Le Monde à l'Envers ? Patience, on y arrive…..et c'est un cauchemar – 2 –
En hors d'œuvre à cette deuxième série de réponses que je voudrais faire aux objections qui m'ont été faites par certains lecteurs (du moins celles qui ont été exprimées de manière courtoise et argumentée et non aux "bruits avec la bouche" de certain(e)s) je voudrais vous faire partager trois documents obtenus grâce à des correspondants qui m'en ont fourni les liens.
Le premier concerne la photo qui illustre (quel joli mot pour une si sordide photo) cet article et qui n'a aucun besoin d'être commentée pour que les cervelles les plus obtuses puissent entrevoir à quoi nous risquons d'exposer nos enfants si les ignobles revendications actuelles étaient adoptées. J'insiste sur le fait que le panneau est tenu à bout de bras par un garçonnet d'environ une dizaine d'années….un "kid" comme les appellent les amateurs de chair fraiche qui pourront, demain, devenir "papas" et même "mamans" si ceux qui nous gouvernent faisaient voter leurs projets délirants.
- Le deuxième est le texte d'un communiqué de "Act-Up" cette honorable association de pompiers incendiaires qui récolte des fonds pour lutter contre le sida dont les statistiques les plus officielles montrent parfaitement qui le propage vraiment. Elle aussi se passe de commentaires
- La troisième – qui nous rassure un peu – concerne les déclarations d'une quarantaine de personnalités qui attirent notre attention sur l'aberration du pseudo-mariage homo avec ses conséquences inévitables sur le statut des enfants et ses dérives plus que probables vers la légitimation du mariage à plusieurs, de la pédophilie, de l'inceste prôné comme valeur éducative, et j'en passe….si nous devions céder à la pression d'une infime minorités de déviants excités.
Communiqué de Act-UP !
Je reprends ici la dépêche qui m'a été envoyée par une association amie, sans rien y changer :
"Grâce au site …… nous avons découvert l’ahurissante menace explicite de mort contre les catholiques et opposants au mariage homosexuel formulée par un conglomérat de toutes les marginalités possibles et relayée par l’importante association étatiquement subventionnée Act-Up.
On peut lire sur le site de cette dernière la liste des prosélytes des orientations idéologiques et sexuelles que l’on entend coaliser dans cette menace terroriste : « NOUS, féministes, gouines, trans, bi-e-s, pédés, antifascistes, psychiatrisé-e-s, séropos, asexuel-le-s, queers, anormaux-ales, masochistes, poly(in)fidèles, hystériques, avortante-s, intersexes, enculé-e-s, putes, travs, pornographes, et autres combattant(e)s dénonçons le regain de respectabilité des discours des droites extrêmes, leur diffusion dans les médias et leur influence sur les prises de décision politiques. »
Cette admirable enfilade est ni plus ni moins appelée à agir ainsi contre les catholiques : « NOUS NE QUÉMANDONS PAS LES PLEINS DROITS QUI NOUS REVIENNENT. NOUS NE TENDRONS NI LA MAIN NI L’AUTRE JOUE : PRÉPARONS LES PLANCHES ET LES CLOUS ! »
Fin de citation.
Vous remarquerez que cette prose guerrière et parfaitement imbécile essaie de se justifier en prenant pour cible exclusive ceux qu'elle désigne par "droites extrêmes" et les catholiques qu'il s'agit de crucifier.
C'est le discours convenu de tous ceux ou celles qui veulent légitimer leurs aberrations comportementales, revendications marginales, insanités verbeuses derrière le discours convenu et tellement recuit de la lutte "contre le fascisme" et contre le "christianisme" associés dans la même pétition d'intention parfaitement grotesque.
C'est pourquoi je publie ci-dessous un troisième document.
Il s'agit d'une série de déclarations (une quarantaine) clairement opposées au pseudo-mariage homo, dont on s'apercevra qu'elles associent des personnalités fort peu susceptibles d'être cataloguées "fascistes", "intégristes", et même "hétérosexuelles" puisque nous y rencontrons des personnalités de "la gauche" la plus revendiquée, des athées notoires et des homosexuels décomplexés.
Comme quoi nos agité(e)s du bocal (ou du croupion, au choix) devraient tremper sept fois leurs verges dans les déjections qui leur servent d'arguments, avant de fouetter à tort et à travers ceux qui ne pensent pas comme eux. Sauf à fouetter ceux qu'ils pensent être leurs "alliés naturels".
Voici donc une liste de personnalités qui se sont déclarées contre le mariage et l'adoption pour les couples de même sexe
Bernard Accoyer
Maire UMP d'Annecy-le-Vieux
"Je suis défavorable à cette réforme et je m’opposerai au vote de ce projet de loi s’il est effectivement débattu à l’Assemblée nationale comme le Gouvernement l’a annoncé. Ce projet vise à répondre à une revendication portée par des associations militantes qui aboutirait à remettre en cause un des fondements multiséculaires de la société : le mariage, institution destinée à réunir les meilleures conditions d’accueil, et d’épanouissement pour l’enfant".
Sylviane Agacinski
Philosophe, professeur, épouse de Lionel Jospin
"Le mot-valise homoparentalité a été forgé pour instaurer le principe d'un couple parental homosexuel et promouvoir la possibilité juridique de donner à un enfant deux parents du même sexe. Or c'est bien l'institution d'un couple parental homosexuel qui fait question, dans la mesure où il abolirait la distinction homme/ femme au profit de la distinction entre homosexuels et hétérosexuels. Cette dernière division est-elle en l'occurrence pertinente ? […]le lien de filiation unissant un enfant à ses parents est universellement tenu pour bilatéral, et cette bilatéralité serait inintelligible si elle ne s'étayait directement sur la génération sexuée"
Laurent Baumel
Député PS d'Indre-et-Loire
" Ce n'est pas l'heure de mener des débats d'avant-garde qui ne recréent pas de la confiance avec les couches populaires qui ont le sentiment que la gauche ne s'occupe pas d'elles."
Gilles Bernheim
Grand-rabbin de France
" Ce que l’on oublie souvent de dire : L’amour ne suffit pas, même si la capacité des homosexuels à aimer n’est évidemment pas en cause. Aimer un enfant est une chose, aimer un enfant d’un amour structurant en est une autre.(...) le rôle des parents ne consiste pas uniquement dans l’amour qu’ils portent à leurs enfants. Résumer le lien parental aux facettes affectives et éducatives, c’est méconnaître que le lien de filiation est un vecteur psychique et qu’il est fondateur pour le sentiment d’identité de l’enfant."
Laurent Bouvet
Politologue
" Les socialistes continuent de fonctionner par slogans. Ils n’ont pas réfléchi en profondeur sur le sujet. Ils raisonnent par évidence, là où tout est subtilité. Ils imaginent que l’on peut aborder la question du mariage homosexuel sans penser la question de la filiation, qui est autrement plus complexe. Le gouvernement a ouvert une boîte de Pandore. L’élite socialiste n’imagine pas combien, sur ces questions, la société, les élus de province, ne sont pas en phase avec elle."
Alexandre C.
Contributeur sur le plus du Nouvel Obs
" Ce que je ne sais pas, c'est si la dualité, l'altérité homme-femme n'est pas une composante essentielle pour le développement d'un enfant comme elle l'est pour sa conception. La question, c'est le risque que l'enfant ait besoin de cette altérité."
Patrice Carvalho
Député Front de gauche de l'Oise
" Je voterai contre. J’ai voté le pacs et c’est suffisant. Le mariage, c’est un homme et une femme qui peuvent concevoir un enfant. La nature n’est pas faite autrement. Ce dossier, ce n’est pas la priorité des Français en ce moment, c’est de l’enfumage !."
Jean-François Copé
Secrétaire général de l'UMP
" Pour ma part je suis opposé au mariage et à l’adoption pour les couples homosexuels. Je pense que le mariage est un cadre destiné à donner une protection aux enfants. Il est intrinsèquement lié à la famille et s’organise autour d’un modèle composé d’un père et d’une mère."
Philippe Cochet
Député UMP du Rhône
" J'estime en effet, qu'au delà de l'aspect moral et sociologique des conséquences d'un tel choix, celui-ci traduit une sérieuse remise en question des fondements de la famille et de la société."
Gérard Charasse
Député Socialiste, radical et citoyen de l'Allier
" Je suis opposé à cette proposition qui ne figurait pas dans mon programme de campagne qui reprenait, au niveau national, pourtant l’essentiel de celui de la majorité présidentielle. Je n’ai pas changé d’avis et, non pour des raisons de “nature”, mais pour des raisons politiques, je ne voterai pas cette proposition."
Dave
Chanteur
" Je ne suis pas pour. Parce que je suis un beatnik et que je suis contre le mariage tout court. On n'a pas besoin de monsieur le maire pour vivre ensemble. Et puis, symboliquement, gardons le mariage pour les hétéros."
Jean-François Debat
Maire PS de Bourg en Bresse
" [...] Pourquoi, alors, refuser le mariage pour tous ? Parce que du mariage découlent, automatiquement, les questions de filiation et de parentalité, et que c’est sur cet aspect que j’ai un désaccord de fond. En effet, pour moi, il n’y a pas de droit à l’enfant, mais des droits de l’enfant. Je comprends parfaitement l’aspiration de couples homosexuels stables à élever un enfant, et ne la traite ni avec ironie, ni avec suspicion. Cependant, à mes yeux l’enfant n’est pas un droit, ni pour un couple hétérosexuel, ni pour un couple homosexuel."
Jean-Pier Delaume-Myard
Auteur de documentaires
" Nombreux sont les homosexuels qui n’ont aucune envie de se marier. Alors pour qui fait-on cette loi ? Pour les homosexuels ou pour les quelques centaines de gays qui vivent dans le Marais ? [...] Se pose la question bien évidemment de la signification du mot famille. [...] Cela sera quoi, les repères pour cet enfant, sa filiation… son non-rapport à la mère ou au père."
Georgina Dufoix
Ancienne Ministre PS
" Pour que deux personnes d'un même sexe puissent se marier il faudrait changer le code civil, et en faire disparaître tout ce qui traduit l'altérité entre un homme et une femme, et essentiellement les mots Père et Mère. Ne nous y trompons pas, derrière ce changement de mot, il y a, bien sûr, la volonté de faire plaisir à une communauté, la communauté homosexuelle (LGBT). Mais il y a surtout un présupposé fondateur qui est celui de la philosophie du Genre."
Daniel Fasquelle
Député UMP
" [...] la réponse ne peut cependant passer, pour de nombreux Français, par le mariage et ses conséquences en matière de filiation : adoption, procréation médicalement assistée et mère porteuse. [...] "
Jean-Christophe Fromantin
Maire de Neuilly-sur-Seine
" La famille, dans la complémentarité de sa composition, n’est pas cette cellule évolutive aux conséquences anthropologiques nouvelles que vous évoquez mais bel et bien le socle fondateur des civilisations et de leur équilibre. C’est la raison pour laquelle seul le mariage entre un homme et une femme justifie l’acte solennel institué par le Code civil. En bouleversant cette réalité vous allez déstabiliser le premier espace d’affection et de solidarité que constitue une famille composée d’un père, d’une mère, d’enfants et de grands parents."
Bruno Gilles
Sénateur UMP des Bouches du Rhône
" Le mariage est réservé aux couples, constitués d’un homme et d’une femme, avec pour perspective une descendance. Il s’agit d’une institution et non pas d’un contrat. Il a pour corollaire la venue d’enfants. Avec l’institution du mariage, la société entend à la fois protéger l’altérité homme-femme et l’enfant qui peut en être issu. Il ne peut y avoir d’égalité entre les couples hétérosexuels et les unions homosexuelles puisque ces dernières sont fondées sur la négation de l’altérité et par voie de conséquence sur l’impossible conception d’enfants."
Mgr Ginoux
Evêque de Montauban
" La notion du mariage se comprend comme la reconnaissance devant la société de leur union. Le mariage est la garantie de la vie commune des époux, de leur statut de parents et de la filiation de leurs enfants. Cette institution immémoriale n’a jamais varié parce qu’elle permet d’assurer les bases de la société et, en particulier, celle de la filiation. "
Alain Gournac
Sénateur UMP Yvelines.
" Elle est le fondement sur lequel notre société à l’équilibre toujours précaire peut encore prendre appui. Personne n’a le droit d’y toucher. Tout le monde a le devoir de la défendre et de la consolider."
Elisabeth Guigou
Ancienne Ministre PS
" Pourquoi l’adoption par un couple homosexuel serait-elle une mauvaise solution ? Parce que le droit, lorsqu’il crée des filiations artificielles, ne peut ni ignorer, ni abolir la différence entre les sexes. […] Je veux être parfaitement claire : je reconnais totalement le droit de toute personne à avoir la vie sexuelle de son choix. Mais je dis avec la plus grande fermeté que ce droit ne doit pas être confondu avec un hypothétique droit à l’enfant."
Mgr Herbreteau
Evêque d'Agen
" On ne bâtit pas une institution comme le mariage uniquement à partir de sentiments. De même, lorsque l'on dit : D'autres pays d'Europe l'ont bien fait, pourquoi pas nous ? L’argument n’est pas vraiment juste. Peu de pays, en fait, ont élaboré le même type de projet. À travers cette institution, la société reconnaît et protège le libre engagement de l’homme et de la femme dans le respect mutuel, la fidélité et l'ouverture à la vie. 250000 mariages sont célébrés en France chaque année et c'est toujours un événement important pour ceux qui s'y engagent."
Mgr Jordan
Archevêque de Reims
" Le mariage pour tous n'a jamais existé et ne peut pas exister. Le mariage, c'est un homme, une femme et, si possible des enfants. On ne peut pas sortir de cela, c'est notre nature, et aussi l'un des fondements de notre civilisation. La société elle-même a déjà placé des interdits immémoriaux : on ne peut pas, par exemple, épouser un proche parent, ou plusieurs personnes en même temps. Donc toute situation de couple n'est pas mariage. Il ne suffit pas de dire que, du moment qu'on s'aime, on peut se marier."
Mgr Joseph
Métropolite
" Ouvrir le mariage à des personnes de même sexe consiste à supprimer le caractère référentiel de l’image biblique du couple de l’homme et de la femme, image qui renvoie à l’anthologie biblique mais aussi à la finalité structurelle de la constitution d’un tel couple, à savoir l’enfant et la perpétuation du genre humain."
Bernadette Laclais
Député PS de Savoie
" [...] Mais au nom de l'égalité des droits entre adultes, faut-il créer par la loi des inégalités entre enfants ? Certes ces inégalités existent déjà entre enfants de conditions différentes, mais elles sont le résultat de parcours de vie, de situations de fait. [...] Mais cela suffit-il à admettre que, par l'a priori de la loi, des enfants auront à grandir avec des parents de même sexe, et d'autres avec des parents de sexes différents ? "
Xavier Lacroix
Théologien et philosophe
" Le mariage est aussi une institution et pas seulement un contrat. L'institution du mariage est définie par un corpus de droits et de devoirs des époux entre eux et envers les enfants. La société y intervient comme tiers, considérant qu'elle en a besoin pour l'intérêt général. La société a-t-elle besoin de l'amour homosexuel, de couples homosexuels solidaires. Peut-être, mais j'en doute. [...] "
Karl Lagerfeld
Couturier et designer
" [...] je suis violemment contre les mères porteuses, les ventres loués pour que ces messieurs jouent à la poupée. Ça, je déteste. Des enfants sans mère, j’en veux pas ! "
Jérôme Lambert
Député PS de Charente et neveu de François Mitterrand
" Que celles et ceux qui choisissent de vivre une sexualité différente soient considérés et protégés en tant que personne humaine, mais que leur mode de vie n'impose pas des changements pour toute l'organisation sociétale."
Catherine Lara
Violoniste, chanteuse, compositrice
" J'ai un respect terrible pour les vieilles valeurs. J'ai eu la chance de vivre avec des parents amoureux qui se sont aimés... Pour moi le mariage c'est le papa, la maman et le fruit de cet amour-là qui donne des enfants. J'aime ça, j'aime cette rassurance. Et ce que je souhaite à tous les enfants du monde, c'est d'avoir un papa et une maman. [...] Mon goût profond va pour les vraies valeurs. Le mot mariage pour moi il est un peu sacré."
Annick Lepetit
Député de Paris, Porte parole du groupe socialiste à l'Assemblée Nationale
" Sur ces sujets de société, chacun se sent concerné. La famille, le couple, ce sont des cordes sensibles. On se sent en droit de s’exprimer. Pas besoin d’être expert en finances de la Sécurité sociale."
Claude Lévi-Strauss
Anthropologue et ethnologue
" Les règles de la parenté et du mariage ne sont pas rendues nécessaires par l'état de société. Elles sont l'état de société lui-même, remaniant les relations biologiques et les sentiments naturels. "
Bernard Mantienne
Maire UMP de Verrières le Buisson
" Permettez-moi de vous dire qu’une telle décision appuyée par une minorité constituerait, si elle se confirmait, une erreur et une faute. Erreur parce que depuis toujours la famille normale est le socle de la société, socle sur lequel se forge la personnalité de chaque être dans un cadre d’affection et d’équilibre pour les époux comme pour les enfants et cela quels que soient les embuches et échecs. Faute parce que cette atteinte à la loi naturelle ouvrirait la voie à toutes sortes de dérives."
Christine Meyer
Secrétaire générale du Mouvement Républicain et Citoyen
" [...] Si le mariage civil et républicain n’oblige pas à faire des enfants, d’une part il y est fortement lié, et surtout il règle l’importante question de la présomption de paternité. Si un enfant naît, il a automatiquement une mère et un père."
Thierry Robert
Député-maire MODEM de Saint-Leu
" Ma conviction personnelle a toujours été que le mariage, c’est l’union d’un homme et d’une femme. La mise en place du mariage entre deux personnes du même sexe comporte des implications sociales et culturelles importantes pour les fondements de la société française et réunionnaise."
Ségolène Royal
Ancienne candidate PS à la Présidence de la République
" La famille c'est un père et une mère."
Bernard Poignant
Maire PS de Quimper
" Seule compte l’idée que l’on se fait de l’accomplissement d’un enfant. A mes yeux et quoi qu’il arrive, il se construit dans l’altérité des genres, masculin et féminin, père et mère. Qu’ils soient présents ou absents, parfaits ou imparfaits. Un enfant doit toujours savoir qu’il a ou a eu un père et une mère. Personne ne peut discuter ce fait. [...] S’agit-il de permettre une reconnaissance sociale de l’amour ? La réponse est encore non. S’agit-il d’une question de filiation, donc des enfants ? La réponse est oui. Car le mariage entre deux personnes de sexe différent présuppose une filiation biologique, au moins quand elles sont en âge de procréer. Elles ignorent aussi si l’un des deux ou les deux sont stériles. Quand un enfant nait, le mari est présumé père et seulement présumé car l’enfant a pu être conçu avec un autre homme dans l’ignorance du mari. Quand le couple n’est pas marié, l’enfant est reconnu ou pas par le compagnon ou tout autre homme. Dans tous les cas de figure, il y a un père et une mère."
Bernard Tapie
Homme d’affaires
" Mais est-ce que l’on peut fabriquer un enfant sans père ni mère sans prendre le risque qu’il en souffre ? Je ne le crois pas."
Michel Terrot
Député UMP Rhône
" Le mariage, tradition pluriséculaire et institution républicaine, n’est pas une simple “niche” fiscale et sociale. Il n’est pas non plus une reconnaissance légale des sentiments que deux personnes peuvent se porter, aussi sincères soient-ils. Il est avant tout la reconnaissance juridique de la famille naturelle, c’est à dire de l’alliance entre un homme et une femme, et la prise en compte de l’apport spécifique de ce mode de vie à l’effort collectif."
UOIF
Union des organisations islamiques de France
" La référence unique à la famille père-mère-enfants se trouve dépassée par l'évolution de la société, c'est un fait [...] Le mariage ne doit pas avoir pour unique objet la célébration de l’amour, parce qu’il est d’abord et avant tout un engagement, par un pacte civil incluant des droits et devoirs réciproques."
Monette Vacquin/JP Winter
Psychanalyste
" Ce déni de la différence, une femme est un homme, Freud le nommait déni de la castration. Cela signifie, dans le jargon psychanalytique, que la castration n'existe pas, il suffit que je la nie mentalement pour que son existence réelle soit réfutée. Quand un licenciement devient plan social, on est mal à l'aise. Quand un ballon devient référent rebondissant, on se demande si on rêve. Quand le mariage devient une discrimination légale contre les citoyens fondée sur leur orientation sexuelle, on commence à avoir peur."
Jean-Marc VEYRON
Maire de Chasselas
" En tant que citoyen homosexuel, je ne me sens pas du tout représenté par les associations LGBT. [...] J’ai ainsi acquis la conviction que l’idéal, pour un enfant, est d’être élevé dans une famille composée d’un père et d’une mère. On va me dire que les hétéros divorcent, se remarient, recomposent des familles. C’est une réalité qu’on ne peut pas nier. Mais la loi doit reconnaître ce qu’il y a de beau et de souhaitable, pas encourager les pratiques minoritaires. La loi doit protéger le plus faible, donc l’enfant."
Hervé Villard
Auteur compositeur interprète français
" Je trouve ça épouvantable. Je vous le dis très sincèrement. je pense qu'un enfant doit avoir un père et une mère. Je trouve ça insupportable. On est mal barrés. [...] Je trouve ça sordide."
Fermez le ban !
Vous aurez pu constater, comme je vous l'annonçais plus haut, que ces personnalités viennent de milieux sociaux et politiques très différents allant jusqu'à l'extrême-gauche et que plusieurs d'entre elles sont homosexuelles et ne s'en cachent absolument pas. Je pense que vous les aurez reconnues au passage, je n'ai donc pas à vous les désigner.
Ces trois séries de documents devraient faire réfléchir ceux et celles qui, dans la partie "commentaires" de ce site, croient devoir défendre une cause indéfendable sur le plan des mœurs, du bon sens, de la santé morale de notre culture et de l'équilibre des enfants qui vont y naître.
Au lieu de me gratifier de ces nombreux noms d'oiseaux qu'on utilise contre l'adversaire quand on n'a peu d'arguments véritables à lui opposer (en parfaite adéquation avec toutes les formes de procès idéologiques où l'accusé n'est jamais condamné sur la pertinence des faits ou des actes qu'on peut lui reprocher mais uniquement sur la radicalité d'un discours auquel il n'adhère pas). Au lieu d'empapaouter les mouches (comme le regrettait déjà Boris Vian à propos de Proust, en utilisant une formulation plus "verte" que la mienne) à me disputer sur telle image empruntée à une chanson (assez niaise d'ailleurs) de Juliette Gréco pour décider si oui ou non j'ai cité la dame à bon escient, et à me faire perdre un temps précieux à répondre puisque je me fais un honneur de répondre poliment à toutes les critiques, même les plus sottes. Au lieu de dépenser tant d'énergie à défendre l'indéfendable, à honorer l'ignoble, à ergoter sur le droit de l'aveugle à y voir clair , du manchot à jouer du piano et celui de l'homme à se croire une maman, sur "l'égalité", sur la "tolérance" (et ses maisons, aurait ajouté Clémenceau qui aurait été bien étonné de nos débats actuels) sur les mérites comparés alors qu'incomparables, d'une parentalité saine et d'une parentalité de pacotille, dévoyée, nocive, érigeant la psychose sociale de quelques uns au rang d'une loi constitutive de la société.
Au lieu de tout ce bruit pour rien, on ferait mieux, dis-je, de bien étudier ces trois documents et d'en tirer les meilleures conclusions possibles pour l'avenir de notre société et celui des générations à venir.
Voici maintenant ma réponse à une objection qui m'a été faite par un de mes rares contradicteurs qui a bien voulu prendre mon point de vue en considération (point de vue qui n'a rien d'exceptionnel puisque c'est celui de centaines de millions d'êtres humains dans le monde, toutes races, toutes religions, toutes cultures confondues, je le rappelle quand même) et apporter, courtoisement et modestement, quelques arguments aux débats. Les phrases de mon correspondant seront inscrites en bleu.
Pour faire encore plus court : ne pourrions-nous pas envisager , et constater, une certaine indifférenciation des sexes due à la nourriture ultra chimique que nous ingérons depuis quarante décennies au moins, ce qui crée pour le peu un mélange des genres ,physiquement et psychiquement ; pensons aux troubles pubertaires observés en milieu médical etc ...
C'est une explication tout à fait digne d'être prise en compte.
Indépendamment de ce site je rédige anonymement les articles d'un blog consacré au développement durable et à la politique de santé et j'ai ainsi publié de nombreux documents liés aux perturbations endocriniennes liées aux produits chimiques – notamment les résidus médicamenteux – dans nos eaux de boisson. Perturbations dénoncées par l'Académie de Médecine et celle de Pharmacie, si je ne me trompe pas, et qui sont à l'origine des lois que le Sénat vient de prendre pour interdire d'une manière définitive un certain nombre de composants chimiques dans les cosmétiques, les biberons, tétines et autres dispositifs médicaux d'ici 2015.
Vous prêchez donc un converti en ce domaine.
Que les dérives de notre culture occidentale aient provoqué une sorte d'effondrement des valeurs vitales et singulièrement des valeurs viriles, il n'est pas utile d'être un grand sociologique pour le constater. Les hommes européens ont perdu environ 30% de leurs capacités procréatrices, perte liée à la baisse de leur production spermatique, d'après une très récente étude scientifique.
...ce qui fait naître et germer dans les esprits l'idée de lois qui semblent aberrantes à certains mais sont dans la droite ligne de l'essence des êtres actuels.
Il y a deux façons de considérer un fait lorsqu'il n'est pas inéluctable ou naturel.
Soit on l'accepte, on considère que "c'est comme ça", on s'adapte comme on peut et on passe au (dés)ordre du jour. C'est un peu l'attitude qui transparaît dans votre façon de considérer les choses. La chimie qui nous empoisonne fera que dans quelque temps, on pourra assimiler la présentation du XV de France à un défilé de miss France (et vice-versa) et il faut faire avec.
Ma position est inverse : je considère le fait et, s'il ne me paraît pas aller dans le sens de la vie, je le dénonce.
Si la chimie nous empoisonne il faut dénoncer la chimie et corriger ses dérives et non "faire avec". Ses effets délétères sur l'environnement sont tels que, si on ne redresse pas la situation, elle aura bientôt détruit la totalité de ces abeilles qui jouent un rôle crucial dans l'écologie végétale et la production de nos fruits et légumes. Est-il acceptable qu'une partie de l'humanité meure de faim pour que les fabricants de pesticides s'enrichissent sans vergogne ?
L'"essence"(pour reprendre votre expression) ce qui nous donne l'"être" et nous constitue en tant qu'hommes et femmes nous a été donnée une bonne fois pour toutes, par Dieu, par la nature, par la vie, à votre choix suivant vos orientation spirituelles. Ce à quoi nous assistons n'est pas à un "changement d'essence" mais à la dénaturation de cette "essence" due à l'affaissement des valeurs qu'elle implique, par détricotage de notre société. Nous ne sommes pas des "mutants" mais des "dévoyés". Et c'est ce qui fait la différence et rend certaines choses inacceptables. Le même dévoiement qui s'est opéré depuis Descartes et Galilée qui a consisté à considérer la Terre n'était pas un être vivant, le lieu du vivant, mais une simple "étendue" offerte à nos désirs et convoitises et à la mettre en coupe réglée jusqu’à la catastrophe finale qui nous attend, nous a conduit dans le domaine moral, à oublier et négliger les valeurs qui nous constituent, à nous livrer avec délectation aux forces qui nous détruisent et que la civilisation (gréco-romaine et judéo-chrétienne) nous avait appris à maîtriser sans les nier. Nous sommes ainsi passés d'une culture de la vie et de l'amour à une culture de la transgression et de la mort.
C'est pourquoi nous voyons se répandre sur nos antennes, dans la plupart de nos journaux, dans la bouche de ces "élites culturelles" auto-proclamées, des mots d'ordre qui les auraient conduites devant les juges il n'y a pas si longtemps. Ce qui justifie ensuite les débordements de ceux qui les écoutent et les suivent, comme l'illustre si bien la photo que je publie en tête de cet article.
L'égalité et la liberté – non en tant que "valeurs" mais en tant que simples "slogans" - ont toujours couvert les pires horreurs. C'est en leur nom que le général Kellermann pouvait écrire à la Convention qu'il avait écrasé ces brigands de Vendéens, hommes et surtout femmes et enfants (pour en éradiquer la race), sous les sabots de ses chevaux ou encore qu'il s'en était servi de combustibles pour chauffer les moulins de la république.
Désormais l'époque est plus "molle" et les scènes d'horreur – sadisme, tueries en série, cannibalisme – qui ont pu "illustrer" nos révolutions, ont fini par se réduire en 1968 à quelques pitoyables provocations pornographiques de fils-à-papa ramollis, en veine de pseudo-émotions fortes.
Aujourd’hui il n'en va pas de même, car les cortèges que nous voyons arpenter nos avenues ainsi que les revendications insanes qu'ils véhiculent, montrent que nous avons franchi un degré dans l'oubli de nous mêmes, de ce que nous sommes, de ce qui fait – pour reprendre votre mot – l'"essence" d'un homme, d'une femme, de la parentalité, de la filiation, de la famille et de toutes les valeurs qui se rattachent à ces réalités immémoriales. Je qualifierais assez bien ces revendications de "diaboliques" non en tant que chrétien, mais en tant que le "diable" est celui qui trompe en imitant, en singeant. Nous y sommes en plein avec ces messieurs qui se prennent pour une dame et veulent se marier avec d'autres messieurs qui les acceptent pour "époux".
Ce qui n'était qu'un dérèglement de l'évolution sexuelle chez une personne, et parfaitement acceptable en tant que tel, comme une tache de vin sur la joue ou une particularité physique quelconque, devient maintenant un levier pour détruire les structures mêmes de la vie sociale basées sur la famille et la filiation.
Effectivement, il y a chez certains "l'idée de lois aberrantes pour certains" mais cela ne vient pas d'un changement d'"essence" mais d'une malice naturelle aux hommes, que nous avons laissé croître et embellir chez certains à l'aune de nos renoncements, de l'oubli de nous mêmes, de nos origines spirituelles et de ce qui constituait l'essence de la dignité humaine.
Car en fait ,que sommes nous en premier lieu sinon principalement des usines chimiques dépendants de nos hormones ?
Si vous vous pensez vraiment comme simple usine chimique et hormonale, je vous plains. C'est ce type de réductionnisme qui a permis à tous les totalitarismes de déclarer leurs opposants comme non-humains et à les traiter…comme de simples agglomérats de cellules tout juste dignes à être incinérés.
Nous sommes corps, âme, esprit et c'est la présence de l'esprit qui permet à certains de se comporter d'une manière si sublime qu'on oublie qu'ils sont constitués – à un certain niveau – d'échanges physico-chimiques régis par leurs hormones.
Difficile de penser à une "usine chimique" quand on lit Dante ou quand on écoute Bach et Mozart.
Quoi qu'il en soit, je trouve cruel , vu le maigre temps qui nous est imparti sur terre , de priver, au nom d'un ordre soit disant sacré ( et éprouvé !!) les personnes quelque soit leur organisation de couple, de chérir un enfant et de l'accompagner dans son développement .
J'ai longuement répondu à cette objection qui se veut pleine de mansuétude et qui n'est que sophistique. Les personnes que je cite un peu plus haut, répondent aussi à cette objection, chacune à sa façon. Personne n'empêche personne de '"chérir un enfant et de l'accompagner dans son développement". Personne. Simplement "chérir un enfant et l'accompagner" exige certaines conditions indispensables (voir les quarante déclarations que j'ai réunies plus haut) quand on se place du point de vue de l'intérêt de l'enfant et non du point de vue de celui ou celle qui veut bénéficier de la présence de cet enfant. Conditions auxquelles on doit être assez responsable pour s'y soumettre ou y renoncer.
Vu ce que la Sainte FAMILLE traditionnelle réserve à certains , j'ai des doutes sur la pertinence de ce schéma institué ce qui me fait à bon droit avancer cet argument. Essayons autre chose ; il sera toujours temps pour cette pauvre humanité de revenir en arrière q et qui depuis des siècles sait pratiquer tout genre de reculade.
Derrière cette prose un rien chantournée, on devine une attaque à peine déguisée contre l'Eglise. Pourquoi s'en priver ? On ne risque pas une fatwa qui vous condamnera à vous cacher toute votre vie comme ce pauvre Rushdie, ou à vous faire flinguer par le premier Merah venu. Passons.
PRIMO. L'institution du mariage, de la famille et de la filiation, existe depuis environ cinq mille ans et non depuis l'institution de l'Eglise chrétienne. Elle est universelle parce-que constitutive apriori des structures qui construisent la personnalité humaine. Comme le dit l'un des témoins cités plus haut : "La famille, dans la complémentarité de sa composition, n’est pas cette cellule évolutive aux conséquences anthropologiques nouvelles que vous évoquez mais bel et bien le socle fondateur des civilisations et de leur équilibre...."
En d'autres termes, ce n'est pas la société qui a "inventé" le mariage, mais c'est le mariage qui est à l'origine de l'organisation des hommes en sociétés. Et cette institution est entièrement liée à la différenciation sexuelle, seule origine de la filiation.
DEUXIO. La pédophilie (pourquoi ne dites vous pas les choses comme vous les pensez au lieu de vous contorsionner sournoisement ?) n'est pas l'apanage des prêtres et de l'Eglise.
Les études entreprises sur le sujet ont montré que si 11% des actes pédophiles pouvaient être attribués au personnel ecclésiastique alors que plus de 80% (si j'ai bonne mémoire, mais vous vérifierez si vous le souhaitez) sont le fait d'hommes mariés qui s'attaquent à des petits garçons. Dont les leurs. Cela devrait vous donner à réfléchir sur la pertinence des attaques continuelles dirigées contre l'Eglise en oubliant au passage ceux qui parmi les instituteurs, éducateurs, entraîneurs sportifs, coachs, orientateurs, magistrats (et oui), assistants sociaux divers et variés, constituent les très gros bataillons de la pédophilie.
Cela devrait aussi vous donner à réfléchir sur les rapports à établir entre pédophilie et homosexualité, sujet très grave qui devrait mériter mieux qu'une bordée d'invectives entres les "pour" et les "contre".
Quant à accepter l'inacceptable pour revenir en arrière ensuite (sur quels critères s'opérerait ce retour ? vous ne vous donnez même pas la peine de les imaginer tant vous ne croyez pas vous même à la pertinence de votre idée) vous me permettrez d'ignorer cette suggestion car elle constitue elle aussi une "inversion".
L'inversion du principe de précaution. Accepter un bouleversement de notre société, de notre état civil et de l'identité des enfants à venir tout en sachant que c'est sans doute une mesure détestable, sur le simple argument que notre "pauvre humanité" en a vu d'autres et s'est trouvée contrainte de revenir en arrière à plusieurs reprises (ce qui reste à démontrer d’ailleurs) ne mérite pas de provoquer une discussion ou une démonstration contraire de ma part.
Je vous laisse donc à vos constructions mentales.
Merci à toutes et à tous de m'avoir lu jusque là.,
Il est poignant de voir avec quelle angoisse vous vous inquiétez de ce qui est susceptible d' arriver si cette loi est adoptée .
Mais il n'arrivera rien ; soyez rassuré et considérez que 14 pays ont déjà adopté et d'autres sont en passe d'adopter encore . Allez vous renseigner sur wikipédia . ...mais je suppose que vous l'avez déjà fait .
Beaucoup de catholiques sont d'accord et beaucoup de pays très catholiques ont adopté .
Ne vous en faites pas .
Bien à vous .
Merci pour ce combat que vous menez, sans vous décourager, pour le bon sens, la décence, la défense du mariage, de la famille et de la filiation. Merci de vouloir protéger les enfants à venir des aberrations que quelques adultes veulent leur faire vivre. Je ne sais s'il portera, mais sachez que vous n'êtes pas le seul à ressentir révolte et indignation devant ce qui se prépare. Je vous l'avoue d'autant plus volontiers que j'ai voté pour Hollande car je ne pensais pas qu'il s'obstinerait aussi stupidement sur un point aussi contestable que le "mariage-homo" qui ne satisfera que quelque groupuscules fort bien introduits (pardon pour l'image) dans les milieux politiques et dans les médias (et pour cause peut-être.
Aussi, je voudrais vous faire parvenir un communiqué qui vient de m'être envoyée par une de mes amies et que nous devons à une Associations que je ne connaissais pas jusque là : l'Association des Juristes Catholiques. Ce qui est intéressant dans ce texte ce n'est pas qu'il vienne de catholiques, mais de juristes qui nous offrent une argumentation fondée sur la connaissance du droit et qui l'accompagnent de quelques exemples précis des situations intolérables que cette loi risques d'instituer pour nos enfants.
Je ne sais si cette rubrique de "commentaires" convient bien à cet envoi mais je laisse le soin d'utiliser ce document au mieux.
Avec toute ma sympathie et mes sentiments choisis.
J. B-B
De l'homo sapiens à l'homosexuel - pour aller au-delà des clichés
- Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen -
« Rejet de la discrimination » et « droit à l’enfant » : telles sont les deux raisons principales de légaliser le « mariage » homosexuel.
Qu’en penser ?
I - Le droit à l'enfant : avons-nous mesuré ses conséquences ?
1 - L’ enfant deviendrait un objet auquel on a droit
a. On parle d’inscrire dans la loi la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Quels seront les repères familiaux d’un enfant conçu d’une « donneuse d’ovaires », né d’une autre « porteuse », confié à deux hommes qui seront ses « parent 1 et parent 2 » légaux ?
Voici un exemple en Grande-Bretagne :
« L’annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un “trentenaire solvable”, qui avait “tout, sauf des enfants” et qui avait “beaucoup à offrir”. Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois : un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l’accusant de “marginaliser” sa compagne. Quant au père, aujourd’hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de “grande honte”, le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. “Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c’est qu’une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.” » (1)
1ère conséquence : perte des repères familiaux pour les enfants
b. La cohabitation homosexuelle ne dure généralement pas longtemps (2) . On peut ainsi prévoir ce qui arrivera dans la majorité des cas. Le « projet parental » exigé des homosexuels pour leur ouvrir l’adoption sera souvent éphémère, ce qui engendrera de nouveaux drames pour les enfants adoptés. Voici un autre exemple en Grande-Bretagne : « “Mandy voulait des enfants, j’ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n’ai jamais eu le désir d’être père.” Mais cet “acte de bonté” envers une lesbienne […] a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l’a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd’hui, elle lui réclame une pension alimentaire ! “Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens ?”, s’énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. “Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants”, assène l’aînée. » (3)
2ème conséquence : une instabilité dramatique pour les enfants.
Il faut conclure que l’enfant n’est aucunement un droit pour les homosexuels : l’intérêt de l’enfant prime sur le désir des adultes.
2 - La femme aussi deviendrait un objet : génitrice ou porteuse pour un autre.
La femme peut devenir un objet, un instrument de gestation, et en même temps une « business woman » avisée, comme dans ce cas en Belgique :
« Après sept ans de rebondissements dans l’invraisemblable histoire de la petite Donna, née d’une mère porteuse belge qui l’avait revendue 15 000€ à un couple de néerlandais, après l’avoir “promise” (pour 8 000 €) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d’Audenaerde vient de statuer : les six “parents” ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des “traitements inhumains et dégradants” à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel. » (4)
3ème conséquence : un énorme recul pour la femme.
3 - La multiplicité des partenaires légitimerait le « polyamour » : le « mariage » à plusieurs.
Puisque les enfants seront issus de plusieurs partenaires (outre les parents adoptifs, on peut parfois ajouter deux « donneurs » de gamètes et une « porteuse »), on ira certainement jusqu’au « mariage » à trois, ou plus. Déjà apparaît la notion de « trouple » ou couple à trois, par exemple au Brésil : « Un an après avoir célébré le premier mariage civil homosexuel, le Brésil vient de consacrer le premier “ménage à trois” officiel. Un homme et deux femmes ont donc été mariés par la notaire de Tupa (à 430 km de São Paulo), Claudia do Nascimento Domingues. Cette dernière a déclaré à l’AFP que sa “fonction n’est pas de juger si cette situation est correcte ou pas”, avant de préciser qu’elle avait agi en parfaite légalité : “C’est quelque chose de nouveau, mais je ne l’aurais pas fait si la loi l’interdisait explicitement.” La logique juridique est implacable : si un mariage ne définit plus l’union entre un homme et une femme mais s’il consacre désormais l’amour, pourquoi ne pas marier un homme et deux femmes qui s’aiment ? Et la justice brésilienne, pourtant considérée comme étant conservatrice, a été obligée de céder et d’accepter cette nouvelle forme d’union. » (5)
4ème conséquence : la logique implacable du « no limit ».
Ou encore au Québec :
« Diffusé sur France 2, le documentaire “Du baiser au baiser” nous présente […], une québécoise qui vit avec deux hommes. [...] Après avoir permis à des juges activistes de légaliser de facto le “mariage” homosexuel en 2004, la Belle Province voit désormais fleurir la revendication du mariage à trois ou plus. […] si une condition du mariage (la différence de sexe) peut être supprimée, pourquoi pas d’autres (majorité, absence de liens familiaux, nombre…) ? En France, les médias commencent déjà à préparer la population à accepter un jour ce qu’ils appellent [...] le “polyamour” [...]. » (6)
On peut prévoir que l’adoption par les homosexuels serait gravement préjudiciable à l’enfant et à la société, en rendant floue la filiation de l’enfant, devenu objet du caprice des adultes.
On nous objectera le contre-exemple d’une « famille rose » unie, avec de bons « parents », des enfants épanouis. Qui prouvera que ce cas idyllique sera fréquent ? Nous pensons au contraire, chiffres à l’appui, que ce cas sera l’exception7. Il faut aller plus loin : quand même ce cas serait fréquent, cela légitimerait-il le « mariage » homosexuel ? Inacceptable dans ses conséquences, est-il acceptable en lui-même ?
II - La non-discrimination de l’ homosexualité : le bon sens doit faire entendre sa voix
1. La nature de l’amour humain
a - La nature physique nous manifeste que…
1. …le but inhérent de l’union charnelle est d’engendrer la vie.
2. …les sexes sont complémentaires à cet effet.
Nul besoin d’une longue leçon de biologie : l’extraordinaire organisation et complémentarité des systèmes génitaux le prouve suffisamment. Ainsi l’homosexualité est-elle, d’un simple point de vue physique, un détournement fondamental de l’usage naturel de l’union charnelle.
b) Les deux grandes lois de l’amour humain
Nous voulons tous une seule chose : être heureux. Or comment y parvient-on ? Par l’amour. L’amour est l’artisan du bonheur humain, à condition qu’il respecte deux lois fondamentales :
1. Chez l’homme, l’amour charnel est au service d’un amour plus élevé.
Cette priorité de l’amour spirituel, de cœur à cœur, d’âme à âme, est ce qui distingue l’homme de l’animal.
L’homme est supérieur à l’animal par ses facultés les plus hautes, intelligence (pour connaître le vrai) et volonté (pour aimer le bien), qui sont au-dessus du temps et de la matière. C’est pourquoi l’homme n’est jamais rassasié d’un plaisir matériel, passager. Tant de célébrités (chanson, politique…), quoique comblées de biens matériels, sombrent dans la drogue, l’alcool, ou une sexualité débridée et finissent dans le dégoût, parfois le suicide. Avec du recul, Marylin Monroe, Amy Winehouse, Michael Jackson ont-ils été heureux ? Pourquoi ont-ils sombré dans la vie ?
Amour charnel et spirituel sont intimement liés
Parce qu’il leur manquait l’essentiel : une famille et des amis qui les aiment pour eux-mêmes et non pour leur argent ou leur gloire ; il leur manquait un sens à leur vie, il leur manquait la fécondité d’enfants et d’œuvres bonnes qui leur survivent.
2 L’amour humain est don de soi et pour cette raison il est fécond, source de vie, de bonheur.
Il est manifeste que l’amour véritable cherche d’abord le bien de l’être aimé. Ainsi les parents se donnent sans compter pour leurs enfants, leur santé, leur éducation, et ceci gratuitement.
L'amour vrai est un don réciproque et fécond
Ils ne verront la fécondité de leur sacrifice que plus tard, fiers de savoir leurs enfants établis et heureux à leur tour. Par leur sacrifice ils auront transmis à la génération future la connaissance du vrai et l’amour du bien, et ainsi le bonheur, la civilisation elle-même.
C’est là le but du mariage, qui contribue au bien commun de la société tout en procurant fécondité aux époux et bonheur à leur famille. C’est la mission irremplaçable des parents et de la famille. Ce service du bien commun et du bonheur social exige que la société exalte l’idéal familial et le protège par des lois spéciales.
La société se protège en protégeant le mariage
3. Comment se situe l’homosexualité quant à ces deux lois fondamentales de l’amour humain ?
Le détournement du rapport sexuel contre son usage naturel porte en lui-même un détournement de l’amour spirituel : dès lors l’homosexualité peut-elle obtenir fécondité et bien spirituel des « partenaires » (8) ?
Bien entendu l’amour existe légitimement entre personnes de même sexe, mais il est alors, conformément à la nature, exclusivement affectif et spirituel : c’est l’amitié. Cet amour peut fonder une société stable (association par exemple) mais aucunement un mariage puisqu’il n’engendre pas physiquement d’enfants.
2. La revendication du « mariage pour tous » est une injustice contre la famille
Comme on l’a vu ci-dessus, la famille est l’institution qui, par le moyen du mariage, organise socialement la filiation: elle doit donc être protégée par des lois propres.
Le mariage est l’organisation sociale de la filiation
Concéder le mariage à des unions par nature incapables de filiation, c’est dénaturer le mariage : c’est accorder les avantages de son statut privilégié aux unions exemptes de la responsabilité et des servitudes du mariage, donc privées de son utilité sociale.
Comme Madame Guigou, ministre de la justice du gouvernement de M. Jospin, le déclarait à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 1998 : « Le PACS est radicalement différent du mariage parce qu’il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier (9). Comme l’a dit la Commission européenne des droits de l’homme de Strasbourg, “ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d’une inaptitude physique à procréer, puissent se marier”. »
La « dénaturation du mariage » serait la destruction de la famille. Ceci signifierait la destruction de la civilisation elle- même, qui ne serait plus transmise aux générations futures : ce serait un « suicide social ».
3. Le « mariage pour tous » produirait un « suicide social »
a) Les passions, une fois débridées, se déchaînent jusqu’à la barbarie.
Les cas de pédophilie, viols, meurtres pour raison sexuelle, se multiplient ces dernières années en France (10). Il est aussi manifeste que la « libération » sexuelle, propagée par le mauvais usage des media et d’internet, amplifie ce phénomène. En voici un exemple récent en Ecosse :
« Avant son arrestation, James Rennie, 38 ans, était le directeur de l’association LGBT Youth Scotland. En tant que tel, par ses contacts avec les parlementaires écossais et avec l’ancien Premier ministre Tony Blair, mais aussi en sa qualité de conseiller du gouvernement écossais pour les questions homosexuelles en rapport avec les enfants, il a eu une influence sur l’évolution du droit anglais et écossais vers l’autorisation de l’adoption pour les couples de personnes du même sexe. En 2009 James Rennie et ses complices ont été arrêtés puis condamnés pour faits de pédophilie aggravée, entre autres sur le nourrisson que James Rennie gardait régulièrement pour des gens qui se considéraient comme ses amis depuis quinze ans. Ceux-ci ont appris la chose lorsque la police, dans le cadre de son enquête, leur a fait visionner une vidéo que James Rennie avait fait circuler auprès des autres membres de son réseau, une vidéo où on le voyait violer le petit garçon en plusieurs occasions, pendant plusieurs années, le premier viol s’étant produit alors que le garçon n’était encore qu’un bébé de 3 mois [...]. Au moment de son arrestation, James Rennie avait un partenaire fixe mais se servait d’Internet pour d’autres rencontres entre gays. Il se servait aussi d’Internet pour des rencontres entre pédophiles, y compris celle de Neil Strachan, un autre homosexuel pédophile de 41 ans qui avait été condamné à 3 ans de prison en 1997 pour des actes sexuels sur un garçon entre 5 et 7 ans. » (11)
« Libération » sexuelle et agressions sexuelles augmentent en parallèle, produisant un véritable malaise social.
Malheureusement le « paradis » des agresseurs est l’enfer des victimes. Un malaise social apparaît : bien des parents n’osent plus laisser leurs enfants sortir seuls dans la rue. L’homosexualité militante n’est-elle pas un des facteurs aggravants de ce malaise social, par son combat pour la « libération » sexuelle ? Or la revendication du « mariage » homosexuel n’est pas celle de tous les homosexuels, mais uniquement de quelques lobbies militants. Y céder, ne serait- ce pas favoriser ce malaise social ?
Légaliser le « mariage » homosexuel serait céder à un lobby non représentatif des homosexuels et favoriserait un malaise social.
b) Les enfants sont les premières victimes de la précarité croissante des familles
Dans la « libération » sexuelle, l’égoïsme des adultes oublie l’essentiel : l’amour entre un homme et une femme a un fruit irrévocable et ineffaçable, un nouvel être humain. Cet enfant exige que l’amour conjugal soit unique et indissoluble, pour assurer son éducation et le bien de toute la famille.
L’amour responsable ne sacrifie pas l’enfant au nom du plaisir.
Ainsi l’amour humain est-il une responsabilité en même temps que la plus grande joie humaine. Le plaisir, légitime, est au service de cette responsabilité et de cette joie, et non l’inverse. Le primat du plaisir sur la responsabilité détruit le bonheur familial : la multiplication des enfants déséquilibrés, moralement déboussolés, le montre (12). Beaucoup d’enfants issus d’une famille en échec seront incapables de fonder à leur tour une famille épanouie (qu’ils n’auront pas connue) et de transmettre la civilisation (qu’ils n’auront pas reçue) :
« Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants. » (13)
Notre civilisation est en danger de mort par « suicide social ».
III - Que peut dire le catholique de l’ homosexualité ?
L’amour de tous, y compris des homosexuels qui sont nos frères humains, n’oblige pas à considérer leur comportement comme bon ni à légaliser leur union. Bien au contraire, leur signaler que ce comportement est source de malheur, de suicide social et faire de notre mieux pour en protéger nos enfants est un devoir.
Dieu a enseigné sur ce sujet dans la Bible : Le Livre du Lévitique, 18, 22, déclare : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme avec une femme : une telle chose est une abomination. »
Dans son Epitre aux Romains, 1, 26-27, saint Paul déclare au sujet des païens : « Leurs femmes ont délaissé les relations naturelles pour celles qui sont contre nature, et pareillement les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, ayant d’homme à homme des rapports infâmes, et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement. »
Pour empêcher le « suicide social » de la France, nous préférons la civilisation de l’homo sapiens à l’enfer « rose » de l’homosexuel.
Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen
Note 1 de AJCLM : cette étude peut être obtenue dans sa version complète sur demande à l’Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen, ajclme@gmail.com
Notes
1 - Figaro, 12/11/2012 : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/12/01016-20121112ARTFIG00386--l-etranger-les-accrocs-du-mariage-gay.php
2 - Dans une enquête sur de jeunes homosexuels hollandais, le docteur Maria Xiridou, du Service de santé municipale d’Amsterdam, constate que les relations durent en moyenne un an à un an et demi. En plus du partenaire « stable », chaque homosexuel a en moyenne huit autres partenaires par an… Cf. « The contribution of steady and casual partnerships to the incidence of HIV infection among homosexual men in Amsterdam », Maria Xiridou et autres, AIDS (2003) 17 (7), p. 1031.
3 - Le Figaro, ibidem.
4 - Le Figaro,
5 - 24 heures Actu, 28/10/12, http://24heuresactu.com/2012/10/28/mariage-pour-tous-une-union-a-3-celebree-au-bresil/
6 - Nouvelles de France, 26/10/12, http://www.ndf.fr/poing-de- vue/26-10-2012/lhomme-progressiste-est-un-animal-qui-a-la-rage
7 - La multiplicité des « partenaires » est un fait général chez les homosexuels, contre la stabilité de la famille (cf. note 2 précédente). De même les violences entre partenaires, contre la paix dans la famille : « Chez les hommes des régions urbaines qui ont des rapports sexuels avec des hommes, le pourcentage des victimes de violence est beaucoup plus élevé que chez les hommes hétérosexuels et probablement les femmes hétérosexuelles. » (Gregory L. Greenwood et autres, « Battering victimization among a probability- based sample of men who have sex with men », American Journal of public health, déc. 2002, vol. 92, n°12, p. 1964-1969). Voici quelques chiffres : « Une étude de Statistique Canada indique […] qu’en 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences “conjugales” contre 7% des “hétéros”… Des chiffres corroborés par ce questionnaire du site communautaire Yagg dont 84% des participants ont déclaré être lesbiennes : 18% d’entre eux auraient subi des violences conjugales… » Nouvelles de France, 28/12/12, http://www.ndf.fr/nos-breves/28-12-2012/apres-les-drogues-et-le-sida-le-tabou-des-violences-conjugales-chez-les-lgbt.
8 - Selon l’étude de Christopher Bagley et Pierre Tremblay sur 750 jeunes hommes de 18 à 27 ans, les jeunes homosexuels ou bisexuels semblent plus enclins au suicide que les autres : « Des jeunes gens orientés vers l’homosexualité et représentant 62,5% des tentatives de suicide ont fait état d’un nombre plus important de pensées et d’actes suicidaires antérieurs ; ces conclusions, qui
indiquent que les hommes homosexuels et bisexuels risquent 13,9 fois plus de tenter un suicide, concordent avec des résultats d’enquêtes précédentes. »
« Suicidal behavior in homosexual and bisexual males », Crisis, 1997, vol. 1 p. 24-34. L’homosexualité rend-elle véritablement heureux ?
9 - Selon un procédé habituel de subversion, le PACS a préparé le « mariage » homosexuel en accoutumant les esprits à une union civile d’homosexuels, en cachant l’étape suivante pour éviter la réprobation publique. Dix ans plus tard, les esprits sont habitués au PACS. En contradiction avec son affirmation de 1998, madame Guigou peut alors déclarer : « Je soutiens aujourd’hui fermement l’engagement de François Hollande en faveur du mariage pour tous, qui doit permettre l’union des couples, indépendamment de leur orientation sexuelle. Je suis également favorable à l’ouverture de la parentalité aux couples de même sexe et donc à l’adoption par les couples homosexuels »
(http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/12/elisabeth-guigou-favorable-a-la-denaturation-du-mariage-et- a-la-privation-de-pere-ou-de-mere.html).
10 - Chaque année (moyenne de 2004 à 2008 inclus), les services de police et de gendarmerie enregistrent 10.138 viols, dont 4 654 sur mineurs, 13.911 agressions sexuelles, dont 7.756 sur mineurs. Entre 1996 et 2006, le nombre de viols en France augmente de 36% (étude de Mucchielli, CNRS, directeur du CESDIP).
11 - http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/28-12-2012/le-leader-dune-association-lgbt-militante-condamne-pour-pedophilie-aggravee. On trouvera des informations complètes sur cette douloureuse affaire dans le Daily Mail du 8 mai 2009 : http://www.dailymail.co.uk/news/ article-1178354/Gay-rights-campaigner-led-double-life-leader- paedophile-ring-carried-catalogue-child-abuse.html.
12 - Les suicides d’enfants, phénomène inconnu des civilisations bien portantes, montrent que sans famille stable, les enfants ne trouvent plus de sens à leur vie.
13 - Citation de la jeune Anglaise rapportée plus haut.
Merci de ce très long commentaire et de la qualité du document dont il nous permet de prendre connaissance grâce à vous.
Comme vous le pensez, je l'ai étudié avec beaucoup d'intérêt et je crois que le mieux à faire est de laisser nos visiteurs et visiteuses en prendre connaissance et se faire leur propre avis.
Un point est à souligner dès à présent. C'est la l'admirable perfidie et le culot monstre de Mme Guigou (votre note N° 9). Quand on lit ce que cette dame déclarait à la tribune de l'Assemblée nationale et ce qu'elle dit maintenant, il y a de quoi la mépriser sans retenue. Je pense d'ailleurs consacrer un article à cette dame.
En fait la tactique est toujours la même en période de subversion : on avance à petits pas. D'abord faire passer le PACS et, comme elle le dit elle même, maintenant que tout le monde y étant habitué, on peut passer au pseudo-mariage homo, puis on passera à l'adoption, puis à la PMA, à la GMA au mariage à trois, à la reconnaissance de la pédophilie comme nouvelle liberté allant dans le sens de la liberté et des droits pour tous, puis de l'inceste.....etc. Dés le moment où c'est le désir, la passion, le délire, la convoitise qui deviennent sources de droit, en lieu et place de la loi naturelle, il suffira de gueuler assez fort pour faire passer toutes les turpitudes dans notre code civil.
J'ai d'ailleurs cherché et retrouvé une interview de cette dame où, entre autre exercice dialectique remarquable sur son propre reniement, elle caresse Hollande et Ayrault dans tous les sens du poil : elle approuve l'intervention au Mali, elle est persuadée qu'une croissance de 0.8% est tout à fait possible, qu'il est tout aussi possible que le chômage baisse d'ici fin 2013; d'ailleurs, précise-t-elle aussitôt, ce qui est important c'est la volonté et de rester dans la bonne direction, etc.....
Il ne faut pas oublier qu'il y a des élections municipales en 2014 et, éventuellement, un remaniement gouvernemental, voire des élections anticipées si les choses vont vraiment très mal. Elle ne va pas gâcher ses chances de déployer ses maigres talents sur un nouveau strapontin quelconque en faisant de la peine à Flamby 1er et à son Droopie nantais, non ?
C'est la même tactique dans tous les domaines - la tactique trotkyste - miner les institutions et faire avancer la révolution.
Mme Guigou est née sous une conjonction Soleil/Pluton, comme Mme Veil. Elles font donc la paire dans la guerre aux Innocents :l'avortement exponentiel d'un côté, la décapitation de la famille de l'autre. Peut-être que cet admirable travail de destruction vaudra à Mme Guigou elle aussi une belle médaille du côté de la Légion d'Honneur. Qui sait ?....
Je suis persuadé que le gouvernement ne retirera pas la loi. Il nous faut donc compter sur le sens de l'honneur et de la dignité de nos députés pour enrayer la machine. Autant vouloir arrêter la mer avec les bras, comme le disait, je crois, l'ex-président du Sénagal Abdou Diouf en évoquant les flots migratoires.
Que Dieu nous vienne en aide.
Merci encore
Il est poignant de voir avec quelle angoisse vous vous inquiétez de ce qui est susceptible d' arriver si cette loi est adoptée .
Mais il n'arrivera rien ; soyez rassuré et considérez que 14 pays ont déjà adopté et d'autres sont en passe d'adopter encore . Allez vous renseigner sur wikipédia . ...mais je suppose que vous l'avez déjà fait .
Beaucoup de catholiques sont d'accord et beaucoup de pays très catholiques ont adopté .
Ne vous en faites pas .
Bien à vous .
cher Monsieur Saint Martin,
Merci pour ce combat que vous menez, sans vous décourager, pour le bon sens, la décence, la défense du mariage, de la famille et de la filiation. Merci de vouloir protéger les enfants à venir des aberrations que quelques adultes veulent leur faire vivre. Je ne sais s'il portera, mais sachez que vous n'êtes pas le seul à ressentir révolte et indignation devant ce qui se prépare. Je vous l'avoue d'autant plus volontiers que j'ai voté pour Hollande car je ne pensais pas qu'il s'obstinerait aussi stupidement sur un point aussi contestable que le "mariage-homo" qui ne satisfera que quelque groupuscules fort bien introduits (pardon pour l'image) dans les milieux politiques et dans les médias (et pour cause peut-être.
Aussi, je voudrais vous faire parvenir un communiqué qui vient de m'être envoyée par une de mes amies et que nous devons à une Associations que je ne connaissais pas jusque là : l'Association des Juristes Catholiques. Ce qui est intéressant dans ce texte ce n'est pas qu'il vienne de catholiques, mais de juristes qui nous offrent une argumentation fondée sur la connaissance du droit et qui l'accompagnent de quelques exemples précis des situations intolérables que cette loi risques d'instituer pour nos enfants.
Je ne sais si cette rubrique de "commentaires" convient bien à cet envoi mais je laisse le soin d'utiliser ce document au mieux.
Avec toute ma sympathie et mes sentiments choisis.
J. B-B
De l'homo sapiens à l'homosexuel - pour aller au-delà des clichés
- Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen -
« Rejet de la discrimination » et « droit à l’enfant » : telles sont les deux raisons principales de légaliser le « mariage » homosexuel.
Qu’en penser ?
I - Le droit à l'enfant : avons-nous mesuré ses conséquences ?
1 - L’ enfant deviendrait un objet auquel on a droit
a. On parle d’inscrire dans la loi la PMA (procréation médicalement assistée) et la GPA (gestation pour autrui). Quels seront les repères familiaux d’un enfant conçu d’une « donneuse d’ovaires », né d’une autre « porteuse », confié à deux hommes qui seront ses « parent 1 et parent 2 » légaux ?
Voici un exemple en Grande-Bretagne :
« L’annonce, dans le Gay Times, le présentait comme un “trentenaire solvable”, qui avait “tout, sauf des enfants” et qui avait “beaucoup à offrir”. Le couple de lesbiennes, bien plus modeste, en a profité par deux fois : un garçon puis une fille sont nés. Mais la mère a bientôt trouvé le père trop envahissant, l’accusant de “marginaliser” sa compagne. Quant au père, aujourd’hui quinquagénaire en couple depuis vingt-cinq ans, il estimait que le fait de payer les factures lui donnait le droit de voir davantage ses enfants… Qualifiant cette bataille juridique de “grande honte”, le juge a finalement accordé la garde partagée aux deux couples. “Ce qui est particulièrement injuste, a-t-il conclu, c’est qu’une enfance gâchée de la sorte marquera sans doute ces enfants à jamais.” » (1)
1ère conséquence : perte des repères familiaux pour les enfants
b. La cohabitation homosexuelle ne dure généralement pas longtemps (2) . On peut ainsi prévoir ce qui arrivera dans la majorité des cas. Le « projet parental » exigé des homosexuels pour leur ouvrir l’adoption sera souvent éphémère, ce qui engendrera de nouveaux drames pour les enfants adoptés. Voici un autre exemple en Grande-Bretagne : « “Mandy voulait des enfants, j’ai fourni les ingrédients, raconte prosaïquement Mark, un gay de 47 ans. Je n’ai jamais eu le désir d’être père.” Mais cet “acte de bonté” envers une lesbienne […] a donné naissance à deux filles. Et puis la compagne de Mandy l’a quittée, et la quadragénaire, en difficulté financière, a retrouvé les coordonnées de Mark. Aujourd’hui, elle lui réclame une pension alimentaire ! “Pourquoi ne poursuit-on pas la deuxième mère, qui les a élevées, et qui, elle, a les moyens ?”, s’énerve-t-il. Quant aux filles de 12 et 14 ans, elles sont très perturbées psychologiquement. “Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants”, assène l’aînée. » (3)
2ème conséquence : une instabilité dramatique pour les enfants.
Il faut conclure que l’enfant n’est aucunement un droit pour les homosexuels : l’intérêt de l’enfant prime sur le désir des adultes.
2 - La femme aussi deviendrait un objet : génitrice ou porteuse pour un autre.
La femme peut devenir un objet, un instrument de gestation, et en même temps une « business woman » avisée, comme dans ce cas en Belgique :
« Après sept ans de rebondissements dans l’invraisemblable histoire de la petite Donna, née d’une mère porteuse belge qui l’avait revendue 15 000€ à un couple de néerlandais, après l’avoir “promise” (pour 8 000 €) à son père biologique et à sa compagne stérile, puis à un couple de gays, le tribunal d’Audenaerde vient de statuer : les six “parents” ont été condamnés. La justice belge avait finalement décidé de poursuivre les trois couples (la mère porteuse et son mari, les Néerlandais et le père biologique et sa compagne) devant le tribunal correctionnel pour avoir infligé des “traitements inhumains et dégradants” à Donna. Quant à la fillette, elle demeurera aux Pays-Bas, auprès de ses parents adoptifs, sans jamais connaître son père naturel. » (4)
3ème conséquence : un énorme recul pour la femme.
3 - La multiplicité des partenaires légitimerait le « polyamour » : le « mariage » à plusieurs.
Puisque les enfants seront issus de plusieurs partenaires (outre les parents adoptifs, on peut parfois ajouter deux « donneurs » de gamètes et une « porteuse »), on ira certainement jusqu’au « mariage » à trois, ou plus. Déjà apparaît la notion de « trouple » ou couple à trois, par exemple au Brésil : « Un an après avoir célébré le premier mariage civil homosexuel, le Brésil vient de consacrer le premier “ménage à trois” officiel. Un homme et deux femmes ont donc été mariés par la notaire de Tupa (à 430 km de São Paulo), Claudia do Nascimento Domingues. Cette dernière a déclaré à l’AFP que sa “fonction n’est pas de juger si cette situation est correcte ou pas”, avant de préciser qu’elle avait agi en parfaite légalité : “C’est quelque chose de nouveau, mais je ne l’aurais pas fait si la loi l’interdisait explicitement.” La logique juridique est implacable : si un mariage ne définit plus l’union entre un homme et une femme mais s’il consacre désormais l’amour, pourquoi ne pas marier un homme et deux femmes qui s’aiment ? Et la justice brésilienne, pourtant considérée comme étant conservatrice, a été obligée de céder et d’accepter cette nouvelle forme d’union. » (5)
4ème conséquence : la logique implacable du « no limit ».
Ou encore au Québec :
« Diffusé sur France 2, le documentaire “Du baiser au baiser” nous présente […], une québécoise qui vit avec deux hommes. [...] Après avoir permis à des juges activistes de légaliser de facto le “mariage” homosexuel en 2004, la Belle Province voit désormais fleurir la revendication du mariage à trois ou plus. […] si une condition du mariage (la différence de sexe) peut être supprimée, pourquoi pas d’autres (majorité, absence de liens familiaux, nombre…) ? En France, les médias commencent déjà à préparer la population à accepter un jour ce qu’ils appellent [...] le “polyamour” [...]. » (6)
On peut prévoir que l’adoption par les homosexuels serait gravement préjudiciable à l’enfant et à la société, en rendant floue la filiation de l’enfant, devenu objet du caprice des adultes.
On nous objectera le contre-exemple d’une « famille rose » unie, avec de bons « parents », des enfants épanouis. Qui prouvera que ce cas idyllique sera fréquent ? Nous pensons au contraire, chiffres à l’appui, que ce cas sera l’exception7. Il faut aller plus loin : quand même ce cas serait fréquent, cela légitimerait-il le « mariage » homosexuel ? Inacceptable dans ses conséquences, est-il acceptable en lui-même ?
II - La non-discrimination de l’ homosexualité : le bon sens doit faire entendre sa voix
1. La nature de l’amour humain
a - La nature physique nous manifeste que…
1. …le but inhérent de l’union charnelle est d’engendrer la vie.
2. …les sexes sont complémentaires à cet effet.
Nul besoin d’une longue leçon de biologie : l’extraordinaire organisation et complémentarité des systèmes génitaux le prouve suffisamment. Ainsi l’homosexualité est-elle, d’un simple point de vue physique, un détournement fondamental de l’usage naturel de l’union charnelle.
b) Les deux grandes lois de l’amour humain
Nous voulons tous une seule chose : être heureux. Or comment y parvient-on ? Par l’amour. L’amour est l’artisan du bonheur humain, à condition qu’il respecte deux lois fondamentales :
1. Chez l’homme, l’amour charnel est au service d’un amour plus élevé.
Cette priorité de l’amour spirituel, de cœur à cœur, d’âme à âme, est ce qui distingue l’homme de l’animal.
L’homme est supérieur à l’animal par ses facultés les plus hautes, intelligence (pour connaître le vrai) et volonté (pour aimer le bien), qui sont au-dessus du temps et de la matière. C’est pourquoi l’homme n’est jamais rassasié d’un plaisir matériel, passager. Tant de célébrités (chanson, politique…), quoique comblées de biens matériels, sombrent dans la drogue, l’alcool, ou une sexualité débridée et finissent dans le dégoût, parfois le suicide. Avec du recul, Marylin Monroe, Amy Winehouse, Michael Jackson ont-ils été heureux ? Pourquoi ont-ils sombré dans la vie ?
Amour charnel et spirituel sont intimement liés
Parce qu’il leur manquait l’essentiel : une famille et des amis qui les aiment pour eux-mêmes et non pour leur argent ou leur gloire ; il leur manquait un sens à leur vie, il leur manquait la fécondité d’enfants et d’œuvres bonnes qui leur survivent.
2 L’amour humain est don de soi et pour cette raison il est fécond, source de vie, de bonheur.
Il est manifeste que l’amour véritable cherche d’abord le bien de l’être aimé. Ainsi les parents se donnent sans compter pour leurs enfants, leur santé, leur éducation, et ceci gratuitement.
L'amour vrai est un don réciproque et fécond
Ils ne verront la fécondité de leur sacrifice que plus tard, fiers de savoir leurs enfants établis et heureux à leur tour. Par leur sacrifice ils auront transmis à la génération future la connaissance du vrai et l’amour du bien, et ainsi le bonheur, la civilisation elle-même.
C’est là le but du mariage, qui contribue au bien commun de la société tout en procurant fécondité aux époux et bonheur à leur famille. C’est la mission irremplaçable des parents et de la famille. Ce service du bien commun et du bonheur social exige que la société exalte l’idéal familial et le protège par des lois spéciales.
La société se protège en protégeant le mariage
3. Comment se situe l’homosexualité quant à ces deux lois fondamentales de l’amour humain ?
Le détournement du rapport sexuel contre son usage naturel porte en lui-même un détournement de l’amour spirituel : dès lors l’homosexualité peut-elle obtenir fécondité et bien spirituel des « partenaires » (8) ?
Bien entendu l’amour existe légitimement entre personnes de même sexe, mais il est alors, conformément à la nature, exclusivement affectif et spirituel : c’est l’amitié. Cet amour peut fonder une société stable (association par exemple) mais aucunement un mariage puisqu’il n’engendre pas physiquement d’enfants.
2. La revendication du « mariage pour tous » est une injustice contre la famille
Comme on l’a vu ci-dessus, la famille est l’institution qui, par le moyen du mariage, organise socialement la filiation: elle doit donc être protégée par des lois propres.
Le mariage est l’organisation sociale de la filiation
Concéder le mariage à des unions par nature incapables de filiation, c’est dénaturer le mariage : c’est accorder les avantages de son statut privilégié aux unions exemptes de la responsabilité et des servitudes du mariage, donc privées de son utilité sociale.
Comme Madame Guigou, ministre de la justice du gouvernement de M. Jospin, le déclarait à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 1998 : « Le PACS est radicalement différent du mariage parce qu’il n’est pas question, ni aujourd’hui ni demain, que deux personnes physiques du même sexe, quel que soit leur sexe, puissent se marier (9). Comme l’a dit la Commission européenne des droits de l’homme de Strasbourg, “ce serait une dénaturation du mariage et de sa fin sociale que des personnes dont la catégorie sexuelle emporte par elle-même la constatation d’une inaptitude physique à procréer, puissent se marier”. »
La « dénaturation du mariage » serait la destruction de la famille. Ceci signifierait la destruction de la civilisation elle- même, qui ne serait plus transmise aux générations futures : ce serait un « suicide social ».
3. Le « mariage pour tous » produirait un « suicide social »
a) Les passions, une fois débridées, se déchaînent jusqu’à la barbarie.
Les cas de pédophilie, viols, meurtres pour raison sexuelle, se multiplient ces dernières années en France (10). Il est aussi manifeste que la « libération » sexuelle, propagée par le mauvais usage des media et d’internet, amplifie ce phénomène. En voici un exemple récent en Ecosse :
« Avant son arrestation, James Rennie, 38 ans, était le directeur de l’association LGBT Youth Scotland. En tant que tel, par ses contacts avec les parlementaires écossais et avec l’ancien Premier ministre Tony Blair, mais aussi en sa qualité de conseiller du gouvernement écossais pour les questions homosexuelles en rapport avec les enfants, il a eu une influence sur l’évolution du droit anglais et écossais vers l’autorisation de l’adoption pour les couples de personnes du même sexe. En 2009 James Rennie et ses complices ont été arrêtés puis condamnés pour faits de pédophilie aggravée, entre autres sur le nourrisson que James Rennie gardait régulièrement pour des gens qui se considéraient comme ses amis depuis quinze ans. Ceux-ci ont appris la chose lorsque la police, dans le cadre de son enquête, leur a fait visionner une vidéo que James Rennie avait fait circuler auprès des autres membres de son réseau, une vidéo où on le voyait violer le petit garçon en plusieurs occasions, pendant plusieurs années, le premier viol s’étant produit alors que le garçon n’était encore qu’un bébé de 3 mois [...]. Au moment de son arrestation, James Rennie avait un partenaire fixe mais se servait d’Internet pour d’autres rencontres entre gays. Il se servait aussi d’Internet pour des rencontres entre pédophiles, y compris celle de Neil Strachan, un autre homosexuel pédophile de 41 ans qui avait été condamné à 3 ans de prison en 1997 pour des actes sexuels sur un garçon entre 5 et 7 ans. » (11)
« Libération » sexuelle et agressions sexuelles augmentent en parallèle, produisant un véritable malaise social.
Malheureusement le « paradis » des agresseurs est l’enfer des victimes. Un malaise social apparaît : bien des parents n’osent plus laisser leurs enfants sortir seuls dans la rue. L’homosexualité militante n’est-elle pas un des facteurs aggravants de ce malaise social, par son combat pour la « libération » sexuelle ? Or la revendication du « mariage » homosexuel n’est pas celle de tous les homosexuels, mais uniquement de quelques lobbies militants. Y céder, ne serait- ce pas favoriser ce malaise social ?
Légaliser le « mariage » homosexuel serait céder à un lobby non représentatif des homosexuels et favoriserait un malaise social.
b) Les enfants sont les premières victimes de la précarité croissante des familles
Dans la « libération » sexuelle, l’égoïsme des adultes oublie l’essentiel : l’amour entre un homme et une femme a un fruit irrévocable et ineffaçable, un nouvel être humain. Cet enfant exige que l’amour conjugal soit unique et indissoluble, pour assurer son éducation et le bien de toute la famille.
L’amour responsable ne sacrifie pas l’enfant au nom du plaisir.
Ainsi l’amour humain est-il une responsabilité en même temps que la plus grande joie humaine. Le plaisir, légitime, est au service de cette responsabilité et de cette joie, et non l’inverse. Le primat du plaisir sur la responsabilité détruit le bonheur familial : la multiplication des enfants déséquilibrés, moralement déboussolés, le montre (12). Beaucoup d’enfants issus d’une famille en échec seront incapables de fonder à leur tour une famille épanouie (qu’ils n’auront pas connue) et de transmettre la civilisation (qu’ils n’auront pas reçue) :
« Jamais je ne pourrai me marier ni avoir des enfants. » (13)
Notre civilisation est en danger de mort par « suicide social ».
III - Que peut dire le catholique de l’ homosexualité ?
L’amour de tous, y compris des homosexuels qui sont nos frères humains, n’oblige pas à considérer leur comportement comme bon ni à légaliser leur union. Bien au contraire, leur signaler que ce comportement est source de malheur, de suicide social et faire de notre mieux pour en protéger nos enfants est un devoir.
Dieu a enseigné sur ce sujet dans la Bible : Le Livre du Lévitique, 18, 22, déclare : « Tu ne coucheras pas avec un homme comme avec une femme : une telle chose est une abomination. »
Dans son Epitre aux Romains, 1, 26-27, saint Paul déclare au sujet des païens : « Leurs femmes ont délaissé les relations naturelles pour celles qui sont contre nature, et pareillement les hommes, abandonnant les relations naturelles avec la femme, se sont enflammés de désir les uns pour les autres, ayant d’homme à homme des rapports infâmes, et recevant en leur personne le juste salaire de leur égarement. »
Pour empêcher le « suicide social » de la France, nous préférons la civilisation de l’homo sapiens à l’enfer « rose » de l’homosexuel.
Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen
Note 1 de AJCLM : cette étude peut être obtenue dans sa version complète sur demande à l’Association des Juristes Catholiques du Languedoc Méditerranéen,
ajclme@gmail.com
Notes
1 - Figaro, 12/11/2012 : http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2012/11/12/01016-20121112ARTFIG00386--l-etranger-les-accrocs-du-mariage-gay.php
2 - Dans une enquête sur de jeunes homosexuels hollandais, le docteur Maria Xiridou, du Service de santé municipale d’Amsterdam, constate que les relations durent en moyenne un an à un an et demi. En plus du partenaire « stable », chaque homosexuel a en moyenne huit autres partenaires par an… Cf. « The contribution of steady and casual partnerships to the incidence of HIV infection among homosexual men in Amsterdam », Maria Xiridou et autres, AIDS (2003) 17 (7), p. 1031.
3 - Le Figaro, ibidem.
4 - Le Figaro,
5 - 24 heures Actu, 28/10/12, http://24heuresactu.com/2012/10/28/mariage-pour-tous-une-union-a-3-celebree-au-bresil/
6 - Nouvelles de France, 26/10/12, http://www.ndf.fr/poing-de- vue/26-10-2012/lhomme-progressiste-est-un-animal-qui-a-la-rage
7 - La multiplicité des « partenaires » est un fait général chez les homosexuels, contre la stabilité de la famille (cf. note 2 précédente). De même les violences entre partenaires, contre la paix dans la famille : « Chez les hommes des régions urbaines qui ont des rapports sexuels avec des hommes, le pourcentage des victimes de violence est beaucoup plus élevé que chez les hommes hétérosexuels et probablement les femmes hétérosexuelles. » (Gregory L. Greenwood et autres, « Battering victimization among a probability- based sample of men who have sex with men », American Journal of public health, déc. 2002, vol. 92, n°12, p. 1964-1969). Voici quelques chiffres : « Une étude de Statistique Canada indique […] qu’en 2004, 15% des gays et des lesbiennes ont été victimes de violences “conjugales” contre 7% des “hétéros”… Des chiffres corroborés par ce questionnaire du site communautaire Yagg dont 84% des participants ont déclaré être lesbiennes : 18% d’entre eux auraient subi des violences conjugales… » Nouvelles de France, 28/12/12,
http://www.ndf.fr/nos-breves/28-12-2012/apres-les-drogues-et-le-sida-le-tabou-des-violences-conjugales-chez-les-lgbt.
8 - Selon l’étude de Christopher Bagley et Pierre Tremblay sur 750 jeunes hommes de 18 à 27 ans, les jeunes homosexuels ou bisexuels semblent plus enclins au suicide que les autres : « Des jeunes gens orientés vers l’homosexualité et représentant 62,5% des tentatives de suicide ont fait état d’un nombre plus important de pensées et d’actes suicidaires antérieurs ; ces conclusions, qui
indiquent que les hommes homosexuels et bisexuels risquent 13,9 fois plus de tenter un suicide, concordent avec des résultats d’enquêtes précédentes. »
« Suicidal behavior in homosexual and bisexual males », Crisis, 1997, vol. 1 p. 24-34. L’homosexualité rend-elle véritablement heureux ?
9 - Selon un procédé habituel de subversion, le PACS a préparé le « mariage » homosexuel en accoutumant les esprits à une union civile d’homosexuels, en cachant l’étape suivante pour éviter la réprobation publique. Dix ans plus tard, les esprits sont habitués au PACS. En contradiction avec son affirmation de 1998, madame Guigou peut alors déclarer : « Je soutiens aujourd’hui fermement l’engagement de François Hollande en faveur du mariage pour tous, qui doit permettre l’union des couples, indépendamment de leur orientation sexuelle. Je suis également favorable à l’ouverture de la parentalité aux couples de même sexe et donc à l’adoption par les couples homosexuels »
(http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2012/12/elisabeth-guigou-favorable-a-la-denaturation-du-mariage-et- a-la-privation-de-pere-ou-de-mere.html).
10 - Chaque année (moyenne de 2004 à 2008 inclus), les services de police et de gendarmerie enregistrent 10.138 viols, dont 4 654 sur mineurs, 13.911 agressions sexuelles, dont 7.756 sur mineurs. Entre 1996 et 2006, le nombre de viols en France augmente de 36% (étude de Mucchielli, CNRS, directeur du CESDIP).
11 - http://www.ndf.fr/nouvelles-deurope/28-12-2012/le-leader-dune-association-lgbt-militante-condamne-pour-pedophilie-aggravee. On trouvera des informations complètes sur cette douloureuse affaire dans le Daily Mail du 8 mai 2009 : http://www.dailymail.co.uk/news/ article-1178354/Gay-rights-campaigner-led-double-life-leader- paedophile-ring-carried-catalogue-child-abuse.html.
12 - Les suicides d’enfants, phénomène inconnu des civilisations bien portantes, montrent que sans famille stable, les enfants ne trouvent plus de sens à leur vie.
13 - Citation de la jeune Anglaise rapportée plus haut.
Chère Madame,
Merci de ce très long commentaire et de la qualité du document dont il nous permet de prendre connaissance grâce à vous.
Comme vous le pensez, je l'ai étudié avec beaucoup d'intérêt et je crois que le mieux à faire est de laisser nos visiteurs et visiteuses en prendre connaissance et se faire leur propre avis.
Un point est à souligner dès à présent. C'est la l'admirable perfidie et le culot monstre de Mme Guigou (votre note N° 9). Quand on lit ce que cette dame déclarait à la tribune de l'Assemblée nationale et ce qu'elle dit maintenant, il y a de quoi la mépriser sans retenue. Je pense d'ailleurs consacrer un article à cette dame.
En fait la tactique est toujours la même en période de subversion : on avance à petits pas. D'abord faire passer le PACS et, comme elle le dit elle même, maintenant que tout le monde y étant habitué, on peut passer au pseudo-mariage homo, puis on passera à l'adoption, puis à la PMA, à la GMA au mariage à trois, à la reconnaissance de la pédophilie comme nouvelle liberté allant dans le sens de la liberté et des droits pour tous, puis de l'inceste.....etc. Dés le moment où c'est le désir, la passion, le délire, la convoitise qui deviennent sources de droit, en lieu et place de la loi naturelle, il suffira de gueuler assez fort pour faire passer toutes les turpitudes dans notre code civil.
J'ai d'ailleurs cherché et retrouvé une interview de cette dame où, entre autre exercice dialectique remarquable sur son propre reniement, elle caresse Hollande et Ayrault dans tous les sens du poil : elle approuve l'intervention au Mali, elle est persuadée qu'une croissance de 0.8% est tout à fait possible, qu'il est tout aussi possible que le chômage baisse d'ici fin 2013; d'ailleurs, précise-t-elle aussitôt, ce qui est important c'est la volonté et de rester dans la bonne direction, etc.....
Il ne faut pas oublier qu'il y a des élections municipales en 2014 et, éventuellement, un remaniement gouvernemental, voire des élections anticipées si les choses vont vraiment très mal. Elle ne va pas gâcher ses chances de déployer ses maigres talents sur un nouveau strapontin quelconque en faisant de la peine à Flamby 1er et à son Droopie nantais, non ?
C'est la même tactique dans tous les domaines - la tactique trotkyste - miner les institutions et faire avancer la révolution.
Mme Guigou est née sous une conjonction Soleil/Pluton, comme Mme Veil. Elles font donc la paire dans la guerre aux Innocents :l'avortement exponentiel d'un côté, la décapitation de la famille de l'autre. Peut-être que cet admirable travail de destruction vaudra à Mme Guigou elle aussi une belle médaille du côté de la Légion d'Honneur. Qui sait ?....
Je suis persuadé que le gouvernement ne retirera pas la loi. Il nous faut donc compter sur le sens de l'honneur et de la dignité de nos députés pour enrayer la machine. Autant vouloir arrêter la mer avec les bras, comme le disait, je crois, l'ex-président du Sénagal Abdou Diouf en évoquant les flots migratoires.
Que Dieu nous vienne en aide.
Merci encore
LSM