mars 20, 2013

François : un nouveau printemps pour l'Eglise ?

© Copyright 2013 CorbisCorporationJe suppose que vous savez que le pape François a été élu il y a quelques jours (sourire…)

L'Orchestre noir (autrefois il était "rouge") entame son aubade.

 Aussitôt les étiquettes ont commencé à se déposer sur sa soutane blanche et à y adhérer. Car rien n'est plus apprécié par notre presse française que de pouvoir faire entrer une personne dans une petite case, réductrice, caricaturale très souvent. Petite case où on lui jettera des fleurs si elle fait allégeance à la pensée unique qui régit nos médias, notre classe politique, notre enseignement, bref notre culture dominante (voyez ces kyrielles de "vedettes engagées" –alors que monstrueusement égocentriques - à qui la souplesse d'échine et la déclamation gauchisante servent de talen et de passeport pour imposer leurs trombines dans les magazines dits "people" et à la télé). Mais petite case où elle sera abreuvée de critiques, de sarcasmes, voire d'injures, si, par le plus grand des hasards, la dite personne avait le front de penser par elle même et de ne pas être d'accord avec les slogans à la mode.

Le Pape François, ex-cardinal Bergoglio, ne peut échapper à la règle. Même si elle s'applique à son sujet avec beaucoup plus de circonspection et de prudence – étatn donnée sa popularité - qu'avec son prédécesseur à qui les oreilles ont dû siffler plus d'une fois.

Je ne connais malheureusement pas son heure de naissance (ce qui m'affecte fort. J'ai écrit à l'Ambassade d'Argentine à Paris et j'espère qu'une bonne âme prendra l'initiative de me répondre) mais  nous voyons se dessiner à son sujet, une sorte de scénario schizophrénique…parfaitement en accord avec ce que nous pouvons connaître de son thème.

Pour les uns le pape apparaît comme celui "qui ne s'est pas opposé à la junte des généraux argentins". Entendez par là – on ne le dit pas mais on le laisse entendre – qu'il "s'est compromis" avec la dictature de son pays. Car, c'est bien connu, qui ne dit mot consent et, de plus, l'alliance entre le sabre et le goupillon constitue la grille de lecture obligée des rapports entre l'Eglise et les Etats.

On nous a déjà fait le même coup avec Pie XII et malheureusement pour ceux qui, sciemment ou inconsciemment, ont volé au secours de la thèse répandue  en Occident par Rolf Hochhuth à travers sa pièce  "Le Vicaire", pièce qui lui avait été demandé par le KGB dont il était un agent stipendié; malheureusement pour eux donc, les travaux historiques (dont certains effectués par des historiens juifs) et les archives ouvertes depuis la chute de l'URSS, n'ont fait que mettre en lumière la résistance silencieuse mais opiniâtre que Pie XII a opposée au nazisme et son travail inlassable pour protéger le maximum de Juifs possibles et autant qu'il lui était possible sans mettre en danger les populations par un interventionnisme contreproductif.

Ce sont ceux là mêmes (si ce ne sont eux ce sont leurs fils ou leurs neveux) qui se sont réjouis de voir Mao lancer sa "révolution culturelle" qui a fait cinquante millions de morts en Chine, de voir Ho-Chi-Minh entrer à Saïgon (et en faire fuir une population qui préféra se noyer en mer de Chine plutôt que de subir un régime de psychopathes révolutionnaires) de voir Castro transformer Cuba en un gigantesque camp de concentration, Pol-Pot liquider la moitié de la population du Cambodge. Ceux qui considéraient comme de grands "humanistes" Lénine, Staline, Béria, Ulbricht, Honecker, Novotny, Husak, Ceauscescu, Hodja et consorts qui se complurent à exercer toutes les cruautés qu'une imagination désaxée peut inspirer aux hommes; ceux là qui maintenant sont prêts à coiffer le turban, à se laisser pousser la barbe et à couvrir leur femme (quand ils sont "hétéro") d'une burka si – comme on peut légitimement le craindre d'un simple point de vue démographique – l'Islam finit par submerger une Europe trop veule pour rester fidèle à elle-même et à son héritage, empoisonnée qu'elle est par un relativisme et un droit-de-l'hommisme cauchemardesques qui la conduit tout droit au suicide…

Ce sont ceux là donc qui accusent Mgr Bergoglio de ne pas avoir offert sa vaillante poitrine au sabre des généraux ou des amiraux argentins.

La police de la pensée veille sur nous

  • Bien sûr, au-delà de la réalité des faits – contestables et contestés par le Vatican – et comme on l'aura compris, il y a une règle absolue qui absout les uns et condamne systématiquement les autres : on ne doit jamais s'opposer à un régime qui se proclame "démocratique" et surtout "révolutionnaire". Même s'il torture et liquide infiniment plus radicalement qu'un régime dit "de dictature " (ne jamais oublier que la "dictature" est toujours à droite…jamais de gauche) il doit être soutenu parce que les crimes qu'il commet sont nécessaires au bien de l'humanité et nous préparent des lendemains qui chantent. CQFD.

  • en revanche, on doit toujours fustiger un gouvernement qui, même s'il est parfaitement pacifique et bienfaisant, met en cause les immortels principes de la "révolution universelle". C'est quand même simple à comprendre, non ?

Dans une tribune publiée par le journaliste Jean-Pierre Tailleurs sur le blog "Enquête et Débat", on peut lire ceci qui va dans le sens de notre propos :

" L’accession de Jorge Bergoglio au Pontificat présente un intérêt particulier pour un analyste franco-argentin des médias. Les rédactions françaises se montrent incapables, à de rares exceptions près, de bien informer sur les réalités socio-politiques actuelles de l’Argentine en effet. Vont-elles changer ?

La présentation donnée du pays du nouveau Pape est soit touristique généralement, avec le trio tango, football et beaux paysages, soit fortement influencée par la rhétorique des gouvernements Kirchner. Leurs principaux relais en France, que l’on trouve au Front de Gauche notamment, sont les plus écoutés dans les médias. Peut-on attendre ainsi que l’on parle des mensonges, de l’intolérance et des pratiques clientélistes des «K»[1] ? On peut en douter, et c’est une forme d’irrespect du peuple argentin.

Les rédactions françaises vont également devoir se libérer de leur tropisme «dictature militaire» quand elles évoquent l’Argentine, le rétroviseur systématiquement braqué sur les crimes commis il y a 35 ans. Comme si la présidence Giscard avait été constamment regardée à travers le prisme du pétainisme[2] par les journaux de Buenos Aires des années 70…

Il est légitime d’aborder les éventuelles «zones d’ombre du nouveau Pape» car Bergoglio ne s’est pas ouvertement opposé à la dictature du Général Videla, selon certains de ses critiques. Mais si les journalistes français daignent faire leur travail honnêtement – en particulier ceux qui ont la chance d’être envoyés dans le Cône Sud – je les invite à laisser leurs préjugés à Paris. Le camp d’en face n’était pas seulement constitué par des enfants de chœur, contrairement à ce qui est toujours suggéré. La plupart des Argentins ne l’ont pas oublié, et sont choqués par les outrances de Hebe de Bonafini par exemple, la présidente des Mères de la Place de Mai. Continuer d’occulter les méfaits de ceux qui ont donné une excuse aux militaires pour prendre le pouvoir est malhonnête." (fin de citation)

"Malhonnête" mais de bonne guerre quand l'idéologie l'emporte sur l'intelligence, l'honnêteté et l'objectivité. D'autant que les catégorie "vrai et faux" ou "honnête et malhonnête" n'existent pas pour les mentalités marxistes qui dominent encore les médias français. Le processus dialectique de l'Histoire qui se déploie par contradictions dépassées, veut que le concept qui était vrai hier ne l'est plus aujourd’hui dans l'exacte mesure il n'est plus nécessaire à l'avènement de la société sans classe.

 

N'épiloguons pas. Il s'agit du pape, il s'agit du catholicisme et le pape et le catholicisme ont toujours constitué le plus sûr rempart des consciences contre les absurdités et mensonges de la "révolution" quelque forme qu'elle prenne. Au moins jusqu'à Vatican II quand une équipe d'idiots utiles ont cru devoir (en France surtout) faire cause commune avec elle pour servir des objectifs communs.

Donc, en tant qu'ils restent fidèles à leur foi, il faut arriver sinon à les détruire, ce qui est impossible ("….les portes de l'Enfer ne prévaudront point contre Elle" - St. Matthieu Chap. XVI, 18) du moins à les affaiblir en souillant les personnes, en semant le doute, en calomniant….

 

BERGOGLIO Jorge - 17.12.1936 - 05.32 - Buenos-Aires -François : un pape qui marie deux univers.

 

  •  L'ami des hommes, de la nature et des animaux, guetté par "les loups". 

Vous pouvez remarquer dans le thème du pape François la très belle, très fraiche, et joyeuse conjonction,  qui exprime des affects si naturels et spontanés qu'elle touche à la naïveté :

  • Lune/Vénus en Verseau, qu'on pourrait traduire par : affectivité très vive, sociabilité, gentillesse, bienveillance, détachement, allocentrisme véritable, probité, intérêt vrai pour l'autre, confiance en lui.

Mais vous pouvez aussitôt remarquer aussi que

  • cette conjonction de valeurs fraiches et joyeuse sest affrontée à d'implacables dissonances à Pluton et Uranus [3].

En dissonance Uranus et Pluton sont symboliques de tout ce que la nature humaine est capable d'inventer en matière d'individualisme exacerbé, de refus des règles, de volonté de transgression, d'orgueil prométhéen. Ce qui constitue notre culture dominantes actuelle.

C'est dire si le discours du nouveau poverello sur la pureté des mœurs – refus de l'avortement, du pseudo-mariage des inverti(e)s, défense de la vie et de la loi naturelle, condamnation implicite du "libéralisme sauvage" – c'est dire si ce discours est susceptible de lui attirer les pires avanies. Il le sait sans aucun doute. Mais, comme le disait Benoît XVI avant lui, son existence ne lui appartient plus; elle est entièrement dévolue à la prédication de la Vérité qui, comme nous le dit saint Jean, est seule susceptible de nous rendre libres.

Pour ceux d'entre vous qui pratiquez la méthode des "chaînes planétaires" observez le jeu des maîtrises concernant les symboles planétaires traditionnellement dévolus aux affects, à la sexualité, à la vie amoureuse :

  • Une affectivité forte et maîtrisée

-         Vénus et Uranus sont en réception réciproque entre Taureau et Verseau : les besoins charnels, terrestres, ne sont pas niés, ils sont même très forts mais ils accomplissent l'effort nécessaire pour se dégager d'une pression animale excessive, pour faire en sorte que ce soit l'intelligence et le cœur qui guident la sexualité et non l'inverse.

-         Désolé, François n'est pas DSK, il ne transformera pas le Vatican en annexe des hôtels new-yorkais, lillois ou madrilènes où s'organisent les parties fines que l'on sait. Il ne confondra pas désorientation, perversion, vagabondage sexuel et dignité humaine, art de vivre et encore moins de vivre "en familles de tuyaux de poêle".

Il décevra sûrement ceux qui, en ces matières, parce que l'air du temps leur a fait perdre tout repère, se fichent du catholicisme comme de leur premier préservatif ou veulent le réduire à l'aune de leurs désirs désordonnés. Un catholicisme à la carte en quelque sorte.  Il les décevra parce qu'ils oublient que la Vérité enseignée par le Christ, est une, immuable, éternelle. C'est à dire le contraire d'un programme démagogique dans lequel on met tout et n'importe quoi pour se faire élire par le "peuple souverain" (en fait roulé dans la farine) quitte à y perdre son âme. Le pape, qu'il s'appelle François, Benoît, Pie ou Jean-Paul, n'est pas de ces hommes politiques qui, parce qu’ils sont incapables de se plier à une morale collective ou de respecter des principes transcendant leur volonté propre, se mêlent d'imposer des lois qu'ils sont incapables de respecter dans leur propre existence. Il l'a dit lui même, il a "mis la Croix au centre de sa vie et de la vie de l'Eglise". Et même si les langages peuvent changer, les exigences de la Croix sont toujours les mêmes depuis deux mille ans. Il n'appartient pas à un Pontife, fût-il souverain, de les modifier si peu que ce soit. Il ne peut que nous encourager à les accepter comme outils de libération spirituelle et nous soutenir dans notre effort individuel.

Alors "les loups vont essayer de mordre" comme le prévoyait déjà Benoît XVI lors d'un célèbre discours à la Curie.

 

BERGOGLIO - ELECTION - 13.03.2013 - 18.30 - ROMELe Thème de son élection.

Observons le thème de son élection (dont malheureusement je ne connais pas l'heure exacte mais que je situe aux alentours de 18.30 – le 13.03.2013 - puisque la fumée blanche est apparue à 19.00)

C'est peu de dire que ce thème semble particulièrement "agressif" :

-         Un Ascendant situé (dans le cas de figure adopté : 18.30) à la fin de la Vierge, signe de service et d'humilité (au carré de son Soleil natal qui dit tout autre chose comme nous le verrons plus loin)

-         Ascendant affronté à une triple conjonction au Descendant: en l'occurrence, les opposants, les ennemis déclarés. Triple conjonction  qui ne fait pas dans la dentelle : Soleil/Mars/Uranus

-         A quoi il faut ajouter une Lune au carré de Pluton : crise et angoisse.

Du fil à retordre, des combats à mener, des efforts, des dangers, des larmes…..

Voyez l'image du pape lui même dans ce thème. On peut penser qu'il est représenté par le maître de l'Ascendant : Mercure  étroitement conjoint à Neptune (la foi, la prière, la charité) en Poissons (signe traditionnel du Christianisme) au trigone de Saturne en Scorpion (la force intérieure, la maîtrise, la ténacité, la réflexion, la sagesse, la tradition) et au carré de Jupiter en Gémeaux et en Maison IX : la prédication tous azimuts, la transmission par tous les moyens possibles.

Ce ne sont là que des esquisses d'interprétation mais elles peuvent peut-être vous aider dans votre propre réflexion.

 

  • Retour au thème natal du pape François et à la première chaîne planétaire que j'avais commencé à décrypter.

Nous avions observé qu'Uranus et Vénus étaient en réception réciproque (se maîtrisaient l'une l'autre) entre Verseau et Taureau, associant la volonté de dépassement, la discipline intérieure, le refus de se laisser aller, à une affectivité pourtant exceptionnelle.

Mais ce n'est pas fini.

Un conciliateur, un homme "de bonne volonté".

Vénus est aussi maîtresse de la Balance dans laquelle séjourne…Mars !

Un Mars "en débilité extrême" dirait Barbault.

En fait, c'est le Mars des conciliateurs. Le mars de  ceux qui rechercheront toujours à favoriser des synergies, à susciter des coopérations, à éviter des conflits. Toute la puissance agressive de l'astre se trouve alors comme inversée et détournée de son rôle habituel de confrontation avec le milieu extérieur pour, au contraire, dégager les éléments d'une harmonie plus grande. C'est un Ma       rs très heureux chez un diplomate qui doit évoluer et trouver les éléments d'une entente possible entre des clans ou des partis hostiles les uns aux autres.  Je pense que ce sont des qualités qui ne seront pas inutiles à notre nouveau pape.

En revanche, c'est une position qui n'est pas très heureuse dans le cas où on exerce une autorité susceptible de devoir affronter un conflit imposé : on le trouve chez Charles VI, chez Henri III, chez Pétain qui tous trois eurent à affronter un ennemi déterminé et y laissèrent quelques plumes.

Mais on le trouve aussi chez Mazarin dont nous connaissons le génie diplomatique et politique. Mais il est vrai qu'il y avait Anne d'Autriche et le petit Louis XIV derrière lui. Espérons.

A noter que sur le plan moral, il est évident que ce sont des sentiments exigeants et dégagés de toute convoitise (Vénus en Verseau) qui doivent guider la volonté d'action (Mars en Balance) et non l'inverse. En d'autres termes: ce n'est pas la libido qui doit imposer sa volonté au cœur, mais le cœur qui doit éclairer le désir et l'action. Je pense que l'homélie du pape lors de sa messe d'intronisation est assez éloquente sur ce point : respect des autres, respect de la nature, amour de la paix, défense (Mars) des pauvres (Balance : sens inné de la justice et de l'équité).

Le sens de la hiérarchie des valeurs.

Quant à Uranus, l'autre branche de cette première chaîne planétaire, elle gouverne la Lune en Verseau qui, elle même, gouverne Pluton en Cancer.

La discipline et l'exigence intérieure contrôlent la vie intérieure, l'âme, qui s'approprie la puissance génésique, transformatrice, fécondante de Pluton.

 

BERGOGLIO - INTRONISATION - 19.03.2013 - 09.30 - ROMELe Thème de son Intronisation

Et, puisque nous évoquons la messe d'intronisation, cérémonie à partir de laquelle le pape est vraiment pape, observons le thème de cette entrée - à la fois officielle et spirituelle – en fonction : 19.03.2013 – 09.30 Rome.

-         Jupiter – autorité morale, institutionnelle – se lève exactement à l'horizon (Asc) à 10° des Gémeaux

-         La Lune à 25° des Gémeaux établit une Pleine Lune (opposition) avec le Soleil natal du pape à 25° Sagittaire. Je traduis cette Pleine Lune comme mise en lumière de l'axe Gémeaux/Sagittaire qui est celui de la connaissance, de l'enseignement, de la transmission.

-         Saturne à 11° Scorpion forme un sextile à Mercure natal à 11° Capricorne : sagesse, profondeur, rigueur intellectuelle sont au RV.

-         Pluton, lui,  séjourne directement sur Mercure : aspect de trouble et d'inquiétude foncière, mais aussi d'élucidation, de clarification. Ce pontificat intervient dans une période de désordre moral, de révolte hédoniste, de refus des valeurs éternelles. Il faudra beaucoup de perspicacité et de lucidité au pape pour apporter des solutions à la crise spirituelle que traverse le monde; y compris le catholique.

-         Neptune se place au sextile de Jupiter natal : la foi nourrit et inspire l'exercice de l'autorité religieuse.

-         Mercure se place au sextile d'Uranus : intensité de la vie intellectuelle, rigueur de la pensée qui devra inventer un discours original, novateur, accordé à la Parole du Christ pour notre époque

-         Vénus à 27° Poissons, au carré du Soleil natal à 26° Sagittaire : la charité, la compassion, le sens de la souffrance doivent nourrir la fonction et l'action….dont il faut attendre peu de gratifications pour celui qui est chargé de l'assumer.

-          D’ailleurs le Soleil de l'intronisation, est lui même au carré (assez large il est vrai) du Soleil natal : on ne règnera pas par le prestige de la fonction, par l'autorité naturelle de tout sagittairien, par le rayonnement de l'institution, mais par la capacité personnelle à développer le sens cosmique, mystique et compassionnel des Poissons (quand ils sont de haut niveau).

Remarquez aussi que la conjonction Mars/Uranus qui  nous avions observé au moment de l'élection, s'est considérablement resserrée et qu'elle s'établit maintenant sur les 6e et 8e degré du Bélier…c'est à dire au carré exact du mi-point de l'orbe de la conjonction Jupiter/Mercure que nous trouvons entre le 4e et le 11e degré du Capricorne dans le thème natal du pape.

C'est dire l'énergie qu'il devra déployer, les combats qu'il aura à mener, les agressions (j'espère qu'elles ne seront que verbales et intellectuelles, mais je n'en suis pas totalement sûr) dont son enseignement, sa fonction, sa personne, feront sans doute l'objet, nonobstant le courant favorable qui semble accompagner sa prise de fonction.

Ou alors, il faut inverser le propos, et voir dans ce vigoureux carré Uranus/Mars à Jupiter/Mercure, le combat que le pape devra mener contre les pesanteurs, les conformismes d'une institution deux fois millénaire.

Les deux interprétations sont valables sans doute et il pourrait y avoir du sport dans la maison commune : l'Eglise.

J'ai placé cette petite méditation sur le thème du pape en annonçant un homme qui marie deux univers

 

  • L'ascète, le méditatif, le serviteur.

 

Nous avons découvert ce premier univers à travers un homme ouvert, sociable, affectueux (il embrasse facilement) – d'une haute valeur morale et d'une pureté de mœurs exigeante - un intellectuel rigoureux et hardi à la fois qui nous laisse présager un réformateur – mais aussi un homme qui en impose physiquement (grand et fort me semble-t-il à travers ce que j'en vois à la télé) qui est doué d'un charisme et d'une chaleur humaine indéniables, qualités où se manifeste bien sûr son Soleil en Sagittaire : celui qui fait les leaders, les organisateurs, les entraîneurs, les rassembleurs, les fédératifs, les assimilateurs, les Représentants (d'une autorité, d'une fonction, d'une religion, d'une communauté, d'un pouvoir ou d'une institution plus ou moins prestigieux…...

Mais souvent aussi (mais le risque ici est évité grâce à la deuxième chaîne planétaire dont je n'ai pas encore parlé) les excessifs, les démesurés (dans un domaine ou un autre) les vantards, les affabulateurs et mythomanes, les histrioniques, voire les mégalomanes. Bref, ceux pour qui la plus cruelle torture consisterait à passer inaperçus, à ne pas occuper toute la place, à ne pas écraser toute forme de "concurrence" possible.

Bref, en tant que Sagittairien, François est parfaitement à sa place dans un rôle de Chef de l'Eglise.

Mais il semblerait que toute l'intensité du signe, sa volonté d'expansion, son élan vers une grande cause ou un grand projet, ses débordements, son goût de l'exploit ou de la pompe, voire de l'épate, se soient comme convertis dans le thème de François (un peu comme je l'expliquais pour Mars un peu plus haut). Que les puissances d'extraversion en renonçant à elles mêmes, se soient mises au service d'un rayonnement intérieur qui s'exprime par la simplicité, l'humilité, le sens du service, l'effacement personnel. Logique : n'est-il pas de gloire plus grande pour le Chrétien que de se dissoudre, de disparaître comme "moi" et de se fondre dans la lumière de Dieu. ?

C'est tout le jeu de cette deuxième chaîne planétaire.

 

  • Introversion et méditation

 

Au départ nous trouvons un trilogue (comme dans le "Huis-clos" de Sartre mais de tout autre nature, Dieu merci) entre les trois personnages que sont :

-         Mercure, les orientations de la pensée, la nature de l'intelligence, cherchant  les fondements de la vérité dans le silence du Capricorne, signe de Saturne

-         Neptune, la foi, l'ouverture de l'âme au transcendant, séjournant dans la Vierge (signe de Mercure) siège de la rationalité, et amenant celle-ci à s'ouvrir au transcendant, et donc à renoncer à enfermer êtres et choses dans les limites d'une perception  purement quantitative, discursive, démonstrative, "terrestre".

-         et enfin Saturne (la sagesse, la hauteur et la profondeur, la connaissance acquise par l'expérience) travaillant pour ce même Neptune, dans le signe des Poissons qui nous ouvre à l'Infini et nous fait d'autant mieux ressentir les limites qui sont les nôtre.

D'où l'humilité réelle de ce  Sagittaire "converti" qui trouve dans cette ascèse, cette humilité sincère, les moyens privilégiés de sa gloire la plus haute.

On le comprendra d'autant mieux que c'est Saturne qui "gouverne" Jupiter (en Capricorne, chez Saturne donc) et Jupiter qui "gouverne" le Soleil (en Sagittaire : l'élan vers le vrai, le beau, le  bien, la recherche du sens de l'existence…).

 J'ai choisi de vous proposer cette méthode des "chaînes planétaires" parce qu'elle s'est imposée à moi spontanément, en lisant le thème de François – bien qu'elle soit la plupart du temps dédaignée dans les méthodes de décryptage propres à l'anthropocosmologie et qu'elle puisse donc surprendre la plupart d'entre vous. Mais ici je la trouve singulièrement parlante.

D’ailleurs, si on adopte une approche encore plus "traditionnelle" c'est à dire en ne tenant compte que du septénaire planétaire (et en renonçant à utiliser les trois trans-saturniennes donc) l'importance de la dimension collective et religieuse de ce thème n'en est que plus évidente.

 

  • Incarner la Religion : ce qui lie les hommes entre eux et les orientent vers Dieu. 


En effet nous trouvons au départ : Saturne et Jupiter, les deux grand symboles de portée collective,  en réception réciproque gouvernant toute la chaîne planétaire :

-         Saturne en Poissons – l'ouverture à la foi -  dont le maître est Jupiter : la religion, ce qui "relie")

-         Jupiter en Capricorne (signe de Saturne et analogique à cette "pierre" sur laquelle l'Eglise est construite d'après le Christ Lui même).

Saturne gouverne ensuite :

-         Mercure (la pensée) en Capricorne

-         la Lune (l'âme réceptive et sensitive) en Verseau, signe de Saturne, épris de d'oblativité et de détachement.

-         Vénus, les affects, les sentiments, l'ouverture vers les valeurs, dans ce même signe du Verseau

Vénus gouverne, elle, Mars (voir plus haut) qu'elle met au service de la collectivité

Jupiter gouverne le Soleil : la générosité, le rayonnement, l’autorité pastorale.

 

Conclusion toute provisoire toute personnelle en forme de voeu.

 Si je devais me permettre un commentaire, ce serait d'insister sur le fait que le pape n'est pas un moine ou un ascète priant au fond d'une cellule, même si cette dimension d'intériorité profonde et de religiosité vraie est essentielle à une mission qui ne se veut pas politique.

Il est le Vicaire du Christ, c'est à dire son Représentant sur Terre et, à travers Lui, de Dieu Lui même ("le Christ, l'Eglise et Dieu, c'est tout un", aurait certainement dit Jeanne d'Arc).

L'Eglise n'est pas une simple association cultuelle inspirée d'une philosophie vaguement chrétienne convertie au primat de l'individualisme : il y a la foule des sectes protestantes, fondamentalistes pour cela.

Elle n'est pas un organisme d'entraide sociale ou de charité, (même si cette dimension peut légitimement mobiliser certains Chrétiens en offrant à leur foi l'occasion d'une généreuse mise en pratique ) : il y a toutes les institutions sociales et les ONG pour cela.

L'Eglise, à travers son enseignement, la transmission des vérités qu'elle met à notre portée, ses sacrements, ses cérémonies, ses rituels, est une manifestation du Ciel sur la Terre.

Un vent de folie iconoclaste, après le Concile Vatican II, a voulu jeter aux oubliettes les signes visibles et symboliques par lesquels une très longue tradition avait cherché à traduire cette présence de Dieu dans Sa création et qui fut à l'origine de cette magnifique culture chrétienne qui culmine au XIIIe siècle par l'architecture, la philosophie, la musique, la peinture....

Benoît XVI, plus encore que son distingué prédécesseur, avait commencé – à sa manière humble et silencieuse – à  tout "restaurer dans le Christ" : dans la doctrine, dans l'exercice pastoral (où, avant lui, on avait assisté à un débordement effarant d'initiatives fantaisistes) dans le cérémonial, dans le sacrifice de la Messe, dans la restauration du chant sacré, dans la remise en pratique du Latin,  langue de l'Eglise ….Il n'a pu aller jusqu'au bout, faute de disposer des forces qui lui étaient encore nécessaires pour terminer cette tâche de restauration.

François veut tout recentrer sur le Christ et sur la Croix. Je crois que c'était le projet même de saint Pie X, le seul pape canonisé du vingtième siècle (pour le moment) : "Tout restaurer dans le Christ" était la devise qu'il avait choisie.

Puisse-t-il – tout en sachant s'adresser aux hommes et femmes de notre temps - s'en inspirer et nous libérer des fantaisies doctrinales et pastorales, toutes inspirées de ce "modernisme" déjà condamné au début du dernier siècle et qui n'a eu d'autre bénéfice que  de transformer la nef de nos églises en de silencieuses coquilles vides…. promises à devenir des mosquées si nous persévérons dans la même voie. Et fasse le ciel que l'ascète, le pape des pauvres et des humbles, n’étouffe pas totalement le Pontife, le Régent chargé de manifester la Royauté du Christ sur les Cieux et la Terre, à la tête de Son Eglise avec tout l'éclat symbolique nécessaire.

 

A la grâce de Dieu.

 

 

 

 

 

 

 


[1] Les Kirchner qui Mgr Bergoglio s'est opposé sur des questions sociétales – le pseudo-mariage des invertis notamment – ce qui lui a valu d'être accusé de revenir à l'"Inquisition" par l'excitée, un rien vulgaire, qui gouverne actuellement l’Argentine.(NDR)

[2] La comparaison est hasardeuse.  Le maréchal Pétain hérite d'une situation où 130 divisions allemandes ont balayé l'armée française, s'installent dans le pays et imposent la loi du vainqueur. Ce n'est pas le cas de l'Argentine au moment de la prise de pouvoir par les militaires.

[3] A remarquer - mais je ne veux pas insister sur ce point que j'ai largement développé par ailleurs - que le pape est né sous le quasi carré Uranus/Pluton des années 33/35 qui a entraîné l'Europe dans la période la plus sombre de son histoire et qui se reproduit actuellement jusqu'au début 2015 et dont j'ai écrit que – pour ma part – je n'attendais rien de bon. C'est dire combien ce pape semble accordé à l'air et aux nécessités du temps.

  1. Bonjour,
    Merci pour ces précisions. C'est vrai que François I est guidé par la bonne étoile et qu'il était déjà pressenti pour occuper une très grande responsabilité. Que la Grâce de Dieu le guide dans ses choix et décisions

  2. Bonjour,

    Le destin existe--t-il ? notre histoire de vie est-elle déjà écrite quelque part?
    Merci.

    Anne-Hélène

    1. Personne ne peut vraiment répondre à cette question.
      En revanche il est bien évident que nous naissons avec des orientations bien marquées dont la manifestation, en s'actualisant, donne tout à fait l'impression d'une sorte de destin inéluctable quand on se retourne sur un parcours. On a envie de dire, devant certaines vies comparées au thème de ceux ou celles qui les ont vécues : "cela ne pouvait pas se passer autrement". Certains pensaient que "le caractère c'est la destinée" et penchaient donc pour un "destin" entièrement déterminé par le sujet lui-même. Cela ne me paraît vrai qu'en partie car les déterminations naturelles et surtout culturelles dans lesquelles nous naissons - et que nous ne choisissons pas - jouent leur rôle elles aussi, à leur niveau, pour actualiser ce qui est latent chez un être. Aucun grand écrivain potentiel ne pourrait assumer un destin réel de grand écrivain s'il naissait dans une société qui ne connaît pas l'écriture.

      En fait je crois beaucoup qu'on peut comparer notre destinée à une oeuvre d'art : le caractère et le tempérament de l'artiste, ses goûts, ses valeurs esthétiques jouent leur rôle, son éducation, sa formation, les influences qu'il a ou n'a pas subies interviennent aussi....mais tout cela ne nous donne pas la clé définitive de l'oeuvre en ce sens que personne ne pourrait déterminer apriori, même en possession de toutes ces données, quels tableaux l'artiste va peindre ou quelles partitions le musicien va écrire, et quel niveau d'expression artistique ils atteindront l'un et l'autre. C'est la part du génie qui nous échappera toujours.

      Le génie lui-même pour moi n'est pas autre chose que la capacité à s'ouvrir à l'Esprit, à se faire interprète de ce que la lumière de l'Esprit nous donne à voir. Et là encore se pose la question : s'impose-t-il à nous "à l'aveugle" ? chez celui-ci et pas chez celui-là ? ou alors celui-ci est-il déjà prédéterminé à Le recevoir en naissant ou, mieux, Le porte-t-il avant même que de naître ? Qui pourrait répondre.
      Seul le système de croyances auquel nous adhérons peut éventuellement nous offrir des réponses. Mais alors nous sommes dans la foi et non plus dans la connaissance, plan sur lequel vous me posez la question.

      En fait la question du destin constitue un de ces points aveugles devant lesquels l'intelligence doit humblement se taire. Car elle touche au problème de "l'être" : pourquoi y a-t-il une Terre, des roses, des animaux, des êtres humains ? Ou plutôt, pourquoi y-a-t-il quelque chose plutôt que rien ? Personne ne peut répondre. Nous ne pouvons que constater l'existence du monde. Et quand nous posons la question du "destin" d'un sujet il nous faudrait pouvoir d'abord répondre à la la question "pourquoi celui-ci est-il lui même et n'est-il pas un autre" ? puisque la notion même de "destin" évoque inéluctablement la notion de choix, de sélection individuelle, de "prédestination" personnelle. Peut-être alors pourrions nous accéder aux raisons qui font que "untel a eu (ou a réalisé) un destin différent de tous les autres". Si nous n'acceptons pas cette idée que le destin correspond à une identité spécifique, unique entre toutes, nous le réduisons à la notion d'"existence" qui est commune à tous les êtres humains et les deux concepts se confondant aboutissent à la question évoquée plus haut : pourquoi existons nous ?

      Nous pouvons expliquer comment Napoléon à eu la destinée extraordinaire qui fut la sienne, nous pouvons atteindre à un ensemble de raisons "existentielles" qui viennent, de l'extérieur, donner sens à son parcours et nous offrir l'image d'un "destin" mais l'explication ultime de ce destin particulier là, spécifique entre tous, nous ne pourrons jamais la connaître en tant que "destin" car elle appartient à un niveau d'explication auquel nous n'avons pas accès. Nous ne saurons jamais pourquoi non plus Néron a eu le destin de Néron et Gandhi celui de Gandhi. Nous ne pouvons que constater qu'ils l'ont eu....sans trop savoir pourquoi ? Et sans trop savoir s'ils auraient pu en avoir un différent .....

      De même en ce qui concerne notre propre existence qui n'est pas celle de Napoléon ou de Beethoven. Certains produisent un chef d'oeuvre existentiel à partir de ce qui leur a été donné, une vie pleine de sens (ou pleinement dévastée) et d'autres laissent dormir ce qu'ils portent en eux et semblent avoir vécu une existence assoupie. On a nettement l'impression (sans doute fallacieuse sur un certain plan) que s'ils ne fussent pas nés personne ne s'en serait aperçu. Cet effacement, cette transparence, participent-t-ils d'un destin subi ou d'un destin non sollicité ? Auraient-ils pu laisser une marque spécifique.
      Bien malin qui pourrait répondre à la question. Je suis quelquefois surpris de voir, en consultation, combien certaines personnes laissent dormir des dispositions parfaitement remarquables qui auraient pu transformer leur existence en destinée (la destinée étant la combinaison entre le cours des choses dans lesquelles nous sommes pris et l'influence que notre intelligence et notre volonté exercent pour conduire notre existence). Ces personnes auraient-elles pu accéder à un destin ? ou leur destin consiste-t-il justement à n'en avoir aucun de remarquable ? Je ne saurais répondre à ces questions.

      Les plus doués ou les plus inspirés d'entre les humains (les grands visionnaires, les grands mystiques, les poètes....) n'atteignent qu'à une partie de la vérité, par intuitions, visions, inspirations Mais, même ces plus doués ne peuvent que se heurter au mur qui séparera toujours les créatures du Créateur (quelque forme que nous accordions à ce Créateur) et à Ses raisons.
      Or, la réponse à la question du destin, comme celle de l'être, se trouve de l'autre côté du mur, dans l'intellect divin. Qui, par essence, nous échappe.
      En revanche, je crois que celles et ceux qui ont un destin véritable à assumer - même s'ils n'en connaissant ni l'origine ni la raison - le sentent très tôt dans leur existence et que rien ne peut ensuite les en détourner.

      Bien à vous

      LSM

    1. Astro-databank nous indique une naissance pour 21.00. Cela nous donnerait un Ascendant Cancer. Tout à fait acceptable pour un Pape qui attache tant d'importance à la famille, aux enfants, aux faibles, aux petits....
      Je vais étudier la question et je vous donnerai mon sentiment dans un prochain article.
      En tout cas, merci de nous avoir fait bénéficier de vos recherches.
      Bien cordialement

      LSM

  3. Je ne suis certes pas chrétien ou juif mais je vous informe que l'astrologie (en fait l'astromancie) est condamnée par la Bible (condamnation à mort bien sûr comme a peu près tout ce que la Bible condamne)

    1. Là encore la science vous fait défaut ce qui vous oblige à des raccourcis sans grande signification. Je vais vous répondre très succinctement.
      Il faut savoir que toute l'Antiquité (je résume) quelle que soit la culture considérée, mésopotamienne, chaldéenne, égyptienne, grecque, etc, considérait que d'une façon ou d'une autre, le destin des hommes était fixé par les Astres considérés comme des dieux, des forces agissantes dont il fallait respecter les décrets et se concilier les faveurs.
      C'est ce culte des astres, considérés comme des êtres vivants et divins, causes effectives et efficientes de la destinée des hommes que condamne - à très juste titre - la Bible (dont je ne suis pas un fervent lecteur d'ailleurs).
      Autre chose est de considérer que l'homme et le cosmos, l'homme et les astres, sont pris dans un même mouvement, dans une sorte de multi-correspondance spatio-temporelle qui permet, par l'observation de l'un, de tirer quelque connaissance sur les orientations de l'autre. Dans ce cas les astres ne sont plus ni dieux, ni causes mais de simples "signes" auxquels il nous faut attribuer une signification. Signification qui évolue et s'enrichit au même rythme que les cultures.
      Les astres deviennent alors une langue vivante (donc évolutive) que l'anthropocosmologue s'efforce humblement de déchiffrer, une langue qui peut éclairer l'homme sur ses tendances les plus profondes sans rien sacrifier de son entière liberté qui consiste, à partir d'une bonne connaissance de soi, à faire les bons choix, de vivre sa structure anthropocosmologique dans ce qu'elle porte de plus achevé ...et non de se livrer aveuglément à un fatum, c'est à dire un destin tout tracé par "l'influence des astres" ce qui est une absurdité, hélas crue par beaucoup de partisans et d'adversaires de cette discipline.
      Je remarque encore que nous ne trouvons rien dans le Nouveau Testament (auquel j'adhère sans condition) concernant le culte des Astres ou de toute autre forme d'idoles puisque le Christ nous en a libérés.
      Le Ciel pour alors jouer son rôle véritable de révélateur....pourvu qu'on sache le lire.
      Je vous rappelle que l'Astrologie était enseignée dans les Universités catholiques jusqu'au 17ème siècle; que 22 Papes ont eu un astrologue personnel; que beaucoup d'améliorations apportées à la technique astrologique nous ont été offertes par des religieux.....
      Votre critique tombe donc à plat. Ne confondez pas la lune avec le doigt qui la montre.....

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