très différentes dans lesquelles je ne peux entrer ici) de manger du fruit de l’Arbre de Vie, ils ne vont pas manquer d’aller s’empiffrer du « fruit défendu ».

Ecoutons Guillaume de Tanoüarn qui nous explique les enjeux tragiques de ce choix d’origine que chaque génération renouvelle à sa façon pour arriver au point d’orgue de la nôtre, totalement apostate et organisée, au niveau de ses « élites » en « haine de Dieu » depuis au moins 2012….mais qui cache toujours ses transgressions sous le manteau de la rationalisation dite scientifique pour mieux les faire passer dans la conscience des citoyens :

« L’homme est capable de connaître toutes sortes de choses, des astres aux vivants, des ondes aux corpuscules. Partout où il peut établir une mesure ou déterminer une observation, cette connaissance est certaine. Il y a un domaine qui lui échappe totalement, alors même que c’est celui qui le touche au plus près : sa propre vie. Là, pas d’observations possibles ; il ne mesure rien de façon certaine, scientifique, ni le bien ni le mal, ni le Principe, ni la fin. Il en est réduit à une forme de foi naturelle dans le Bien, un élan spontané vers son Principe (que l’on appelle couramment la piété) et un pari sur sa propre fin. Oh ! Certes sa raison peut lui donner quelques informations, souvent convergentes. De quoi se faire une conviction. Mais jamais de quoi constituer une science de la vie. Comme si la science de la vie n’avait pas son principe dans l’homme mais en dehors de lui.

Et il en est ainsi depuis l’origine. Comme dit Pascal, « l’ignorance et le vrai siège de l’homme ». Le Serpent le sait et c’est là-dessus qu’il joue, comme sur du velours. Il a beau jeu de contredire ce que Dieu a mis dans le cœur d’Adam et Eve, cette interdiction de chercher à savoir de façon absolue et démonstrative quel est le bien et quel est le mal. Il est clair en effet que tant que l’on en reste à la démonstration et au calcul, le mal semble souvent plus avantageux que le bien. L’être humain prend tous les moyens les plus rationnels pour s’aimer lui-même et faire lui-même son propre bonheur[6]. Péché. ? Oui. La plupart du temps, le péché est au rendez-vous de cet utilitarisme rationnel à courte vue. Le bien le mal ne sont pas des objets de démonstration. C’est ce qu’Eve aurait souhaité. C’est ce qui lui est refusé. Combien Descartes avait raison de ne pas vouloir mêler la raison géométrique avec le bien moral ! Les philosophes rationalistes, ses émules, n’auront pas souvent cette pudeur toute chrétienne. Ils se retrouveront, sans toujours l’avoir voulu, du côté du Serpent, à chercher non ce qui est bien mais ce qui est rationnel. Ce calcul les déportera presque immanquablement dans le camp du mal, qui est justement le camp des « Egos » qui calcule pour eux-mêmes[7].

En réalité, pour l’homme, le choix du bien relève toujours d’une sorte d’acte de foi, comme l’avait déjà compris Platon lui-même [……] Le bien, semble nous dire Platon, est ce qui convient aux principes spirituels de l’Univers, en dehors de moi et non ce que me démontre le principe rationnel à l’intérieur de moi. Encore aujourd’hui nous nous cognons la tête contre cette évidence et nous avons du mal à admettre que le principe de notre morale n’est pas en nous mais en Dieu et que « si Dieu n’existe pas, alors tout est permis »[8] ; alors il n’y a plus ni principe, ni fin, ni rien. Plutôt : il n’y a plus que cette petite chose à la surface de nous-mêmes, la raison qui est comme rien face à l’écrasante prégnance de l’enjeu : le bien possible.

La grandeur de l’homme ce n’est pas, dans l’ordre pratique, de suivre sa raison dans tous ces calculs, c’est d’être capable de poser le bien au-dessus de ces calculs et d’y adhérer par la foi. C’est par l’intelligence que donne la foi qu’un homme est vraiment grand, non par le calcul de sa raison. Le péché originel est cette épreuve décisive, que nous vivons tous et chacun, au sein de laquelle nous devons choisir entre la « connaissance [rationnelle] du bien et du mal » et la foi dans le bien. La connaissance rationnelle met le bien à la disposition de l’homme à travers ses différentes manières de le calculer. La foi met l’homme à la disposition du bien, elle fait de lui ce que l’apôtre Pierre rappelle « un passionné du bien.

Avec quelle émotion peut-on considérer le respect que Dieu a pour nous : nous enseignant ce qui a fait notre péché, notre séparation d’avec Lui, il pointe d’abord l’esprit de l’homme. Ce qu’Il nous demande c’est d’avoir une véritable épistémologie, de ne pas mélanger la science rationnelle et la morale, qui est saisie immédiate ou évidence du bien (lequel certes reste à accomplir une fois qu’on l’a saisi) »[9]

 Ce travail de Pluton, dynamisé par Uranus, qui ramène l’humanité à obéir à ses satisfactions les plus élémentaires, tous repères effacés, nous allons le découvrir aujourd'hui  dans la presse.

  • Comme je le rappelais plus haut, le cycle s’est ouvert dans les années 63/64 avec secousses sismiques sur toute la décennie.

  • Entre 2012 et 2015, nous assistons à la première phase de développement de ce cycle : le carré croissant (angle de 90° entre Uranus en Bélier et Pluton en Capricorne). Le « carré croissant » est censé porter à incandescences les valeurs en potentiel dans la conjonction de départ. Chez nous il accompagne l’arrivée de l’équipe gouvernementale la plus hostile à notre culture et à nos valeurs constitutives de toute notre Histoire, si l’on excepte la Convention d’illustre mémoire. Cette coïncidence, bien entendu, n’est pas anodine. C’est ce gouvernement et cette majorité qui sont chargés d’incarner et de réaliser les ruptures évoquées par la présence d’URANUS en Bélier : explosions des revendications individualistes en dissonance de PLUTON en Capricorne : destruction par décomposition des valeurs , des principes et des lois sur lesquelles notre société s’est construite (le Capricorne concerne les structures, ce qui permet de « se tenir debout » dans tous les domaines). Le « carré » sert à potentialiser à dynamiser la charge explosive à son maximum. C’est pourquoi il accompagne l’adoption de lois (si on peut appeler « loi » ce qui installe l’illégitime et le désordre) , la justification, voire la promotion, de mœurs jugées comme dégradantes et asociales dans les sombres temps jupitéro/saturniens. Vous en aurez quelques exemples plus bas.

A titre purement personnel j’avouerai que rien ne paraît plus intéressant au chercheur que je suis dans le domaine du « sens » que de saisir la dimension anthropocosmologique dans les comportements d’une personne (mais cela c’est mon métier) et encore plus dans les mœurs et le discours  dominants (presse, littérature, législation, programmes politiques, biographies) pour une époque donnée. J’ai donc sélectionné quelques extraits d’articles récemment parus sous la plume de plusieurs chroniqueurs et journalistes, parce qu'ils me paraissent illustrer à plus d’un titre, le paradigme plutono/luciférien dans lequel nous vivons et vivrons pour quelques temps encore.

Je vous les livre – dans une couleur différente pour en faciliter la lecture - avec quelques commentaires quand nécessaire.

 Extrait 1

« Mai 68: une révolte éclate, qui amorce un ébranlement radical de la société et de la famille….

Qu’est-ce-que je vous disais ?

….Juillet 68 : Paul VI publie Humanae vitae, une encyclique qui exalte le sens profond du mariage, tel qu’il résulte de la loi inscrite par Dieu dans le cœur de l’homme. Violemment combattu dès sa publication à l’intérieur même de l’église, la doctrine contenue dans cette encyclique est aujourd’hui largement oubliée. Or, le pape François a indiqué que le synode extraordinaire du 5 au 19 octobre sur le thème des « défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation » traitera, dès son ouverture, de l’actualité d’Humanae vitae. Pour l’église, il y va de tout : rester pratiquement seul à défendre la loi naturelle, c’est la continuité de son message qui est ici engagé, et partant sa nature même de mère et maîtresse »

(Extraits tirés de l’Homme Nouveau numéro 1567 du 24 mai 2014).

A mon avis c’est mal parti. Le travail de sape de la « tradition » dans l’Eglise est tellement avancé et les positions de François ont tellement tendance à s’aligner sur ce fameux « esprit du concile » dénoncé autrefois par Benoît XVI que je m’attends à de mauvaises surprises dans ce domaine. Le Christ n’a-t-il pas dit qu’Il ne trouverait par un seul homme qui lui soit resté fidèle, à son retour ? Nous en prenons le chemin….mais j’espère me tromper car je n’oublie pas que la Providence veille.

 Extrait 2

« Ce qui est dangereux et, d’abord stupide, est l’image qui nous hante d’une sorte de tapis roulant qui nous entraînerait automatiquement vers des lendemains qui chantent… Auguste Comte appelait le progrès un « dogme » ; c’est du vocabulaire religieux.

Les mouvements technologiques peuvent comporter des dangers. Parler de « progrès », c’est souvent, chez ceux qui s’enrichissent en les vendant, une manière de camoufler ses dangers en stigmatisant des esprits prudents par des termes injurieux comme « réactionnaires » « rétrogrades [……] Il est en tout cas paradoxal que l’on attende l’amélioration de la condition humaine de sciences comme les sciences de la nature (physique, chimie, biologie, etc.) qui étudient tout ce qui n’est pas humain. Ou de sciences dites « humaines » qui se proposent justement de prendre exemple sur les sciences de la nature…
[…..]

Les vertus ne sont jamais autres que traditionnelles. Elles ont été définies dès la Grèce ancienne. Nous pouvons tout au plus les combiner en déplorant en des plats où elles seront assaisonnées de différentes façons. Nous pouvons en accentuer certains aspects, ou leur trouver de nouvelles applications, mais jamais créer un Bien nouveau

[….] La modération s’appelle aussi tempérance. C’est la prise de conscience des limites, et pas seulement de celles de son estomac. C’est la connaissance de ce que Pascal appelait « notre portée ».

(Rémy Brague)

Ce que l’écrivain dénonce ici, c’est bien le caractère totalement inhumain de l’ère dite « industrielle » puis « scientifique » dans laquelle nous sommes entrés avec Uranus à la fin du XVIIIème siècle (Prométhée, Faust et Frankeinstein) et qui s’est accentuée avec Pluton (1930) le grand manipulateur des énergies, des atomes et des consciences. C’est avec lui que s’ouvre la grande ère de la techno-science où l’homme ne se contente plus d’imiter la nature, mais où il intervient sur elle pour la modifier à son gré (cf. actuellement, les travaux en biogénétique par exemple) ce qui constitue la différence essentielle entre le mode d’activité symbolisé par Uranus et celui de Pluton qui s’attaque aux structures mêmes des choses et non à leur simple présence.

Sa découverte en 1930 cristallise les avancées décisives dans la physique nucléaire, dans la physique quantique, dans la maîtrise de  l’or noir pour alimenter un civilisation de plus en plus mécanisée… Et, - on l’oublie trop souvent – cette époque marque leses premiers balbutiements de cette télévision qui va se révéler comme un incomparable outil plutonien de conditionnement et de manipulation des foules, à la disposition de ceux qui sauront en prendre le contrôle : les plutoniens-types, c'est à dire les hommes d’argent et de pouvoir ; ceux qui ne se laissent guider que par une volonté de puissance absolument étrangère à toute considération morale que ce soit.

Au tournant des années 90, FR3 était venue chez moi tourner une émission d’information où j’analysais les thèmes astraux liés à la naissance de la télévision grâce aux dates que l’équipe de télévision m’avait fournies. L’importance de la fonction plutonienne était si manifeste dans les deux thèmes que j’avais à traduire, que je ne pus m’empêcher d’attirer l’attention sur la charge corruptrice de cette invention qui offrait aux pouvoirs, quels qu’ils soient (c'est à dire bien ou mal intentionnés) le moyen d’agir sur les consciences en les soumettant à un mensonge ayant toute l’apparence de la vérité[10]. Visiblement l’équipe était très satisfaite du travail accompli et nous nous quittâmes enchantés les uns des autres. Vous devinez la suite…..la responsable de l’émission, me téléphona une quinzaine plus tard pour me dire, navrée, que sa rédaction avait décidé de ne pas diffuser le reportage.

 Extrait 3

« Nos brigands,

Vous connaissez l’affirmation de Saint-Augustin dans la cité de Dieu, souvent cité par Benoît 16: un État sans justice n’est qu’une bande de brigands. De récentes décisions successives de justice – ou plutôt d’injustice – confirme tristement cette parole.

Le conseil d’État, la plus haute juridiction de la république, ordonne la condamnation à mort d’un innocent, Vincent Lambert. Comme l’a regretté un conseiller d’État, « la peine capitale susceptible d’être infligée à un vivant, pouvant se défendre bec et ongles, pour inhumaine qu’elle était, demeurait exceptionnelle, tandis que son rétablissement pour les morts-vivant, que chacun fait parler à leur place, conservera ipso facto 1500 personnes en état « pauci-relationnel » qui attendent dans le couloir – pardon, la chambre – de la mort. Combien d’autres suivront ? Les verdicts de mort judiciaire atteindront un chiffre plus effrayant qu’avant 80 » (Zadig, sur www. Causeur.fr)

Pis encore, le condamné tétraplégique ne peut espérer une grâce présidentielle. Son destin est maintenant entre les mains des juges de la Cour Européenne des Droits de l’Homme….

Le lendemain, la cour d’assises de Pau acquitte un médecin coupable de 7 assassinats. « Un verdict effrayant et révélateur » selon Alliance Vita. Quand la justice bafoue elle-même les lois, qu’est-elle sinon un simulacre aux mains de brigands ? Nous catholiques, sommes trop souvent très respectueux des institutions, imaginant qu’elles poursuivent le Bien Commun. Il serait temps que nos yeux se dessillent ».

(éditorial intégral de  Denis Sureau, philosophe et journaliste)

 Denis Sureau galèje ! Il y a bien longtemps que toute une lignée de penseurs, d’écrivains, de responsables ou de simples citoyens (dont je suis) dénoncent l’entreprise de destruction massive de notre civilisation entreprise sous le couvert de la « légalité dite républicaine » dès les origines de la révolution de 89. Nos yeux (que nous soyons catholiques ou pas) sont ouverts depuis longtemps et je suis ravi qu’il en prenne le chemin lui aussi.

Pour le reste, il n’y a pas à s’étonner : une dis-société dans laquelle on encourage chacun(e) à poursuivre son plaisir et son bien-être, voire à satisfaire ses vices (surtout s’ils ont des retombées commerciales) comme « seul horizon indépassable », il va de soi que tout ce qui exige générosité, oubli de soi, sacrifice, est, à terme condamné : le bébé dans le ventre de sa mère considéré comme une catastrophe, le malade ou l’infirme grabataire qui exigent présence et soins, le vieillard devenu inutile et qu’il faut liquider comme chez le Inuits où il était condamné à nourrir les ours dès qu’il ne pouvait plus remplir aucune tâche …etc….Mais le Inuits étaient des « sauvages » et nous sommes des « civilisés », même si la différence s’estompe de jour en jour et pas à notre avantage.

Le tout, dans une civilisation qui ne conserve de « chrétien » que ce qui est nécessaire à se donner bonne conscience et à fuir les affres de la culpabilité (c’est pas bon pour le teint) est de trouver les bonnes justifications ; comme pour « le loup et l’agneau » chez Lafontaine.

 Le Conseil d’Etat, la « science », la médecine, sans compter les Associations inspirées à des titre divers par « un certain goût pour la mort » (Planning familial, LGBT, AMDD mais vous allez en trouver beaucoup d’autres) n’ont d’autre utilité que de justifier notre lâcheté et notre égoïsme sous le vaste manteau – troué - de « la liberté et de la dignité individuelles ».

Comme s’il pouvait y avoir quelque liberté ou quelque dignité à être privé du droit de vivre, droit qui me semblait constituer la clé de tous les autres…..

L’élément « plutonien » (satanique plus encore que luciférien) qui a contaminé notre culture, est désormais si bien installé dans nos mentalités, que nous trouvons normal de voir légitimer par nos lois, nos décrets, et par les décisions des plus hautes autorités de la science, de la politique et de la justice, le mal que nous devrions fuir et duquel, en principe, ces autorités devraient nous protéger.  

 Extrait 4

« Non, la crise est dans l’homme, pour reprendre le titre d’un essai de Thierry Monnier, paru avant la seconde guerre mondiale. Dans son essai, Paul François Paoli décrypte essentiellement la situation française et met bien en avant les contradictions qui habitent – pour ne pas dire qui hantent – notre système républicain aujourd’hui incapable d’assumer les valeurs universelles qui sont censées le fonder tout en portant en même temps un projet libéral – libertaire d’individualisme absolu……

« Dans son remarquable essai, «  L’intelligence en péril de mort », de Corte dressait ce constat qui décrit notre réalité actuelle : « On y retrouve la solitude du moi coupé de ses attaches à la réalité; l’intelligence submergée par l’imagination ; le repli de la conscience sur elle-même dans la création d’une pseudo–réalité de suppléance; la projection de cette représentation mentale de l’univers; l’ivresse de la volonté de puissance transformant la fiction en une « réalité » qu’elle dirige et domine à son gré ; la conviction de remplacer Dieu et d’être le créateur des mondes ; la certitude de ne plus être ce qu’on est, de devenir toute chose, d’être un surhomme, de changer en même temps que l’univers; le sujet qui fait l’objet et se retrouve identifié à  son œuvre, aux multiples facettes de la création. »[11] […]

« A l’opposé du progressisme, écrit l’auteur, la vision conservatrice suggère que l’homme est d’abord une créature avant d’être un sujet, et qu’il ne peut accéder, par ses seules forces, à sa propre dignité. » Derrière cette description se trouve, en fait, toute la question soulevée par la légalisation des unions homosexuelles et le formidable sursaut pour s’y opposer […]

Le temps est-il venu d’un conservatisme des vérités essentielles face à un progressisme permanent, fourrier du relativisme absolu ? À vrai dire, la question ne semble pas attendre de savoir si son temps est venu puisqu’il sourde déjà, mais s’il sera suffisant. Et c’est là que nous catholiques, nous nous souvenons de cette pensée de Pascal : « Hors de Jésus-Christ nous ne savons ce que c’est ni que notre vie ni que notre mort, ni que Dieu, ni que nous-mêmes ».

(Extrait d’un article de Philippe Maxence à propos de l’ouvrage de Paul François Paoli : « Malaise en Occident »).

Rien à ajouter, le texte parle de lui-même de nos délires d’apprentis sorciers qui essayons, en agitant la baquette magique de l’argumentation sophistique, de transformer les vices en vertus, les perversions en conquêtes sociétales, l’inversion en modèle achevé d’une saine sexualité, l’avortement en défense de la vie (je l’ai entendu dans la bouche du Vénérable Frère Jean-Michel Baylet, surnommé « le veau sous la mère » et ci-devant président du parti radical-socialiste) , l’euthanasie en preuve d’amour et de générosité suprêmes .

Extrait 5

« La mort par injection létale n’étant pas légale en France, Vincent Lambert devait mourir de faim et de soif[12] selon une lecture ambiguë de l’actuelle loi sur la fin de la vie qui considère l’alimentation et l’hydratation comme des traitements susceptibles d’être interrompus [….]

Ce 24 juin, donc, le conseil constitutionnel a jugé qu’il convenait de laisser Vincent Lambert mourir de faim et de soif, au nom du refus de l’acharnement thérapeutique, de l’irréversibilité des lésions du patient et de ce qu’on a pu interpréter comme un refus de vivre de sa part… »

[….]

D’autre part, a débuté le 11 juin dernier, devant la cour d’assises des Pyrénées atlantiques à Pau, le procès du Docteur Bonnemaison, accusé d’avoir euthanasié 7 patients en fin de vie… Sans en informer ni les familles ni le reste du personnel médical. « Il a agi dans une grande solitude » : c’est ce que l’opinion publique semble retenir de l’affaire comme si le problème n’était pas tant d’avoir fait délibérément mourir sept patients que de l’avoir fait seul. La justice a tranché le 25 juin : le docteur est acquitté et n’aura pas les cinq ans de prison avec sursis qui étaient requis. Pour le procureur, Nicola n’est « pas un empoisonneur », il aurait agi « en médecin, mais en médecin qui s’est trompé ». C’est un message terrifiant qui est ainsi envoyé au corps médical : injecter la sédation terminale à une personne âgée dans le but de la tuer ce n’est pas l’empoisonner. Qu’est-ce donc ? Le procureur ne l’a pas précisé. » […]

« Marie Humbert avait réclamé pour [son fils, Vincent Humbert][13] l’euthanasie, qu’elle considérait comme un acte d’amour, et lui avait finalement donné la mort par injection létale avec la complicité d’un médecin en 2003 » […]

Merci maman !

« Quoique cette pratique soit interdite en France, la justice avait conclu à un non-lieu en 2006 tandis que la grande presse s’émouvait de l’acte de Marie Humbert et estimait que, comme mère, elle était décidément bien mieux placée que l’État pour savoir si son fils devait vivre ou non. Onze ans plus tard, l’avis de la mère de Vincent Lambert n’intéresse personne et cette femme qui s’est battue pour que son fils puisse vivre a été classé dans la catégorie « catholique traditionaliste » ce qui a suffi à rendre son avis parfaitement insignifiant. Le philosophe Fabrice Hadjadj commente ainsi dans Le Figaro du 23 juin le poids de l’émotion dans la société moderne : « Nous assistons à un intéressant développement du meurtre par compassion : jadis, on éliminait bravement, sans merci ; maintenant c’est au nom de la pitié parce qu’il faut se justifier devant une conscience devenue historiquement chrétienne. Nous avons de plus en plus, selon le mot de Bernanos, « la triple sensible et le cœur dur », si bien que vont se multiplier des homicides larmoyants. ».……

On se rapproche ainsi du fameux : « Je l’aimais trop alors je l’ai tué » des grands procès d’autrefois….qui généralement se terminaient sous le couperet de « la veuve ».

Je vous le disais : les pires atrocités au nom des grands principes dévoyés ; au nom de ces « idées chrétiennes devenues folles » comme disait Chesterton en son temps. Le IIIème Reich et sa propagande très élaborée par le charmant Dr Goebbels n’a pas agi autrement pendant douze ans pour faire avaler au peuple allemand ses crimes effroyables. Sauf que, justement, il rejetait les « idées chrétiennes » mêmes folles. Il leur préférait les élucubrations gnostiques sur le partage du monde en « purs » (les aryens blonds aux yeux bleus, fils du Principe du Bien) et en « impurs » (les « peaux foncées », dont les sémites mais pas seulement, fils du Principe du Mal). Il existe un texte de Claude Tresmontant publié autrefois dans Le Monde, très édifiant sur le sujet). 

[....]
Telle qu’elle avait été présentée au moment du vote, la loi Léonetti devait à la fois condamner l’acharnement thérapeutique et l’euthanasie pour faire valoir la nécessité de développer les soins palliatifs et le texte est suffisamment ambigu pour laisser la place à une lecture « euthanasique », mais comme le montrent plusieurs décisions juridiques de l’affaire Vincent Lambert. Le tribunal administratif de Reims considérait ainsi, dans son jugement du 16 janvier 2014 demandant de suspendre la décision d’arrêter la nutrition artificielle, que « l’alimentation et l’hydratation artificielle…nécessitent en l’espèce le recours à des techniques invasives en vue de leur administration » et donc « consiste en des traitements » […] « De même, le conseil d’État, dans sa décision du 14 février 2014 considérait que « l’alimentation et l’hydratation par voie artificielle constituaient bien un traitement pouvant être suspendu dans les conditions posées par la loi ».……

Fasst le ciel que ces distingués magistrats qui décident si facilement de la vie et de la mort d’un de leurs semblables en difficulté, n’aient pas un enfant victimes un jour d’un accident qui les paralyserait et les priverait de la faculté de déglutir (cela peut arriver). Il est probable qu’ils considéreraient ces « techniques invasives » comme la chose la plus naturelle du monde.  

[….]
Jean-Marie Le Méné, président de la fondation Jérôme Lejeune, note ainsi dans la Croix du 24 juin 2014 : « il est important de dissocier cette affaire de la question de la fin de vie. Vincent Lambert n’est pas en fin de vie : il vit une vie à la mesure de son handicap, une vie diminuée, mais une vie qu’on nous proposera peut-être demain de tuer. Mais la société est tellement bousculée qu’on ne réagit plus. Les responsables sont dans une dimension très compassionnelle, très consensuelle, mais nous sommes dans la trahison du réel. On est bien dans l’acte homicide, mais, comme on répugne à utiliser le moule « tuer », on nous dit que ce n’est pas vraiment une vie et que, par conséquent, y attenter ce n’est pas tuer… »

Le régime communiste chinois, ne nous a-t-il pas habitué à recouvrir ses pires atrocités sous des appellations poétiques : le « grand bond en avant » - la « révolution des cent mille fleurs » : combien de crimes sadiques et de massacres derrière cette rhétorique ?

[….]
« Lourdement handicapé et dépendant Vincent Lambert n’est pas pour autant atteint d’une maladie particulière évolutive ou en phase terminale. Vincent Lambert n’est donc pas condamné à mort par la maladie mais par justice française ».

Quand la « justice française » est administrée par une Mme Taubira sous la houlette d’un pervers polymorphe (ce n’est pas une insulte, c’est la définition de l’enfant par saint Sigmund) comme Hollande ou d’un forcené comme Valls, on peut tout craindre.

C’est la phase finale du processus plutonien de destruction : celle de la mort. C’est à elle que tendent toutes les « transformations sociétales » qu’on essaye de nous imposer : le désarmement spirituel conduisant à la mort car c’est l’esprit et l’âme qui sont la « forme du corps ». Sans âme, plus de corps. On a réussi à tuer l’âme gréco-latine et chrétienne de notre culture ; notre culture ne peut que mourir sous les assauts de toutes les barbaries qui se pressent déjà à ses portes et qui l’ont, pour une bonne part, déjà infiltrée.

[….]
« Philippe Pozzo di Borgo est cet homme devenu tétraplégique après un accident de parapente qui a inspiré le film « Intouchables ». Il déclarait le 23 juin dernier, bien conscient d’entrer, comme Vincent Lambert, dans la catégorie de ceux dont certains pensent que leur vie ne mérite pas d’être vécue : « Qu’il est surprenant d’adhérer à la lutte pour la survie des espèces menacées et de me la refuser ! C’est un droit qu’on vous propose, me dit-on ; c’est une option, mais qui ne vous concerne pas » rajoute-t-on « puisque vous ne demandez plus à mourir. Est-ce donc réservé aux plus humiliés, anormaux, dérangeants, inquiétants, silencieux, douloureux ? »

(Extrait d’un article signé Adélaïde Pouchol)

Sait-on que Marthe Robin est restée pendant cinquante ans, couchée en chien de fusil (elle ne pouvait plus étendre les jambes, recroquevillées sur sa poitrine par la paralysie inexplicable qui l’a frappée dès son adolescence) perdant son sang (elle était stigmatisée) dans la pénombre (ses yeux ne supportaient plus la lumière du jour) ne dormant presque pas (ses nuits étaient consacrées à la prière…quand elle n’était pas sauvagement attaquée par l’Autre qui la jetait à bas de son lit) ne pouvant absorber autre chose que deux hosties par semaine….Et qui pourtant a apporté le réconfort moral et spirituel à des milliers de personnes (jusqu'à cinquante par jour) accourant de tous les coins de France et de l’étranger, en grande difficulté intérieure et repartant apaisées, éclairées, souvent converties, ce qui ne l’empêchait de s’entretenir avec les plus hautes sommités philosophiques (Jean Guitton par exemple) et religieuses et trouvant encore la force de fonder une Œuvre de charité qui rayonne de nos jours ? 

 

Mais changeons de sujet : après le criminel voyons le sordide (on n’oublie pas que Pluton est le maître du Scorpion et donc le principe même de la sexualité…et de ses perversions).

Extrait 6

« De nombreuses plaintes ont été reçues à la mairie de Saint-Pol-de-Léon quant au faux « mariage » homosexuel réalisé avec des enfants de sixième. (Oui, vous avez bien lu, on a conditionné des enfants pour qu’ils simulent un mariage « homo »). Le maire ment. Embarrassé (…) Nicolas Floch affirme avec des accents hypocrites : « ce sont les enfants qui ont eux-mêmes souhaité cette célébration ». (…). (Heureusement qu’ils n’ont pas souhaité célébrer un sacrifice humain, voire simplement animal en égorgeant un chat par exemple). Au cours d’un travail préalable de propagande en faveur du « mariage pour tous », réalisé en cours d’instruction civique, les profs ont trouvé charmant de fortement suggérer aux élèves que le « mariage » fictif de cette année soit « célébré » entre deux garçons. Quand vous êtes en sixième, que vous avez 11 ans en moyenne et que votre prof vous dit que c’est une très bonne idée, vous faites quoi ? Et les parents, ils en disent quoi ? Et que dit le ministre de l’éducation nationale Benoît Hamon de ce type de pratique ? »

(Extrait d’un article de Présent, paru dans la revue de presse de L’Homme Nouveau)

Si en cours d’instruction civique (où va-t-elle se nicher…) on peut « marier » deux garçons encore innocents (plus pour très longtemps avec de pareils éducateurs/trices) pour les initier aux transgressions légalisées, et qu’on peut le faire sans que les parents  ne viennent rappeler ces professeurs philo-invertis à leurs devoirs à l’aide de solides arguments, pourquoi, en cours d’éducation sexuelle, n’initierions-nous pas ces chères têtes blondes aux mille et une délices d’une nuit de noces « sodo » pour la plus grande édification de leur classe ?

On se souviendra que Pluton – dont il est question dans cet article – s’il régit la sexualité en général et ses transgressions/perversions en particulier, régit tout particulièrement, en anthropocosmologie médicale, les voies d’excrétion, le rectum et l’anus . Il intervient donc de manière privilégiée dans les pratiques sodomites. Il me semble que si ma suggestion était entendue, la tâche de l’Education Nationale qui a accepté une « Semaine Queer » à Sciences Po où tous les déjantés fils à papa de l’école ont pu se livrer, en public, aux pires cochonneries, il me semble donc que cette tâche serait assumée jusqu'à sa fin logique.

Passons à un autre registre :

 Extrait 7

« À Ottawa, Dean Del Maestro, député conservateur a déposé, le 2 juin, un projet de loi afin de rémunérer les mères porteuses. Au Canada, il est légal d’y avoir recours, mais pas de les payer. Le député estime qu’il faut « mettre fin à l’hypocrisie » puisque les contrats rémunérés existent, mais sont conclus aux États-Unis.

Commentaire du journaliste : « L’abominable relativisme du rôle moderne de la justice a de quoi inquiéter, elle ne se soucie plus du juste mais vient seulement acter les faits : c’est ainsi que d’un État de fait, on fait un État de droit. À l’instar de la journaliste Cecilia Sanchez pouvons-nous demander :« mais au fait, combien valent neuf mois de loyer dans un ventre ? »

(Revue de presse – article du Monde du 14 juin 2014)

Voilà une idée de prostitution d’un nouveau genre qui est appelée à un grand succès. Je plains les enfants de devoir naître de telles mères.

 Extrait 8

Il y a quand même des sursauts de bons sens et de sens moral.

« La cour européenne des droits de l’homme a rendu l’arrêt pour l’affaire « À K contre Lettonie » le 24 juin. Elle n’a pas reconnu un droit à l’avortement d’un enfant trisomique et seulement un droit à l’information de la femme concernant la santé de son enfant. La naissance d’un enfant trisomique n’est pas un préjudice pour la mère.…… »

Ce n’est pas le professeur Lejeune qui a tant fait pour la reconnaissance des trisomiques dans notre société inhumaine, qui contredira cet arrêté. Un peu de soleil dans les sombres nuées qui nous enveloppent ?

Extrait 9

Un beau témoignage

« Ce qu’on attend de la loi, ce n’est pas d’apporter des bonheurs domestiques mais d’éloigner les malheurs », résumait Blanche de Castille à Saint-Louis. On ne demande pas, en somme, à la politique de se mêler directement de la vie intime des gens. On lui demande de prendre en compte, favoriser et défendre institutionnellement la seule forme de vie commune, sexuellement et moralement indispensable au bien commun, qui est le mariage.

(Conclusion d’un article de Jean-Michel Beaussant, philosophe à suivre en toute confiance)

Extraits 10

Quelques perles de Madame Irène Théry, ci-devant sociologue de son état et auteur d’un rapport intitulé « filiation, origine, parentalité, » destiné à préparer la fameuse « loi famille ».

« C’est un projet de loi qui ne concerne que des « non-familles » des « défamilles » pour les discriminer positivement au détriment des familles de toujours, prétendument « dépassées.....L’idée générale… est de supplanter le droit et les devoirs de la famille par un droit des individus à la famille ou plutôt aux familles de leur choix (homo, mono, multiparentales)…, [on pourrait peut-être y faire entrer le cas de Tarzan recueilli et élevé par une famille de gorilles ou celui de Mowgli élevé par un ours et une panthère, non ???…]…. avec les diverses manières de « faire famille » (procréation, adoption, engendrement avec tiers donneurs : notamment PMA pour les lesbiennes et reconnaissance des enfants nés par GPA à l’étranger). Le droit à l’enfant revendiqué comme un dû vient aliéner la filiation et anéantir le droit naturel de l’enfant et de la famille….

A quand un « Salon de l’enfant » où on pourrait acheter un petit garçon ou une petite fille comme on achète un chien dans un salon animalier…et le ramener s’il ne convient pas à l’usage ?

[….]
Irène Théry l’avait déjà dit dans Télérama en décembre 2011 : « Le problème, c’est ce fameux modèle : un seul père, une seule mère. » Ah bon ! C’est un problème. C’est certainement le problème le plus réconfortant que, personnellement, j’ai eu à affronter de toute ma vie. Et la plupart de mes semblables avec moi je crois. « L’individu devient la véritable cellule de base de la société, la famille étant désormais non un groupe prédéfini mais le réseau que dessinent a posteriori des échanges interindividuels de plus en plus autonomes et électifs ». Bonobos, tuyaux-de-poêle, nymphomanes, cuisses et fesses accueillantes, anus vagabonds et légers, déjantés, instables de tous les pays, réjouissez-vous ! Irène Théry pense à vous. « On devine derrière ces mots le même projet, proprement prométhéen, de fonder une société nouvelle, un homme nouveau, en défaisant par la loi ce que l’histoire et la nature ont construit. Ce projet sous-jacent habitait déjà l’esprit de Simone Veil - (grande ogresse à laquelle j’ai consacré un précédent article) - en 1975 quand elle déclarait : « En modifiant la loi, vous pouvez modifier fondamentalement le modèle du comportement humain. Par le biais d’une loi légalisant l’avortement, vous changerez de façon fondamentale la position elle-même de la femme et de l’enfant dans la société »
(quel bonheur que ce changement prophétisé par cette nouvelle figure biblique, je donnerai quelques chiffres tout à l’heure). Irène Théry est l’inventrice, dit-on,  de l’expression « famille recomposée ». Elle a obtenu un prix pour un livre intitulé (on vous le donne en 1000) « Le démariage » (Ah ! la merveilleuse intelligence)

[.…]
« Les frontières de la famille doivent être ouvertes aux amis, aux étrangers, aux autres cultures, ce qui se joue déjà avec les mariages mixtes, les adoptions internationales, la gestation pour autrui, etc. Tout circule, aujourd’hui[14]. Et de renchérir : « En France, la droite stigmatise les immigrés, oppose l’étranger à soi, sa famille à celle des autres, au risque des pires dérives ».

Bref : hors du métissage tous azimuts, point de salut. Quant à la position de « la droite » on s’en moque comme de l’an 40. La défense de la famille n’est pas l’apanage de la simili-droite : la famille est un des fleurons les plus beaux du patrimoine culturel et spirituel d’une humanité qui n’a pas renoncé à sa plus haute place dans l’échelle de la Création. Donc, d'une part elle appartient à tout le monde et d’autre part, personne n’est habilité à y toucher. Et encore moins à la souiller. D’autant qu’en matière de « dérives » Mme Théry ferait bien de méditer le proverbe qui affirme qu’il ne faut « jamais parler de corde dans la maison d’un pendu » ou encore l’aphorisme de « la paille et de la poutre ». J’y reviens à la fin de cet extrait.

Mais le pire est à venir. Je vous communique, en effet, « la déclaration de l’actuel Président du Conseil Famille et Société de la conférence des évêques de France, Mgr Jean-Luc Brunin, dans un livre d’entretiens intitulés : « Les familles, l’Eglise et la société. La nouvelle donne: « Le défi, c’est « faire famille » (vous constatez qu’il parle comme les pires adversaires de la famille traditionnelle) [l’église dite de France a découvert la nécessité de mettre en œuvre] une « pastorale des familles » plutôt qu’une « pastorale de la famille » : « Si l’église s’intéresse à la famille (plurielle !) Ce n’est pas d’abord pour imposer un modèle, ni revendiquer une posture professionnelle au sein de la société. C’est parce qu’il y a un enjeu vital pour tous les individus et la société tout entière. Nous sommes dans l’ordre d’un service d’humanité ».
(toujours Jean-Michel Beaussant, in L’Homme Nouveau N°1569)

Derrière la nature verbeuse du propos, la sémantique adoptée est claire même si elle est discrète : l’évêque entérine le projet révolutionnaire et marxiste de destruction de la famille traditionnelle dans le droit fil de « l’ouverture au monde » envisagée par Vatican II. Il accepte l’idée – aussi chrétienne que possible – qu’il n’y a plus de « famille » mais « des familles ».

Désormais en lieu et place de la Sainte Famille que nous fêtions à Noël par exemple et que nous représentions dans la Crèche, nous pourrons mettre deux « papas » ou deux « mamans » à côté du bœuf et de l’âne pour veiller sur l’enfant Jésus. Nous pourrons varier : à côté de la maman-porteuse, nous pourrons mettre le papa biologique qui a confié sa précieuse semence à une éprouvette,  ou, en lieu et place du vrai papa qui croyait avoir fondé une famille, le pseudo 4ème papa actuel, en attendant le suivant. Nous pourrons même ajouter les copines des trois premiers pour étoffer un peu les choses et montrer qu’on est ouvert, que diable !  

Va quand même nous falloir de la place dans la Crèche.

Quant à la dernière phrase du Mgr, elle sent l’apostasie sournoise à vous brûler les narines car, pour ma part (c’est ce que l’on m’a appris au catéchisme) j’ai toujours cru que l’Eglise, si effectivement elle représente l’Institution que le Christ à confiée à Pierre pour baptiser les nations et assurer le salut des âmes, est avant toute chose au « service de Dieu » et de Ses desseins sur nous. Mais enfin je ne suis peut-être pas assez formé aux subtilités de la langue théologico-postconciliaire.

 Extrait 11

Mme Théry évoquait les « dérives » d’une politique traditionnelle de la famille.

Vous en jugerez vous même par les chiffres ci-dessous :

«  Les statistiques sont là pour nous dire la profonde mutation du tissu social. Elle se manifeste dans la proportion croissante de naissances hors mariage (on arrive en 2012 à 56% de ces naissances selon l’INED ; dix ans plus tôt ce pourcentage dépassait à peine les 44%).

On a compté, en 2012, 128.400 divorces ; à comparer avec l’estimation de 231.000 mariages « hétérosexuels » [comme s’il pouvait y en avoir d’autres] en 2013. Le pacs, instable par nature, puisque sa dissolution peut être signifiée au partenaire par voie d’huissier, représente désormais deux unions légale sur cinq.

En 2011, 1,5 millions d’enfants vivaient dans une famille recomposée, le plus souvent avec leur mère et un beau-père.

Une enquête de l’IPSOS évaluait en 2012 à 1,5 à 2 millions le nombre de mères célibataires en France : cela représente un nombre encore plus important d’enfants grandissant sans père.

Laissons la parole à Barack Obama – parfois le diable porte pierre. « Nous connaissons les statistiques : les enfants qui grandissent sans père ont cinq fois plus de risques de vivre sous le seuil de pauvreté et de commettre des délits ; ils ont neuf fois plus de risques d’arrêter l’école avant d’obtenir un diplôme et ils risquent vingt fois plus de finir en prison. Ils ont plus de risque d’avoir des problèmes de comportement ou de fuguer, ou de devenir eux-mêmes parents à l’adolescence. Et les fondements de notre société en sont fragilisés. » C’était en juin 2008. »

(Dossier « Monde & Vie » du 11.06.2014 – N° 893 signé Agathe Basset)

Si je comprends bien – mais on me corrigera si nécessaire – cette situation constitue l’exact contrepoint des « dérives droitières » stigmatisées par Mme Théry, nouvelle agitée du bocal dans une société qui, depuis la savoureuse définition de Céline pour JP Sartre, en compte de plus en plus ?

Quand je vous disais que nous vivions, avec Pluton, dans « l’inversion totale » et pas seulement sur le plan sexuel, je n’exagérai pas. Car les chiffres de l’INED et ceux cité par Obama, ont de quoi faire frémir quiconque a la tête et le cœur à l’endroit ; le cœur surtout. Car quelles sommes de souffrances se cachent derrière ces chiffres qui évoquent l’holocauste dressé par nos sociétés aux dieux du libertarisme, de l’individualisme et de cette immaturité fondamentale qui consiste à se croire émancipé de toute règle, indépendant de toute contrainte, guidé par son seul nombril…quand ce n’est pas par quelqu’organe placé au dessous ? 

Car cette instabilité et cette irresponsabilité généralisées, ces « fondements fragilisés de notre société » doivent être considérés comme des progrès bien sûr, comme de merveilleuses conquêtes d’une humanité qui, sous la houlette de ses maître socio-libéraux, n’a plus ni dieu ni maître et surtout plus de cervelle et de cœur.

 

Extrait 12

D'ailleurs voici tout de suite de quoi vous faire une opinion :

« Une étude psychologique menée sur 1.500 enfants du divorce par la chercheuse américaine Elizabeth Marquardt montre que tous, que le divorce ait été conflictuel ou « bon », se sentent à terme divisés intérieurement, frappés au cœur de leur identité »

(Dossier « Monde & Vie » du 11.06.2014 – N° 893)

Il est triste qu’il faille de longues études statistiques et psychologiques pour découvrir l’eau tiède et le fil à couper le beurre. Mais c’est l’époque scientifique qui le veut : les vérités les plus simples ne nous apparaissent comme telles et ne sont admises (quand elles ne contredisent pas l’idéologie dominante, ce qui est une autre histoire) que lorsqu’elles peuvent être réifiées dans une mesure, quand elles peuvent êtres quantifiées, tellement nous avons perdu contact avec la vie et avec la source de toute Vérité. Et puis cela fait vivre de distingués universitaires.

 Extrait 13

Soyez rassurés, nous disposons d’une authentique politique culturelle pour hausser le niveau spirituel de nos populations

« Les pouvoirs publics ont accordé 1.500.000 € de subventions pour la 9ème édition du fetival musical « Hellfest » des 20,21 et 22 juin 2014 à Clisson (44). Le collectif « Provocs Hellfest ça suffit» a lancé une pétition pour mettre fin à cette promotion du satanisme et de l’antichristianisme »
(même source)

Subventions, cher(e)s ami(e)s, qui sort directement de vos poches, faut-il vous le préciser ?

Mais je publierai un jour le montant des subventions généreusement accordées par notre pays et par l’Europe de Bruxelles aux lobbies type « LGBT » ou « SOS Homophobie » pour soutenir leurs activités de propagande auprès de notre jeunesse, et vous en serez peut-être effaré(e)s.

 Extrait 14

Première citation :

« Le gouvernement ne veut pas créer un mariage bis, et encore moins permettre à des homosexuels de pouvoir adopter des enfants ou d’avoir recours à la PMA…..Le PACS est radicalement différent du mariage, parce qu'il n’est pas question, ni aujourd'hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe [que seraient deux personnes du même sexe qui ne seraient pas «physiques » ?] quel que soit leur sexe [cette « responsable » nous prend vraiment pour des « demeurés »], puissent se marier. Je soutiens, comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu’un enfant a besoin pour s      a structuration psychique, sociale et relationnelle d’avoir face à lui pendant sa croissance un modèle de l’altérité sexuelle, un référent homme et un référent femme »

Nobles paroles que j’avais moi-même entendu cette personne prononcer solennellement dans le 7/9 de France Inter au moment de la discussion de la loi sur le PACS.

 Deuxième citation :

« A l’époque, l’important était de faire passer le pacs. Il y avait une résistance farouche au pacs, mais aussi dans la société avec des manifestations, des débordements verbaux inadmissibles….Donc, l’important c’était de dissocier le pacs du mariage, sur le plan légal et sur le plan symbolique (….) Aujourd'hui, j’ai évolué sur le mariage, j’ai considéré, en parlant avec les associations que, dès lors qu’il s’agissait de consentement mutuel entre deux adultes, il n’était pas possible de refuser une égalité des droits (….) la société a  beaucoup évolué [qu’elle dit] moi-même je garde mes interrogations sur l’adoption ; il faut trouver comment écrire dans le code civil comment s’organise la filiation d’un enfant qui est adopté par un couple homo »

Vous l’avez deviné, ces deux citations sont de la même personne, Mme Elisabeth Guigou versus 1998 et versus 2012. EG, une de ces « groupies » que Mitterrand avait beaucoup de flair pour découvrir dans le vivier des personnalités féminines prometteuses, à condition qu’elles fussent jolies, même si leurs dents rayaient le plancher des boudoirs de l’Elysée.

Vous avez là un cas paradigmatique du « relativisme » moral, anthropologique, politique.

Ce qui était vrai en 1998 (sous le règne de Chirac sur son trône de fer et de sa « Main » le trotkyste Jospin)[15], ne l’était qu’en fonction des circonstances qu’il fallait savoir contourner et dépasser. Il fallait donc mentir aux Français et les piéger.

En 2012, c’est Hollande, Eyrault et Taubira (le dindon, la marmotte et le porc-épic) qui sont aux commandes. Lizbeth peut donc se lâcher. D’autant qu’en caressant l’équipe au pouvoir dans le sens du poil, qui sait, un peu de la bonne soupe qu’elle se partage, pourrait tomber dans sa propre gamelle. Et elle avoue sans vergogne que ce qu’elle disait hier n’était que poudre aux yeux, artifice rhétorique.

De la rhétorique vous en avez une tonne. Un vrai cours de sophistique. Elisabeth Guigou mériterait vraiment une médaille de la plus grande « Artiste ès mensonges et cynisme politique »…hormis Sarkozy, de bien triste mémoire, qui pourrait lui voler la palme.

Elle nous parle de « consentement mutuel de deux adultes » pour justifier son ralliement opportuniste au pseudo-mariage inverti…C'est à dire qu’elle déplace très habilement (du moins le croit-elle) le problème essentiel de la question concernant :

  • la nature du mariage :
    complémentarité sexuelle de l’homme et de la femme, instituée par voie de Création pour assumer la fondation d’une famille et perpétuer l’espèce, et elle le remplace par la question absurde du

  • consentement mutuel de deux adultes.

  • C’est se foutre du monde !

En quoi le consentement entre deux personnes peut-il légitimer un acte sans tenir compte de la nature véritable de l’acte lui même ?

- Si deux frères (comme on l’a vu il y a quelques années aux USA) tombent d’accord pour assassiner leurs parents et en hériter, en quoi leur consentement mutuel aura-t-il justifié l’assassinat et le parricide ?

- Si deux adultes décident par consentement mutuel de séduire la jeune fille de leurs voisins, même sans violence, en quoi leur consentement mutuel peut-il légitimer cette séduction ?

Une fois de plus on nage en plein relativisme où les choses n’ayant plus de définition ni de contenu, on peut faire n’importe quoi et légitimer (verbalement) n’importe quoi.

D'ailleurs, Mme Guigou dont le regard est celui qu’on découvre chez les grandes actrices hollywoodiennes ayant incarné des rôles de « garces » (Bette Davis, Joan Crawford ou, plus encore, Barbara Stanwick) n’est certainement pas dupe de ses propres arguments. Mais sa formation d’Enarque (sans oublier son passage dans le cloaque qu’est devenu « Sciences Po sous sa précédente administration ») lui a appris qu’on pouvait traiter les électeurs comme des crétins qui gobent tout si on sait trouver les mots et le ton pour les dire. Alors elle ne s’en prive pas.

  •  La deuxième perfidie est encore plus écoeurante, car il ne s’agit plus de deux adultes consentants assez dérangés pour vouloir « se marier» alors qu’ils partagent le même sexe, il s’agit des enfants.

- Dans la première version le problème était vital, déterminant pour l’équilibre et pour la santé psychiques de nos enfants (même si elle évitait soigneusement le problème moral) : « Je soutiens, comme de nombreux psychanalystes et psychiatres, qu’un enfant a besoin pour sa structuration psychique, sociale et relationnelle d’avoir face à lui pendant sa croissance un modèle de l’altérité sexuelle, un référent homme et un référent femme » 

- Dans la deuxième version, exit l’équilibre de l’enfant, les psychanalystes et les psychiatres. L’enfant n’a plus qu’à se débrouiller avec ses deux « empapaoutés » (What did you expect ? : un  empapaouté est un « papa qui a fait son outing » c’est une définition que j’ai bien envie de communiquer à l’Académie.).

Le point de vue s’est complétement déplacé. Il n’est plus ontologique, moral, psychologique, humain en un mot, il est devenu un problème de code civil – il ne part plus de l’intérêt de l’enfant, mais uniquement du délire des adultes  en s’interrogeant des moyens juridiques à mettre en œuvre pour les satisfaire au mieux !!! On ne s’interroge plus sur la définition de ce qu’est la « parentalité », la « famille », « l’adoption » « le mode de constitution psychique d’un enfant », on évacue totalement cette réflexion préalable et indispensable. On fait comme si tout cela n’existait pas.

Comment « organiser la filiation d’un enfant adopté par un couple homo » affecte-t-elle de se demander pour faire oublier alors que quelques années plus tôt la question qu’elle se posait était : « pouvons-nous accepter l’adoption d’un enfant par une paire d’homos », et qu’elle répondait catégoriquement « non ! » en justifiant son choix.

Prise de position qui l’a sans doute fâchée avec les lobbies de déjanté(e)s qui travaillent à intoxiquer nos élites politiques, éducatives, médiatiques et culturelles…qui ne demandent pas mieux que de l’être.

D’où ce ralliement pitoyable à l’idéologie dominante et cet abandon sans vergogne, en rase campagne, de la défense de l’intérêt des enfants.

Quand on pense que les clés de la Justice ont pu être confiées à une âme de cette qualité, on comprend mieux les aberrations juridiques dont l’actualité nous abreuve quotidiennement.

Extrait 15

Et, puisqu’on parle de «Justice » voici un communiqué que j’ai reçu de l’Institut de la Justice à la lettre duquel je suis abonné en date du 17.07.2014.

 

« Madame, Monsieur,

Chers amis de l'Institut pour la Justice,

Savez-vous qu'une femme a été condamnée à 9 mois de prison ferme et 50 000 euros d'amende avant-hier pour avoir compaé Christiane Taubira à  un singe ?
Evidemment, cette femme devait être condamnée pour cette comparaison douteuse et indigne.

Le problème est que, en temps normal, pour être condamné à  9 mois ferme, il faut :

 

 

-

 

forcer un barrage et blesser sept policiers (Ouest-France, 1er juillet 2014),

 

-

 

tabasser sa femme jusqu'à  lui briser les côtes et agresser un unijambiste à  l'aide d'une massue à pics (L'Observateur du Valenciennois, 9 mai 2011),

 

-

 

donner un coup de tête à  un cheminot (Le Parisien, 21 janvier 2014),

 

-

 

agresser un chauffeur de bus et un passant (Le Phare dunkerquois, 28 décembre 2012),

 

-

 

attaquer une famille et menacer de mort des policiers sous l'emprise d'alcool et de cannabis, en état de récidive (Ouest-France, 14 février 2013),

 

-

 

tirer des coups de feu sur quelqu'un (L'Observateur du Douaisis, le 29 octobre 2011),

 

-

 

Être président local de SOS racisme, militant antiviolence, et défigurer sa compagne à  coups de pied au visage, "avec acharnement", jusqu'à lui déchausser quatre dents, lui fracturer le nez, la couvrir de sang des pieds à la tête (la Voix du Nord, le 9 août 2012),

 

-

 

se livrer à une séance de torture raciste sur un étudiant blanc (agression, séquestration, vol) (Metro, 20 juin 2013)1.

 

Mais, la vérité est pire encore.

- Très récemment, le tribunal correctionnel de Verdun a condamné un homme à  six mois de prison ferme pour le viol de sa propre fille âgée de moins de trois ans.
- Six mois de prison ferme, c'est également la peine infligée à  un homme condamné à  Nice en janvier dernier pour le viol d'une jeune femme handicapée.

Ces exemples montrent que notre justice n'est pas la même pour tous. [quel euphémisme !]
C'est un véritable « deux poids, deux mesures » qui est en place. [la rédactrice de ce communiqué est très gentille car nous avons affaire à autant de dénis de justice que de cas cités]

Mais vous n'êtes pas au bout de vos surprises !

Je vous invite à  regarder d'urgence cette vidéo qui vous dévoilera d'autres dysfonctionnements inacceptables ! Pour voir la vidéo, rendez-vous ici.

Si vous souhaitez participer à  notre grand référendum national pour que notre justice retrouve un peu de bon sens, rendez-vous ici.

Enfin, n'oubliez pas que vous pouvez nous suivre sur facebook et twitter.

Je vous remercie.

Laurence Havel
Secrétaire nationale

PS : si vous souhaitez soutenir l'indépendance et toutes les informations reçuues de l'Institut pour la Justice, vous pouvez faire un don à l'association.

1 Ces exemples sont tirés d'une tribune de Laurent Obertone parue sur le site internet de Valeurs Actuelles. »

(fin de citation)

 

Neuf mois de prison ferme et 10.000 € d’amende pour avoir comparé la délicieuse Mme Taubira à un singe me reste totalement inexplicable. D'abord à cause des comparaisons qui nous sont fournies par Valeurs Actuelles et par l'Institut pour la Justice.

Ensuite pour les singes. Non que je veuille établir la moindre comparaison entre un être humain et un singe, même et surtout si je n’éprouve aucune sympathie et aucune estime pour le dit être humain dont je n’oublie jamais que, quoiqu’il ait fait, il reste créé « à l’image et à la ressemblance de Dieu ».

Mais c’est un autre aspect des choses qui me chiffonne.

J’ai remarqué que lorsque la bouille d’un singe apparaissait à l’écran, que ce soit au ciné ou à la télé, mes petits-enfants s’esbaudissaient joyeusement et leurs parents souriaient avec sympathie, voire avec tendresse envers les bébés singes. De même lorsqu’il m’arrive de visiter un zoo avec eux.

Je n’ai jamais rien remarqué de ce plaisir ou de cette sympathie lorsque Mme Taubira apparaît à l’écran pour faire une de ces déclarations définitives et sectaires dont elle a le secret et qui doivent donner des maux d’estomac à Thémis.

La comparaison n’était donc absolument pas justifiée.

J’arrête là cette petite chronique de cette fin Juillet, mois qui s’est avéré aussi perfide et menteur que notre personnel politique puisqu’il a voulu nous faire croire que nous étions en Mars ou en Novembre et qu’il y est souvent arrivé.

Alexandre Vialatte, excellent écrivain qui nous a quitté en 1971, avait l’habitude de terminer les chroniques qu’il publiait dans le quotidien « La Montagne » par un devenu célèbre : «  Et c’est ainsi qu’Allah est grand ! »

Je ne sais pas s’il pourrait en faire autant aujourd'hui sans que lui tombent sur le poil le ban et l’arrière-ban des « associations » qui font dans « l’antiracisme » parce que ça donne de l’importance à ceux qui n’ont pas d’autre moyen de faire parler d’eux et que, subséquemment, certaines subventions sont toujours bonnes à prendre qui mettent du beurre dans les épinards.

Je terminerai donc de manière beaucoup moins exotique par ce que doit se dire tout Chrétien conséquent : «  Que la volonté de Dieu soit faite »

Bonnes vacances.

 

 

 

 

 

 

 

 

   


[1] le bâtonnier François Bedel Girou de Buzareingues déclarait déjà en 2006 lors d'une conférence donnée à l'Académie des sciences et lettres de Montpellier : « Il faudrait des heures et même des journées entières pour, reprendre ce que, ces dernières années, le législateur avant ou après toute jurisprudence, a transformé et modifié du livre un du Code civil consacré aux droits des personnes, tant en ce qui concerne la nationalité et le nom, les actes de l'État civil, la filiation, les mineurs, l'autorité parentale, le mariage, le divorce, des successions, les libéralités pendant le mariage, le concubinage… Il ne reste plus grand-chose de cette législation, en partie du droit romain et aussi du vieux droit français et qui a été une des pierres angulaires de notre société pendant deux siècles »

[2] Rappelons pour ceux qui l’ignoreraient que la « république » désigne la « chose publique » c'est à dire ce qui concerne l’organisation de la société et de ses institutions. C’est ainsi que dans les Six Livres où le magistrat Jean Bodin dégage une conception politique de la souveraineté de l'État, perpétuelle et absolue, indissociable de l'indépendance, il reconnaît trois formes de « république » : démocratie, aristocratie, monarchie. Pour sa part il se déclare partisan d'un pouvoir royal souverain, perpétuel, inaliénable et indivisible.

Mais ce pouvoir, comme les deux précédents, est subsumé sous le concept de « République » et c’est pourquoi il donne à ce maître ouvrage le titre général de….. : « La République » (1576). Il est bon de se le rappeler en permanence car la plus dur combat que ceux qui veulent rester fidèles à la nature des choses et à la fidélité à certaines valeurs, est celui des mots. Comme nous le verrons plus avant.

[3] Roberto de Mattéi – « VATICAN II, Une histoire à écrire » – Muller Editions, mai 2013, 499 p.

[4] Roberto de Mattéi – « La Dictature du Relativisme » - Muller Editions, 2011, 117 p.

[5] Abbé Mathias Gaudron – « Catéchisme catholique de la crise dans l’Eglise » - Editions du Sel, 2010, 4ème édition oct. 2012

[6] C’est moi qui souligne.

[7] Idem

[8] Citation de saint Augustin comme chacun sait.

[9] Guillaume de Tanoüarn  - « Une Histoire du Mal », Via Romana, décembre 2013, 274 p., p. 65-66.

 

[10] On se souvient par exemple du cas d’école fourni par l’insinuant Patrick Poivre d’Arvor s’entretenant en direct avec Fidel Castro au cours d’un JT….alors que le dit Fidel se trouvait à des milliers de kms des studios de TF1 et qu’il n’avait jamais rencontré PPDA. On se souvient aussi des « frappes chirurgicales » de l’armée américaine en Irak – avec prises de vue à l’appui – qui ne touchaient que des objectifs militaires ! Las, il fallut bien se rendre à l’évidence, quand la campagne de mensonges plus gros les uns que les autres eut porté ses fruits et que les objectifs furent atteints : 300.000 civils étaient restés sur le carreau…sans doute parce qu'ils se plaçaient d’eux-mêmes sur le trajet des dites « frappes chirurgicales » pour faire mentir la télé…Mais il était trop tard pour revenir en arrière, la vérité pouvait donc être connue. Et je ne parle pas de la fiole d’urine brandie par le chef d’état-major des armées US devant toutes les caméras du monde, pour « prouver » la présence d’armes de destruction massive dans les greniers de Saddam et créant ainsi, dans l’opinion publique mondiale, un fort courant de sympathie en faveur de l’agression contre ce malheureux Irak….qui connaît actuellement des heures bien pires que toutes celles qu’il a connues. Les Chrétiens surtout qui pouvaient vivre normalement en Irak du temps de Saddam et qui ne le peuvent plus depuis l’instauration de Khalifats multiples et variés, qui ne sont, en fait, que des entreprises de meurtres en séries menées par des sociopathes à prétention religieuse.

 

[11] Je ne saurais trop, pour ma part, recommander la lecture de cet ouvrage de Marcel de Corte, paru pourtant il y a une cinquantaine d’années. Tout ce que nous vivons y est en germe. On aura particulièrement  remarqué, dans l’extrait choisi par l’auteur, l’évocation du pouvoir que l’homme croit avoir sur lui-même « de ne plus être ce qu[‘il] est, de devenir toute chose….de changer en même temps que l’univers ». On se demande ce que de Corte aurait écrit s’il avait connu les théories du « Genre », la dernière folie à la mode…..

[12] Comme pour toutes les autres occurrences dans le texte, c’est moi qui souligne.

[13] Vincent Humbert…Vincent Lambert. On se demande ce que peut bien signifier une telle proximité patronymique entre les deux cas….

[14] Cela me rappelle une histoire un peu grivoise que j’appréciais fort du temps de ma jeunesse pas toujours très sage, sans parler de mes vingt-huit mois de service militaire pour une cause trahie d’avance. Bref.

Il s’agit de trois dames de pays différents réunies par un congrès où s’agitent leur mari respectif et qui en viennent – il paraît que c’est courant chez les dames – à parler de la « chose ». Et plus précisément du nom qu’on donne dans leur pays à l’attribut de leur époux.

La première dit : chez moi on l’appelle « le rideau »…parce qu'il tombe après chaque acte.

La seconde : chez moi c’est « le partisan ».  On l’attend par devant et il arrive par derrière

Et la troisième, tout sourire : chez nous c’est « petit potin »…. Parce qu'il court de bouche en bouche.

En fait, les deux dernières métaphores illustrent bien le temps où messieurs Bergé et Mme Théry représentent les plus hautes figures de la culture dominante…et de la législation qui va avec.

J’espère n’avoir choqué personne avec cette petite histoire venue alléger le propos, mais se définir comme profondément attaché aux principes spirituels qui doivent guider les mœurs et fonder les lois, n’est pas se comporter comme bégueule ou constipé.

 

 

 

[15] Toute référence au « Trône de Fer » serait parfaitement involontaire.

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